Date de sortie: 24 octobre 2018
De Gilles Lellouche
Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h58
Synopsis:
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Critique "presse": 8/10
Pour sa première en solo derrière la caméra, Gilles Lellouche signe un feel-good movie à la fois drôle et touchant. Ce film choral bien écrit autour d'un groupe de quadragénaires dépressifs (interprété par un casting cinq étoiles) qui va tenter de se remettre en selle à travers la natation synchronisée n'est pas sans rappeler les "Full Monty". Quelques passages à vide, mais dans son ensemble, "Le Grand Bain" est une des meilleures comédies de cette fin d'année.
Ma critique: 4/10
Les points positifs, c'est une comédie qui n'est pas une comédie familiale à l'humour de bas-étage et à la photo dégueulasse qu'on voit trop souvent, la bande-son est entraînante, les rôles féminins bons (j'y reviendrai). Pour le reste, le film est une déception.
La première heure du film où l'on nous présente les personnages et leurs situations est extrêmement poussive. Les personnages, justement, sont tous des énormes clichés de losers: Amalric est un dépressif au chômage dont le beau-frère (qui a un peu réussi) est forcément un connard qui va chercher à l'enfoncer, Anglade est un rockeur raté cherchant à regagner l'amour de sa fille qui a honte de lui, Katerine se fait persécuter par l'équipe de water-polo (la relation nerd/quaterback des lycées US)...
La deuxième heure est plus intéressante avec l'arrivée de Leïla Bekhti (la seule qui amène un peu d'humour) et plus rythmée avec l'entraînement pour la compèt' qui devient plus intense.
Le tout reste malgré tout très moyen, car un film choral, c'est suivre plusieurs personnages, et là, y'en a tellement que certains sont tout bonnement survolés (Alban Ivanov et Balasingham Tamilchelvan), et les autres ne sont malheureusement pas assez développés et la résolution de leurs problèmes est expédiée. Autre souci, les deux personnages les plus intéressants sont les deux persos féminins: Efira et ses problèmes d'alcool, Bekhti est son accident et la relation qu'elles ont toutes les deux, mais ce n'est malheureusement pas le sujet principal du film, qui se termine par un énorme happy-end bien lourd.
Si on peut applaudir l'essai, ce "Grand Bain" se révèle dans l'ensemble décevant, parfois ennuyant, et pas très drôle.
mercredi 31 octobre 2018
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