Les Mondes De Ralph

Date de sortie: 5 décembre 2012

Réalisé par Rich Moore
Avec John C. Reilly, Sarah Silverman, Jack McBrayer

Titre original: "Wreck-It Ralph"
Genre: Animation, Comédie, Famille
Durée: 1h41

Synopsis:
Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous… Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?


Critique "presse": 7/10
Un film d'animation qui nous plonge dans l'univers des jeux-vidéos avec comme résultat un divertissement familial qui ravira aussi bien petits et grands, garçons et filles, geeks actuels ou nostalgiques... Le tout avec le savoir-faire des studios Pixar: beaucoup d'humour, des clins d'oeil et une histoire qui tient bien la route. Seul regret, le film s'essouffle petit à petit et là où il était moqueur et savoureux, il devient gentillet.

Ma critique: 8/10
J'ai rarement été déçu par les films Pixar et ce "Wreck-It Ralph" est au niveau de "Toy Story 3". Un scénario simple, mais efficace, bourré de clins d'oeils et de bonnes idées, avec des moments drôles, d'autres attendrissants, et son lot de rebondissements. Les histoires et personnages secondaires sont aussi très bien exploités. Je ne suis plus un enfant, et ne suis pas un geek des jeux vidéos, mais pas besoin pour suivre les aventures de ce faux-méchant.Je ne trouve rien à jeter dans ce film, qui est pour moi un des films à voir cette année.

Populaire

Date de sortie: 28 novembre 2012

Réalisé par Regis Roinsard
Avec Romain Duris, Déborah François

Genre: Comédie
Durée: 1h51

Synopsis:
Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…


Critique "presse": 7,5/10
Une comédie romantique sur fond de film sportif. Régis Roinsard, pour son premier film, livre une histoire originale, touchante et pétillante. La réalisation tend vers la série "Mad Men" niveau mise en scène, avec en plus ce côté charmant et kitsch des comédies de l'époque. Dommage que l'intrigue amoureuse ne soit pas au niveau du reste du film, et ce malgré la complicité du duo d'acteurs. Mais dans son ensemble, "Populaire" est une réussite.

Ma critique: 8/10
Un scénario simple, mais original, avec de bons dialogues, un montage rythmé, un beau casting. Une histoire qui se suit facilement, qui fait sourire, qui fait rire. "Populaire" est un peu notre "Rocky" et suivre cet entraînement intensif d'une jeune secrétaire et un réel plaisir. Dommage que la dernière partie (la compétition et l'histoire d'amour) tourne un peu à l'eau de rose, avec un happy-ending appuyé. Une très bonne comédie française tout de même, assez rare pour être noté...

Mais Qui A Re-Tué Pamela Rose?

Date de sortie: 5 décembre 2012

Réalisé par Kad Merad, Olivier Baroux
Avec Kad Merad, Olivier Baroux, Audrey Fleurot

Genre: Comédie
Durée: 1h30

Synopsis:
Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des purs has been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette profanation, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non plus qu’ils seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des Etats-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça…


Critique "presse": 6,5/10
Kad et O se retrouvent ici devant (mais aussi derrière) la caméra pour une suite dans la lignée du premier Pamela Rose. Humour à répétition, gags absurdes, personnages idiots, avec toujours énormément de références aux films policiers américains. Les fans du duo apprécieront, les autres moins.

Ma critique: 7/10
Bien qu'inégale, cette comédie de Kad et O vaut le détour à condition d'aimer ce genre d'humour (c'est mon cas :-). Bullit et Riper nous emmènent dans une succession de situations plus absurdes les unes que les autres, et certaines scènes valent le détour. Le film regorge également de clins d'oeil. Les "Pamela Rose" sont les dignes héritiers de "La Cité De La Peur".

Royal Affair

Date de sortie: 21 novembre 2012

Réalisé par Nikolaj Arcel
Avec Mads Mikkelsen, Alicia Vikander, Mikkel Boe Folsgaard

Titre original: "En Kongelig Affære"
Genre: Historique, Drame, Romance
Durée: 2h16

Synopsis:
Danemark 1770. La passion secrète que voue la reine Caroline Mathilde au médecin du roi, l’influent Struensee, va changer à jamais le destin de la nation toute entière. Royal Affair relate une page capitale de l’histoire danoise, oubliée des manuels français. La relation amoureuse et intellectuelle entre Caroline Mathilde et Struensee, fortement influencée par les philosophes des Lumières, Rousseau et Voltaire en tête, conduira au renversement de l’ordre social établi, et annoncera les révolutions qui embraseront l’Europe vingt ans plus tard.


Critique "presse": 7/10
Esthétiquement très beau et porté par d'excellents comédiens, cette fresque historique à tout pour plaire, costumes, complots, histoire d'amour interdite... La mise en scène est plus classique, mais l'ensemble du film (sur l'Histoire danoise que personne ne connaît avouons-le) est captivant.

Ma critique: 6/10
J'ai beaucoup aimé en apprendre sur l'histoire du Danemark et comment ce pays a changé. Ce Struensee était un sacré personnage, et son importance grandissante auprès du roi est très bien mise en scène. Mais dans la deuxième partie du film, on tombe un peu dans les clichés des fresques historiques (complots, histoire d'amour), et comme j'ai regardé "The Tudors" il y a peu, niveau obstacles et retournements de situation, on ne trouve ici rien de bien nouveau. Un film intéressant tout de même, et ce malgré quelques longueurs.

Twilight: Breaking Dawn Part 2

Date de sortie: 14 novembre 2012

Réalisé par Bill Condon
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner

Genre: Fantastique, Romance
Durée: 1h55

Synopsis:
Après la naissance de sa fille Renesmée, Bella s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie de vampire avec le soutien d’Edward. Se sentant menacés par cette naissance d’un nouveau genre, les Volturi déclarent la guerre à la famille Cullen. Pour préparer leur défense, les Cullen vont parcourir le monde pour rassembler les familles de vampires alliées et tenter de repousser les Volturi lors d’un ultime affrontement.



Critique "presse": 6/10
Au vu des précédents volets, on pouvait s'attendre au pire, mais le réalisateur s'en sort plutôt bien, grâce à quelques libertés prises par rapport au livre, notamment la bataille de la fin (qui n'existe pas dans le livre). Mais si la dernière partie du film relève l'ensemble, les deux premiers tiers (joli formule :-) du film sont sans rythme et toujours mièvre.

Ma critique: 6/10
"Snif, snif, c'est fini..." voilà ce que je dirais si j'étais une ado boutonneuse, mais aux dernières nouvelles, ce n'est pas le cas. Alors, je ne vais pas dire "ouf, enfin fini", j'en ai juste pas grand chose à faire. La saga avait bien commencé (le 1er film était le meilleur), et elle se termine pas trop mal grâce à une scène de combat final loin d'être ridicule (même s'il n'y a pas une seule goutte de sang). Scène assez surprenante vu qu'elle n'existe pas dans le livre!!! Mais entre le début et la fin, il y a tout le reste... Toujours sans intérêt, mal joué, avec des effets spéciaux pourris, un maquillage affreux, ou alors ce sont simplement les acteurs qui ont des sales gueules (quasiment tous les seconds rôles sont ridicules) et une histoire des plus quelconques. Je m'arrête là, sinon, ça va passer pour de l'acharnement. Pour rester correct et résumer, ça se suit sans plus, le combat vaut le détour, mais c'est tout. Ah si, le générique de début est très bien, comparé à celui de fin, juste hilarant façon soap.

End Of Watch

Date de sortie: 14 novembre 2012

Réalisé par David Ayer
Avec Jake Gyllenhaal, Michael Peña, America Ferrera

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Drame, Thriller
Durée: 1h48

Synopsis:
Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.

Critique "presse": 7/10
David Ayer a tourné son film en "found footage", nous suivons donc deux flics du LAPD au plus près de l'action. Entre polar nerveux et buddy cop movie, émotion et action, le tout avec une tension omniprésente, le réalisateur nous livre un film réaliste, porté par deux très bons acteurs. Dommage que le tout réuni donne un peu dans le too much...

Ma critique: 6/10
Le parti pris du "found footage" n'était pas forcément une bonne idée, car comme souvent avec ce choix, il est difficile à justifier tout au long du film. Alors oui, c'est réaliste, mais à ce moment là, les quelques scènes tournées de façon "normale" font tâche. Pour le reste, c'est un film qui se regarde bien, même s'il n'y a pas forcément de scénario. On se contente de suivre ces deux flics dans leur vie de tous les jours: alors, quand ils sont au taf, c'est très intéressant, mais leur vie à côté n'a pas spécialement d'intérêt. Au contraire de l'histoire simplette, et des dialogues des gangsters "F***, what the f***, f***ing f***", les deux comédiens sont très bons. Dans la même veine, quoique que romancé, je conseille plutôt la série "The Shield" .

Looper

Date de sortie: 31 octobre 2012

Réalisé par Rian Johnson
Avec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt

Avertissement

Genre: Science fiction , Action
Durée: 1h50

Synopsis:
Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les "Loopers") les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…

Critique "presse": 8/10
Un thriller d'anticipation efficace signé d'un jeune réalisateur à suivre. Rian Johnson nous livre un film entre la SF et le polar, le tout parfaitement orchestré. L'essentiel de l'intrigue tourne autour du paradoxe temporel, la mise en scène est brillamment maîtrisée, l'interprétation des comédiens convaincante pour un résultat bluffant et un film captivant, le tout sans faire dans la surenchère d'effets-spéciaux. Le renouveau du film SF est peut-être là.

Ma critique: 7/10
Je n'attendais rien de ce film, ce sont les bonnes critiques presse qui m'ont poussé à aller le voir. Comme quoi nous ne sommes pas toujours en désaccord, le film est une bonne surprise. Dès le début, j'ai oublié tous mes préjugés, l'intrigue est convaincante, bien exploitée, et la scène avec le vieux Paul Dano (je me comprends) m'a foutu une claque. Je salivais pour la suite, surtout que Bruce Willis n'était pas encore apparu. La suite du film est, bien qu'intéressante, moins bonne. Quelques scènes sont longues et sans trop d'intérêts, et on finit par se demander ou le réalisateur veut nous emmener, au risque de décrocher. Jusqu'au dénouement, captivant et inattendu. Un film au scénario bien écrit pour une vraie bonne surprise de cette année.

Argo

Date de sortie: 7 novembre 2012

Réalisé par Ben Affleck
Avec Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman

Genre: Thriller, Drame
Durée: 1h59

Synopsis:
Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.

Critique "presse": 7,5/10
Pour exfiltrer six américains d'Iran, la CIA imagine un plan incroyable. Monter un faux film de science-fiction en Iran, faire passer les six américains pour des membres de l'équipe de tournage en repérages, le tout avec des passeports canadiens. Le nom de ce faux-film? "Argo". Ben Affleck, toujours meilleur réalisateur qu'acteur, nous montre cette aventure improbable. Et il nous livre au final un excellent thriller d'espionnage, à la mise en scène maîtrisée, et brillamment interprété. Plutôt que de faire dans la surenchère d'action, il s'intéresse aux relations entre personnages et fait monter le suspense pour nous captiver du début à la fin. Le problème, c'est que Ben Affleck, et même si la reconstitution historique de l'époque est parfaite, ne s'est intéressé qu'à cette mission, en oubliant (hormis dans la scène d'ouverture) tout le contexte géopolitique de l'époque.

Ma critique: 7/10
Ben Affleck est décidément un très bon réalisateur, et après l'enquête policière et le film de gangsters autour de Boston, il s'intéresse à l'espionnage et nous livre "une histoire vraie" (encore une) en Iran. Son film est bien rythmé, et même si l'on connaît le dénouement de cette histoire, il arrive à installer un bon suspense qui va crescendo. Sur le film en lui-même, rien à y redire donc: bonne mise en scène, bonne interprétation, sujet très intéressant. Mais en poussant un peu et en regardant plus loin que le film, j'ai regretté que tous les événements historiques soient mis de côté. Qu'est-ce qui a amené les Iraniens à prendre tous ces américains en otages? La scène d'ouverture nous le dit, mais c'est juste pour nous mettre dans le contexte, après il y a juste une ou deux phrases des dialogues qui y font allusion. Et le problème, c'est que le film peut passer pour de la propagande pro-américaine: les américains se donnent vraiment le bon rôle, on est les gentils, super-intelligents, super forts et les iraniens sont les méchants dans l'histoire. Mes connaissances sur le sujet sont inexistantes, et j'aurais aimé en apprendre plus, mais le traitement du film est très léger et ne s'intéresse qu'à cette exfiltration. Un bon film, mais le moins bon des Ben Affleck pour le moment.

Skyfall

Date de sortie: 26 octobre 2012

Réalisé par Sam Mendes
Avec Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem

Genre: Action , Espionnage , Thriller
Durée: 2h23

Synopsis:
Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…


Critique "presse": 8/10
Pour les 50 ans de James Bond, Sam Mendes livre un film d'excellente facture, avec des nombreuses références bondiennes, tout en réussissant à intégrer les nouveaux codes cinématographiques des films d'action. Du grand spectacle, un vrai et bon méchant en la personne de Javier Bardem, et une dose d'humour qui manquait cruellement aux deux précédents volets. Mais ce qui fait de ce film un James Bond différent, c'est de se pencher du côté des problèmes freudiens de l'enfance de 007, pas forcément une bonne idée...

Ma critique: 7/10
Un bon réal', un scénario plus poussé que pour "Quantum Of Solace", mais pour moi, ce renouveau de James Bond n'est pas un James Bond. Daniel Craig n'a vraiment pas le flegme britannique, les gadgets, mise à part la voiture, ont disparu, la James Bond Girl n'apparaît pas longtemps (personnellement, c'est une bonne chose). Le méchant est un vrai méchant, mais il apparaît un peu tard. Au final, c'est un bon film d'action, les scènes sont spectaculaires, le rythme est très bon, mais ce n'est plus que ça, un film d'action, pas un James Bond. La dernière partie du film qui s'attache à l'enfance de 007 est sans grand intérêt, mais le plus gênant, c'est la gestion de l'espace-temps. Car les films avec Daniel Craig sont en fait un préquel de toute la série des James Bond. Un peu comme pour "Star Wars", les derniers épisodes tournés se passent avant les premiers (tout le monde me suit?) . Le problème, c'est que plusieurs erreurs sur ce problème de chronologie des événements m'ont, en tant que fan de la série, pas mal dérangé.

Bachelorette

Date de sortie: 17 octobre 2012

Réalisé par Leslye Headland
Avec Kirsten Dunst, Rebel Wilson, Lizzy Caplan

Avertissement
Genre: Comédie
Durée: 1h27

Synopsis:
Regan, Gena et Katie sont inséparables depuis le lycée. Très cyniques, elles sont stupéfaites d'apprendre que leur amie Becky, adorable mais rondouillette, est la première d'entre elles à se marier...





Critique "presse": 4,5/10
Une comédie pour filles entre "Very Bad Trip" et "Mes Meilleures Amies", mais en plus trash et plus crue, pour un résultat qui ne tient pas ses promesses. Si l'on peut sourire au contact de ses quatre filles déjantées, l'ensemble des gags tombent à plat et les quelques situations drôles ne rattrapent pas tout.

Ma critique: 3/10
Pas grand chose à retenir de cette comédie quelconque. Le thème du mariage, des demoiselles d'honneur et de l'enterrement de vie de jeune fille commencent à être vu et revu. La nouveauté voulue ici est de repousser les limites du trash. Résultat, c'est vulgaire, lourd, pas crédible. Comment ses quatre filles peuvent-elles être "copines"? Elles sont caricaturales, entre l'hystéro-nympho-drogué, la rebelle vulgaire/drogué, et la garce horripilante. Et en plus des persos caricaturaux, on a droit à des gags mauvais, un montage sans queue ni tête, et une façon de filmer désagréable (presque tout est en gros plan). Bref, à part une ou deux situations, rien à retenir. N'arrive pas à la cheville de "Bridesmaids".

Ted

Date de sortie: 10 octobre 2012

Réalisé par Seth MacFarlane
Avec Mark Wahlberg, Mila Kunis, Seth MacFarlane

Avertissement
Genre: Comédie
Durée: 1h47

Synopsis:
À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !


Critique "presse": 7,5/10
L'habituelle rom-com est ici mise à mal, dialogues corsés, humour gras, pour une comédie hilarante sur le passage (tardif) à l'âge adulte. Mais comme souvent, il faut aimer l'humour potache pour trouver son compte dans ce genre de film, car ce n'est ni pour l'histoire, ni pour la mise en scène que l'on se déplace ici au cinéma. Une comédie à mettre tout de même dans le haut du panier.

Ma critique: 7/10
C'est l'histoire de deux potes immatures qui passent leur temps à s'amuser et à raconter et faire des conn... Les gags et répliques sont déjà drôles au départ, mais quand en plus c'est un mignon ours en peluche qui les dit... Gags potaches, humour graveleux, si je devais passer une soirée avec Ted, je pense que je rigolerais bien. Du coup, Mark Wahlberg et Mila Kunis sont un peu en retrait, mais ça, c'est pas bien grave. Le seul gros regret, c'est la fin, bien trop gentillette.

God Bless America

Date de sortie: 10 octobre 2012

Réalisé par Bob Goldthwait
Avec Joel Murray, Tara Lynne Barr

Interdit au moins de 12ans
Genre:Comédie
Durée: 1h40

Synopsis:
Seul, sans boulot, gravement malade, Frank sombre dans la spirale infernale d’une Amérique déshumanisée et cruelle. N’ayant plus rien à perdre, il prend son flingue et assassine les personnes les plus viles et stupides qui croisent son chemin. Bientôt rejoint par Roxy, lycéenne révoltée et complice des plus improbables, c’est le début d’une équipée sauvage, sanglante et grandguignolesque sur les routes de la bêtise made in USA.

Critique "presse": 6,5/10
Une comédie subversive, qui dénonce tous les excès et la bêtise des médias "made in USA". On suit ici l’odyssée drôle et sanglante de Franck et de sa complice Roxy à travers les Etats-Unis. Le film est souvent jouissif, mais sur la durée, le film est inégal, il s'essoufle et finit par tourner en rond avant une scène finale des plus explosive.

Ma critique: 7/10
Le film est totalement d'actualité et dénonce parfaitement les problèmes de la société actuelle. Plutôt que de rechercher l'information (la vraie), et les gens de talent, on se contente du buzz fait autour de gens superficiels n'ayant rien à raconter et n'ayant rien fait dans leur vie. Un film qui force à réfléchir: oui, la télé-réalité, c'est de la m..., mais combien d'entre nous la regarde? Moi-même (et je ne l'assume qu'à moitié), j'en regarde (parfois). Mais on peut pousser la réflexion plus loin. Si Frank est conscient que l'Amérique (et ses médias) est cruelle et décline, sa décision de tuer toute personne superficielle qu'il croise n'est certainement pas la solution, car il entre précisément dans cette caricature de l'Amérique et ses déviances, comme quoi n'importe quel gugusse peut acheter une arme et péter les plombs. Alors le réalisateur a t'il aussi cherché à dénoncer cela pour faire de son film une formidable satire sur le déclin des Etats-Unis ou cherchait-il juste un moyen d'exprimer sa frustration contre tous ces crétins médiatisés? A chacun de se faire son opinion. Pour ma part, je retiens surtout que si ce sont les Etats-Unis qui sont montrés du doigt, en termes de programmes télévisuels pourris, la France est aussi très forte, mais nous, on a pas des super séries pour relever le niveau. Et pour revenir à une critique simple (je m'excuse d'ailleurs auprès de mes quelques lecteurs, je suis plus habitué à critiquer qu'à philosopher) , le film est plutôt très sympa, trash et drôle, même si le scénario aurait pu être plus poussé.

Savages

Date de sortie: 26 septembre 2012

Réalisé par Oliver Stone
Avec Blake Lively, Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Drame, Thriller
Durée: 2h10

Synopsis:
Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste bohème, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena. Face à leur proposition d’"association", Chon est partisan de résister par la force, mais Ben préfère tout abandonner. Pour les contraindre à coopérer, le cartel kidnappe O. Elena a eu raison d’utiliser les liens très forts du trio, mais elle a aussi sous-estimé leur capacité à réagir… C’est le début d’une guerre entre l’organisation du crime dont le bras armé, Lado, ne fait aucun cadeau et le trio. Qu’il s’agisse de pouvoir, d’innocence, ou de la vie de ceux qu’ils aiment, tout le monde a quelque chose à perdre.


Critique "presse": 6/10
Un thriller autour de la drogue mêlé à une comédie noire. Oliver Stone livre un film barré, sexy et violent. Hélas, l'intrigue est des plus classiques et le film accuse quelques longueurs. De plus, le trio d'acteurs principaux n'est pas à la hauteur, et finalement, ce sont les seconds rôles qui sauvent le film. "Savages" n'est pas à ranger du côté des chef-d'oeuvres du réalisateur.

Ma critique: 7/10
Le film pourrait se situer entre les séries "Weeds" et "Breaking Bad". Trois jeunes beaux cultivent du cannabis et vivent la belle vie avant de se retrouvent confronter à un cartel qui ne rigole pas. Des scènes ultra-violentes, d'autres à l'humour noir, entre deux, une histoire d'amour et des longueurs. Si le casting est de premier choix, ce sont les seconds rôles et "anciens" (Benicio Del Toro en tête, suivi de Salma Hayek et John Travolta) qui volent la vedette aux acteurs principaux, le film vaut d'ailleurs surtout le détour pour leur performance. Tous ces charmants personnages, plus différents et tordus les uns que les autres, auraient pu se retrouver pour un règlement de compte final digne des meilleurs westerns, il n'en est rien, et l'histoire se termine sur une véritable déception et un goût d'inachevé. Pas mal, mais pouvait être bien mieux.

Jason Bourne : L'Héritage

Date de sortie: 19 septembre 2012

Réalisé par Tony Gilroy
Avec Jeremy Renner, Rachel Weisz, Edward Norton

Titre original: "The Bourne Legacy"
Genre: Espionnage, Action, Thriller
Durée: 2h15

Synopsis:
On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets… De Treadstone est né "Outcome", dont Aaron Cross est un des six agents. Sa finalité n’est plus de fabriquer des tueurs, mais des hommes capables d’assurer isolément des missions à haut risque. En dévoilant une partie de cette organisation, Jason laissait derrière lui un "héritage" explosif : compromis, les agents "Outcome" sont désormais promis à une liquidation brutale. Effacés à jamais pour que le "père" du programme, le Colonel Byer puisse poursuivre ses sinistres activités. Une gigantesque chasse à l’homme commence, et Cross, devenue sa première cible, n’a d’autre recours que de retrouver et gagner la confiance de la biochimiste d’"Outcome", Marta Shearing, elle-même menacée de mort…


Critique "presse": 5,5/10
Cette suite des aventures de Jason Bourne a énormément de mal à démarrer avant de devenir un bon thriller d'espionnage par la suite. Divertissant sans plus: les scènes d'action donnent une impression de déjà-vu et ne sont pas spécialement bien réalisées, et l'intrigue est mince. Reste Jeremy Renner qui arrive à reprendre le flambeau, et qui donne de l'épaisseur à son personnage.

Ma critique: 6/10
Tout d'abord, il est important d'avoir vu (ou revu) les précédents opus de la saga pour tout bien comprendre. Ensuite, il ne faut pas s'attendre à retrouver le niveau des trois précédents volets. Ce "Jason Bourne" se défend, mais on peine à rentrer dedans. En effet, dans la première partie du film, on suit notre nouvel agent (pour de l'action) et une biochimiste (pour du blabla) et c'est seulement quand ils se retrouvent ensemble que le film devient intéressant. Après, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série (espionnage, scènes d'action, course-poursuites...), même si le scénario est assez léger. De plus, Jeremy Renner se débrouille, mais il n'est pas encore au niveau de Matt Damon. Pas exceptionnel, mais se laisse voir.

Des Hommes Sans Loi

Date de sortie: 12 septembre 2012

Réalisé par John Hillcoat
Avec Shia LaBeouf, Tom Hardy, Jason Clarke

Interdit au moins de 12 ans
Titre original: "Lawless"
Genre: Drame, Action
Durée: 1h55

Synopsis:
1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes, d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha… Howard, le cadet, est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser… Forrest, l’aîné, fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique. Lorsque Maggie débarque fuyant Chicago, il la prend aussi sous sa protection. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende : une lutte pour rester sur leur propre chemin, au cours de la première grande ruée vers l’or du crime.


Critique "presse": 7/10
Un film de gangsters sur la Prohibition, du très commun donc. La mise en scène de John Hillcoat est des plus classiques, l'intrigue est des plus traditionnelles, mais passionnante, entre les liens qui unissent ces trois frères et les scènes de violences très crues dans un environnement rural, qui fait pencher ce film de gangsters vers un western. La part importante accordée à la bande-son, composée par Nick Cave et le jeu des acteurs font de ce film une réussite.

Ma critique: 6/10
Le film commence par cette phrase "Base on a true story", puis une voix-off. Donc dès le départ, je m'attendais au pire. Heureusement, la suite est mieux mais je reste un brin déçu par ce film de gangsters qui se passe plus en campagne que dans les grandes villes. On est donc plus avec les péquenauds qu'avec les parrains de la Mafia (Gary Oldman n'apparaît que 5 mn à l'écran). A côté de ça, les frères sont trois, un est totalement mis en retrait, les deux autres sont Shia LaBeouf en petit con qui se voit grand et Tom Hardy qui crève une fois de plus l'écran. Au contraire du méchant de l'histoire (joué par Guy Pearce), hyper caricatural. Jessica Chastain, bien que toujours aussi belle, n'apporte pas grand chose à l'histoire, des plus communes. Le film se suit sans problèmes, malgré quelques longueurs, mais vu le sujet qui a donné lieu à de très bons films et le casting, je m'attendais à beaucoup mieux. Le happy-end n'arrange rien.

Killer Joe

Date de sortie: 5 septembre 2012

Réalisé par William Friedkin Avec Matthew McConaughey, Emile Hirsch, Juno Temple

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Thriller, Drame, Policier
Durée: 1h42

Synopsis:
Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6 000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars. Mais qui va se charger du sale boulot ? Killer Joe est appelé à la rescousse. Flic le jour, tueur à gages la nuit, il pourrait être la solution au problème. Seul hic : il se fait payer d’avance, ce qui n’est clairement pas une option pour Chris qui n’a pas un sou en poche. Chris tente de négocier mais Killer Joe refuse d’aller plus loin. Il a des principes…jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris. Alors Killer Joe veut bien qu’on le paye sur le fric de l’assurance si on le laisse jouer avec Dottie.


Critique "presse": 7/10
William Friedkin dirige de main de maître tout son petit monde, pour un film entre thriller et comédie noire: totalement barré, féroce et dérangeant. Matthew McConaughey trouve ici son meilleur rôle jusqu'à présent, en démon à la gueule d'ange. Dommage que sur la fin, le film vire trop facilement vers la farce macabre.

Ma critique: 7/10
Un film original, déjanté, avec de bons rebondissements. On est entre le thriller dérangeant et la comédie noire. Tous les personnages sont plus timbrés les uns que les autres, dommage que certains ne soient presque jamais à l'écran (la mère, l'amant, l'homme à qui Chris doit 6 000 dollars). Si tous ces personnages avaient été réunis dans la scène finale, ç'eut été du grand art. A la place, on a droit à une scène de fin bien (trop) trash, et très dérangeante. Et si le suspense monte bien, je suis resté sur ma faim. Mais encore un bon film pour Matthew McConaughey qui a bien fait de virer son image de beau gosse lisse pour rom-com.

L'Etrange Pouvoir De Norman

Date de sortie: 22 août 2012

Réalisé par Sam Fell, Chris Butler
Avec Kodi Smit-McPhee, Tucker Albrizzi, Anna Kendrick, Christopher Mintz-Plasse

Titre original: "ParaNorman"
Genre: Animation, Aventure, Comédie
Durée: 1h27

Synopsis:
Norman est un petit garçon qui a la capacité de parler aux morts. Celui-ci va devoir sauver sa ville d'une invasion de zombies.





Critique "presse": 7,5/10
Une merveille de cinéma d'animation grâce à la technique du stop-motion. Une mise en scène maîtrisée, des effets visuels impressionnants, de nombreux clins d'oeil aux films de genre, mais un scénario trop linéaire et pas assez original.

Ma critique: 5/10
On est loin du niveau de "L'étrange Noël de Mr Jack", référence du genre. Si visuellement et techniquement, c'est très beau, le traitement laisse clairement à désirer. Pas spécialement drôle (on sourit plus qu'on ne rit), et loin d'être original, le film est clairement pour les enfants (mais pas pour les plus jeunes non plus) vu le message véhiculé et les passages gnan-gnan. C'est mignon, mais c'est tout.

The Secret

Date de sortie: 5 septembre 2012

Réalisé par Pascal Laugier
Avec Jessica Biel, Stephen McHattie, William B. Davis

Interdit au moins de 12 ans
Titre original: "The Tall Man"
Genre: Thriller, Epouvante-horreur
Durée: 1h45

Synopsis:
À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés.
Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.


Critique "presse": 5,5/10
Pascal Laugier passe avec réussite aux Etats-Unis. Il livre ici un thriller d'horreur captivant, avec de nombreux twists imprévisibles, notamment le retournement de situation au milieu de l'histoire qui change l'atmosphère du film. Malheureusement, si ce changement de direction peut tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin, il est malgré tout mal exploité et le dénouement final frise le ridicule.

Ma critique: 3/10
Ni film d'horreur, ni thriller à suspense, le film est à peine angoissant dans sa première partie jusqu'au rebondissement, certes inattendu et bien trouvé (la seule bonne idée du film). Problème, ce rebondissement arrive beaucoup trop tôt, et la suite du film n'a que peu d'intérêts (on suit une pseudo-enquête policière). Au bout d'une demi-heure, j'ai deviné qui était le fameux "Tall Man" qui enlève les enfants. A côté de ça, c'est mal monté, les personnages secondaires sont très mal exploités, on se demande vraiment ce qu'ils foutent là, on a droit à un ou deux bons monologues explicatifs au cas où on n'aurait pas compris. On échappe pas non plus à la caricature du genre, avec les péquenots du coin forcément cons et angoissants (idée tellement utilisée qu'une parodie sur le sujet est sortie plus tôt dans l'année "Tucker & Dale Vs. Evil"). Et alors la fin, le pourquoi du comment les enfants se font enlever... c'est d'un ridicule. Y'avait matière à faire quelque chose, mais ça n'a pas été fait.

Moi Député

Date de sortie: 29 août 2012

Réalisé par Jay Roach
Avec Will Ferrell, Zach Galifianakis, Jason Sudeikis

Titre original: "The Campaign"
Genre: Comédie
Durée: 1h25

Synopsis:
Lorsque le député chevronné Cam Brady commet une gaffe monumentale en public à l'approche des élections, un tandem de PDG milliardaires entend bien en profiter pour placer leur candidat et étendre leur influence sur leur fief, en Caroline du Nord. Leur homme n'est autre que le candide Marty Huggins qui dirige l'office du tourisme du coin. Si, au départ, Marty ne semble pas le candidat idéal, il ne tarde pas à se révéler un redoutable concurrent pour le charismatique Cam grâce à l'aide de ses bienfaiteurs, d'un directeur de campagne sans vergogne et des relations de ses parents dans la politique. Alors que le jour du scrutin approche, les deux hommes s'engagent dans un combat impitoyable : désormais, tous les coups sont permis entre Cam et Marty qui n'hésitent plus à s'insulter et à en venir aux mains dans un affrontement à mort. Car dans cet univers où la déontologie n'existe plus depuis bien longtemps, la politique prouve qu'on peut encore faire reculer les limites des pires bassesses…


Critique "presse": 6/10
Une sympathique satire politique, qui repose essentiellement sur les talents comiques de Will Ferrell et Zach Galifianakis, sans pour autant leur offrir des scènes dignes d'eux. On suit avec plaisir les campagnes respectives de ces deux candidats maladroits, prêts à tout pour ridiculiser leur adversaire, mais pourtant, le film reste trop sage, et est assez inégal.

Ma critique: 7/10
"Comment mener une campagne pour les nuls"? Voilà comment pourrait s'intituler ce film "politique", qui explique, dénonce, et surtout parodie le milieu politique: des businessmen tirent les ficelles et font ou défont des candidats comme bon leur semblent, les dits-candidats mentent, trichent, complotent pour arriver à leur fins. Ici, tout est poussé à l'extrême: le look du candidat, sa first-lady, son message ("America, Jesus, Freedom"), la langue de bois,... et on est content de voir ce milieu où tout paraît faux, où tout est fait de paroles et non d'actes, être ridiculisé de la sorte. Si cette comédie est parfois encore trop gentillette, elle a le mérite de viser juste: aujourd'hui, pour gagner en politique, il vaut mieux détruire son adversaire plutôt que d'exprimer ses idées. Une bonne surprise, avec deux très bons acteurs comiques et un troisième malheureusement sous-exploité ici (Jason Sudeikis).

The Expendables 2

Date de sortie: 22 août 2012

Réalisé par Simon West
Avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Arnold, Chuck, Jean-Claude...

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Action, Aventure
Durée: 1h42

Synopsis:
Les Expendables sont de retour, et cette fois, la mission les touche de très près... Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…


Critique "presse": 6/10
Un film tout droit sorti des années 80, où les vieillards bodybuildés reprennent du service. Un film de série B assumé, avec beaucoup d'humour et encore plus d'actions. Il ne faut de toute façon pas chercher autre chose ici, la finesse et l'histoire n'étant pas de mise. ça se veut divertissant, rien de plus, et ça remplit son contrat. Mission accomplie pour nos gros bras préférés.

Ma critique: 6/10
Pas déçu par ce film qui remplit son contrat: à savoir de l'action en mode méga-bourrin. Revoir ensemble ces héros sur le retour est sympa, surtout qu'ils n'hésitent pas à se moquer d'eux-mêmes. Quelques moments et répliques cultes pour ce film à prendre au second degré. L'image, par contre, est dégueulasse.

Magic Mike

Date de sortie: 15 août 2012

Réalisé par Steven Soderbergh
Avec Channing Tatum, Alex Pettyfer, Matthew McConaughey 

Avertissement
Genre: Comédie, Drame
Durée: 1h50

Synopsis:
Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc… Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur. Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike. Lorsqu’il croise Adam, il se retrouve en lui, l’intègre au club et décide d’en faire le Kid. Mais le Kid a une sœur, qui n’est pas prête à trouver Mike irrésistible…


Critique "presse": 7/10
Un film original et sexy, plein de sensibilité et de dérision où les hommes se dénudent pour le plaisir de ses dames, euphoriques à la vue des pectoraux des beaux mâles, ici simples objets sexuels. Si les numéros de danses valent le détour, on regrette une histoire assez commune. Mais après quelques ratés, Soderbergh remonte tout de même la pente.

Ma critique: 6/10
Voir des mecs se désaper, c'est marrant, mais ça va deux minutes. Mais là, ça prend une place importante dans le film, si bien que le reste de l'histoire passe au second plan. Peut-être un mal pour un bien, cette dernière n'étant pas très originale: on fait des promesses à Mike, mais on le trahit, Mike est sensée veiller sur le Kid, mais ce dernier sombre peu à peu... et Mike est d'abord repoussé par sa dulcinée avant qu'elle ne succombe. Alors oui, c'est bien traité, mais c'est convenu. Reste le côté attachant de Mike, quelques bons seconds rôles et des scènes amusantes. Pour résumer, l'entrée en matière est vraiment bien, mais le film finit par s'essouffler peu à peu. Un film qui devrait plus plaire aux filles qu'aux garçons.

Total Recall: Mémoires Programmées

Date de sortie: 15 août 2012

Réalisé par Len Wiseman
Avec Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel

Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h01

 Synopsis:
Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?


Critique "presse": 4/10
Ce "Totall Recall" n'est pas un remake de l'original de Verhoeven, mais seulement un condensé de scènes d'actions. Si Len Wiseman nous a habitué à pire, aucune âme ne ressort du film, et le seul à surnager un peu est Colin Farrell. Un film d'action, bourrés d'effets spéciaux, qui comme son titre l'indique, se cherche une identité.

Ma critique: 6/10
Ne me souvenant plus de l'original, je ne peux pas comparer, sinon la note aurait été plus basse. On a droit ici à un film de SF de bonne facture, l'action prime clairement sur l'histoire, plus facile à suivre que ce que j'imaginais. Si la plastique des acteurs (et actrices), les scènes de combats, de courses-poursuites et les effets spéciaux sont bien réalisés, je regrette la dernière demi-heure qui tend vers le grand n'importe quoi, avec son lot d'invraisemblances (même pour un film de SF) et ses rebondissements inutiles. Mais ça fait passer le temps.

My Best Men

Date de sortie: 8 août 2012

Réalisé par Stephan Elliott
Avec Xavier Samuel, Kris Marshall, Kevin Bishop

Titre original: "A Few Best Men"
Genre: Comédie
Durée: 1h37

Synopsis:
David, la trentaine, quitte Londres pour l’Australie où il va épouser Mia, la femme de sa vie. Dans un élan de solidarité masculine, Tom, Graham et Luke, ses trois meilleurs amis, l’accompagnent au mariage. Ils seront ses témoins et donneront à l’expression « pour le meilleur et pour le pire » une connotation très personnelle…



Critique "presse": 5/10
Entre humour british et potache made in US, une énième comédie sur le mariage, qui commence à sentir le réchauffé. Un "Very Bad Trip" à l'anglaise, qui prend place en Australie, avec quelques bons gags, mais aucune réelle surprise. Une comédie estivale.

Ma critique: 7/10
Avant, les comédies autour du mariage étaient des rom-coms, pleines de bons sentiments. Depuis peu, on s'intéresse de moins en moins aux futurs mariés pour se concentrer sur leur témoins, délurés à souhaits. Les mecs ont "The Hangover", les filles ont "Bridesmaids". "A Few Best Men" n'est pas un plagiat des films précédents, car si les témoins se lâchent lors de l'enterrement de vie de garçon, c'est lors de la cérémonie de mariage que les choses sérieuses commencent. Et David, le jeune marié, a bien du mal à faire cohabiter ses amis avec sa toute nouvelle belle-famille. Alors oui, il y a des gags vus et revus, d'autres qui tombent à plat, mais aussi de très bonnes tranches de rigolades. A voir si on veut pas se prendre la tête et passer un bon moment.

Jusqu'à Ce Que La Fin Du Monde Nous Sépare

Date de sortie: 8 août 2012

Réalisé par Lorene Scafaria
Avec Steve Carell, Keira Knightley

Titre original: "Seeking a Friend for the End of the World"
Genre: Comédie, Romance
Durée: 1h40

Synopsis:
Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ?
C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari.
Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.


Critique "presse": 5,5/10
Une rom-com originale de par son idée de départ, nettement moins au niveau de son traitement. L'histoire part un peu dans tous les sens, et le film est tantôt drôle, tantôt déprimant. Malgré tout, on se laisse porter par le couple Steve Carrell/Keira Knightley, surprenant.

Ma critique: 7/10
Un film qui choisit de traiter la fin du monde n'ont pas comme un film catastrophe, mais comme une rom-com, tout en restant crédible. Ainsi, le film a son lot de moments déprimants (émeutes, suicides, questions existentielles), mais aussi de moments drôles. C'est ainsi que Dodge, que sa femme vient de quitter, veut retrouver son amour de jeunesse, accompagné de Penny, qui elle veut revoir sa famille une dernière fois. Les deux protagonistes, que tout oppose, nous emmène alors dans un road-movie avec de l'humour et de l'émotion. Un bon ptit film, bien mignon, avec une excellente bande-son.

Step Up Revolution

Date de sortie: 8 août 2012

Réalisé par Scott Speer
Avec Kathryn McCormick, Ryan Guzman, Stephen Boss

Titre original: Step Up Revolution
Genre: Musical, Romance
Durée: 1h34

Synopsis:
Miami Beach – Amis d’enfance, Sean et Eddy travaillent comme serveurs dans l’hôtel de luxe Dimont, propriété du magnat de l’immobilier Bill Anderson. Ces deux jeunes ont monté ensemble une troupe alternative, "The Mob", à l’avant-garde de la danse de rue et cœur du mouvement protestataire urbain. Le brio, l’audace et l’imagination de la troupe attirent l’attention de la fille d’Anderson, Emily, danseuse classique douée que son père pousse à exercer un "vrai métier" au mépris de sa passion. L’arrivée de cette "gosse de riche", très mal vue par Eddy, et son idylle naissante avec Sean sonneront-elles le glas de "The Mob" ?


Critique "presse": 5/10
Un scénario faiblard qui nous ressert une romance naissante sur fond de lutte des classes, il serait temps de se renouveler. Mais l'intérêt du film n'est pas là et réside plus dans les chorégraphies présentes et originales tout au long du film. Mais à ce petit jeu, Scott Speer n'égale pas son prédécesseur Jon Chu. A voir pour les fans du genre.

Ma critique: 6/10
Les films de ce genre se ressemblent tous, deux milieux sociaux différents, une romance, et de la danse. Ici, le scénario est quand même faible: toutes les actions qu'entreprennent les protagonistes sont irréalisables, mais ils arrivent à tout. Dans les autres, niveau crédibilité, c'était déjà moyen, mais là, plus hollywoodien, tu meurs. Reste les numéros de danse, toujours impressionnants et qui font bien passer le film; dommage que les mixs musicaux ne soient pas au niveau des 2 et 3. L'absence de Moose (si ce n'est une apparition) rend aussi le film moins drôle. Un bon point à rajouter quand même, la 3D ressemble à quelque chose, et apporte même un petit plus. Un bon divertissement.

Abraham Lincoln, Chasseur De Vampires

Date de sortie: 8 août 2012

Réalisé par Timur Bekmambetov
Avec Benjamin Walker, Dominic Cooper, Anthony Mackie 

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Action, Fantastique, Epouvante-horreur
Durée: 1h45

Synopsis:
Lorsqu'Abraham Lincoln découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer les uns après les autres, à coups de hache. C'est alors que se révèle un chasseur hors pair, menant une guerre secrète sans précédent, avant même de devenir l'illustre figure de la guerre de Sécession.



Critique "presse": 4,5/10
Le scénario passe clairement au second plan, la mise en scène au troisième. Ici, ce qui compte, ce sont les scènes d'actions spectaculaires, avec des effets spéciaux omniprésents, qui peuvent procurer un plaisir jouissif, à condition de prendre le film au second degré. Alors, nanar assumé ou pas? A vous de voir.

Ma critique: 3/10
Le titre résume bien le film, c'est du grand n'importe quoi. Le scénario tient sur une feuille A4 (et pas un post-it, c'est déjà ça), la mise en scène est mauvaise (on passe d'une scène à une autre sans aucun liant), les scènes d'actions se veulent impressionnantes, mais c'est tellement mal filmé qu'on ne comprend rien aux combats et les effets spéciaux ne sont pas au niveau. Si le film s'assumait pleinement comme un nanar et en faisait des tonnes, ça passerait bien, mais on ne retrouve ce côté caricatural que rarement, du coup, le film est loin d'être drôle. Alors on ne s'ennuie pas (quoique), mais on ne s'amuse pas non plus. La 3D? Inutile, un peu à l'image du film, qui aurait pu sortir directement en dvd.

Friends With Kids

Date de sortie: 1 août 2012

Réalisé par Jennifer Westfeldt
Avec Adam Scott, Jennifer Westfeldt

Genre: Comédie
Durée: 1h46

Synopsis:
Julie et Jason, meilleurs amis depuis l’université, célibataires et vivant dans le même immeuble de Manhattan, chérissent leur indépendance. Malgré l'exemple chaotique donné par leurs amis devenus parents, ils décident de faire ensemble un enfant, de partager les responsabilités parentales, sans que chacun renonce à sa liberté sentimentale. La «transaction» acceptée, un bébé vient au monde, et tout semble fonctionner. Du moins jusqu'au jour où Jason fait la connaissance d'une danseuse. Se sentant larguée, Julie redouble d'ardeur dans sa recherche de l'âme sœur, qu'elle croit finalement avoir trouvée en la personne d'un séduisant divorcé. Bientôt, les bouleversements sentimentaux mettent en péril l'entente qui lie les deux amis…


Critique "presse": 4,5/10
Si le pitch de départ peut s'avérer audacieux, on tombe assez vite dans le convenu des comédies romantiques hollywoodiennes. Les acteurs sont très bons, mais ils ne sauvent pas le film, à la fois prévisible et pas très drôle.

Ma critique: 5/10
Au vu de la bande-annonce, je m'attendais à rien (encore une énième comédie romantique façon film chorale), au vu du casting (Kristen Wiig, Maya Rudolph, Jon Hamm, Chris O'Dowd ont tous fait parti de l'excellent "Bridesmaids", et Adam Scott n'est pas en reste), je m'attendais à une comédie différente de ce qu'on voit habituellement, avec l'humour du "Saturday Night Live". Le film en lui-même se situe entre les deux. Les couples avec enfants en prennent un sacré coup, et les discours amoureux se rapprochent plus des discussions de cul, c'est assez drôle. Mais à côté de ça (et très vite), plus qu'une vraie comédie, on est dans une comédie dramatique, avec disputes et couples qui se déchirent, pour terminer dans une comédie romantique déjà vue mille fois et sans grand intérêt. A regarder à la rigueur...

Rebelle

Date de sortie: 1 août 2012

Réalisé par Mark Andrews, Brenda Chapman
Avec Kelly MacDonald, Billy Connolly, Emma Thompson

Titre original: "Brave"
Genre: Animation, Aventure, Comédie
Durée: 1h35


Synopsis:
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.


Critique "presse": 7/10
"Rebelle" jouit encore de la qualité des studios Pixar pour son esthétisme incroyable qui nous emmène dans les landes d'Ecosse. Et si le rythme, entre aventure et humour, permet au spectateur de ne pas s'ennuyer; l'histoire, certes bien écrite, n'a pas l'ambition scénaristique des prédécesseurs de Pixar. Un bijou numérique qui satisfera plus les petits que les grands.

Ma critique: 5/10
La première partie du film se suit parfaitement, avec beaucoup d'humour, et laisse présager du très bon. Mais "LE" rebondissement sensé faire décoller le film tombe à plat (sauf peut-être pour les enfants). Et du coup, plus qu'une véritable aventure où Mérida va nous montrer ses talents d'archer (elle tire 4, 5 flèches dans la 2ème partie du film tout au plus), on assiste à une pseudo quête/énigme qui va lui faire comprendre bien des choses sur elle-même. Le rythme retombe donc, et l'humour se tourne clairement vers les enfants et j'ai commencé à m'ennuyer. Un film bon qu'à moitié donc, avec un peu d'émotion sur la fin, mais un scénario dans son ensemble bâclé. Pixar m'a habitué à mieux.

The Dark Knight Rises

Date de sortie: 25 juillet 2012

Réalisé par Christopher Nolan
Avec Christian Bale, Gary Oldman, Tom Hardy


Genre: Action, Drame, Thriller
Durée: 2h44

Synopsis:
Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…


Critique "presse": 7,5/10
Un traitement très noir pour un film haletant, aux nombreux rebondissements, qui s'inscrit dans l'actualité (crise économique, attentats terroristes, ...). Plusieurs nouveaux personnages font leur apparition, ce qui donne au récit une densité folle, même si parfois Nolan ne va pas au bout des choses. On peut aussi reprocher quelques longueurs et une fin quelque peu bâclée, mais dans son ensemble, "The Dark Knight Rises" est un film impressionnant avec une mise en scène maîtrisée et des scènes d'actions spectaculaires. Actuellement, il n'y a rien de mieux à voir. Une belle conclusion à la trilogie, mais il était temps de conclure.

Ma critique: 8/10
Tellement d'attentes autour de ce film, il était difficile d'être agréablement surpris. Déjà, je n'ai pas été déçu, ce qui est un bon point. Pour ma part "The Dark Knight" reste le meilleur des trois, mais ce troisième épisode de Batman est à mettre dans le haut du panier des films de super-héros. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début (dû à la petite pensée des évènements récents de Denver ou à la mise en place un peu longue des personnages), mais par la suite, aucun problème, les 2h40 passent très bien. Voir un blockbuster avec un scénario recherché, c'est tellement rare... Merci Nolan. Les personnages sont tous bien développés (il y a même un long moment où on ne s'occupe ni de Batman, ni de Bruce Wayne, et ça passe très bien), les rebondissements nombreux, et l'action bien présente. Quelques scènes et dialogues sont amenés à devenir cultes. J'ai juste trouvé le dénouement un peu rapide et bâclé (mais la version DVD avec 45 mn de plus selon mes sources devraient rectifier le tir. Le film n'est pas le chef-d'oeuvre annoncé, mais reste très bon. A voir!

The Amazing Spider-Man

Date de sortie: 4 juillet 2012

Réalisé par Marc Webb
Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans

Genre: Action, Fantastique, Aventure
Durée: 2h16

Synopsis:
Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…


Critique "presse": 6/10
Ce nouveau départ de la franchise n'apporte pas grand nombre de nouveautés. Elle est modernisée et l'utilisation de la 3D dans cet univers rend bien, mais on assiste peu ou prou à un copié-collé de la trilogie de Sam Raimi. Le seul plus étant la performance remarquable d'Andrew Garfield. Pour le reste, il s'agit d'un blockbuster efficace qui ne fait que respecter son cahier des charges, sans plus: de l'action, du rire, une amourette entre Peter Parker et Gwen Stacy (ses deux derniers points font d'ailleurs pencher le film vers la teen-movie). Un bon divertissement pour l'été, mais qui a vu le jour trop tôt (seulement 10 ans après la première trilogie).

Ma critique: 5/10
Relancer la franchise aussi peu de temps après la trilogie de Sam Raimi (certes, loin d'être excellente, à part le 1, c'est plutôt mauvais), je ne voyais pas trop l'intérêt, si ce n'est financier. Je pensais tout de même voir quelque chose de différent (comme Nolan avait pu le faire avec Batman, nettement plus sombre que la version de Burton), j'ai été déçu. L'histoire est toujours la même, Peter perd toujours ses parents, il se fait toujours piquer par une araignée, se découvre toujours des super-pouvoirs et la mort de son oncle lui fait prendre conscience de bien des choses... Les seuls changements sont: sa façon de tisser sa toile et son amoureuse (Gwen Stacy), qui se rapprochent plus de l'esprit du comic (il paraît). Le traitement est à peu près pareil, les surprises ne sont donc pas nombreuses, et la dernière demi-heure m'a même fait penser à un plagiat de la fin du troisième épisode de la première trilogie (Spider-Man 3 pour ceux qui s'y perdent) tellement c'est ridicule. Du gros patriotisme made in USA avec le drapeau, la populace qui prend conscience qu'il faut aider son héros pour triompher, un beau papa d'abord ennemi qui devient super-pote, un méchant qui prend bonne conscience. On aurait pu penser à une note d'espoir pour sauver le film du cliché sur la fin, mais non, on a droit à un gros happy-end. Film divertissant, agréable à regarder quand même (sauf la fin donc) mais sans surprises, pas pire, pas mieux que les autres, mais sans grand intérêt, la bande-son est aussitôt oubliée une fois le film fini. Les seuls point positifs: Andrew Garfield est bien meilleur que Tobey Maguire, et Emma Stone est plus agréable à regarder que Kirsten Dunst.

Starbuck

Date de sortie: 27 juin 2012

Réalisé par Ken Scott
Avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand

Genre: Comédie
Durée: 1h49

Synopsis:
Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.






Critique "presse": 7/10
Un scénario original pour un film drôle, attachant, touchant, parfois trop. Si les comédiens prennent du plaisir, qu'on rit de bon coeur devant les situations comiques et les dialogues irrésistibles, on peut reprocher au film son excès de bons sentiments.

Ma critique: 8/10
Un très bon film. Une idée de départ originale, des dialogues savoureux, beaucoup de rires, un peu de larmes, le charme de l'accent québécois. Le film verse parfois dans le sentimentalisme (à la fin notamment) mais sans jamais en faire des tonnes, et l'on suit avec plaisir les mésaventures de ce Starbuck, entre dettes d'argent, petite amie enceinte qui lui demande de grandir et découverte qu'il est déjà papa... Une très bonne pellicule photo!

L'Âge De Glace 4

Date de sortie: 27 juin 2012

Réalisé par Steve Martino, Mike Thurmeier
Avec Ray Romano, Denis Leary, John Leguizamo

Genre: Animation, Aventure, Comédie
Durée: 1H34

Synopsis:
Alors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d’une ampleur planétaire… Le cataclysme continental qu’il déclenche propulse Manny, Diego et Sid dans leur plus grande aventure. Tandis que le monde bouge au sens propre du terme, Sid va retrouver son épouvantable grand-mère, et la petite troupe va affronter un ramassis de pirates bien décidés à les empêcher de rentrer chez eux...


Critique "presse": 6,5/10
Visuellement impressionnant (avec enfin une 3D digne de ce nom), on suit toujours avec beaucoup de plaisir les aventures de Manny, Diego et Sid. Tous les ingrédients de la saga sont encore une fois réunis (l'amitié, la famille, aventure, humour parodique et bon enfant), mais le tout finit par manquer d'originalité. Et malgré l'arrivée de nouveaux protagonistes, la surprise n'est plus au rendez-vous.

Ma critique: 6/10
La scène d'ouverture avec Scrat (toujours le plus drôle) est hilarante, la suite moins... Mieux que le 3 et dans la lignée des deux premiers, cet "Âge De Glace" a son lot de bons gags, mais je pense que nos amis de la préhistoire ont fait leur temps. Un scénario bateau, quelques bonnes références, mais l'effet de surprise n'est plus là.

The Dictator

Date de sortie: 20 juin 2012

Réalisé par Larry Charles
Avec Sacha Baron Cohen, Anna Faris, Ben Kingsley

Genre: Comédie
Durée: 1h24

Synopsis:
L’histoire héroïque de l'Amiral Général Aladeen, dictateur de la république du Wadiya, qui va jusqu’à risquer sa vie pour s’assurer que son cher pays oppressé ne deviendra jamais une démocratie.






Critique "presse": 5,5/10
Toujours drôle et jouissif, Sacha Baron Cohen est cependant moins corrosif qu'à ses débuts. Il a ici abandonné le côté faux documentaire pour se tourner vers une vraie fiction, où l'on a droit à une succession de sketchs inégaux et de gags en dessous de la ceinture. Depuis "Borat", Cohen est clairement sur le déclin.

Ma critique: 7/10
Je n'avais pas trouvé "Borat" très drôle, et je n'attendais pas grand chose de "The Dictator", mais ça se regarde plutôt bien. Entre humour gras (bien sûr, faut aimer, moi j'adore) et caricature, il y a de très bonnes idées. Quelques gags tombent à plat, mais d'autres m'ont fait pleurer de rire (la scène de l'hélicoptère est énorme). C'est inégal, pas très fin, mais sans être la comédie de l'année, on passe un très bon moment.

The Raid

Date de sortie: 20 juin 2012

Réalisé par Gareth Evans
Avec Iko Uwais, Yayan Ruhian, Joe Taslim

Interdit au moins de 16 ans
Genre: Action, Thriller
Durée: 1h41

Synopsis:
Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays. Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics, le baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de se préparer. A l’instant où le groupe d’intervention pénètre dans l’immeuble, le piège se referme : les portes sont condamnées, l’électricité est coupée et une armée d’hommes surentrainés débarque. Piégés dans cet immeuble étouffant, les policiers vont devoir se battre étage après étage pour avoir une chance de survivre.


Critique "presse": 7/10
Du cinéma d'action pur et dur, rappelant Tsui Hark, porté par des acteurs cascadeurs impressionnants. Entre jeux vidéos et films de combat, le réalisateur nous livre un film violent, brutal où la mise en scène et la chorégraphie des combats sont à coupées le souffle. On regrette le scénario répétitif, et l'histoire qui tient sur un post-it, mais l'intérêt n'est pas là.

Ma critique: 6/10
On entre très vite dans le vif du sujet, la tension monte, et quand finalement, ça part, ça ne s'arrête pas jusqu'à la fin. Un déluge de combats, cascades, destructions en tout genre. Toutes les scènes de combats sont impressionnantes et bien filmées. La première d'entre elles (mitraillettes et explosions) rappellent les jeux vidéos. Par la suite, on abandonne les guns et tout se fait au corps à corps. La première fois, c'est génial, la deuxième aussi, mais au bout de la troisième (et même si les chorés sont superbes), ça commence à être répétitif, et au bout du compte, ça fait long. Et trouver le temps long devant un film d'action, c'est jamais bon. Là, on peut le dire, trop de combats tuent le combat. Et comme le scénario et ses rebondissements sont sans intérêts, on se retrouve devant un film à voir entre potes pour le fun, mais qui n'a rien d'un grand film d'action.

Blanche-Neige Et Le Chasseur

Date de sortie: 13 juin 2012

Réalisé par Rupert Sanders
Avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron 

Avertissement
Genre: Fantastique, Action, Aventure
Durée: 2h06

Synopsis:
Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoûtante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.


Critique "presse": 6,5/10
Cette version du conte des frères Grimm est unique en son genre: plus sombre que le conte de fées, le film se rapproche plutôt de l'univers de l'héroic-fantasy façon "Seigneur Des Anneaux". Mais s'il est visuellement beau, grâce notamment aux super effets spéciaux, ce film à grand spectacle n'est pas l'aventure qu'on espérait, surtout à cause de son manque d'originalité (princesse guerrière, imaginaire pompé à droite et à gauche) et à des performances d'acteurs sans saveurs, Charlize Theron hystérique, Kristen Stewart niveau "Twilight".

Ma critique: 6/10
Je m'attendais à bien pire. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une bonne surprise, mais le film se suit sans problèmes. Romance, aventure, magie se mélangent dans un univers assez sombre. On est loin de la version de Blanche-Neige pour les enfants, malheureusement, aucun film d'"héroic-fantasy" n'a atteint le niveau de "The Lord Of The Rings", et si ce Blanche-Neige est mieux que d'autres films du genre (Narnia, Boussole d'Or), on ne peut s'empêcher de penser que rien n'a été inventé. Aucune surprise donc, des clichés par contre (encore une princesse guerrière, un happy-end...) et les acteurs, malgré le casting, sont quelconques. Kristen Stewart n'est déja pas crédible comme étant plus belle que Charlize Theron (c'est mon avis perso), et son charisme est quasi-nul, ce qui est gênant pour un leader censé mener une rébellion à bien. La bande-son est par contre à la hauteur.

Prometheus

Date de sortie: 30 mai 2012

Réalisé par Ridley Scott
Avec Michael Fassbender, Charlize Theron, Noomi Rapace

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Science fiction, Epouvante-horreur
Durée: 2h03

Synopsis:
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.




Critique "presse": 7/10
"Prometheus" est un film de SF horrifique brillamment réalisé. Ridley Scott réussit à restituer la tension dramatique, le suspense du premier volet d' "Alien" et le travail fait sur les images est toujours aussi incroyable. Mais avec ce préquel, Ridley Scott n'arrive pas à se détacher totalement d' "Alien" pour en faire un film d'un genre nouveau; résultat, le contenu est assez prévisible, même s'il se laisse bien suivre. Le gros point noir, ce sont les personnages qui manque cruellement d'épaisseur.


Ma critique: 6/10
Le film ne répond pas à toutes les questions qu'on est en droit de se poser, même si la trame (de départ) est plutôt bien trouvée. Pendant les trois quarts du film, on retrouve cette ambiance angoissante qui avait fait le succès d' "Alien" et je commençais à me dire qu'on allait avoir droit à un bon film (malgré les personnages, dont certains sont totalement inutiles, Charlize Theron en tête, et des incohérences assez nombreuses ), et pas à un film hollywoodien, à visée uniquement "lucrative". Malheureusement, la dernière demi-heure vire au grand n'importe quoi, on abandonne le suspense et l'horreur pour l'action et c'est bien dommage. Le film se termine presque sur un happy-end, c'est dire... Du coup, ça a un peu gâché mon plaisir et m'a laissé sur ma faim.