Date de sortie: 28 novembre 2018
De Steve McQueen (II)
Avec Viola Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki
Titre original: "Widows"
Avertissement
Genre: Thriller, Drame
Durée: 2h09
Synopsis:
Chicago, de nos jours. Quatre femmes qui ne se connaissent pas. Leurs maris viennent de mourir lors d’un braquage qui a mal tourné, les laissant avec une lourde dette à rembourser. Elles n'ont rien en commun mais décident d’unir leurs forces pour terminer ce que leurs époux avaient commencé. Et prendre leur propre destin en main…
Critique "presse": 7,5/10
Le réalisateur de "12 Years A Slave" s'approprie le film de genre. Entre satire sur le monde politique et film de braquage, "Les Veuves" est un thriller efficace et intelligent, au suspense bien ficelé, servi par un excellent casting féminin, Viola Davis en tête.
Ma critique: 4/10
Tout dans ce film se veut sérieux, réaliste. Le problème, c'est que l'intrigue principale n'est absolument pas crédible: des femmes lambda, qui ne se connaissent pas et aux tempéraments opposés, vont en un mois réaliser un casse à 5 millions de dollars, et le tout se déroule quasiment sans accrocs. Résultat, même si les actrices sont douées et que la mise en scène est bonne, je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film, bien trop long, et qui ne devient intéressant qu'à partir du braquage lui-même, à savoir dans les 20 dernières minutes. Décevant.
mardi 18 décembre 2018
dimanche 16 décembre 2018
Bohemian Rhapsody
Date de sortie: 31 octobre 2018
De Bryan Singer
Avec Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton
Genre: Biopic, Drame
Durée: 2h15
Synopsis:
Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Critique "presse": 6/10
L'interprétation épatante de Rami Malek et la bande-originale servie à travers les concerts parviennent à sauver un film à la mise en scène sans grandes idées, et se rapprochant plus de l'hagiographie que du biopic rock'n'roll. Le film est en effet bien trop lisse: jamais on ne plonge dans l'intimité folle de Mercury et du groupe dont l'image est ici préservée.
Ma critique: 8/10
Ne connaissant pas grand chose de Queen, j'ai forcément apprécié découvrir le groupe, même s'il est clair que le film est trop sage et ne fait qu'effleurer au détour d'une scène ou d'une réplique la folle vie de Freddie Mercury. Après, le film a pris le parti de retracer toute la vie du groupe, et en 2h15, il est difficile de pouvoir aller au fond des choses... Mais l'interprétation de Rami Malek, la création de certains morceaux, et les concerts, notamment le LiveAid (qui donne des frissons) font qu'on passe un excellent moment. Et puis il y a Lucy Boynton...
De Bryan Singer
Avec Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton
Genre: Biopic, Drame
Durée: 2h15
Synopsis:
Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Critique "presse": 6/10
L'interprétation épatante de Rami Malek et la bande-originale servie à travers les concerts parviennent à sauver un film à la mise en scène sans grandes idées, et se rapprochant plus de l'hagiographie que du biopic rock'n'roll. Le film est en effet bien trop lisse: jamais on ne plonge dans l'intimité folle de Mercury et du groupe dont l'image est ici préservée.
Ma critique: 8/10
Ne connaissant pas grand chose de Queen, j'ai forcément apprécié découvrir le groupe, même s'il est clair que le film est trop sage et ne fait qu'effleurer au détour d'une scène ou d'une réplique la folle vie de Freddie Mercury. Après, le film a pris le parti de retracer toute la vie du groupe, et en 2h15, il est difficile de pouvoir aller au fond des choses... Mais l'interprétation de Rami Malek, la création de certains morceaux, et les concerts, notamment le LiveAid (qui donne des frissons) font qu'on passe un excellent moment. Et puis il y a Lucy Boynton...
lundi 26 novembre 2018
Les Animaux Fantastiques: Les Crimes De Grindelwald
Date de sortie: 14 novembre 2018
De David Yates
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler
Titre original: "Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald"
Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau. L'aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus dangereux et divisé que jamais.
Critique "presse": 6,5/10
L'exploration de l'univers d'Harry Potter se poursuit avec le second volet de cette nouvelle saga, et nous entraîne à travers les rues du Paris des années 20. Toujours aussi spectaculaire et plus sombre que les aventures du petit sorcier, avec notamment une dénonciation de notre société contemporaine qui s'obscurcit; le film souffre cependant d'un scénario bavard, parfois confus et fait office d'épisode transition en vue du troisième.
Ma critique: 5/10
A l'instar du premier, JK Rowling parvient encore à étendre (avec plus de difficultés) son univers, on découvre toujours de nouvelles choses, pendant que d'autres font le lien avec la saga "Harry Potter". Et si les effets visuels sont, comme souvent dans ce genre de production, spectaculaires, qu'on retrouve avec le sourire Norbert Dragonneau et qu'on découvre Grindelwald et un Dumbledore jeune (Redmayne, Law et Depp très bons dans leur rôle respectif); le scénario est lui extrêmement décevant: que ce soit la découverte d'animaux fantastiques qui sont plus là pour valider le titre du film (qui devrait plutôt s'appeler "Les Aventures de Norbert Dragonneau") que pour apporter un vrai plus à l'intrigue, le choix de reprendre les acteurs principaux du premier qui n'est pas justifié (l'histoire se déroule à Paris, l'arrivée Queenie et Jacob dans l'histoire n'a ici pas lieu d'être, très mal amenée et les personnages mal développés), l'introduction de nouveaux personnages de manière alambiquée (Creedance serait le frère caché de Leta Lestrange, elle-même l'ex de Norbert maintenant fiancée au frère de Norbert, le monde est décidément bien petit...), ou la manière d'expliquer l'intrigue, bien trop long et confus. Au final, et malgré un dernier acte bien géré, l'ennui a fini par montrer le bout de son nez. Décevant comparé à tout ce à quoi JK Rowling et David Yates nous avaient habitués.
De David Yates
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler
Titre original: "Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald"
Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau. L'aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus dangereux et divisé que jamais.
Critique "presse": 6,5/10
L'exploration de l'univers d'Harry Potter se poursuit avec le second volet de cette nouvelle saga, et nous entraîne à travers les rues du Paris des années 20. Toujours aussi spectaculaire et plus sombre que les aventures du petit sorcier, avec notamment une dénonciation de notre société contemporaine qui s'obscurcit; le film souffre cependant d'un scénario bavard, parfois confus et fait office d'épisode transition en vue du troisième.
Ma critique: 5/10
A l'instar du premier, JK Rowling parvient encore à étendre (avec plus de difficultés) son univers, on découvre toujours de nouvelles choses, pendant que d'autres font le lien avec la saga "Harry Potter". Et si les effets visuels sont, comme souvent dans ce genre de production, spectaculaires, qu'on retrouve avec le sourire Norbert Dragonneau et qu'on découvre Grindelwald et un Dumbledore jeune (Redmayne, Law et Depp très bons dans leur rôle respectif); le scénario est lui extrêmement décevant: que ce soit la découverte d'animaux fantastiques qui sont plus là pour valider le titre du film (qui devrait plutôt s'appeler "Les Aventures de Norbert Dragonneau") que pour apporter un vrai plus à l'intrigue, le choix de reprendre les acteurs principaux du premier qui n'est pas justifié (l'histoire se déroule à Paris, l'arrivée Queenie et Jacob dans l'histoire n'a ici pas lieu d'être, très mal amenée et les personnages mal développés), l'introduction de nouveaux personnages de manière alambiquée (Creedance serait le frère caché de Leta Lestrange, elle-même l'ex de Norbert maintenant fiancée au frère de Norbert, le monde est décidément bien petit...), ou la manière d'expliquer l'intrigue, bien trop long et confus. Au final, et malgré un dernier acte bien géré, l'ennui a fini par montrer le bout de son nez. Décevant comparé à tout ce à quoi JK Rowling et David Yates nous avaient habitués.
mercredi 14 novembre 2018
En Liberté!
Date de sortie: 31 octobre 2018
De Pierre Salvadori
Avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Damien Bonnard
Genre: Comédie
Durée: 1h48
Synopsis:
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Critique "presse": 8,5/10
Pierre Salvadori maîtrise les codes du genre et nous livre une comédie policière déjantée sur les faux-semblants, regorgeant de trouvailles et de surprises. Entre polar et burlesque, le film est à la fois original et plein de fantaisies. Jouissif!
Ma critique: 7/10
Sans rire aux larmes, "En Liberté!" n'en reste pas moins une comédie française réussie, bien au-dessus des films faiblards que l'on nous propose habituellement. Une histoire qui tient la route, avec des dialogues savoureux, jouant sur plusieurs humour, du burlesque à l'humour de répétition en passant par le comique de situations. Le rythme est parfois inégal, mais dans son ensemble, le nouveau film de Pierre Salvadori est une comédie comme il devrait y en avoir plus.
De Pierre Salvadori
Avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Damien Bonnard
Genre: Comédie
Durée: 1h48
Synopsis:
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Critique "presse": 8,5/10
Pierre Salvadori maîtrise les codes du genre et nous livre une comédie policière déjantée sur les faux-semblants, regorgeant de trouvailles et de surprises. Entre polar et burlesque, le film est à la fois original et plein de fantaisies. Jouissif!
Ma critique: 7/10
Sans rire aux larmes, "En Liberté!" n'en reste pas moins une comédie française réussie, bien au-dessus des films faiblards que l'on nous propose habituellement. Une histoire qui tient la route, avec des dialogues savoureux, jouant sur plusieurs humour, du burlesque à l'humour de répétition en passant par le comique de situations. Le rythme est parfois inégal, mais dans son ensemble, le nouveau film de Pierre Salvadori est une comédie comme il devrait y en avoir plus.
mercredi 31 octobre 2018
Le Grand Bain
Date de sortie: 24 octobre 2018
De Gilles Lellouche
Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h58
Synopsis:
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Critique "presse": 8/10
Pour sa première en solo derrière la caméra, Gilles Lellouche signe un feel-good movie à la fois drôle et touchant. Ce film choral bien écrit autour d'un groupe de quadragénaires dépressifs (interprété par un casting cinq étoiles) qui va tenter de se remettre en selle à travers la natation synchronisée n'est pas sans rappeler les "Full Monty". Quelques passages à vide, mais dans son ensemble, "Le Grand Bain" est une des meilleures comédies de cette fin d'année.
Ma critique: 4/10
Les points positifs, c'est une comédie qui n'est pas une comédie familiale à l'humour de bas-étage et à la photo dégueulasse qu'on voit trop souvent, la bande-son est entraînante, les rôles féminins bons (j'y reviendrai). Pour le reste, le film est une déception.
La première heure du film où l'on nous présente les personnages et leurs situations est extrêmement poussive. Les personnages, justement, sont tous des énormes clichés de losers: Amalric est un dépressif au chômage dont le beau-frère (qui a un peu réussi) est forcément un connard qui va chercher à l'enfoncer, Anglade est un rockeur raté cherchant à regagner l'amour de sa fille qui a honte de lui, Katerine se fait persécuter par l'équipe de water-polo (la relation nerd/quaterback des lycées US)...
La deuxième heure est plus intéressante avec l'arrivée de Leïla Bekhti (la seule qui amène un peu d'humour) et plus rythmée avec l'entraînement pour la compèt' qui devient plus intense.
Le tout reste malgré tout très moyen, car un film choral, c'est suivre plusieurs personnages, et là, y'en a tellement que certains sont tout bonnement survolés (Alban Ivanov et Balasingham Tamilchelvan), et les autres ne sont malheureusement pas assez développés et la résolution de leurs problèmes est expédiée. Autre souci, les deux personnages les plus intéressants sont les deux persos féminins: Efira et ses problèmes d'alcool, Bekhti est son accident et la relation qu'elles ont toutes les deux, mais ce n'est malheureusement pas le sujet principal du film, qui se termine par un énorme happy-end bien lourd. Si on peut applaudir l'essai, ce "Grand Bain" se révèle dans l'ensemble décevant, parfois ennuyant, et pas très drôle.
De Gilles Lellouche
Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h58
Synopsis:
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Critique "presse": 8/10
Pour sa première en solo derrière la caméra, Gilles Lellouche signe un feel-good movie à la fois drôle et touchant. Ce film choral bien écrit autour d'un groupe de quadragénaires dépressifs (interprété par un casting cinq étoiles) qui va tenter de se remettre en selle à travers la natation synchronisée n'est pas sans rappeler les "Full Monty". Quelques passages à vide, mais dans son ensemble, "Le Grand Bain" est une des meilleures comédies de cette fin d'année.
Ma critique: 4/10
Les points positifs, c'est une comédie qui n'est pas une comédie familiale à l'humour de bas-étage et à la photo dégueulasse qu'on voit trop souvent, la bande-son est entraînante, les rôles féminins bons (j'y reviendrai). Pour le reste, le film est une déception.
La première heure du film où l'on nous présente les personnages et leurs situations est extrêmement poussive. Les personnages, justement, sont tous des énormes clichés de losers: Amalric est un dépressif au chômage dont le beau-frère (qui a un peu réussi) est forcément un connard qui va chercher à l'enfoncer, Anglade est un rockeur raté cherchant à regagner l'amour de sa fille qui a honte de lui, Katerine se fait persécuter par l'équipe de water-polo (la relation nerd/quaterback des lycées US)...
La deuxième heure est plus intéressante avec l'arrivée de Leïla Bekhti (la seule qui amène un peu d'humour) et plus rythmée avec l'entraînement pour la compèt' qui devient plus intense.
Le tout reste malgré tout très moyen, car un film choral, c'est suivre plusieurs personnages, et là, y'en a tellement que certains sont tout bonnement survolés (Alban Ivanov et Balasingham Tamilchelvan), et les autres ne sont malheureusement pas assez développés et la résolution de leurs problèmes est expédiée. Autre souci, les deux personnages les plus intéressants sont les deux persos féminins: Efira et ses problèmes d'alcool, Bekhti est son accident et la relation qu'elles ont toutes les deux, mais ce n'est malheureusement pas le sujet principal du film, qui se termine par un énorme happy-end bien lourd. Si on peut applaudir l'essai, ce "Grand Bain" se révèle dans l'ensemble décevant, parfois ennuyant, et pas très drôle.
lundi 22 octobre 2018
Venom
Date de sortie: 10 octobre 2018
De Ruben Fleischer
Avec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed
Genre: Science fiction, Action
Durée: 1h52
Synopsis:
Possédé par un symbiote qui agit de manière autonome, le journaliste Eddie Brock devient le protecteur létal Venom.
Critique "presse": 3,5/10
Recyclé de films de super-héros à la production tumultueuse, au montage bâclé, ce "Venom" est un spin-off qui cherche son identité entre film d'anti-héros badass à destination des adultes et énième blockbuster familial. Le résultat: un produit creux et raté ou même Tom Hardy peine à surnager. Le pire de ce que l'industrie hollywoodienne a à offrir.
Ma critique: 3/10
Les critiques ont tellement descendu le film que je n'en attendais rien de bien, ce qui m'a au moins évité toute déception. Et honnêtement... y'a pire. Passé une introduction et une mise en place laborieuse et qui laissé présager d'une purge, le film devient un concentré d'action à partir du moment où Venom apparaît, ce qui a le mérite (et c'est le seul) de faire passer le film rapidement sans s'ennuyer. Le fait que le film ne fasse qu'une 1h35 (annoncé 1h52, mais 16mn de générique!) n'y est pas non plus étranger.
Pour le reste, tout est effectivement raté! L'histoire est nulle, absolument pas originale et reprend tous les clichés éculés du genre, les rebondissements sont quelconques, attendus et mauvais, le montage bâclé, la photo pas ouf, les personnages sont des caricatures mal écrites et malheureusement pas sauvés par leurs interprètes (Tom Hardy et Michelle Williams sont nuls, leur couple ne fonctionne absolument pas). Et comme (presque) toujours avec les films de super-héros, la production s'en mêle pour nous imposer un film tout public, sans une goutte de sang ou une once de méchanceté. Pour un film sur un anti-héros censé être une énorme pourriture, on a droit à un film bien léger. Puis bon, un spin-off de l'univers de Spider-Man sans Spider-Man, ça la fout mal. Bref, encore un beau gâchis.
De Ruben Fleischer
Avec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed
Genre: Science fiction, Action
Durée: 1h52
Synopsis:
Possédé par un symbiote qui agit de manière autonome, le journaliste Eddie Brock devient le protecteur létal Venom.
Critique "presse": 3,5/10
Recyclé de films de super-héros à la production tumultueuse, au montage bâclé, ce "Venom" est un spin-off qui cherche son identité entre film d'anti-héros badass à destination des adultes et énième blockbuster familial. Le résultat: un produit creux et raté ou même Tom Hardy peine à surnager. Le pire de ce que l'industrie hollywoodienne a à offrir.
Ma critique: 3/10
Les critiques ont tellement descendu le film que je n'en attendais rien de bien, ce qui m'a au moins évité toute déception. Et honnêtement... y'a pire. Passé une introduction et une mise en place laborieuse et qui laissé présager d'une purge, le film devient un concentré d'action à partir du moment où Venom apparaît, ce qui a le mérite (et c'est le seul) de faire passer le film rapidement sans s'ennuyer. Le fait que le film ne fasse qu'une 1h35 (annoncé 1h52, mais 16mn de générique!) n'y est pas non plus étranger.
Pour le reste, tout est effectivement raté! L'histoire est nulle, absolument pas originale et reprend tous les clichés éculés du genre, les rebondissements sont quelconques, attendus et mauvais, le montage bâclé, la photo pas ouf, les personnages sont des caricatures mal écrites et malheureusement pas sauvés par leurs interprètes (Tom Hardy et Michelle Williams sont nuls, leur couple ne fonctionne absolument pas). Et comme (presque) toujours avec les films de super-héros, la production s'en mêle pour nous imposer un film tout public, sans une goutte de sang ou une once de méchanceté. Pour un film sur un anti-héros censé être une énorme pourriture, on a droit à un film bien léger. Puis bon, un spin-off de l'univers de Spider-Man sans Spider-Man, ça la fout mal. Bref, encore un beau gâchis.
dimanche 21 octobre 2018
L'Ombre D'Emily
Date de sortie: 26 septembre 2018
De Paul Feig
Avec Anna Kendrick, Blake Lively, Henry Golding
Titre original: "A Simple Favor"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h57
Synopsis:
Stephanie cherche à découvrir la vérité sur la soudaine disparition de sa meilleure amie Emily.
Critique "presse": 5,5/10
Paul Feig quitte ici la comédie pour s'essayer au mélange des genres. "L'Ombre D'Emily" oscille entre la comédie grinçante et le thriller policier, bien porté par la complémentarité du duo d'actrices, mais malheureusement desservi par un scénario à tiroirs aux rebondissements prévisibles et à une maîtrise de la mise en scène qui laisse à désirer.
Ma critique: 7/10
Paul Feig, réalisateur de l'excellent "Bridesmaids" et d'autres comédies potaches (nettement moins bonnes) change ici de registre. Il nous livre une bonne comédie noire, avec un beau duo d'actrices. Les deux premiers tiers du film sont vraiment très bons, que ce soit l'intro des persos et "l'amitié naissante" entre Stéphanie et Emily, la disparition de cette dernière et les questions soulevées ou même l'enquête menée par Stéphanie. Suspense, rebondissements et sourires sont au rendez-vous. C'est malheureusement dans son dénouement que le film pêche, partant dans le trop gros et le n'importe quoi, avec une mise en scène trop lourde plombée par de trop longues explications. Dommage car il y avait possibilité de faire mieux, mais le film reste une bonne petite surprise avec pleins de bons points: ses actrices, ses décors et costumes, et son excellente bande-son (Gainsbourg, Jacques Dutronc, France Gall y côtoient Orelsan et M.O.P.).
De Paul Feig
Avec Anna Kendrick, Blake Lively, Henry Golding
Titre original: "A Simple Favor"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h57
Synopsis:
Stephanie cherche à découvrir la vérité sur la soudaine disparition de sa meilleure amie Emily.
Critique "presse": 5,5/10
Paul Feig quitte ici la comédie pour s'essayer au mélange des genres. "L'Ombre D'Emily" oscille entre la comédie grinçante et le thriller policier, bien porté par la complémentarité du duo d'actrices, mais malheureusement desservi par un scénario à tiroirs aux rebondissements prévisibles et à une maîtrise de la mise en scène qui laisse à désirer.
Ma critique: 7/10
Paul Feig, réalisateur de l'excellent "Bridesmaids" et d'autres comédies potaches (nettement moins bonnes) change ici de registre. Il nous livre une bonne comédie noire, avec un beau duo d'actrices. Les deux premiers tiers du film sont vraiment très bons, que ce soit l'intro des persos et "l'amitié naissante" entre Stéphanie et Emily, la disparition de cette dernière et les questions soulevées ou même l'enquête menée par Stéphanie. Suspense, rebondissements et sourires sont au rendez-vous. C'est malheureusement dans son dénouement que le film pêche, partant dans le trop gros et le n'importe quoi, avec une mise en scène trop lourde plombée par de trop longues explications. Dommage car il y avait possibilité de faire mieux, mais le film reste une bonne petite surprise avec pleins de bons points: ses actrices, ses décors et costumes, et son excellente bande-son (Gainsbourg, Jacques Dutronc, France Gall y côtoient Orelsan et M.O.P.).
jeudi 18 octobre 2018
Leave No Trace
Date de sortie: 19 septembre 2018
De Debra Granik
Avec Thomasin McKenzie, Ben Foster, Jeff Kober
Genre: Drame
Durée: 1h49
Synopsis:
Tom a 15 ans. Elle habite clandestinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Oregon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle. Expulsés soudainement de leur refuge, les deux solitaires se voient offrir un toit, une scolarité et un travail. Alors que son père éprouve des difficultés à s'adapter, Tom découvre avec curiosité cette nouvelle vie. Le temps est-il venu pour elle de choisir entre l’amour filial et ce monde qui l'appelle ?
Critique "presse": 7,5/10
La réalisatrice de "Winter's Bone" revient avec cet attachant portrait d'une relation père/fille vivant en marge de la société. Un film sobre et touchant, porté par un duo d'acteurs remarquables plus que par son scénario, sans grandes surprises.
Ma critique: 6/10
Un "Captain Fantastic" version indé. Un père et sa fille vivent en marge de la société et vont finir par se retrouver confronter au monde moderne. Ici, le film est beaucoup plus en retenue, ne fait que suggérer les différences entre les deux mondes, et s'attache plus à la relation entre un père vétéran rongé par ses démons et sa fille adolescente. Quoiqu'un peu long et lent pour ce qu'il raconte, le film n'en reste pas moins beau et émouvant.
De Debra Granik
Avec Thomasin McKenzie, Ben Foster, Jeff Kober
Genre: Drame
Durée: 1h49
Synopsis:
Tom a 15 ans. Elle habite clandestinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Oregon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle. Expulsés soudainement de leur refuge, les deux solitaires se voient offrir un toit, une scolarité et un travail. Alors que son père éprouve des difficultés à s'adapter, Tom découvre avec curiosité cette nouvelle vie. Le temps est-il venu pour elle de choisir entre l’amour filial et ce monde qui l'appelle ?
Critique "presse": 7,5/10
La réalisatrice de "Winter's Bone" revient avec cet attachant portrait d'une relation père/fille vivant en marge de la société. Un film sobre et touchant, porté par un duo d'acteurs remarquables plus que par son scénario, sans grandes surprises.
Ma critique: 6/10
Un "Captain Fantastic" version indé. Un père et sa fille vivent en marge de la société et vont finir par se retrouver confronter au monde moderne. Ici, le film est beaucoup plus en retenue, ne fait que suggérer les différences entre les deux mondes, et s'attache plus à la relation entre un père vétéran rongé par ses démons et sa fille adolescente. Quoiqu'un peu long et lent pour ce qu'il raconte, le film n'en reste pas moins beau et émouvant.
lundi 15 octobre 2018
Thunder Road
Date de sortie: 12 septembre 2018
De Jim Cummings (II)
Avec Jim Cummings (II), Kendal Farr, Nican Robinson
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h31
Synopsis:
L'histoire de Jimmy Arnaud, un policier texan qui essaie tant bien que mal d'élever sa fille. Le portrait tragi-comique d'une figure d'une Amérique vacillante.
Critique "presse": 7/10
A la fois scénariste, réalisateur, acteur principal et monteur, Jim Cummings, pour son premier film, nous livre une tragi-comédie loufoque sur les affres d'un flic complètement paumé. Grand prix du festival de Deauville, "Thunder Road" est une oeuvre atypique du cinéma américain indépendant, qui repose énormément, voire trop sur les épaules de son auteur, le film virant par moment au one-man show. Original, déroutant, mais parfois lassant.
Ma critique: 6/10
Le plan-séquence de la scène d'ouverture donne directement le ton. La suite du film est du même acabit et je me suis attaché à ce personnage de flic paumé. On suit avec intérêt les mésaventures de Jimmy Arnaud, entre le deuil de sa mère, son job de flic, et sa relation avec sa fille. Drôle, parfois touchant, il est juste dommage que Jim Cummings abuse des plans-séquences et des longs discours, faisant perdre du rythme au film. Un film indépendant US original.
De Jim Cummings (II)
Avec Jim Cummings (II), Kendal Farr, Nican Robinson
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h31
Synopsis:
L'histoire de Jimmy Arnaud, un policier texan qui essaie tant bien que mal d'élever sa fille. Le portrait tragi-comique d'une figure d'une Amérique vacillante.
Critique "presse": 7/10
A la fois scénariste, réalisateur, acteur principal et monteur, Jim Cummings, pour son premier film, nous livre une tragi-comédie loufoque sur les affres d'un flic complètement paumé. Grand prix du festival de Deauville, "Thunder Road" est une oeuvre atypique du cinéma américain indépendant, qui repose énormément, voire trop sur les épaules de son auteur, le film virant par moment au one-man show. Original, déroutant, mais parfois lassant.
Ma critique: 6/10
Le plan-séquence de la scène d'ouverture donne directement le ton. La suite du film est du même acabit et je me suis attaché à ce personnage de flic paumé. On suit avec intérêt les mésaventures de Jimmy Arnaud, entre le deuil de sa mère, son job de flic, et sa relation avec sa fille. Drôle, parfois touchant, il est juste dommage que Jim Cummings abuse des plans-séquences et des longs discours, faisant perdre du rythme au film. Un film indépendant US original.
mardi 9 octobre 2018
Les Frères Sisters
Date de sortie: 19 septembre 2018
De Jacques Audiard
Avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed
Titre original: "The Sisters Brothers"
Genre: Western
Durée: 1h57
Synopsis:
Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Critique "presse": 8,5/10
Audiard réalise son premier film américain et s'essaie au western avec cette adaptation du roman de Patrick deWitt. Le résultat: un western atypique au scénario dense, où se mêlent humour et violence; un conte philosophique, sombre et fraternel superbement mis en scène, porté par un casting épatant. Une réussite.
Ma critique: 6/10
Premier film américain, premier essai avec le western, Jacques Audiard ne s'en sort pas trop mal. Il vient avec ses idées de mise en scène, ce qui a le mérite de nous éviter quelques clichés et d'apporter quelque chose de nouveau, même si j'ai regretté de ne pas retrouver certains codes du genre. Au final, un western sombre, violent, qui laisse une vraie place à la psychologie des personnages, grâce à l'interprétation d'un casting quatre étoiles autant qu'à un scénario bien écrit qui privilégie les dialogues à l'action, et qui part à contre-courant dans son dernier tiers. Quelques longueurs malgré tout, et une fin qui tend vers le happy-end et finit par s'essouffler. Autre point négatif, la bande-son, qui comme souvent avec Desplat, est plate et vite oubliée.
De Jacques Audiard
Avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed
Titre original: "The Sisters Brothers"
Genre: Western
Durée: 1h57
Synopsis:
Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Critique "presse": 8,5/10
Audiard réalise son premier film américain et s'essaie au western avec cette adaptation du roman de Patrick deWitt. Le résultat: un western atypique au scénario dense, où se mêlent humour et violence; un conte philosophique, sombre et fraternel superbement mis en scène, porté par un casting épatant. Une réussite.
Ma critique: 6/10
Premier film américain, premier essai avec le western, Jacques Audiard ne s'en sort pas trop mal. Il vient avec ses idées de mise en scène, ce qui a le mérite de nous éviter quelques clichés et d'apporter quelque chose de nouveau, même si j'ai regretté de ne pas retrouver certains codes du genre. Au final, un western sombre, violent, qui laisse une vraie place à la psychologie des personnages, grâce à l'interprétation d'un casting quatre étoiles autant qu'à un scénario bien écrit qui privilégie les dialogues à l'action, et qui part à contre-courant dans son dernier tiers. Quelques longueurs malgré tout, et une fin qui tend vers le happy-end et finit par s'essouffler. Autre point négatif, la bande-son, qui comme souvent avec Desplat, est plate et vite oubliée.
lundi 8 octobre 2018
Le Poulain
Date de sortie: 19 septembre 2018
De Mathieu Sapin
Avec Alexandra Lamy, Finnegan Oldfield, Gilles Cohen
Genre: Comédie
Durée: 1h37
Synopsis:
Arnaud Jaurès, 25 ans, novice en politique, intègre par un concours de circonstances l’équipe de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle. Il devient l’assistant de Agnès Karadzic, directrice de la communication, une femme de pouvoir et d’expérience qui l’attire et le fascine. Sans l’épargner, elle l’initie aux tactiques de campagne, et à ses côtés il observe les coups de théâtre et les rivalités au sein de l’équipe, abandonnant peu à peu sa naïveté pour gravir les échelons, jusqu’à un poste très stratégique.
Critique "presse": 6,5/10
Pour son premier film, Mathieu Sapin, auteur de BDs, nous offre une comédie satirique sur les coulisses de la vie politique. Dommage que le film manque de férocité, malgré une Alexandra Lamy au top en méchante, des seconds rôles énergiques et quelques dialogues savoureux. Sympathique mais trop sage.
Ma critique: 5/10
Les expériences que j'ai eu avec les satires politiques m'ont plutôt bien plu jusqu'ici, que ce soit avec le film "In The Loop" ou la série "Veep". Je me suis donc laissé tenter, malheureusement ici, on est loin de ce niveau-là... Le gros défaut du film étant qu'il s'éparpille beaucoup trop sans jamais aller au fond des choses: il y a de bonnes idées mais qui ne sont jamais exploitées à fond (la relation entre la dir-comm et son assistant, le rôle de la journaliste de CNews,...) et du coup, on reste sur notre faim. D'autres idées, elles, sont totalement inutiles et n'apportent rien d'intéressant au propos (la petite copine partie au Canada, la mère du candidat...). Aussi, plus le film avance, plus il s'intéresse à l'assistant et délaisse la directrice de comm' (excellente Alexandra Lamy), pourtant nettement plus intéressante; et voit arriver quelques bons sentiments et une pseudo histoire d'amour qui n'ont rien à faire là. L'ensemble manque de rythme et de mordant malgré quelques répliques savoureuses mais bien trop rares. Quand on voit aussi le contexte politique actuel, il est dommage de ne voir aucun rapprochement fait avec dans le film. La tentative est appréciable, la réussite moins: au final, c'est beaucoup trop sage.
De Mathieu Sapin
Avec Alexandra Lamy, Finnegan Oldfield, Gilles Cohen
Genre: Comédie
Durée: 1h37
Synopsis:
Arnaud Jaurès, 25 ans, novice en politique, intègre par un concours de circonstances l’équipe de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle. Il devient l’assistant de Agnès Karadzic, directrice de la communication, une femme de pouvoir et d’expérience qui l’attire et le fascine. Sans l’épargner, elle l’initie aux tactiques de campagne, et à ses côtés il observe les coups de théâtre et les rivalités au sein de l’équipe, abandonnant peu à peu sa naïveté pour gravir les échelons, jusqu’à un poste très stratégique.
Critique "presse": 6,5/10
Pour son premier film, Mathieu Sapin, auteur de BDs, nous offre une comédie satirique sur les coulisses de la vie politique. Dommage que le film manque de férocité, malgré une Alexandra Lamy au top en méchante, des seconds rôles énergiques et quelques dialogues savoureux. Sympathique mais trop sage.
Ma critique: 5/10
Les expériences que j'ai eu avec les satires politiques m'ont plutôt bien plu jusqu'ici, que ce soit avec le film "In The Loop" ou la série "Veep". Je me suis donc laissé tenter, malheureusement ici, on est loin de ce niveau-là... Le gros défaut du film étant qu'il s'éparpille beaucoup trop sans jamais aller au fond des choses: il y a de bonnes idées mais qui ne sont jamais exploitées à fond (la relation entre la dir-comm et son assistant, le rôle de la journaliste de CNews,...) et du coup, on reste sur notre faim. D'autres idées, elles, sont totalement inutiles et n'apportent rien d'intéressant au propos (la petite copine partie au Canada, la mère du candidat...). Aussi, plus le film avance, plus il s'intéresse à l'assistant et délaisse la directrice de comm' (excellente Alexandra Lamy), pourtant nettement plus intéressante; et voit arriver quelques bons sentiments et une pseudo histoire d'amour qui n'ont rien à faire là. L'ensemble manque de rythme et de mordant malgré quelques répliques savoureuses mais bien trop rares. Quand on voit aussi le contexte politique actuel, il est dommage de ne voir aucun rapprochement fait avec dans le film. La tentative est appréciable, la réussite moins: au final, c'est beaucoup trop sage.
dimanche 30 septembre 2018
En Eaux Troubles
Date de sortie: 22 août 2018
De Jon Turteltaub
Avec Jason Statham, Bingbing Li, Rainn Wilson
Avertissement
Titre original: "The Meg"
Genre: Thriller, Action
Durée: 1h54
Synopsis:
Au cœur de l’océan Pacifique, le sous-marin d’une équipe de chercheurs a été attaqué par une créature gigantesque qu’on croyait disparue : le Megalodon, un requin préhistorique de 23 mètres de long. Le sauveteur-plongeur Jonas Taylor doit risquer sa vie pour sauver les hommes prisonniers de l'embarcation, et affronter le prédateur le plus terrible de tous les temps.
Critique "presse": 4,5/10
Censé être un blockbuster de l'été fun, "En Eaux Troubles" déçoit: ni particulièrement drôle, ni particulièrement effrayant, il se contente de suivre un cahier des charges pour plaire au plus grand monde. Il n'évite pas les clichés du genre et mise l'essentiel sur l'action. Au final, ça se regarde, mais ça s'oublie très vite.
Ma critique: 4/10
Un pitch de nanar, digne d'une sortie directe en DVD et pourtant estampillé blockbuster de l'été. La surprise aurait pu être réelle, si à l'instar d'Alexandre Aja et son "Piranha 3D", Jon Turteltaub avait eu le loisir de faire un film bien fun, limite parodique ou alors un truc bien sanglant. Problème, avec 150 millions de dollars de budget, il y a généralement un cahier des charges imposé et imposant. Pour un résultat, comme souvent, bien en deçà des attentes. Pas drôle, pas spécialement effrayant, avec un scénar' bourré de clichés mais vide en rebondissements. ça passe le temps, mais avec un budget aussi conséquent, c'est largement insuffisant.
De Jon Turteltaub
Avec Jason Statham, Bingbing Li, Rainn Wilson
Avertissement
Titre original: "The Meg"
Genre: Thriller, Action
Durée: 1h54
Synopsis:
Au cœur de l’océan Pacifique, le sous-marin d’une équipe de chercheurs a été attaqué par une créature gigantesque qu’on croyait disparue : le Megalodon, un requin préhistorique de 23 mètres de long. Le sauveteur-plongeur Jonas Taylor doit risquer sa vie pour sauver les hommes prisonniers de l'embarcation, et affronter le prédateur le plus terrible de tous les temps.
Critique "presse": 4,5/10
Censé être un blockbuster de l'été fun, "En Eaux Troubles" déçoit: ni particulièrement drôle, ni particulièrement effrayant, il se contente de suivre un cahier des charges pour plaire au plus grand monde. Il n'évite pas les clichés du genre et mise l'essentiel sur l'action. Au final, ça se regarde, mais ça s'oublie très vite.
Ma critique: 4/10
Un pitch de nanar, digne d'une sortie directe en DVD et pourtant estampillé blockbuster de l'été. La surprise aurait pu être réelle, si à l'instar d'Alexandre Aja et son "Piranha 3D", Jon Turteltaub avait eu le loisir de faire un film bien fun, limite parodique ou alors un truc bien sanglant. Problème, avec 150 millions de dollars de budget, il y a généralement un cahier des charges imposé et imposant. Pour un résultat, comme souvent, bien en deçà des attentes. Pas drôle, pas spécialement effrayant, avec un scénar' bourré de clichés mais vide en rebondissements. ça passe le temps, mais avec un budget aussi conséquent, c'est largement insuffisant.
lundi 24 septembre 2018
BlacKkKlansman
Date de sortie: 22 août 2018
De Spike Lee
Avec John David Washington, Adam Driver
Genre: Biopic, Comédie, Policier
Durée: 2h16
Synopsis:
Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis.
Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.
Critique "presse": 7/10
Spike Lee renoue avec ses sujets fétiches et signe ici un biopic qui oscille entre le buddy-movie policier et le pamphlet anti-Trump."BlacKkKlansman" dénonce la violence et le racisme à travers l'humour, faisant le lien entre l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui. Dommage que le film, sous forme de farce politique féroce, soit parfois un peu trop lourd.
Ma critique: 7/10
Sans être le plus puissant (ni le meilleur) des films de Spike Lee, "BlacKkKlansman" se regarde plutôt bien. Au travers d'une ambiance 70's et grâce à des comédiens bien choisis, il arrive à traiter et à dénoncer avec un certain humour (une histoire vraie) un sujet grave, sérieux et surtout toujours très présent dans la société américaine d'aujourd'hui, comme le rappelle les images d'archives de Charlottesville montrées à la fin. Un film qui fait réfléchir.
De Spike Lee
Avec John David Washington, Adam Driver
Genre: Biopic, Comédie, Policier
Durée: 2h16
Synopsis:
Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis.
Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.
Critique "presse": 7/10
Spike Lee renoue avec ses sujets fétiches et signe ici un biopic qui oscille entre le buddy-movie policier et le pamphlet anti-Trump."BlacKkKlansman" dénonce la violence et le racisme à travers l'humour, faisant le lien entre l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui. Dommage que le film, sous forme de farce politique féroce, soit parfois un peu trop lourd.
Ma critique: 7/10
Sans être le plus puissant (ni le meilleur) des films de Spike Lee, "BlacKkKlansman" se regarde plutôt bien. Au travers d'une ambiance 70's et grâce à des comédiens bien choisis, il arrive à traiter et à dénoncer avec un certain humour (une histoire vraie) un sujet grave, sérieux et surtout toujours très présent dans la société américaine d'aujourd'hui, comme le rappelle les images d'archives de Charlottesville montrées à la fin. Un film qui fait réfléchir.
dimanche 2 septembre 2018
Under The Silver Lake
Date de sortie: 8 août 2018
De David Robert Mitchell
Avec Andrew Garfield, Riley Keough, Topher Grace
Avertissement
Genres: Comédie dramatique, thriller
Durée: 2h19
Synopsis:
À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.
Critique "presse": 8/10
Le troisième film de David Robert Mitchell, réalisateur de "It Follows", est un jeu de pistes à travers un Los Angeles à la fois étrange et fascinant. Néo film-noir, Mitchell s'inspire de Hitchcock et David Lynch et nous fait suivre l'enquête de Sam en nous plongeant dans un Hollywood déconcertant, entre ses fêtes extravagantes et ses comportements troublants. Il nous offre par ailleurs une réflexion passionnante sur la pop-culture qui a marqué toute une génération. Un film bourré de références, parfois même trop, et qui brille par sa singularité et son ambition démesurée.
Ma critique: 6/10
Au vu de la bande-annonce, je m'attendais à un film un peu barré. J'ai pas été déçu même si au final je sais pas trop quoi en penser. J'aime beaucoup la façon dont c'est filmé, les références cinématographiques, l'histoire a le mérite d'être très originale, malheureusement elle a tendance à s'éparpiller et à partir dans le n'importe quoi. L'idée principale est l'enquête de Sam pour retrouver sa voisine, mais plus qu'une enquête, ce sont surtout ses déambulations dans Los Angeles (et des lieux sympas que nous découvrons) que nous suivons et sa rencontre avec des personnages extravagants. C'est sympa, mais j’espérais mieux. Le film n'est pas aidé par un dénouement raté et quelques longueurs.
De David Robert Mitchell
Avec Andrew Garfield, Riley Keough, Topher Grace
Avertissement
Genres: Comédie dramatique, thriller
Durée: 2h19
Synopsis:
À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.
Critique "presse": 8/10
Le troisième film de David Robert Mitchell, réalisateur de "It Follows", est un jeu de pistes à travers un Los Angeles à la fois étrange et fascinant. Néo film-noir, Mitchell s'inspire de Hitchcock et David Lynch et nous fait suivre l'enquête de Sam en nous plongeant dans un Hollywood déconcertant, entre ses fêtes extravagantes et ses comportements troublants. Il nous offre par ailleurs une réflexion passionnante sur la pop-culture qui a marqué toute une génération. Un film bourré de références, parfois même trop, et qui brille par sa singularité et son ambition démesurée.
Ma critique: 6/10
Au vu de la bande-annonce, je m'attendais à un film un peu barré. J'ai pas été déçu même si au final je sais pas trop quoi en penser. J'aime beaucoup la façon dont c'est filmé, les références cinématographiques, l'histoire a le mérite d'être très originale, malheureusement elle a tendance à s'éparpiller et à partir dans le n'importe quoi. L'idée principale est l'enquête de Sam pour retrouver sa voisine, mais plus qu'une enquête, ce sont surtout ses déambulations dans Los Angeles (et des lieux sympas que nous découvrons) que nous suivons et sa rencontre avec des personnages extravagants. C'est sympa, mais j’espérais mieux. Le film n'est pas aidé par un dénouement raté et quelques longueurs.
dimanche 26 août 2018
Mission Impossible: Fallout
Date de sortie: 1 août 2018
De Christopher McQuarrie
Avec Tom Cruise, Henry Cavill, Rebecca Ferguson
Genre: Action, Espionnage
Durée: 2h28
Synopsis:
Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous… Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF – Impossible Mission Force et de quelques fidèles alliées sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission.
Critique "presse": 8/10
Ce sixième volet de "Mission: Impossible", reprend la ligne directrice de la franchise: faire toujours plus spectaculaire, avec toutefois un ton un peu différent ici, le film étant moins drôle et plus grave que les deux opus précédents. Pour le reste, ce MI6 est un haut concentré d'action, faisant dans la surenchère habituelle entre scènes de bastons survitaminées, courses poursuites débridées (sur terre ou dans les airs), et cascades toujours plus impressionnantes, dont une grande partie se déroule dans notre capitale. Malgré un scénario convenu et un suspense proche du néant, on ne boude pas son plaisir devant ce cocktail détonnant et efficace, divertissant à souhaits. LE blockbuster de l'été par excellence.
Ma critique: 2/10
Tout comme Bruce Willis avant lui, il serait temps que Papy Cruise raccroche son costume de super flic/espion. La franchise MI avait été, à ma grande surprise, très bien relancée avec les volets 3, et surtout le 4 (vraiment très bon). Le 5 rentrait déjà dans le rang, ce 6 ne continue pas la chute, mais a déjà touché le fond.
Passons sur l'habituelle surenchère d'actions et les cascades toujours aussi invraisemblables qui font le charme d'Ethan Hunt. Ce film est un blockbuster d'aujourd'hui: tout dans l'action, rien dans la réflexion, et l'impression d'être pris pour un c...
L'histoire est nulle, absolument pas crédible; les héros, à en juger par leurs actions, ont 2 de QI (et dire que sauver le monde dépend d'eux, ça fait peur...), et comme toujours, je ne compte plus le nombre d'invraisemblances et incohérences totalement débiles pour justifier de l'action (j'en cite juste une pour montrer le niveau: "plutôt que de mettre le mec qu'on vient de kidnapper dans le coffre de la bagnole, on le met sur le siège passager attaché et cagoulé, puis on se balade dans Paris pour que tout le monde puisse bien le voir, ..." mais WTF?!? Les mecs sont bien des espions sur-entraînés, non?). Tout le film est à ce niveau là, c'est affligeant. On a aussi droit aux énormes clichés sur les films d'espion (compte à rebours, etc...), un suspense inexistant et des rebondissements qu'on devine à des kilomètres.
Il y a moins d'humour que dans les précédents films, malheureusement, ce n'est jamais drôle. Autre changement, exit Jeremy Renner (pour quelle raison, je l'ignore), ce qui est bien dommage.
La purge ne s'arrête pas là, ce genre de film se rattrapant généralement au moins sur ses effets visuels, et parfois sur sa mise en scène...Là, il n'en est rien: les scènes d'actions sont très mal filmées, trop longues et visuellement, la photo est franchement moche (j'en arrivais à me demander si y'avait pas un problème avec le projecteur). Cerise sur le tas d'immondices: la partie tournée à Paris est la plus ratée d'entre toute. LE film d'action chiant par excellence, et qui en plus de ça, dure 2h30!
De Christopher McQuarrie
Avec Tom Cruise, Henry Cavill, Rebecca Ferguson
Genre: Action, Espionnage
Durée: 2h28
Synopsis:
Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous… Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF – Impossible Mission Force et de quelques fidèles alliées sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission.
Critique "presse": 8/10
Ce sixième volet de "Mission: Impossible", reprend la ligne directrice de la franchise: faire toujours plus spectaculaire, avec toutefois un ton un peu différent ici, le film étant moins drôle et plus grave que les deux opus précédents. Pour le reste, ce MI6 est un haut concentré d'action, faisant dans la surenchère habituelle entre scènes de bastons survitaminées, courses poursuites débridées (sur terre ou dans les airs), et cascades toujours plus impressionnantes, dont une grande partie se déroule dans notre capitale. Malgré un scénario convenu et un suspense proche du néant, on ne boude pas son plaisir devant ce cocktail détonnant et efficace, divertissant à souhaits. LE blockbuster de l'été par excellence.
Ma critique: 2/10
Tout comme Bruce Willis avant lui, il serait temps que Papy Cruise raccroche son costume de super flic/espion. La franchise MI avait été, à ma grande surprise, très bien relancée avec les volets 3, et surtout le 4 (vraiment très bon). Le 5 rentrait déjà dans le rang, ce 6 ne continue pas la chute, mais a déjà touché le fond.
Passons sur l'habituelle surenchère d'actions et les cascades toujours aussi invraisemblables qui font le charme d'Ethan Hunt. Ce film est un blockbuster d'aujourd'hui: tout dans l'action, rien dans la réflexion, et l'impression d'être pris pour un c...
L'histoire est nulle, absolument pas crédible; les héros, à en juger par leurs actions, ont 2 de QI (et dire que sauver le monde dépend d'eux, ça fait peur...), et comme toujours, je ne compte plus le nombre d'invraisemblances et incohérences totalement débiles pour justifier de l'action (j'en cite juste une pour montrer le niveau: "plutôt que de mettre le mec qu'on vient de kidnapper dans le coffre de la bagnole, on le met sur le siège passager attaché et cagoulé, puis on se balade dans Paris pour que tout le monde puisse bien le voir, ..." mais WTF?!? Les mecs sont bien des espions sur-entraînés, non?). Tout le film est à ce niveau là, c'est affligeant. On a aussi droit aux énormes clichés sur les films d'espion (compte à rebours, etc...), un suspense inexistant et des rebondissements qu'on devine à des kilomètres.
Il y a moins d'humour que dans les précédents films, malheureusement, ce n'est jamais drôle. Autre changement, exit Jeremy Renner (pour quelle raison, je l'ignore), ce qui est bien dommage.
La purge ne s'arrête pas là, ce genre de film se rattrapant généralement au moins sur ses effets visuels, et parfois sur sa mise en scène...Là, il n'en est rien: les scènes d'actions sont très mal filmées, trop longues et visuellement, la photo est franchement moche (j'en arrivais à me demander si y'avait pas un problème avec le projecteur). Cerise sur le tas d'immondices: la partie tournée à Paris est la plus ratée d'entre toute. LE film d'action chiant par excellence, et qui en plus de ça, dure 2h30!
dimanche 29 juillet 2018
The Guilty
Date de sortie: 18 juillet 2018
De Gustav Möller
Avec Jakob Cedergren, Jakob Ulrik Lohmann, Laura Bro
Avertissement
Titre original: "Den skyldige"
Genre: Thriller
Durée: 1h25
Synopsis:
Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone.
Critique "presse": 8/10
Pour son premier film, le danois Gustav Möller réalise un thriller aussi bien captivant que surprenant. A l'écriture ou à la technique (notamment grâce à un superbe travail sur le son) en passant par la performance du comédien Jakob Cedergren, tout est maîtrisé. Cet exercice de style: un huit-clos immersif qui sollicite l'imagination du spectateur et le tient en haleine du début à la fin est une vraie réussite.
Ma critique: 7/10
Un huit-clos bien mené. Jamais l'image ne quitte le centre d'appel de la police, tout se passe au téléphone et c'est comme ça que le spectateur arrive à s'imaginer ce qu'il se passe hors-champ, grâce notamment à un travail énorme effectué sur le son. Le scénario est à la fois simple et original, les enjeux arrivent à se renouveler plus le film avance et malgré quelques problèmes de rythmes et des longueurs, le rebondissement qui arrive dans le dernier tiers du film permet de garder le spectateur sous tension jusqu'au dénouement. Une surprise. Différent de ce qu'on a l'habitude de voir...
De Gustav Möller
Avec Jakob Cedergren, Jakob Ulrik Lohmann, Laura Bro
Avertissement
Titre original: "Den skyldige"
Genre: Thriller
Durée: 1h25
Synopsis:
Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone.
Critique "presse": 8/10
Pour son premier film, le danois Gustav Möller réalise un thriller aussi bien captivant que surprenant. A l'écriture ou à la technique (notamment grâce à un superbe travail sur le son) en passant par la performance du comédien Jakob Cedergren, tout est maîtrisé. Cet exercice de style: un huit-clos immersif qui sollicite l'imagination du spectateur et le tient en haleine du début à la fin est une vraie réussite.
Ma critique: 7/10
Un huit-clos bien mené. Jamais l'image ne quitte le centre d'appel de la police, tout se passe au téléphone et c'est comme ça que le spectateur arrive à s'imaginer ce qu'il se passe hors-champ, grâce notamment à un travail énorme effectué sur le son. Le scénario est à la fois simple et original, les enjeux arrivent à se renouveler plus le film avance et malgré quelques problèmes de rythmes et des longueurs, le rebondissement qui arrive dans le dernier tiers du film permet de garder le spectateur sous tension jusqu'au dénouement. Une surprise. Différent de ce qu'on a l'habitude de voir...
mercredi 25 juillet 2018
Ant-Man Et La Guêpe
Date de sortie: 18 juillet 2018
De Peyton Reed
Avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Peña
Titre original: "Ant-Man And The Wasp"
Genre: Action, Science fiction
Durée: 1h58
Synopsis:
Après les événements survenus dans "Captain America : Civil War", Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…
Critique "presse": 7/10
Ce second volet des aventures de Ant-Man et de son alter-ego féminin La Guêpe est une comédie d'action qui se déroule à un rythme effréné. En dépit d'une intrigue minuscule, ce nouveau Marvel est un divertissement des plus efficaces, grâce à ses scènes d'actions XXL, son second degré totalement assumé et un casting qui s'amuse beaucoup. LA définition du blockbuster de l'été pas prise de tête.
Ma critique: 5/10
Un blockbuster comme on en voit trop: des scènes d'actions impressionnantes et une forte dose d'humour (parfois drôle, parfois non) qui respecte un cahier des charges imposé au détriment d'une bonne histoire.
Le gros problème ici, c'est qu'en plus d'une intrigue de base vraiment légère (pas de véritable méchant, des enjeux qui n'apportent rien au MCU), tout va très-très vite: pas le temps de s'ennuyer certes, mais le scénario est très fouillis, a énormément de défauts et d'incohérences, ne s'embarrasse pas d'un semblant de vraisemblance, et ça frôle souvent le grand n'importe quoi. C'est fun, mais parfois un peu lourd et forcément, le développement des personnages (hors scènes d'action) en souffre. Un point réellement positif cependant, pour une fois dans le MCU, on a droit à une super-héroïne qui fait plus que de la figuration. A la rigueur, si vous savez pas quoi faire le samedi soir...
De Peyton Reed
Avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Peña
Titre original: "Ant-Man And The Wasp"
Genre: Action, Science fiction
Durée: 1h58
Synopsis:
Après les événements survenus dans "Captain America : Civil War", Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…
Critique "presse": 7/10
Ce second volet des aventures de Ant-Man et de son alter-ego féminin La Guêpe est une comédie d'action qui se déroule à un rythme effréné. En dépit d'une intrigue minuscule, ce nouveau Marvel est un divertissement des plus efficaces, grâce à ses scènes d'actions XXL, son second degré totalement assumé et un casting qui s'amuse beaucoup. LA définition du blockbuster de l'été pas prise de tête.
Ma critique: 5/10
Un blockbuster comme on en voit trop: des scènes d'actions impressionnantes et une forte dose d'humour (parfois drôle, parfois non) qui respecte un cahier des charges imposé au détriment d'une bonne histoire.
Le gros problème ici, c'est qu'en plus d'une intrigue de base vraiment légère (pas de véritable méchant, des enjeux qui n'apportent rien au MCU), tout va très-très vite: pas le temps de s'ennuyer certes, mais le scénario est très fouillis, a énormément de défauts et d'incohérences, ne s'embarrasse pas d'un semblant de vraisemblance, et ça frôle souvent le grand n'importe quoi. C'est fun, mais parfois un peu lourd et forcément, le développement des personnages (hors scènes d'action) en souffre. Un point réellement positif cependant, pour une fois dans le MCU, on a droit à une super-héroïne qui fait plus que de la figuration. A la rigueur, si vous savez pas quoi faire le samedi soir...
mardi 24 juillet 2018
Les Indestructibles 2
Date de sortie: 4 juillet 2018
De Brad Bird
Avec Gérard Lanvin, Déborah Perret, Louane Emera
Titre original: "The Incredibles 2"
Genre: Animation, Famille
Durée: 1h58
Synopsis:
Notre famille de super-héros préférée est de retour! Cette fois c’est Hélène qui se retrouve sur le devant de la scène laissant à Bob le soin de mener à bien les mille et une missions de la vie quotidienne et de s’occuper de Violette, Flèche et de bébé Jack-Jack. C’est un changement de rythme difficile pour la famille d’autant que personne ne mesure réellement l’étendue des incroyables pouvoirs du petit dernier…
Lorsqu’un nouvel ennemi fait surface, la famille et Frozone vont devoir s’allier comme jamais pour déjouer son plan machiavélique.
Critique "presse": 8,5/10
Quatorze ans après, Brad Bird nous offre la suite des aventures de la famille Parr. A la hauteur de nos espérances, "Les Indestructibles 2" est un divertissement riche en action et en humour, peuplé de bonnes trouvailles, profondément moderne dans ses propos (notamment avec son accent féministe dans l'air du temps) et impressionnant visuellement. Un spectacle familial qui ravira petits et grands malgré un scénario conventionnel.
Ma critique: 6/10
Comme d'habitude, c'est visuellement impressionnant, et comme d'habitude avec ces super-productions sur des super-héros, c'est scénaristiquement pauvre. Au bout de 15 minutes, j'ai deviné qui était le méchant, toutes surprises, tout rebondissements à suivre étaient donc attendus et connus à l'avance. De plus, le film est divisé en deux parties, avec Elastigirl en super-héroïne au centre de l'intrigue principale; pendant que le père reste à la maison à s'occuper des enfants: alors c'est drôle, notamment avec la découverte des pouvoirs de Jack-Jack, mais ça n'apporte que très peu d'enjeux au film, et ça ressemble plus à du remplissage pour faire rire. Passé ces déceptions et si on regarde le film avec des yeux d'enfants, ce deuxième volet des "Indestructibles" se suit sans ennuis, malgré la durée (proche de 2h, film d'animation le plus long à ce jour), grâce à un rythme soutenu, où l'action et l'humour s'enchaînent bien. Divertissant, mais oubliable.
De Brad Bird
Avec Gérard Lanvin, Déborah Perret, Louane Emera
Titre original: "The Incredibles 2"
Genre: Animation, Famille
Durée: 1h58
Synopsis:
Notre famille de super-héros préférée est de retour! Cette fois c’est Hélène qui se retrouve sur le devant de la scène laissant à Bob le soin de mener à bien les mille et une missions de la vie quotidienne et de s’occuper de Violette, Flèche et de bébé Jack-Jack. C’est un changement de rythme difficile pour la famille d’autant que personne ne mesure réellement l’étendue des incroyables pouvoirs du petit dernier…
Lorsqu’un nouvel ennemi fait surface, la famille et Frozone vont devoir s’allier comme jamais pour déjouer son plan machiavélique.
Critique "presse": 8,5/10
Quatorze ans après, Brad Bird nous offre la suite des aventures de la famille Parr. A la hauteur de nos espérances, "Les Indestructibles 2" est un divertissement riche en action et en humour, peuplé de bonnes trouvailles, profondément moderne dans ses propos (notamment avec son accent féministe dans l'air du temps) et impressionnant visuellement. Un spectacle familial qui ravira petits et grands malgré un scénario conventionnel.
Ma critique: 6/10
Comme d'habitude, c'est visuellement impressionnant, et comme d'habitude avec ces super-productions sur des super-héros, c'est scénaristiquement pauvre. Au bout de 15 minutes, j'ai deviné qui était le méchant, toutes surprises, tout rebondissements à suivre étaient donc attendus et connus à l'avance. De plus, le film est divisé en deux parties, avec Elastigirl en super-héroïne au centre de l'intrigue principale; pendant que le père reste à la maison à s'occuper des enfants: alors c'est drôle, notamment avec la découverte des pouvoirs de Jack-Jack, mais ça n'apporte que très peu d'enjeux au film, et ça ressemble plus à du remplissage pour faire rire. Passé ces déceptions et si on regarde le film avec des yeux d'enfants, ce deuxième volet des "Indestructibles" se suit sans ennuis, malgré la durée (proche de 2h, film d'animation le plus long à ce jour), grâce à un rythme soutenu, où l'action et l'humour s'enchaînent bien. Divertissant, mais oubliable.
lundi 23 juillet 2018
Au Poste!
Date de sortie: 4 juillet 2018
De Quentin Dupieux
Avec Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig, Marc Fraize
Genre: Comédie
Durée: 1h13
Synopsis:
Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son suspect
Critique "presse": 7,5/10
Quentin Dupieux continue de manier l'absurde comme il sait si bien le faire dans cette comédie noire rondement menée, où se mêlent loufoquerie, tension et suspense. Le face-à-face Poelvoorde/Ludig réussi, la brièveté de l'ensemble et son humour décalé garantissent la qualité du film malgré une fin trop vite expédiée.
Ma critique: 5/10
C'est du Dupieux, il vaut mieux savoir à quoi s'attendre avant de voir le film. Humour décalé, absurde où se mêlent des trouvailles très drôles et des moments plus ennuyeux. Heureusement, le film ne dure qu'1h10. Alors ça a le mérite d'être différent de ce que nous propose les habituelles comédies françaises, mais la fin, que certains jugeront certainement inattendue, est juste ratée, trop facile, et me laisse sur une impression de gâchis: tout ça pour ça??
De Quentin Dupieux
Avec Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig, Marc Fraize
Genre: Comédie
Durée: 1h13
Synopsis:
Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son suspect
Critique "presse": 7,5/10
Quentin Dupieux continue de manier l'absurde comme il sait si bien le faire dans cette comédie noire rondement menée, où se mêlent loufoquerie, tension et suspense. Le face-à-face Poelvoorde/Ludig réussi, la brièveté de l'ensemble et son humour décalé garantissent la qualité du film malgré une fin trop vite expédiée.
Ma critique: 5/10
C'est du Dupieux, il vaut mieux savoir à quoi s'attendre avant de voir le film. Humour décalé, absurde où se mêlent des trouvailles très drôles et des moments plus ennuyeux. Heureusement, le film ne dure qu'1h10. Alors ça a le mérite d'être différent de ce que nous propose les habituelles comédies françaises, mais la fin, que certains jugeront certainement inattendue, est juste ratée, trop facile, et me laisse sur une impression de gâchis: tout ça pour ça??
samedi 30 juin 2018
Sans Un Bruit
Date de sortie: 20 juin 2018
De John Krasinski
Avec Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simmonds, Noah Jupe
Interdit aux moins de 12 ans
Titre original: "A Quiet Place"
Genre: Thriller, Epouvante-horreur
Durée: 1h30
Synopsis:
Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Critique "presse": 7,5/10
Conçu sur une idée originale, et après une première partie formidablement maîtrisée et de bonnes trouvailles, "Sans Un Bruit" finit par se montrer moins malin qu'on pouvait l'espérer, retournant plus vers le film d'horreur classique dans sa deuxième partie. N'en reste pas moins un thriller angoissant qui vous collera à votre fauteuil du début à la fin.
Ma critique: 7/10
John Krasinski, plus connu pour son rôle de Jim dans la série "The Office" s'essaie au film d'horreur (après deux autres réalisations inédites en France). Et malgré quelques défauts et facilités scénaristiques, "Sans Un Bruit" n'en est pas moins une agréable surprise qui nous plonge dès son ouverture dans le vif du sujet. Sans révolutionner le film d'horreur et en usant de certaines ficelles habituelles du genre, le film reste un thriller angoissant, en grande partie grâce à son idée de départ, assez originale. En effet, le film se déroule quasiment sans dialogues. A voir.
De John Krasinski
Avec Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simmonds, Noah Jupe
Interdit aux moins de 12 ans
Titre original: "A Quiet Place"
Genre: Thriller, Epouvante-horreur
Durée: 1h30
Synopsis:
Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Critique "presse": 7,5/10
Conçu sur une idée originale, et après une première partie formidablement maîtrisée et de bonnes trouvailles, "Sans Un Bruit" finit par se montrer moins malin qu'on pouvait l'espérer, retournant plus vers le film d'horreur classique dans sa deuxième partie. N'en reste pas moins un thriller angoissant qui vous collera à votre fauteuil du début à la fin.
Ma critique: 7/10
John Krasinski, plus connu pour son rôle de Jim dans la série "The Office" s'essaie au film d'horreur (après deux autres réalisations inédites en France). Et malgré quelques défauts et facilités scénaristiques, "Sans Un Bruit" n'en est pas moins une agréable surprise qui nous plonge dès son ouverture dans le vif du sujet. Sans révolutionner le film d'horreur et en usant de certaines ficelles habituelles du genre, le film reste un thriller angoissant, en grande partie grâce à son idée de départ, assez originale. En effet, le film se déroule quasiment sans dialogues. A voir.
vendredi 8 juin 2018
Jurassic World: Fallen Kingdom
Date de sortie: 6 juin 2018
De Juan Antonio Bayona
Avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Rafe Spall
Avertissement
Genre: Aventure, Science fiction
Durée: 2h08
Synopsis:
Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l'île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l'île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire.
Critique "presse": 6,5/10
Juan Antonio Bayona essaie tant bien que mal d'apporter sa touche personnelle à ce blockbuster au cahier des charges qu'il doit respecter. Si à certains moments, ses idées de mise en scène relèvent le niveau (film plus sombre que le précédent, part-belle faite aux dinosaures), ce n'est malheureusement pas assez pour sauver le film d'un scénario indigne et de personnages creux. Reste un film distrayant mais sans surprises, avec de gros manques de rythme.
Ma critique: 1/10
J'avais terminé ma critique de "Jurassic World" avec la célèbre phrase du Professeur Malcolm "c'est vraiment un gros tas de merde". J'ouvre cette critique avec la même phrase. Imaginez juste qu'à la place d'une fiente de tricératops, vous avez celle d'un brachiosaure atteint d'une gastro.
La scène d'ouverture laissait pourtant augurer d'une bonne surprise (malgré déjà des incohérences): tension bien présente, dinos uniquement suggérés, on pouvait penser que le réal' allait pouvoir apposer sa patte à ce nouvel opus et peut-être faire la part belle au suspense plutôt qu'à l'action. Malheureusement, une fois les dix premières minutes passées, le film revient à son cahier des charges bête et méchant pour perdre en qualité plus l'histoire avance.
- L'histoire: le matraquage de bandes-annonces ne laissait pas trop de place au doute et à la surprise.
Maître mot: surtout, mais alors surtout ne pas être original. Là où "Jurassic World" premier du nom était un copié-collé de "Jurassic Park", ce deuxième volet suit les grands axes du "Monde Perdu": de riches et méchants businessmen veulent sortir les dinosaures de l'île pour les ramener sur le continent. Bien sûr, tout va mal se terminer, comme dans chaque film, et un méchant dino va s'échapper et semait la terreur, les hommes n'apprenant jamais de leurs erreurs, car ils sont bêtes, méchants et ne pensent qu'à l'argent.
Au-delà de ce scénario d'une banalité confondante/nullité hallucinante, il n'y a aucune surprise, toutes les scènes sont devinées à l'avance encore une fois à cause des bandes-annonces qui en montraient beaucoup trop. Pire, le film est donc divisé en 2 parties: la première (et plus intéressante) sur l'île qui est vite expédiée, et la deuxième sur le continent, dans un manoir pour un huit-clos qui est ridicule et bourrée de clichés. Les rebondissements sont mauvais (un en particulier concernant la môme), les incohérences se voient toutes les 5 minutes, que ce soit à l'intérieur du film lui-même ou rattacher au reste de l'univers "Jurassic Park".
- Les personnages: ils ne relèvent malheureusement pas le niveau. Au contraire même.
Chris Pratt a un peu laissé de côté sa cool-attitude, mais n'est pas devenu plus intelligent. Sa partenaire, Bryce Dallas Howard, est certainement le personnage le plus mal écrit du film, puisque niveau psychologie, elle change du tout au tout par rapport au volet précédent: exit la businesswoman qui voyait les dinos comme un bon moyen de se faire du pognon, elle est maintenant une activiste qui cherche à les sauver de l’extinction (sans qu'on nous donne d'explications, cela va de soi). La relation de ces deux protagonistes passent de toute façon au second plan, Chris Pratt préférant vivre une histoire d'amour avec son raptor Blue, qui verse une larme dans le film (véridique! Et y'a un autre dino qui sourit! Non, mais WTF!?!?!?).
Les personnages secondaires sont eux de vraies caricatures: entre le nerd peureux qui passe son temps à hurler et flipper en espérant arracher un sourire au spectateur, son acolyte qui est une vétérinaire badass en mode girl power. Il y a aussi l'habituelle gamine super débrouillarde, mais franchement conne dans ses actes (un peu comme tous les autres en même temps).
Les méchants ne sont pas mieux, que ce soit le businessman toujours en costume, greedy à souhaits, ou le vieux chasseur expérimenté (comme dans "Le Monde Perdu" tiens...), ici certainement électeur de Trump, et qui prend son pied à faire souffrir les animaux. Je vous laisse imaginer comment ça se termine pour eux...
Le professeur Ian Malcolm n'est là que pour le fan-service et ne sert à quasi rien (vous l'avez vu dans la BA, vous avez tout vu).
- Le reste: quelques bonnes, mais trop rares, idées de réalisations de toute façon noyées sous des kilos de m... Ils ont aussi réussi à se chier dessus pour la bande-son. Les effets spéciaux sont de qualité, mais c'est vraiment pour trouver quelque chose de positif à dire.
Bref, un blockbuster caricatural, absurde, manichéen au possible avec un pseudo message sur la vie et les animaux totalement con et qui n'arrive même pas à être divertissant (il est même ultrachiant et j'ai par moments voulu quitter la salle).
En l'espace de cinq films, Universal, Hollywood, et tout simplement le cinéma grand public actuel (et les spectateurs qui le valide) ont réussi à passer d'un chef d'oeuvre à un nanard absolu qui n'aurait même pas mérité une sortie directe en DVD. La suite qu'on nous annonce promet déjà d'être aussi mauvaise. Ce film est une innommable bouse! Affligeant...
De Juan Antonio Bayona
Avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Rafe Spall
Avertissement
Genre: Aventure, Science fiction
Durée: 2h08
Synopsis:
Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l'île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l'île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire.
Critique "presse": 6,5/10
Juan Antonio Bayona essaie tant bien que mal d'apporter sa touche personnelle à ce blockbuster au cahier des charges qu'il doit respecter. Si à certains moments, ses idées de mise en scène relèvent le niveau (film plus sombre que le précédent, part-belle faite aux dinosaures), ce n'est malheureusement pas assez pour sauver le film d'un scénario indigne et de personnages creux. Reste un film distrayant mais sans surprises, avec de gros manques de rythme.
Ma critique: 1/10
J'avais terminé ma critique de "Jurassic World" avec la célèbre phrase du Professeur Malcolm "c'est vraiment un gros tas de merde". J'ouvre cette critique avec la même phrase. Imaginez juste qu'à la place d'une fiente de tricératops, vous avez celle d'un brachiosaure atteint d'une gastro.
La scène d'ouverture laissait pourtant augurer d'une bonne surprise (malgré déjà des incohérences): tension bien présente, dinos uniquement suggérés, on pouvait penser que le réal' allait pouvoir apposer sa patte à ce nouvel opus et peut-être faire la part belle au suspense plutôt qu'à l'action. Malheureusement, une fois les dix premières minutes passées, le film revient à son cahier des charges bête et méchant pour perdre en qualité plus l'histoire avance.
- L'histoire: le matraquage de bandes-annonces ne laissait pas trop de place au doute et à la surprise.
Maître mot: surtout, mais alors surtout ne pas être original. Là où "Jurassic World" premier du nom était un copié-collé de "Jurassic Park", ce deuxième volet suit les grands axes du "Monde Perdu": de riches et méchants businessmen veulent sortir les dinosaures de l'île pour les ramener sur le continent. Bien sûr, tout va mal se terminer, comme dans chaque film, et un méchant dino va s'échapper et semait la terreur, les hommes n'apprenant jamais de leurs erreurs, car ils sont bêtes, méchants et ne pensent qu'à l'argent.
Au-delà de ce scénario d'une banalité confondante/nullité hallucinante, il n'y a aucune surprise, toutes les scènes sont devinées à l'avance encore une fois à cause des bandes-annonces qui en montraient beaucoup trop. Pire, le film est donc divisé en 2 parties: la première (et plus intéressante) sur l'île qui est vite expédiée, et la deuxième sur le continent, dans un manoir pour un huit-clos qui est ridicule et bourrée de clichés. Les rebondissements sont mauvais (un en particulier concernant la môme), les incohérences se voient toutes les 5 minutes, que ce soit à l'intérieur du film lui-même ou rattacher au reste de l'univers "Jurassic Park".
- Les personnages: ils ne relèvent malheureusement pas le niveau. Au contraire même.
Chris Pratt a un peu laissé de côté sa cool-attitude, mais n'est pas devenu plus intelligent. Sa partenaire, Bryce Dallas Howard, est certainement le personnage le plus mal écrit du film, puisque niveau psychologie, elle change du tout au tout par rapport au volet précédent: exit la businesswoman qui voyait les dinos comme un bon moyen de se faire du pognon, elle est maintenant une activiste qui cherche à les sauver de l’extinction (sans qu'on nous donne d'explications, cela va de soi). La relation de ces deux protagonistes passent de toute façon au second plan, Chris Pratt préférant vivre une histoire d'amour avec son raptor Blue, qui verse une larme dans le film (véridique! Et y'a un autre dino qui sourit! Non, mais WTF!?!?!?).
Les personnages secondaires sont eux de vraies caricatures: entre le nerd peureux qui passe son temps à hurler et flipper en espérant arracher un sourire au spectateur, son acolyte qui est une vétérinaire badass en mode girl power. Il y a aussi l'habituelle gamine super débrouillarde, mais franchement conne dans ses actes (un peu comme tous les autres en même temps).
Les méchants ne sont pas mieux, que ce soit le businessman toujours en costume, greedy à souhaits, ou le vieux chasseur expérimenté (comme dans "Le Monde Perdu" tiens...), ici certainement électeur de Trump, et qui prend son pied à faire souffrir les animaux. Je vous laisse imaginer comment ça se termine pour eux...
Le professeur Ian Malcolm n'est là que pour le fan-service et ne sert à quasi rien (vous l'avez vu dans la BA, vous avez tout vu).
- Le reste: quelques bonnes, mais trop rares, idées de réalisations de toute façon noyées sous des kilos de m... Ils ont aussi réussi à se chier dessus pour la bande-son. Les effets spéciaux sont de qualité, mais c'est vraiment pour trouver quelque chose de positif à dire.
Bref, un blockbuster caricatural, absurde, manichéen au possible avec un pseudo message sur la vie et les animaux totalement con et qui n'arrive même pas à être divertissant (il est même ultrachiant et j'ai par moments voulu quitter la salle).
En l'espace de cinq films, Universal, Hollywood, et tout simplement le cinéma grand public actuel (et les spectateurs qui le valide) ont réussi à passer d'un chef d'oeuvre à un nanard absolu qui n'aurait même pas mérité une sortie directe en DVD. La suite qu'on nous annonce promet déjà d'être aussi mauvaise. Ce film est une innommable bouse! Affligeant...
jeudi 31 mai 2018
Solo: A Star Wars Story
Date de sortie: 23 mai 2018
De Ron Howard
Avec Alden Ehrenreich, Woody Harrelson, Emilia Clarke
Genre: Science fiction, Fantastique
Durée: 2h15
Synopsis:
Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révèlera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars.
Critique "presse": 5/10
En virant en cours de route les deux réal' Phil Lord et Chris Miller ("21 Jump Street", "La Grande Aventure Lego"), jugés trop indépendants, ce nouveau spin-off de "Star Wars" ne partait pas du bon pied, et ça s'en ressent sur le résultat final... Sans être le naufrage tant annoncé, on ne retrouve jamais dans "Solo" la magie de l'univers "Star Wars" et comme souvent avec ces grosses productions, le film souffre d'un scénario bancal malgré quelques trouvailles, manque d'enjeux forts et se contente de remplir son cahier des charges, entre scènes d'actions et moments supposés drôles. Le jeune Alden Ehrenreich peine aussi à convaincre. A voir comme un western SF divertissant, sans plus.
Ma critique: 5/10
"Solo", avant même de sortir, ne s'annonçait pas comme un grand film. Pas seulement à cause des nombreux problèmes de tournage (changement de réal' en cours de route, reshoots), mais surtout car s'attaquer à la jeunesse de Han Solo était peine perdue dès le départ: il s'agissait ici de démystifier un des personnages les plus importants de l'univers "Star Wars", ce qui n'avait pas grand intérêt, le mystère l'entourant faisant partie de son charme.
A côté de ça, Han Solo, c'est Harrison Ford et personne d'autre. Alden Ehrenreich fait ce qu'il peut, mais n'est pas au niveau, contrairement à Donald Glover, crédible (quoique en léger surjeu) en Lando Calrissian. Chewbacca est égal à lui-même.
Malgré tout ça, le film aurait pu être une réussite s'il y avait eu de vrais choix de réalisation: faire un vrai western SF, avec une certaine lenteur et de belles images aurait pu être une idée sympa. Mais le film se contente d'être un blockbuster commercial et familial ultra calibré: comme d'habitude, le scénario tient sur une feuille A4, l'originalité est réduite à peau de chagrin, les bonnes trouvailles sont rares, les incohérences sur le personnage nombreuses; la part-belle est faite à l'action, l'humour est comme souvent moyen (avec encore un droïde là uniquement pour -tenter de- faire rire), et à tout ça, ils ont rajouté une histoire d'amour (vraiment pas le fort des "Star Wars") sans grand intérêt.
Sans être un navet, le film se suit sans s'ennuyer, ce "Solo" n'est rien d'autre qu'un blockbuster quelconque, vite oubliable. Disney continue donc son entreprise de destruction massive d'un monument du cinéma... et vu comment le film se termine, nous ne sommes pas à l'abri d'une suite.
De Ron Howard
Avec Alden Ehrenreich, Woody Harrelson, Emilia Clarke
Genre: Science fiction, Fantastique
Durée: 2h15
Synopsis:
Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révèlera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars.
Critique "presse": 5/10
En virant en cours de route les deux réal' Phil Lord et Chris Miller ("21 Jump Street", "La Grande Aventure Lego"), jugés trop indépendants, ce nouveau spin-off de "Star Wars" ne partait pas du bon pied, et ça s'en ressent sur le résultat final... Sans être le naufrage tant annoncé, on ne retrouve jamais dans "Solo" la magie de l'univers "Star Wars" et comme souvent avec ces grosses productions, le film souffre d'un scénario bancal malgré quelques trouvailles, manque d'enjeux forts et se contente de remplir son cahier des charges, entre scènes d'actions et moments supposés drôles. Le jeune Alden Ehrenreich peine aussi à convaincre. A voir comme un western SF divertissant, sans plus.
Ma critique: 5/10
"Solo", avant même de sortir, ne s'annonçait pas comme un grand film. Pas seulement à cause des nombreux problèmes de tournage (changement de réal' en cours de route, reshoots), mais surtout car s'attaquer à la jeunesse de Han Solo était peine perdue dès le départ: il s'agissait ici de démystifier un des personnages les plus importants de l'univers "Star Wars", ce qui n'avait pas grand intérêt, le mystère l'entourant faisant partie de son charme.
A côté de ça, Han Solo, c'est Harrison Ford et personne d'autre. Alden Ehrenreich fait ce qu'il peut, mais n'est pas au niveau, contrairement à Donald Glover, crédible (quoique en léger surjeu) en Lando Calrissian. Chewbacca est égal à lui-même.
Malgré tout ça, le film aurait pu être une réussite s'il y avait eu de vrais choix de réalisation: faire un vrai western SF, avec une certaine lenteur et de belles images aurait pu être une idée sympa. Mais le film se contente d'être un blockbuster commercial et familial ultra calibré: comme d'habitude, le scénario tient sur une feuille A4, l'originalité est réduite à peau de chagrin, les bonnes trouvailles sont rares, les incohérences sur le personnage nombreuses; la part-belle est faite à l'action, l'humour est comme souvent moyen (avec encore un droïde là uniquement pour -tenter de- faire rire), et à tout ça, ils ont rajouté une histoire d'amour (vraiment pas le fort des "Star Wars") sans grand intérêt.
Sans être un navet, le film se suit sans s'ennuyer, ce "Solo" n'est rien d'autre qu'un blockbuster quelconque, vite oubliable. Disney continue donc son entreprise de destruction massive d'un monument du cinéma... et vu comment le film se termine, nous ne sommes pas à l'abri d'une suite.
mercredi 30 mai 2018
Deadpool 2
Date de sortie: 16 mai 2018
De David Leitch
Avec Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Action, Comédie
Durée: 2h00
Synopsis:
L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque ! Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.
Critique "presse": 6,5/10
Ce deuxième volet des aventures de Deadpool reprend les ingrédients qui ont fait la réussite du premier, tout en faisant dans la surenchère. Le film joue en effet à fond la carte anti-superhéros à l'humour irrévérencieux: grosses punchlines, clins d'oeil à la culture pop, bonne dose d'auto-dérision, le tout entouré de scènes d'action parfois bien trashs. Mais tout comme dans le premier, le scénario manque ici de consistance, que l'accumulation de blagues ne fait pas oublier. La recette reste efficace, mais l'effet de surprise a disparu.
Ma critique: 6/10
Tous les éléments qui ont fait la réussite du premier sont ici repris et exploités à fond: avancée à contre-courant des films de super-héros "tradi", humour bien trash, scènes d'actions violentes. Alors, c'est rafraîchissant car ça change des Marvel tout public qu'on a l'habitude de voir, mais comme tout le film repose là-dessus, ça finit par s'essouffler un peu, surtout que l'effet de surprise n'est plus là. Quelques blagues sont vraiment drôles, des clins d'oeil sont bien trouvés (scène post-générique en particulier) mais d'autres gags sont juste lourds ou tombent simplement à plat. On a même certaines scènes qui sont juste rajoutées pour faire rire, mais qui n'apportent rien à l'histoire. Et comme le scénario, tout comme dans le précédent, est aussi assez traditionnel... Au final, ce "Deadpool 2", qui tend plus vers la comédie trash que vers le film d'action tout public, est un divertissement sympa, mais au-delà du côté irrévérencieux, il suit le parcours de n'importe quel film de super-héros...
De David Leitch
Avec Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Action, Comédie
Durée: 2h00
Synopsis:
L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque ! Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.
Critique "presse": 6,5/10
Ce deuxième volet des aventures de Deadpool reprend les ingrédients qui ont fait la réussite du premier, tout en faisant dans la surenchère. Le film joue en effet à fond la carte anti-superhéros à l'humour irrévérencieux: grosses punchlines, clins d'oeil à la culture pop, bonne dose d'auto-dérision, le tout entouré de scènes d'action parfois bien trashs. Mais tout comme dans le premier, le scénario manque ici de consistance, que l'accumulation de blagues ne fait pas oublier. La recette reste efficace, mais l'effet de surprise a disparu.
Ma critique: 6/10
Tous les éléments qui ont fait la réussite du premier sont ici repris et exploités à fond: avancée à contre-courant des films de super-héros "tradi", humour bien trash, scènes d'actions violentes. Alors, c'est rafraîchissant car ça change des Marvel tout public qu'on a l'habitude de voir, mais comme tout le film repose là-dessus, ça finit par s'essouffler un peu, surtout que l'effet de surprise n'est plus là. Quelques blagues sont vraiment drôles, des clins d'oeil sont bien trouvés (scène post-générique en particulier) mais d'autres gags sont juste lourds ou tombent simplement à plat. On a même certaines scènes qui sont juste rajoutées pour faire rire, mais qui n'apportent rien à l'histoire. Et comme le scénario, tout comme dans le précédent, est aussi assez traditionnel... Au final, ce "Deadpool 2", qui tend plus vers la comédie trash que vers le film d'action tout public, est un divertissement sympa, mais au-delà du côté irrévérencieux, il suit le parcours de n'importe quel film de super-héros...
mardi 1 mai 2018
Avengers: Infinity War
Date de sortie: 25 avril 2018
De Joe Russo, Anthony Russo
Avec Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Chris Evans
Genre: Aventure, Action
Durée: 2h29
Synopsis:
Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers.
Critique "presse": 7/10
Un spectacle total avec son lot d'actions et de scènes de destructions massives, le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour habituelle et d'une pointe de gravité nouvelle. La grande force du film réside dans son méchant, Thanos, plus profond que d'habitude. Malgré tout ça, on ne retrouve plus la fraîcheur et l'effet de surprise des premiers Marvel.
Ma critique: 6/10
Cet "Avengers Infinity War" vient conclure la première décennie du MCU et était fortement attendu. Ce troisième volet des "Avengers" est-il à la hauteur de toutes les attentes placées en lui?
Des films Marvel, il y en a eu à la pelle, et dernièrement la recette utilisée, constamment reprise, commençait à sérieusement s'essouffler. Cet "Infinity War" lui, commençait bien, réservant son lot de surprises et de fraîcheur (sans tout révéler, la scène d'ouverture pose de bonnes bases, et voir les différents héros se croisaient pour la première fois est jouissif), ainsi qu'une certaine noirceur nouvelle et bienvenue incarnée par un Thanos qui est LA réussite du film (il valait mieux, ça fait 10 ans qu'on en parle): pour une fois qu'on a un méchant profond, torturé, pas méchant juste pour être méchant mais qui a un vrai message, un vrai but (dans lequel je me retrouve au passage), ça fait plaisir. Autre point positif, avec le nombre de personnages représentés, le film parvient à ne pas être fouilli: le rythme est bon, le montage clair, on s'y retrouve bien et l'ensemble, quoiqu'un peu long dans sa deuxième partie, est agréable. Visuellement, c'est toujours très impressionnant et les scènes d'actions valent le détour.
Malgré ça, une fois les bonnes surprises du début passées, le film ne remplit pas toutes les attentes et se contente du faire du réchauffé de Marvel, à savoir action-humour-action-humour-etc... et quand chacun des protagonistes doit sortir sa punchline pour faire rire et avoir l'air cool, au bout d'un moment, c'est répétitif. A côté de ça, un gros problème qui était attendu et qui n'a pas été résolu, c'est qu'à avoir trop de personnages, il est compliqué de donner du temps à l'image à tout le monde, résultat la moitié d'entre eux se contentent de faire de la figuration. Et à ne pas trop développer leurs histoires, il devient difficile de s'attacher, ce qui fait qu'en termes d'émotions, ça a été le néant, pas aidé par une bande-son quelconque et une fin, certes inattendue, mais bâclée (pour des raisons que je ne peux développer ici sous risque de spoils).
Au final, cet "Avengers 3" est un blockbuster sympa, mais avec le budget et l'attente autour du film, un "ouais, c'est sympa" est insuffisant.
De Joe Russo, Anthony Russo
Avec Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Chris Evans
Genre: Aventure, Action
Durée: 2h29
Synopsis:
Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers.
Critique "presse": 7/10
Un spectacle total avec son lot d'actions et de scènes de destructions massives, le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour habituelle et d'une pointe de gravité nouvelle. La grande force du film réside dans son méchant, Thanos, plus profond que d'habitude. Malgré tout ça, on ne retrouve plus la fraîcheur et l'effet de surprise des premiers Marvel.
Ma critique: 6/10
Cet "Avengers Infinity War" vient conclure la première décennie du MCU et était fortement attendu. Ce troisième volet des "Avengers" est-il à la hauteur de toutes les attentes placées en lui?
Des films Marvel, il y en a eu à la pelle, et dernièrement la recette utilisée, constamment reprise, commençait à sérieusement s'essouffler. Cet "Infinity War" lui, commençait bien, réservant son lot de surprises et de fraîcheur (sans tout révéler, la scène d'ouverture pose de bonnes bases, et voir les différents héros se croisaient pour la première fois est jouissif), ainsi qu'une certaine noirceur nouvelle et bienvenue incarnée par un Thanos qui est LA réussite du film (il valait mieux, ça fait 10 ans qu'on en parle): pour une fois qu'on a un méchant profond, torturé, pas méchant juste pour être méchant mais qui a un vrai message, un vrai but (dans lequel je me retrouve au passage), ça fait plaisir. Autre point positif, avec le nombre de personnages représentés, le film parvient à ne pas être fouilli: le rythme est bon, le montage clair, on s'y retrouve bien et l'ensemble, quoiqu'un peu long dans sa deuxième partie, est agréable. Visuellement, c'est toujours très impressionnant et les scènes d'actions valent le détour.
Malgré ça, une fois les bonnes surprises du début passées, le film ne remplit pas toutes les attentes et se contente du faire du réchauffé de Marvel, à savoir action-humour-action-humour-etc... et quand chacun des protagonistes doit sortir sa punchline pour faire rire et avoir l'air cool, au bout d'un moment, c'est répétitif. A côté de ça, un gros problème qui était attendu et qui n'a pas été résolu, c'est qu'à avoir trop de personnages, il est compliqué de donner du temps à l'image à tout le monde, résultat la moitié d'entre eux se contentent de faire de la figuration. Et à ne pas trop développer leurs histoires, il devient difficile de s'attacher, ce qui fait qu'en termes d'émotions, ça a été le néant, pas aidé par une bande-son quelconque et une fin, certes inattendue, mais bâclée (pour des raisons que je ne peux développer ici sous risque de spoils).
Au final, cet "Avengers 3" est un blockbuster sympa, mais avec le budget et l'attente autour du film, un "ouais, c'est sympa" est insuffisant.
vendredi 20 avril 2018
Dans La Brume
Date de sortie: 4 avril 2018
De Daniel Roby
Avec Romain Duris, Olga Kurylenko, Fantine Harduin
Genre: Science fiction
Durée: 1h29
Synopsis:
Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Critique "presse": 6,5/10
Alliant drame, action et science-fiction, "Dans La Brume" reprend tous les codes du genre dans un film fantastique made in France. Efficace, malgré une prise de risques minime.
Ma critique: 6/10
Un film catastrophe à la française qui se regarde bien. Le film avance vite, les scènes s'enchaînent sans problème, le rythme est bon malgré un petit creux dans sa deuxième partie, les enjeux sont bien renouvelés, la tension bien présente. Quelques regrets malgré tout: à reprendre la plupart des codes du genre, le film manque d'originalité, la mise en scène ne met pas assez l'accent sur la gravité de certaines situations et les émotions qui en découlent (c'est dommage, car avec la très bonne bande-son, il y avait moyen de faire mieux), il y a quelques facilités scénaristiques, la jeune comédienne ne m'a pas convaincue, mais le plus gênant, c'est qu'on devine le twist final au bout de 20 minutes... Pour un film de genre français, c'est efficace mais pas extraordinaire.
De Daniel Roby
Avec Romain Duris, Olga Kurylenko, Fantine Harduin
Genre: Science fiction
Durée: 1h29
Synopsis:
Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Critique "presse": 6,5/10
Alliant drame, action et science-fiction, "Dans La Brume" reprend tous les codes du genre dans un film fantastique made in France. Efficace, malgré une prise de risques minime.
Ma critique: 6/10
Un film catastrophe à la française qui se regarde bien. Le film avance vite, les scènes s'enchaînent sans problème, le rythme est bon malgré un petit creux dans sa deuxième partie, les enjeux sont bien renouvelés, la tension bien présente. Quelques regrets malgré tout: à reprendre la plupart des codes du genre, le film manque d'originalité, la mise en scène ne met pas assez l'accent sur la gravité de certaines situations et les émotions qui en découlent (c'est dommage, car avec la très bonne bande-son, il y avait moyen de faire mieux), il y a quelques facilités scénaristiques, la jeune comédienne ne m'a pas convaincue, mais le plus gênant, c'est qu'on devine le twist final au bout de 20 minutes... Pour un film de genre français, c'est efficace mais pas extraordinaire.
mercredi 18 avril 2018
La Mort De Staline
Date de sortie: 4 avril 2018
De Armando Iannucci
Avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor
Titre original: "The Death Of Stalin"
Genre: Historique, Comédie dramatique
Durée: 1h48
Synopsis:
Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c'est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée - comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov - la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l'URSS est à portée de main. (Inspiré de faits réels...)
Critique "presse": 6,5/10
On sourit plus qu'on ne rit, on frémit aussi dans cette satire politique à l'humour noir, mêlant absurde et burlesque, sur le régime totalitaire de l'URSS sous Staline. Les acteurs, tous remarquables, s'en donnent à coeur joie, bien aidé par des dialogues mordants. Cependant, le tout devient vite répétitif.
Ma critique: 6/10
La première demi-heure est vraiment drôle (dramatique aussi quand on sait que c'est inspiré de faits réels), entre personnages bien écrits, situations absurdes et dialogues savoureux; malheureusement le reste de film manque de rythme et finit par s'essouffler. Sympathique mais loin d'être au niveau de "In The Loop" ou de la série "Veep".
De Armando Iannucci
Avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor
Titre original: "The Death Of Stalin"
Genre: Historique, Comédie dramatique
Durée: 1h48
Synopsis:
Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c'est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée - comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov - la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l'URSS est à portée de main. (Inspiré de faits réels...)
Critique "presse": 6,5/10
On sourit plus qu'on ne rit, on frémit aussi dans cette satire politique à l'humour noir, mêlant absurde et burlesque, sur le régime totalitaire de l'URSS sous Staline. Les acteurs, tous remarquables, s'en donnent à coeur joie, bien aidé par des dialogues mordants. Cependant, le tout devient vite répétitif.
Ma critique: 6/10
La première demi-heure est vraiment drôle (dramatique aussi quand on sait que c'est inspiré de faits réels), entre personnages bien écrits, situations absurdes et dialogues savoureux; malheureusement le reste de film manque de rythme et finit par s'essouffler. Sympathique mais loin d'être au niveau de "In The Loop" ou de la série "Veep".
lundi 9 avril 2018
Ready Player One
Date de sortie: 28 mars 2018
De Steven Spielberg
Avec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h20
Synopsis:
2045. Le monde est au bord du chaos.
Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday.
Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Critique "presse": 8,5/10
Le grand enfant Spielberg réalise un blockbuster spectaculaire aux effets spéciaux impressionnants et bourré de références à la pop-culture des années 80 et 90. L'action ne faiblit jamais dans cette extraordinaire aventure faite de va-et-vient entre monde virtuel et réel. Malgré quelques faiblesses dans son histoire, "Ready Player One" n'en reste pas moins un divertissement efficace et nostalgique. Jouissif!
Ma critique: 6/10
La première moitié du film est excellente: on découvre avec plaisir les personnages et le fonctionnement de l'OASIS, le tout en s'amusant à reconnaître les innombrables références à la pop-culture. On suit avec intérêt les aventures du jeune Wade Watts, et les deux premières épreuves sont franchement réussies, aussi bien l'impressionnante course de voitures dans New-York que la plongée immersive dans un film culte.
Malheureusement, après ça, les personnages réels prennent le pas sur leurs avatars et le film se change en grand n'importe quoi: nombreuses invraisemblances et incohérences, multiples raccourcis et facilités scénaristiques. Le film devient trop manichéen, on nous propose une histoire d'amour sans intérêts et des rebondissements ridicules, et le final nous donne droit à un happy-end bâclé et à une morale bien bien nase.
Les effets spéciaux sont exceptionnels, la musique entraînante, l'action bien présente, tout ça fait qu'on ne s'ennuie pas, malheureusement, et comme trop souvent, le scénario n'est pas à la hauteur. Avant même de voir le film, le synopsis était déjà léger: le créateur de l'OASIS qui décide de faire une compétition visant à léguer 500 milliards de dollars au gagnant, laissant ainsi la chance aux grandes entreprises pleines de ressources de l'emporter, c'est quand même pas malin, surtout quand le reste du monde vit en dessous du seuil de pauvreté... Et à coté de ça, les références à la pop-culture sont juste des clins d'oeil mais ne sont jamais développées, le rapport monde réel-virtuel est hyper gentillet et naïf (pas assez de parallèle avec les problèmes actuels: pas de références au troll, au cyber-harcèlement et à tout le bordel que serait véritablement ce monde en ligne avec l'anonymat des joueurs), les personnages sont mal écrits et on a encore droit à tous les héros qui sont des ados prépubères sans charisme.
Un blockbuster sympa, rien de plus.
De Steven Spielberg
Avec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h20
Synopsis:
2045. Le monde est au bord du chaos.
Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday.
Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Critique "presse": 8,5/10
Le grand enfant Spielberg réalise un blockbuster spectaculaire aux effets spéciaux impressionnants et bourré de références à la pop-culture des années 80 et 90. L'action ne faiblit jamais dans cette extraordinaire aventure faite de va-et-vient entre monde virtuel et réel. Malgré quelques faiblesses dans son histoire, "Ready Player One" n'en reste pas moins un divertissement efficace et nostalgique. Jouissif!
Ma critique: 6/10
La première moitié du film est excellente: on découvre avec plaisir les personnages et le fonctionnement de l'OASIS, le tout en s'amusant à reconnaître les innombrables références à la pop-culture. On suit avec intérêt les aventures du jeune Wade Watts, et les deux premières épreuves sont franchement réussies, aussi bien l'impressionnante course de voitures dans New-York que la plongée immersive dans un film culte.
Malheureusement, après ça, les personnages réels prennent le pas sur leurs avatars et le film se change en grand n'importe quoi: nombreuses invraisemblances et incohérences, multiples raccourcis et facilités scénaristiques. Le film devient trop manichéen, on nous propose une histoire d'amour sans intérêts et des rebondissements ridicules, et le final nous donne droit à un happy-end bâclé et à une morale bien bien nase.
Les effets spéciaux sont exceptionnels, la musique entraînante, l'action bien présente, tout ça fait qu'on ne s'ennuie pas, malheureusement, et comme trop souvent, le scénario n'est pas à la hauteur. Avant même de voir le film, le synopsis était déjà léger: le créateur de l'OASIS qui décide de faire une compétition visant à léguer 500 milliards de dollars au gagnant, laissant ainsi la chance aux grandes entreprises pleines de ressources de l'emporter, c'est quand même pas malin, surtout quand le reste du monde vit en dessous du seuil de pauvreté... Et à coté de ça, les références à la pop-culture sont juste des clins d'oeil mais ne sont jamais développées, le rapport monde réel-virtuel est hyper gentillet et naïf (pas assez de parallèle avec les problèmes actuels: pas de références au troll, au cyber-harcèlement et à tout le bordel que serait véritablement ce monde en ligne avec l'anonymat des joueurs), les personnages sont mal écrits et on a encore droit à tous les héros qui sont des ados prépubères sans charisme.
Un blockbuster sympa, rien de plus.
mercredi 4 avril 2018
Hostiles
Date de sortie: 14 mars 2018
De Scott Cooper
Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi
Avertissement
Genre: Western
Durée: 2h13
Synopsis:
En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple. Façonnés par la souffrance, la violence et la mort, ils ont en eux d’infinies réserves de colère et de méfiance envers autrui. Sur le périlleux chemin qui va les conduire du Nouveau-Mexique jusqu’au Montana, les anciens ennemis vont devoir faire preuve de solidarité pour survivre à l’environnement et aux tribus Comanches qu’ils rencontrent.
Critique "presse": 8/10
En forme d'hommage aux Amérindiens, Scott Cooper nous livre un western, aux questions contemporaines, dur et efficace. De la beauté sublime des images et des paysages à l'interprétation très juste des acteurs en passant par une mise en scène qui nous garde sous tension, "Hostiles" est maîtrisé de bout en bout.
Ma critique: 5/10
Fan du genre, j'attendais beaucoup de ce film, je suis resté sur ma faim. Filmé dans des décors naturels c'est visuellement très beau, l'interprétation des comédiens est bonne, la bande-son fait son effet, la thématique soulevée autour du traitement des indiens est intéressante, mais le film ne fonctionne pas. La faute à deux gros défauts.
Des défauts comme souvent au niveau du scénario: un chef indien et un capitaine US qui se détestent doivent faire route ensemble, on se doute bien que le chemin les mènera vers la rédemption (déjà, niveau surprise, c'est donc moyen), mais ce qui est dommage ici, c'est que dans ce face-à-face, la part-belle est faite aux personnages américains, les Indiens devant se contenter des seconds rôles. A côté de ça, la narration est très linéaire: le groupe avance, obstacle, il avance à nouveau, obstacle, il avance, obstacle... ce qui est assez répétitif.
Mais le deuxième problème est encore plus gênant, c'est le choix de mise en scène: le film est volontairement lent, ce qui n'est pas un problème en soi... sauf que déjà, il ne se passe pas grand chose, mais en plus, le film fait 2h15 (alors qu'enlever 20-30 minutes n'aurait rien eu de scandaleux) si bien que dans sa deuxième partie, j'ai commencé par trouver le temps vraiment long.
Une bonne idée, mais qui aurait mérité de meilleurs choix.
De Scott Cooper
Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi
Avertissement
Genre: Western
Durée: 2h13
Synopsis:
En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple. Façonnés par la souffrance, la violence et la mort, ils ont en eux d’infinies réserves de colère et de méfiance envers autrui. Sur le périlleux chemin qui va les conduire du Nouveau-Mexique jusqu’au Montana, les anciens ennemis vont devoir faire preuve de solidarité pour survivre à l’environnement et aux tribus Comanches qu’ils rencontrent.
Critique "presse": 8/10
En forme d'hommage aux Amérindiens, Scott Cooper nous livre un western, aux questions contemporaines, dur et efficace. De la beauté sublime des images et des paysages à l'interprétation très juste des acteurs en passant par une mise en scène qui nous garde sous tension, "Hostiles" est maîtrisé de bout en bout.
Ma critique: 5/10
Fan du genre, j'attendais beaucoup de ce film, je suis resté sur ma faim. Filmé dans des décors naturels c'est visuellement très beau, l'interprétation des comédiens est bonne, la bande-son fait son effet, la thématique soulevée autour du traitement des indiens est intéressante, mais le film ne fonctionne pas. La faute à deux gros défauts.
Des défauts comme souvent au niveau du scénario: un chef indien et un capitaine US qui se détestent doivent faire route ensemble, on se doute bien que le chemin les mènera vers la rédemption (déjà, niveau surprise, c'est donc moyen), mais ce qui est dommage ici, c'est que dans ce face-à-face, la part-belle est faite aux personnages américains, les Indiens devant se contenter des seconds rôles. A côté de ça, la narration est très linéaire: le groupe avance, obstacle, il avance à nouveau, obstacle, il avance, obstacle... ce qui est assez répétitif.
Mais le deuxième problème est encore plus gênant, c'est le choix de mise en scène: le film est volontairement lent, ce qui n'est pas un problème en soi... sauf que déjà, il ne se passe pas grand chose, mais en plus, le film fait 2h15 (alors qu'enlever 20-30 minutes n'aurait rien eu de scandaleux) si bien que dans sa deuxième partie, j'ai commencé par trouver le temps vraiment long.
Une bonne idée, mais qui aurait mérité de meilleurs choix.
lundi 2 avril 2018
Carnivores
Date de sortie: 28 mars 2018
De Jérémie Renier, Yannick Renier
Avec Leïla Bekhti, Zita Hanrot, Bastien Bouillon
Avertissement
Genre: Thriller
Durée: 1h26
Synopsis:
Mona rêve depuis toujours d’être comédienne. Au sortir du Conservatoire, elle est promise à un avenir brillant mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom.
À l’aube de la trentaine, à court de ressources, Mona est contrainte d’emménager chez sa sœur qui, fragilisée par un tournage éprouvant, lui propose de devenir son assistante. Sam néglige peu à peu son rôle d'actrice, d'épouse, de mère et finit par perdre pied. Ces rôles que Sam délaisse, Mona comprend qu'elle doit s'en emparer.
Critique "presse": 6/10
Pour leur premier film en tant que réalisateurs, les frères Renier réalisent un thriller sombre et haletant, à l'ambiance soignée, et porté par l'interprétation convaincante de ses deux comédiennes. Le scénario, malgré quelques rebondissements, est malheureusement bien trop prévisible et ne nous surprend pas vraiment.
Ma critique: 7/10
Si la première réalisation des frères Renier souffre de faiblesses scénaristiques et de rebondissements pas toujours bien exploités malgré de bonnes idées (la dernière partie aurait pu, voire du, être nettement plus glauque), les deux frères se rattrapent sur la mise en scène et la direction d'acteurs (la performance des deux actrices est très bonne) et arrivent à installer une ambiance sombre et tendue à leur film. Tout cela est bien aidé par une photo et des plans magnifiques: un vrai choix de réalisation payant. Un premier film pas parfait, mais une agréable surprise tout de même.
De Jérémie Renier, Yannick Renier
Avec Leïla Bekhti, Zita Hanrot, Bastien Bouillon
Avertissement
Genre: Thriller
Durée: 1h26
Synopsis:
Mona rêve depuis toujours d’être comédienne. Au sortir du Conservatoire, elle est promise à un avenir brillant mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom.
À l’aube de la trentaine, à court de ressources, Mona est contrainte d’emménager chez sa sœur qui, fragilisée par un tournage éprouvant, lui propose de devenir son assistante. Sam néglige peu à peu son rôle d'actrice, d'épouse, de mère et finit par perdre pied. Ces rôles que Sam délaisse, Mona comprend qu'elle doit s'en emparer.
Critique "presse": 6/10
Pour leur premier film en tant que réalisateurs, les frères Renier réalisent un thriller sombre et haletant, à l'ambiance soignée, et porté par l'interprétation convaincante de ses deux comédiennes. Le scénario, malgré quelques rebondissements, est malheureusement bien trop prévisible et ne nous surprend pas vraiment.
Ma critique: 7/10
Si la première réalisation des frères Renier souffre de faiblesses scénaristiques et de rebondissements pas toujours bien exploités malgré de bonnes idées (la dernière partie aurait pu, voire du, être nettement plus glauque), les deux frères se rattrapent sur la mise en scène et la direction d'acteurs (la performance des deux actrices est très bonne) et arrivent à installer une ambiance sombre et tendue à leur film. Tout cela est bien aidé par une photo et des plans magnifiques: un vrai choix de réalisation payant. Un premier film pas parfait, mais une agréable surprise tout de même.
jeudi 29 mars 2018
Pacific Rim Uprising
Date de sortie: 21 mars 2018
De Steven S. DeKnight
Avec John Boyega, Scott Eastwood, Cailee Spaeny
Genre: Aventure, Science fiction
Durée: 1h51
Synopsis:
Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité. Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel. Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju.
Critique "presse": 5/10
Moins ambitieux que le premier opus, ce "Pacific Rim Uprising" brille plus par ses prouesses techniques ébouriffantes que par son scénario, affligeant. Un pop-corn movie divertissant, mais creux.
Ma critique: 3/10
Pour le premier "Pacific Rim", il ne fallait déjà pas trop réfléchir pour passer un bon moment, et comme pour chaque suite, il faut que ce soit plus impressionnant, ce qui veut généralement dire que c'est aussi plus con. Et là, ils ont placé la barre hyper haute.
Déjà, l'histoire est exactement la même: un pilote, hanté par un lourd passé et qui s'est détourné des Jaegers va revenir pour sauver le monde, rajoutez à ça un autre pilote avec qui il va se prendre le chou, une jeune fille qui ne doit pas piloter, mais finalement si, et les deux scientifiques tête à claques et vous avez donc les mêmes ingrédients du premier scénario, pourtant pas brillant d'originalité.
Mais là où c'est pire, c'est d'avoir collé à tout ça deux autres ingrédients cher aux blockbusters d'aujourd'hui: une dose d'humour ridicule et des ados pré-pubères sans aucun charisme, mais déjà super balèzes, comme héros à qui revient la charge de sauver le monde. Rajoutez à ça de grosses facilités scénaristiques, des rebondissements pitoyables, les monstres qui n'arrivent que dans le dernier tiers du film, et une reprise du thème principal (qui était bien cool) complètement massacrée et vous obtenez un truc bien indigeste.
De Steven S. DeKnight
Avec John Boyega, Scott Eastwood, Cailee Spaeny
Genre: Aventure, Science fiction
Durée: 1h51
Synopsis:
Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité. Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel. Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju.
Critique "presse": 5/10
Moins ambitieux que le premier opus, ce "Pacific Rim Uprising" brille plus par ses prouesses techniques ébouriffantes que par son scénario, affligeant. Un pop-corn movie divertissant, mais creux.
Ma critique: 3/10
Pour le premier "Pacific Rim", il ne fallait déjà pas trop réfléchir pour passer un bon moment, et comme pour chaque suite, il faut que ce soit plus impressionnant, ce qui veut généralement dire que c'est aussi plus con. Et là, ils ont placé la barre hyper haute.
Déjà, l'histoire est exactement la même: un pilote, hanté par un lourd passé et qui s'est détourné des Jaegers va revenir pour sauver le monde, rajoutez à ça un autre pilote avec qui il va se prendre le chou, une jeune fille qui ne doit pas piloter, mais finalement si, et les deux scientifiques tête à claques et vous avez donc les mêmes ingrédients du premier scénario, pourtant pas brillant d'originalité.
Mais là où c'est pire, c'est d'avoir collé à tout ça deux autres ingrédients cher aux blockbusters d'aujourd'hui: une dose d'humour ridicule et des ados pré-pubères sans aucun charisme, mais déjà super balèzes, comme héros à qui revient la charge de sauver le monde. Rajoutez à ça de grosses facilités scénaristiques, des rebondissements pitoyables, les monstres qui n'arrivent que dans le dernier tiers du film, et une reprise du thème principal (qui était bien cool) complètement massacrée et vous obtenez un truc bien indigeste.
mercredi 28 mars 2018
Tomb Raider
Date de sortie: 14 mars 2018
De Roar Uthaug
Avec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins
Genre: Aventure, Action
Durée: 1h58
Synopsis:
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…
Critique "presse": 5/10
Une nouvelle adaptation du jeu vidéo qui n'est qu'un honnête divertissement, rien de plus. L'atout du film est clairement Alicia Vikander, qui incarne une Lara Croft naturelle, qui prend des coups, et qui brille plus par ses aptitudes physiques que par ses mensurations. Malheureusement, le reste est loin d'être au niveau, entre scénario convenu, méchants unidimensionnels et effets visuels moyens.
Ma critique: 4/10
Le jeu vidéo avait subit un reboot en 2013, ce nouveau film est l'adaptation de ce reboot. On retrouve donc une Lara Croft qui n'est pas une aventurière mais qui va le devenir. Au vu de la bande-annonce, j'avais peur du choix d'Alicia Vikander dans le rôle principal, elle est finalement très crédible. Le problème, c'est que le personnage, alors que lui aussi se veut crédible (un peu à la John McClane, blessures, tenues dégueulasses, on sent que Lara souffre et galère), est, comme l'ensemble du film, mal écrit puisque en l'espace de deux heures, Lara passe d'une jeune coursière à une super-badass à qui rien, ni personne ne résiste: elle saute d'un bateau en pleine tempête, elle résiste à d'énormes chutes, elle tue en corps à corps alors qu'elle est blessée; une semaine avant, elle faisait du vélo et se faisait botter les fesses en boxant. Tout ça est un peu gros.
Pour le reste, il est dur d'exister dans l'univers de film d'explorateur, Indiana Jones prenant un peu toute la place. Et ce "Tomb Raider" n'est qu'une sous-sous "Dernière Croisade" entre les retrouvailles avec son père (non, ce n'est pas un spoiler, on s'en doutait tous) et les énigmes, rapidement résolues, pour trouver le tombeau. Et comme à côté, tout le reste du scénario tient sur une feuille A4, entre méchants idiots, pas charismatiques et scénario loin d'être original (avec une bonne idée dans son dernier tiers quand même) pour faire place à des scènes d'action, certaines totalement inutiles (course-poursuite dans les rues de Londres ou dans un port chinois) et d'autres qui se veulent impressionnantes mais qui sont un peu gâchées par des effets spéciaux moyens. Et la fin nous offre un cliffhanger un peu pourri qui nous annonce une suite, alors qu'il ne fallait vraiment pas se sentir obligé...
Un blockbuster et une nouvelle adaptation de jeu vidéo moyens donc...
De Roar Uthaug
Avec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins
Genre: Aventure, Action
Durée: 1h58
Synopsis:
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…
Critique "presse": 5/10
Une nouvelle adaptation du jeu vidéo qui n'est qu'un honnête divertissement, rien de plus. L'atout du film est clairement Alicia Vikander, qui incarne une Lara Croft naturelle, qui prend des coups, et qui brille plus par ses aptitudes physiques que par ses mensurations. Malheureusement, le reste est loin d'être au niveau, entre scénario convenu, méchants unidimensionnels et effets visuels moyens.
Ma critique: 4/10
Le jeu vidéo avait subit un reboot en 2013, ce nouveau film est l'adaptation de ce reboot. On retrouve donc une Lara Croft qui n'est pas une aventurière mais qui va le devenir. Au vu de la bande-annonce, j'avais peur du choix d'Alicia Vikander dans le rôle principal, elle est finalement très crédible. Le problème, c'est que le personnage, alors que lui aussi se veut crédible (un peu à la John McClane, blessures, tenues dégueulasses, on sent que Lara souffre et galère), est, comme l'ensemble du film, mal écrit puisque en l'espace de deux heures, Lara passe d'une jeune coursière à une super-badass à qui rien, ni personne ne résiste: elle saute d'un bateau en pleine tempête, elle résiste à d'énormes chutes, elle tue en corps à corps alors qu'elle est blessée; une semaine avant, elle faisait du vélo et se faisait botter les fesses en boxant. Tout ça est un peu gros.
Pour le reste, il est dur d'exister dans l'univers de film d'explorateur, Indiana Jones prenant un peu toute la place. Et ce "Tomb Raider" n'est qu'une sous-sous "Dernière Croisade" entre les retrouvailles avec son père (non, ce n'est pas un spoiler, on s'en doutait tous) et les énigmes, rapidement résolues, pour trouver le tombeau. Et comme à côté, tout le reste du scénario tient sur une feuille A4, entre méchants idiots, pas charismatiques et scénario loin d'être original (avec une bonne idée dans son dernier tiers quand même) pour faire place à des scènes d'action, certaines totalement inutiles (course-poursuite dans les rues de Londres ou dans un port chinois) et d'autres qui se veulent impressionnantes mais qui sont un peu gâchées par des effets spéciaux moyens. Et la fin nous offre un cliffhanger un peu pourri qui nous annonce une suite, alors qu'il ne fallait vraiment pas se sentir obligé...
Un blockbuster et une nouvelle adaptation de jeu vidéo moyens donc...
jeudi 22 mars 2018
America
Date de sortie: 14 mars 2018
De Claus Drexel
Genre: Documentaire
Durée: 1h22
Synopsis:
Novembre 2016 : les États-Unis s’apprêtent à élire leur nouveau président.
AMERICA est une plongée vertigineuse au cœur de l’Arizona, à la rencontre des habitants d’une petite ville traversée par la Route 66, les héritiers cabossés du rêve américain qui nous livrent leurs espoirs et leurs craintes.
Critique "presse": 7/10
Sans jamais juger ses intervenants, Claus Drexel dresse le portrait d'habitants de l'Amérique profonde, qui n'ont pour la plupart jamais franchi la frontière de leur État. Un documentaire passionnant, quoique répétitif, avec des entretiens variés, aussi bien choquants que raisonnés sur les élections, les armes, et d'autres sujets; le tout entrecoupé de magnifiques paysages de l'Ouest Sauvage.
Ma critique: 5/10
Je ne m'attendais pas à ça. Dans les bons côtés: le réalisateur laisse les habitants d'une petite ville d'Arizona s'exprimer sans trop (mais un peu quand même) chercher à les influencer, ce qui permet d'entrer vraiment dans leur quotidien. On apprend quelques trucs intéressants, notamment que certains sont totalement lucides sur qui est Trump et sont contre lui. Leur rapport aux armes est aussi hallucinant: là-bas, ils offrent des flingues à leurs enfants de 5 ans, je ne pensais pas que c'était à ce point-là...
Mais pour le reste, c'est très moyen: à laisser les intervenants s'exprimer sur tout et sur rien, c'est un peu fouilli (ça va parler politique, puis armes, puis revenir sur la politique...) sans jamais vraiment aller aux fonds des choses. A côté de ça, un tiers du documentaire se contente aussi d'enchaîner des images de paysages, alors c'est beau mais j'étais pas venu pour voir une carte postale.
Il aurait été beaucoup plus intéressant de prendre l'avis d'Américains qui viennent de milieux et États différents et de découper le film en chapitres précis (les élections, les armes, l'Obamacare, l'environnement, la religion...), pour montrer à quel point le pays peut être divisé. J'en aurais certainement aussi appris beaucoup plus, alors que là, ça reste beaucoup en surface et ça ne fait que confirmer des choses que je savais déjà.
De Claus Drexel
Genre: Documentaire
Durée: 1h22
Synopsis:
Novembre 2016 : les États-Unis s’apprêtent à élire leur nouveau président.
AMERICA est une plongée vertigineuse au cœur de l’Arizona, à la rencontre des habitants d’une petite ville traversée par la Route 66, les héritiers cabossés du rêve américain qui nous livrent leurs espoirs et leurs craintes.
Critique "presse": 7/10
Sans jamais juger ses intervenants, Claus Drexel dresse le portrait d'habitants de l'Amérique profonde, qui n'ont pour la plupart jamais franchi la frontière de leur État. Un documentaire passionnant, quoique répétitif, avec des entretiens variés, aussi bien choquants que raisonnés sur les élections, les armes, et d'autres sujets; le tout entrecoupé de magnifiques paysages de l'Ouest Sauvage.
Ma critique: 5/10
Je ne m'attendais pas à ça. Dans les bons côtés: le réalisateur laisse les habitants d'une petite ville d'Arizona s'exprimer sans trop (mais un peu quand même) chercher à les influencer, ce qui permet d'entrer vraiment dans leur quotidien. On apprend quelques trucs intéressants, notamment que certains sont totalement lucides sur qui est Trump et sont contre lui. Leur rapport aux armes est aussi hallucinant: là-bas, ils offrent des flingues à leurs enfants de 5 ans, je ne pensais pas que c'était à ce point-là...
Mais pour le reste, c'est très moyen: à laisser les intervenants s'exprimer sur tout et sur rien, c'est un peu fouilli (ça va parler politique, puis armes, puis revenir sur la politique...) sans jamais vraiment aller aux fonds des choses. A côté de ça, un tiers du documentaire se contente aussi d'enchaîner des images de paysages, alors c'est beau mais j'étais pas venu pour voir une carte postale.
Il aurait été beaucoup plus intéressant de prendre l'avis d'Américains qui viennent de milieux et États différents et de découper le film en chapitres précis (les élections, les armes, l'Obamacare, l'environnement, la religion...), pour montrer à quel point le pays peut être divisé. J'en aurais certainement aussi appris beaucoup plus, alors que là, ça reste beaucoup en surface et ça ne fait que confirmer des choses que je savais déjà.
mercredi 21 mars 2018
La Nuit A Dévoré Le Monde
Date de sortie: 7 mars 2018
De Dominique Rocher (II)
Avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Fantastique
Durée: 1h34
Synopsis:
En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein, Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Critique "presse": 7/10
Réalisé avec de petits moyens, le premier long-métrage de Dominique Rocher et adaptation du roman de Pit Agarmen (pseudonyme et anagramme de l’écrivain Martin Page), "La Nuit A Dévoré Le Monde" oscille entre le survival et le film de zombies, sur fond de film d'auteur. S'il ne révolutionne pas le genre, le film fait la part belle au réalisme et se concentre sur Sam et son sentiment de solitude. Maîtrisé et audacieux, le rythme du film pêche malheureusement à tenir sur la longueur une fois passée son intrigante introduction.
Ma critique: 6/10
Entre le survival et le film de zombies, "La Nuit A Dévoré Le Monde" a le mérite de parler de thèmes rarement abordés dans les films du genre: la solitude et l'enfermement. En ça, le film est intéressant car ce n'est pas un copié-collé d'un film qu'on aurait déjà pu voir. Le début du film est très réussi, il y a de bonnes idées, notamment un rebondissement dans sa dernière partie.
Mais le film souffre aussi de gros défauts, essentiellement dans son traitement et sa mise en scène: à savoir que le film est tourné comme un film d'auteur français.
Donc déjà, c'est tourner de façon très lente, on montre le quotidien de Sam, pour appuyer sur le sentiment de solitude, mais à côté de ça, il ne se passe pas grand chose (quasiment pas de suspense, de tension, ou de scènes d'horreur). Heureusement, le film n'est pas trop long, sous peine de voir poindre l'ennui.
Ensuite, et comme souvent: on est sur Paris, dans un immeuble hausmannien, il peut donc être difficile pour la grande majorité du public français de s'identifier. Rajoutons à ça que l'acteur principal, seul à l'écran les 3/4 du temps, n'est pas d'origine française (il joue bien, c'est juste qu'il a un accent): pour un film français, c'est quand même dommage. Et la fin est absolument quelconque. L'essai du film du genre est appréciable, dommage que le résultat soit mitigé.
De Dominique Rocher (II)
Avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Fantastique
Durée: 1h34
Synopsis:
En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein, Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Critique "presse": 7/10
Réalisé avec de petits moyens, le premier long-métrage de Dominique Rocher et adaptation du roman de Pit Agarmen (pseudonyme et anagramme de l’écrivain Martin Page), "La Nuit A Dévoré Le Monde" oscille entre le survival et le film de zombies, sur fond de film d'auteur. S'il ne révolutionne pas le genre, le film fait la part belle au réalisme et se concentre sur Sam et son sentiment de solitude. Maîtrisé et audacieux, le rythme du film pêche malheureusement à tenir sur la longueur une fois passée son intrigante introduction.
Ma critique: 6/10
Entre le survival et le film de zombies, "La Nuit A Dévoré Le Monde" a le mérite de parler de thèmes rarement abordés dans les films du genre: la solitude et l'enfermement. En ça, le film est intéressant car ce n'est pas un copié-collé d'un film qu'on aurait déjà pu voir. Le début du film est très réussi, il y a de bonnes idées, notamment un rebondissement dans sa dernière partie.
Mais le film souffre aussi de gros défauts, essentiellement dans son traitement et sa mise en scène: à savoir que le film est tourné comme un film d'auteur français.
Donc déjà, c'est tourner de façon très lente, on montre le quotidien de Sam, pour appuyer sur le sentiment de solitude, mais à côté de ça, il ne se passe pas grand chose (quasiment pas de suspense, de tension, ou de scènes d'horreur). Heureusement, le film n'est pas trop long, sous peine de voir poindre l'ennui.
Ensuite, et comme souvent: on est sur Paris, dans un immeuble hausmannien, il peut donc être difficile pour la grande majorité du public français de s'identifier. Rajoutons à ça que l'acteur principal, seul à l'écran les 3/4 du temps, n'est pas d'origine française (il joue bien, c'est juste qu'il a un accent): pour un film français, c'est quand même dommage. Et la fin est absolument quelconque. L'essai du film du genre est appréciable, dommage que le résultat soit mitigé.
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