Date de sortie: 20 décembre 2017
De Jake Kasdan
Avec Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart
Titre original: "Jumanji: Welcome To The Jungle"
Genre: Fantastique, Action
Durée: 1h59
Synopsis:
Le destin de quatre lycéens en retenue bascule lorsqu’ils sont aspirés dans le monde de Jumanji. Après avoir découvert une vieille console contenant un jeu vidéo dont ils n’avaient jamais entendu parler, les quatre jeunes se retrouvent mystérieusement propulsés au cœur de la jungle de Jumanji, dans le corps de leurs avatars. Ils vont rapidement découvrir que l’on ne joue pas à Jumanji, c’est le jeu qui joue avec vous… Pour revenir dans le monde réel, il va leur falloir affronter les pires dangers et triompher de l’ultime aventure. Sinon, ils resteront à jamais prisonniers de Jumanji…
Critique "presse": 5/10
Le film a l'intelligence de ne pas copier l'original, mais de s'adapter à notre époque. Jumanji n'est plus un jeu de plateau, mais un jeu vidéo. Le résultat final est un divertissement honnête: bourré de scènes d'actions et de gags un peu lourdingues, avec des personnages qui valent le détour (Jack Black en fille populaire et The Rock en nerd trouillard). Dommage que ce nouvel opus ne retrouve pas la folie, la fraîcheur, l'inventivité de son prédécesseur.
Ma critique: 6/10
Un "remake" sans vraiment l'être, ce "Jumanji" est adapté à notre époque. Les héros sont ici aspirés par un jeu vidéo et incarnent leur avatars. Une excellente idée malheureusement mal exploitée par la suite. Le film est très sympa, il ne se prend pas au sérieux, humour lourdingue assumé, grosses scènes d'actions. Une bonne comédie d'action américaine. C'est juste dommage car ça aurait pu être beaucoup mieux. Déjà, on ne retrouve pas vraiment l'univers de "Jumanji", il y a très peu d'animaux de la jungle, et l'action se concentre plus sur un méchant et ses sbires à motos. Ensuite, le côté jeu vidéo n'est pas assez poussé: ok, y'a les avatars, les trois vies, mais il n'y a pas beaucoup de "boss" à affronter, d'énigmes à résoudre, pas de check-points à atteindre ou de jauge de vie avec possibilité de se soigner. Un film sympa qui aurait pu être une excellente suite.
mercredi 27 décembre 2017
mardi 26 décembre 2017
Le Crime De L'Orient-Express
Date de sortie: 13 décembre 2017
De Kenneth Branagh
Avec Kenneth Branagh, Johnny Depp, Michelle Pfeiffer
Titre original: "Murder On The Orient-Express"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h49
Synopsis:
Le luxe et le calme d’un voyage en Orient Express est soudainement bouleversé par un meurtre. Les 13 passagers sont tous suspects et le fameux détective Hercule Poirot se lance dans une course contre la montre pour identifier l’assassin, avant qu’il ne frappe à nouveau. D’après le célèbre roman d’Agatha Christie.
Critique "presse": 5,5/10
Kenneth Branagh a réuni un casting cinq étoiles pour cette adaptation classique du célèbre roman d'Agatha Christie. Si vous ne connaissez pas le dénouement, ce huis clos peut s'avérer sympathique, grâce à quelques rebondissements. Mais c'est à peu près tout, le reste étant de faible niveau, entre une mise en scène quelconque, des dialogues parfois ridicules et un Kenneth Branagh en Hercule Poirot qui divise.
Ma critique: 4/10
Je fais partie de ceux qui ne connaissent pas l'histoire et j'adore les huis clos, normalement j'aurais dû passer un agréable moment. Malheureusement, Kenneth Branagh a un peu tout raté: sa mise en scène manque de rythme, les acteurs sont des noms ronflants, mais leur jeu est quelconque, Branagh cabotine tellement qu'il en frôle le ridicule, et si on s'attache un temps soit peu à la logique, le dénouement est franchement mauvais. Après, je pense aussi que l'histoire a mal vieilli. Les décors et les costumes sont sympas, mais dans l'ensemble, une adaptation certainement trop sage et donc inutile.
De Kenneth Branagh
Avec Kenneth Branagh, Johnny Depp, Michelle Pfeiffer
Titre original: "Murder On The Orient-Express"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h49
Synopsis:
Le luxe et le calme d’un voyage en Orient Express est soudainement bouleversé par un meurtre. Les 13 passagers sont tous suspects et le fameux détective Hercule Poirot se lance dans une course contre la montre pour identifier l’assassin, avant qu’il ne frappe à nouveau. D’après le célèbre roman d’Agatha Christie.
Critique "presse": 5,5/10
Kenneth Branagh a réuni un casting cinq étoiles pour cette adaptation classique du célèbre roman d'Agatha Christie. Si vous ne connaissez pas le dénouement, ce huis clos peut s'avérer sympathique, grâce à quelques rebondissements. Mais c'est à peu près tout, le reste étant de faible niveau, entre une mise en scène quelconque, des dialogues parfois ridicules et un Kenneth Branagh en Hercule Poirot qui divise.
Ma critique: 4/10
Je fais partie de ceux qui ne connaissent pas l'histoire et j'adore les huis clos, normalement j'aurais dû passer un agréable moment. Malheureusement, Kenneth Branagh a un peu tout raté: sa mise en scène manque de rythme, les acteurs sont des noms ronflants, mais leur jeu est quelconque, Branagh cabotine tellement qu'il en frôle le ridicule, et si on s'attache un temps soit peu à la logique, le dénouement est franchement mauvais. Après, je pense aussi que l'histoire a mal vieilli. Les décors et les costumes sont sympas, mais dans l'ensemble, une adaptation certainement trop sage et donc inutile.
dimanche 17 décembre 2017
Star Wars VIII: The Last Jedi
Date de sortie: 13 décembre 2017
De Rian Johnson
Avec Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Mark Hamill
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h32
Synopsis:
Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…
Critique "presse": 7/10
Ce huitième opus tient toutes ses promesses et remplit son contrat: scènes d'actions spectaculaires, poursuites de vaisseaux spatiaux, combats au sabre laser. Un space opéra qui renouvelle le mythe et plaira aux fans malgré un manque de rythme et quelques longueurs.
Ma critique: 3/10
Remettons-nous dans le contexte: l'épisode VII avait été une énorme déception, doublé d'un immense foutage de tête ("SW VII: Le Réveil De La Force", "Le Blockbuster se meurt...") alors autant dire que je n'attendais pas grand chose de cet épisode VIII. Et j'ai bien fait, ça m'a évité une nouvelle déception.
Commençons par les quelques points positifs (oui, il y en a).
Comme d'hab, visuellement, c'est très beau. Ensuite, il y a de bonnes idées, quelques bonnes trouvailles, autour du personnage de Luke notamment, malheureusement ces dernières sont sous ou mal exploitées. Et... c'est à peu près tout...
Maintenant, passons à ce qui ne va pas.
- L'histoire: le VII n'était qu'un plagiat du IV, ce 8ème volet commence comme "L'Empire Contre-Attaque", heureusement, il s'en détache rapidement pour avoir une idée (un peu) originale. Le problème, c'est qu'ensuite cette idée va être recyclée à plusieurs reprises jusqu'à la fin du film (du coup, ce n'est plus original du tout, et ça rallonge la durée du film sans qu'il n'y gagne en intérêt). Si la partie autour de Rey et Luke est intéressante, tout le reste l'est nettement moins, notamment l'intrigue autour de Finn qui n'apporte quasi-rien (à part une leçon sur la guerre).
- Les personnages: on ne s'y attache toujours pas. Rey et Kylo Ren gagnent un peu en profondeur, mais rien de foufou. Finn, à part être le perso qui doit faire rire (mais se rate) ne sert à rien. Les personnages secondaires ne rattrapent rien: Rose, l'acolyte de Finn est un peu la nouvelle Rey (elle n'est personne, mais elle sait tout faire, c'est donc super crédible...) mais comme Finn, son utilité est limitée... Poe Dameron est une tête brûlée qui n'a que des idées nulles, l'amiral Holdo a un comportement étrange (pour ne pas dire stupide). Les méchants sont extrêmement bêtes: le général Hux surjoue, Lord Snoke est au final un vilain pitoyable, Captain Phasma ne sert à rien, et Kylo Ren continue sa crise d'adolescence.
- Le reste: l'univers Star Wars qui pourrait être hyper étendu est réduit à peau de chagrin, le montage est mauvais, la bande-son n'apporte rien de nouveau, les combats n'ont rien d'épique, les rebondissements sont certes inattendus mais totalement nuls, y'a beaucoup d'invraisemblances, ainsi que de gros problèmes de rythme (à certains moments, je me suis franchement fait chier).
Au final, Disney appose de plus en plus sa patte sur "Star Wars" et détruit peu à peu le mythe qu'est cette saga. Ce n'est plus qu'un énieme blockbuster avec un cahier des charges à remplir, entre scènes d'actions impressionnantes et doses d'humour décalées qui plombent le film (je ne me souviens plus combien de fois j'ai soupiré et/ou je me suis pris la tête à deux mains tellement je trouvais ça affligeant). Luke Skywalker himself le résume bien : "it's not important if it's of high quality, only if it makes money". Que la Force soit avec moi pour les épisodes à venir...
De Rian Johnson
Avec Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Mark Hamill
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h32
Synopsis:
Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…
Critique "presse": 7/10
Ce huitième opus tient toutes ses promesses et remplit son contrat: scènes d'actions spectaculaires, poursuites de vaisseaux spatiaux, combats au sabre laser. Un space opéra qui renouvelle le mythe et plaira aux fans malgré un manque de rythme et quelques longueurs.
Ma critique: 3/10
Remettons-nous dans le contexte: l'épisode VII avait été une énorme déception, doublé d'un immense foutage de tête ("SW VII: Le Réveil De La Force", "Le Blockbuster se meurt...") alors autant dire que je n'attendais pas grand chose de cet épisode VIII. Et j'ai bien fait, ça m'a évité une nouvelle déception.
Commençons par les quelques points positifs (oui, il y en a).
Comme d'hab, visuellement, c'est très beau. Ensuite, il y a de bonnes idées, quelques bonnes trouvailles, autour du personnage de Luke notamment, malheureusement ces dernières sont sous ou mal exploitées. Et... c'est à peu près tout...
Maintenant, passons à ce qui ne va pas.
- L'histoire: le VII n'était qu'un plagiat du IV, ce 8ème volet commence comme "L'Empire Contre-Attaque", heureusement, il s'en détache rapidement pour avoir une idée (un peu) originale. Le problème, c'est qu'ensuite cette idée va être recyclée à plusieurs reprises jusqu'à la fin du film (du coup, ce n'est plus original du tout, et ça rallonge la durée du film sans qu'il n'y gagne en intérêt). Si la partie autour de Rey et Luke est intéressante, tout le reste l'est nettement moins, notamment l'intrigue autour de Finn qui n'apporte quasi-rien (à part une leçon sur la guerre).
- Les personnages: on ne s'y attache toujours pas. Rey et Kylo Ren gagnent un peu en profondeur, mais rien de foufou. Finn, à part être le perso qui doit faire rire (mais se rate) ne sert à rien. Les personnages secondaires ne rattrapent rien: Rose, l'acolyte de Finn est un peu la nouvelle Rey (elle n'est personne, mais elle sait tout faire, c'est donc super crédible...) mais comme Finn, son utilité est limitée... Poe Dameron est une tête brûlée qui n'a que des idées nulles, l'amiral Holdo a un comportement étrange (pour ne pas dire stupide). Les méchants sont extrêmement bêtes: le général Hux surjoue, Lord Snoke est au final un vilain pitoyable, Captain Phasma ne sert à rien, et Kylo Ren continue sa crise d'adolescence.
- Le reste: l'univers Star Wars qui pourrait être hyper étendu est réduit à peau de chagrin, le montage est mauvais, la bande-son n'apporte rien de nouveau, les combats n'ont rien d'épique, les rebondissements sont certes inattendus mais totalement nuls, y'a beaucoup d'invraisemblances, ainsi que de gros problèmes de rythme (à certains moments, je me suis franchement fait chier).
Au final, Disney appose de plus en plus sa patte sur "Star Wars" et détruit peu à peu le mythe qu'est cette saga. Ce n'est plus qu'un énieme blockbuster avec un cahier des charges à remplir, entre scènes d'actions impressionnantes et doses d'humour décalées qui plombent le film (je ne me souviens plus combien de fois j'ai soupiré et/ou je me suis pris la tête à deux mains tellement je trouvais ça affligeant). Luke Skywalker himself le résume bien : "it's not important if it's of high quality, only if it makes money". Que la Force soit avec moi pour les épisodes à venir...
mercredi 22 novembre 2017
Justice League
Date de sortie: 15 novembre 2017
De Zack Snyder/Joss Whedon
Avec Ben Affleck, Henry Cavill, Gal Gadot
Genre: Action, Science fiction
Durée: 2h00
Synopsis:
Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique…
Critique "presse": 4/10
Scénaristiquement très faible (une équipe de super-héros s'allie pour lutter contre un super-méchant) et visuellement moche, ce "Justice League" se contente de remplir son cahier des charges, partagé entre scènes d'action et traits d'humour, le tout sans prendre le moindre risque. Divertissant, mais absolument pas original.
Ma critique: 5/10
Je trouve que le DC Universe, comme déjà énoncé dans de précédentes critiques, se "marvellise" de plus en plus: on oublie le côté sombre pour rajouter des pointes d'humour, des teintes plus colorées. L'arrivée de Joss Whedon (réalisateur des "Avengers") pour prendre la suite de Zack Snyder en cours de route (il a abandonné le projet suite au décès de sa fille) n'allait malheureusement pas m'aider à me défaire de cette idée, surtout après avoir vu les bandes-annonces.
Le résultat final est pourtant mieux que ce à quoi je m'attendais, mais le film n'a rien d'extraordinaire non plus. L'histoire est vraiment basique, on ne s'attache pas aux personnages (contrairement aux Marvel où chaque perso à son film; là Flash, Aquaman et Cyborg nous sont présentés pour le première fois en quelques minutes), l'humour est moins lourd que prévu mais n'apporte rien, les scènes d'actions sont moches (la plupart des effets spéciaux en général d'ailleurs), les rebondissements sont connus à l'avance. Ce "Justice League" est un résumé/condensé de tous les films de super-héros, sans aucune surprise ou prise de risques. C'est sympa, divertissant, mais quelconque. Et oubliable.
De Zack Snyder/Joss Whedon
Avec Ben Affleck, Henry Cavill, Gal Gadot
Genre: Action, Science fiction
Durée: 2h00
Synopsis:
Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique…
Critique "presse": 4/10
Scénaristiquement très faible (une équipe de super-héros s'allie pour lutter contre un super-méchant) et visuellement moche, ce "Justice League" se contente de remplir son cahier des charges, partagé entre scènes d'action et traits d'humour, le tout sans prendre le moindre risque. Divertissant, mais absolument pas original.
Ma critique: 5/10
Je trouve que le DC Universe, comme déjà énoncé dans de précédentes critiques, se "marvellise" de plus en plus: on oublie le côté sombre pour rajouter des pointes d'humour, des teintes plus colorées. L'arrivée de Joss Whedon (réalisateur des "Avengers") pour prendre la suite de Zack Snyder en cours de route (il a abandonné le projet suite au décès de sa fille) n'allait malheureusement pas m'aider à me défaire de cette idée, surtout après avoir vu les bandes-annonces.
Le résultat final est pourtant mieux que ce à quoi je m'attendais, mais le film n'a rien d'extraordinaire non plus. L'histoire est vraiment basique, on ne s'attache pas aux personnages (contrairement aux Marvel où chaque perso à son film; là Flash, Aquaman et Cyborg nous sont présentés pour le première fois en quelques minutes), l'humour est moins lourd que prévu mais n'apporte rien, les scènes d'actions sont moches (la plupart des effets spéciaux en général d'ailleurs), les rebondissements sont connus à l'avance. Ce "Justice League" est un résumé/condensé de tous les films de super-héros, sans aucune surprise ou prise de risques. C'est sympa, divertissant, mais quelconque. Et oubliable.
mardi 21 novembre 2017
Logan Lucky
Date de sortie: 25 octobre 2017
De Steven Soderbergh
Avec Channing Tatum, Adam Driver, Daniel Craig
Genre: Comédie, Policier
Durée: 1h58
Synopsis:
Deux frères pas très futés décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année. Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang. Le problème, c’est qu’il est en prison…
Critique "presse": 7,5/10
Steven Soderbergh, après quatre années d'absence, revient avec cet "Ocean's Eleven" version plouc, entre courses de voitures et concours de mini-miss. Si la galerie de personnages est au top et que le propos est plus profond qu'il n'y paraît, Soderbergh cherchant à rompre avec les clichés de l'Amérique prolétaire; le film souffre d'un manque de rythme et d'humour pour un résultat final de bonne facture, mais qui ne révolutionne pas le genre du film de braquage.
Ma critique: 5/10
"Ocean's Eleven" chez les bouseux. Les personnages sont attachants (même si au vu du casting, certain(e)s sont sous-exploités), quelques répliques sont drôles (même si l'on sourit plus qu'on ne rit), le casse et sa préparation se suivent avec intérêt même si niveau crédibilité, Soderbergh ne s'est pas foulé. Arrive alors un rebondissement surprenant dans le dernier tiers de l'histoire qui m'a complètement sorti du film. L'explication finale relève un peu le niveau, mais dans l'ensemble, un comédie de braquage inégale et mal rythmée.
De Steven Soderbergh
Avec Channing Tatum, Adam Driver, Daniel Craig
Genre: Comédie, Policier
Durée: 1h58
Synopsis:
Deux frères pas très futés décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année. Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang. Le problème, c’est qu’il est en prison…
Critique "presse": 7,5/10
Steven Soderbergh, après quatre années d'absence, revient avec cet "Ocean's Eleven" version plouc, entre courses de voitures et concours de mini-miss. Si la galerie de personnages est au top et que le propos est plus profond qu'il n'y paraît, Soderbergh cherchant à rompre avec les clichés de l'Amérique prolétaire; le film souffre d'un manque de rythme et d'humour pour un résultat final de bonne facture, mais qui ne révolutionne pas le genre du film de braquage.
Ma critique: 5/10
"Ocean's Eleven" chez les bouseux. Les personnages sont attachants (même si au vu du casting, certain(e)s sont sous-exploités), quelques répliques sont drôles (même si l'on sourit plus qu'on ne rit), le casse et sa préparation se suivent avec intérêt même si niveau crédibilité, Soderbergh ne s'est pas foulé. Arrive alors un rebondissement surprenant dans le dernier tiers de l'histoire qui m'a complètement sorti du film. L'explication finale relève un peu le niveau, mais dans l'ensemble, un comédie de braquage inégale et mal rythmée.
mardi 14 novembre 2017
Au Revoir Là-Haut
Date de sortie: 25 octobre 2017
De Albert Dupontel
Avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Lafitte
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h57
Synopsis:
Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire..
Critique "presse": 8/10
Adaptation du roman de Pierre Lemaitre, Goncourt 2013, le film d'Albert Dupontel est une réussite. Une mise en scène inventive donne une dimension spectaculaire et émouvante à cette fresque romanesque. A la fois poétique, drôle et enlevé, "Au-Revoir Là-Haut" est aussi visuellement magnifique. Il est même parfois trop beau, tellement il y a cette constante recherche de l'esthétisme, mais c'est vraiment pour chercher la petite bête... Un beau film français.
Ma critique: 7/10
Je n'ai pas lu le livre, je ne peux donc pas parler d'adaptation réussie ou non, mais c'est un très bon film français. Une belle histoire, bien menée, bien rythmée. Il y a un vrai effort de mise en scène avec des idées originales, c'est aussi très bien interprété (Laurent Lafitte en tête dans son rôle de méchant). Et visuellement, c'est superbe, que ce soit les cadrages, la photo, les décors (les scènes de guerre du début ou le Paris des années 20) ou les costumes (les masques notamment). J'ai juste trouvé que le film manquait un peu d'émotions, mais Dupontel confirme qu'il est un réalisateur à suivre.
De Albert Dupontel
Avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Lafitte
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h57
Synopsis:
Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire..
Critique "presse": 8/10
Adaptation du roman de Pierre Lemaitre, Goncourt 2013, le film d'Albert Dupontel est une réussite. Une mise en scène inventive donne une dimension spectaculaire et émouvante à cette fresque romanesque. A la fois poétique, drôle et enlevé, "Au-Revoir Là-Haut" est aussi visuellement magnifique. Il est même parfois trop beau, tellement il y a cette constante recherche de l'esthétisme, mais c'est vraiment pour chercher la petite bête... Un beau film français.
Ma critique: 7/10
Je n'ai pas lu le livre, je ne peux donc pas parler d'adaptation réussie ou non, mais c'est un très bon film français. Une belle histoire, bien menée, bien rythmée. Il y a un vrai effort de mise en scène avec des idées originales, c'est aussi très bien interprété (Laurent Lafitte en tête dans son rôle de méchant). Et visuellement, c'est superbe, que ce soit les cadrages, la photo, les décors (les scènes de guerre du début ou le Paris des années 20) ou les costumes (les masques notamment). J'ai juste trouvé que le film manquait un peu d'émotions, mais Dupontel confirme qu'il est un réalisateur à suivre.
mardi 7 novembre 2017
Thor Ragnarok
Date de sortie: 25 octobre 2017
De Taika Waititi
Avec Chris Hemsworth, Tom Hiddleston, Cate Blanchett
Genre: Action, Fantastique
Durée: 2h11
Synopsis:
Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…
Critique "presse": 6,5/10
Un Marvel délicieusement kitsch, bourré de second degré et d'autodérision, le tout entrecoupé de scènes d'actions sur fond de classic rock. A défaut de renouveler le genre, ce troisième opus des aventures du dieu mythique a au moins le mérite d'être divertissant.
Ma critique: 5/10
Un Marvel qui reprend les recettes de Marvel, sans chercher à surprendre. Un méchant (ici une méchante, Cate Blanchett seule bonne surprise du film) a tué, on connaît l'issue..., des scènes d'actions, le tout enrobé d'une dose d'humour très second degré. Problème ici, le réalisateur a bien (trop) insisté sur l'humour et l'autodérision, ça en devient lourd, et comme il n'y a plus d'effets de surprise, on devine la chute avant la chute. Rien que dans la première scène, y'a quatre pseudo-blagues qui tombent à plat. Rajouter à ça certains acteurs qui surjouent par moments, d'autres qui sont totalement inutiles, une bande-son cool mais totalement pompé sur le style des "Gardiens De La Galaxie", et au final, on obtient un blockbuster très moyen, qui n'apporte rien à l'univers des Avengers. Le côté kitsch est sympa, mais ça et la méchante, ça fait bien peu pour un film à gros budget. Divertissant, à peine.
De Taika Waititi
Avec Chris Hemsworth, Tom Hiddleston, Cate Blanchett
Genre: Action, Fantastique
Durée: 2h11
Synopsis:
Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…
Critique "presse": 6,5/10
Un Marvel délicieusement kitsch, bourré de second degré et d'autodérision, le tout entrecoupé de scènes d'actions sur fond de classic rock. A défaut de renouveler le genre, ce troisième opus des aventures du dieu mythique a au moins le mérite d'être divertissant.
Ma critique: 5/10
Un Marvel qui reprend les recettes de Marvel, sans chercher à surprendre. Un méchant (ici une méchante, Cate Blanchett seule bonne surprise du film) a tué, on connaît l'issue..., des scènes d'actions, le tout enrobé d'une dose d'humour très second degré. Problème ici, le réalisateur a bien (trop) insisté sur l'humour et l'autodérision, ça en devient lourd, et comme il n'y a plus d'effets de surprise, on devine la chute avant la chute. Rien que dans la première scène, y'a quatre pseudo-blagues qui tombent à plat. Rajouter à ça certains acteurs qui surjouent par moments, d'autres qui sont totalement inutiles, une bande-son cool mais totalement pompé sur le style des "Gardiens De La Galaxie", et au final, on obtient un blockbuster très moyen, qui n'apporte rien à l'univers des Avengers. Le côté kitsch est sympa, mais ça et la méchante, ça fait bien peu pour un film à gros budget. Divertissant, à peine.
lundi 6 novembre 2017
Detroit
Date de sortie: 11 octobre 2017
De Kathryn Bigelow
Avec John Boyega, Will Poulter, Algee Smith
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Drame, Thriller
Durée: 2h23
Synopsis:
Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. La guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale, et la ségrégation raciale nourrissent la contestation. À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux. Le bilan sera très lourd : trois hommes, non armés, seront abattus à bout portant, et plusieurs autres blessés…
Critique "presse": 8/10
L'intensité de la mise en scène de Kathryn Bigelow nous plonge au coeur de cette nuit d'horreur et de violence. Porté par d'excellents comédiens, "Detroit" est oppressant, bouleversant malgré une fin poussive. Tout en faisant écho à l'Amérique d'hier, il force à réfléchir sur l'Amérique d'aujourd'hui.
Ma critique: 8/10
Après une première partie où l'on nous rappelle le contexte et où on nous présente les personnages, "Detroit" entre dans le vif du sujet et se concentre sur les événements d'une nuit à l'Algiers Motel. Le résultat est un huit-clos oppressant et malaisant. La mise en scène et la direction d'acteurs (Will Poulter incroyable) de Kathryn Bigelow nous prend aux tripes, la tension monte plus le film avance et ne retombe que dans se dernière partie, tout aussi intéressante. Totalement d'actualité, "Detroit" est un film à voir.
De Kathryn Bigelow
Avec John Boyega, Will Poulter, Algee Smith
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Drame, Thriller
Durée: 2h23
Synopsis:
Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. La guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale, et la ségrégation raciale nourrissent la contestation. À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux. Le bilan sera très lourd : trois hommes, non armés, seront abattus à bout portant, et plusieurs autres blessés…
Critique "presse": 8/10
L'intensité de la mise en scène de Kathryn Bigelow nous plonge au coeur de cette nuit d'horreur et de violence. Porté par d'excellents comédiens, "Detroit" est oppressant, bouleversant malgré une fin poussive. Tout en faisant écho à l'Amérique d'hier, il force à réfléchir sur l'Amérique d'aujourd'hui.
Ma critique: 8/10
Après une première partie où l'on nous rappelle le contexte et où on nous présente les personnages, "Detroit" entre dans le vif du sujet et se concentre sur les événements d'une nuit à l'Algiers Motel. Le résultat est un huit-clos oppressant et malaisant. La mise en scène et la direction d'acteurs (Will Poulter incroyable) de Kathryn Bigelow nous prend aux tripes, la tension monte plus le film avance et ne retombe que dans se dernière partie, tout aussi intéressante. Totalement d'actualité, "Detroit" est un film à voir.
mardi 31 octobre 2017
Kingsman 2: Le Cercle D'or
Date de sortie: 11 octobre 2017
De Matthew Vaughn
Avec Taron Egerton, Colin Firth, Mark Strong, Julianne Moore
Titre original: "Kingsman: The Golden Circle"
Genre: Comédie d'espionnage
Durée: 2h21
Synopsis:
KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis.
Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
Critique "presse": 6/10
Matthew Vaughn continue de dépoussiérer la comédie d'espionnage et revient aux commandes pour une suite reprenant les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus: gadgets Jamesbondesque, humour absurde, mise en scène rythmée, scènes d'actions impressionnantes, le tout avec un casting 5 étoiles en plus. Mais l'effet de surprise a disparu, le scénario fait la part belle à l'action au détriment de l'histoire et certains personnages sont survolés.
Ma critique: 6/10
Ce "Kingsman 2" est à l'image de nombreuses suites de films à succès, à savoir reprendre les ingrédients du film original et faire dans la surenchère (tout doit être plus fort, plus drôle, plus impressionnant...), et si retrouver l'équipe des espions britanniques et les voir confronter à leurs homologues ricains fait plaisir, il n'y a plus d'effet de surprise. Les scènes d'actions et de combats sont très réussies, mais l'histoire, bien qu'originale n'est pas du niveau du premier, et passe au second plan au profit de l'action. Certains choix, censés faire rire, sont assez ridicules, Elton John en tête, vulgaire et grotesque, dans son propre rôle. Une suite sympa, mais sans plus.
De Matthew Vaughn
Avec Taron Egerton, Colin Firth, Mark Strong, Julianne Moore
Titre original: "Kingsman: The Golden Circle"
Genre: Comédie d'espionnage
Durée: 2h21
Synopsis:
KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis.
Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
Critique "presse": 6/10
Matthew Vaughn continue de dépoussiérer la comédie d'espionnage et revient aux commandes pour une suite reprenant les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus: gadgets Jamesbondesque, humour absurde, mise en scène rythmée, scènes d'actions impressionnantes, le tout avec un casting 5 étoiles en plus. Mais l'effet de surprise a disparu, le scénario fait la part belle à l'action au détriment de l'histoire et certains personnages sont survolés.
Ma critique: 6/10
Ce "Kingsman 2" est à l'image de nombreuses suites de films à succès, à savoir reprendre les ingrédients du film original et faire dans la surenchère (tout doit être plus fort, plus drôle, plus impressionnant...), et si retrouver l'équipe des espions britanniques et les voir confronter à leurs homologues ricains fait plaisir, il n'y a plus d'effet de surprise. Les scènes d'actions et de combats sont très réussies, mais l'histoire, bien qu'originale n'est pas du niveau du premier, et passe au second plan au profit de l'action. Certains choix, censés faire rire, sont assez ridicules, Elton John en tête, vulgaire et grotesque, dans son propre rôle. Une suite sympa, mais sans plus.
lundi 30 octobre 2017
Le Sens De La Fête
Date de sortie: 4 octobre 2017
De Eric Toledano, Olivier Nakache
Avec Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haidara, Jean-Paul Rouve
Genre: Comédie
Durée: 1h57
Synopsis:
Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos...
Critique "presse": 7,5/10
Le duo Toledano-Nakache nous livre un film choral au rythme soutenu où se succèdent, avec plus ou moins de réussite, dialogues savoureux et situations loufoques. Jean-Pierre Bacri est au sommet de son art, et autour de lui gravite une galerie de portraits réjouissante. Une comédie réussie.
Ma critique: 6/10
La première partie du film (la mise en place du mariage) est une réussite: la mise en scène est rythmée, les dialogues font mouche, les gags sont bons, et on s'identifie sans mal aux situations vécues par tous les personnages, que l'on découvre avec envie. Dommage que le reste du film ne soit pas au niveau. En effet, plus le mariage avance, plus le rythme s'essouffle, certaines situations deviennent clichées, des personnages tombent dans la caricature, d'autres sont mis de côté, et la fin est un happy-end bien nunuche. Un film sympa, mais pas le meilleur du duo Toledano-Nakache.
De Eric Toledano, Olivier Nakache
Avec Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haidara, Jean-Paul Rouve
Genre: Comédie
Durée: 1h57
Synopsis:
Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos...
Critique "presse": 7,5/10
Le duo Toledano-Nakache nous livre un film choral au rythme soutenu où se succèdent, avec plus ou moins de réussite, dialogues savoureux et situations loufoques. Jean-Pierre Bacri est au sommet de son art, et autour de lui gravite une galerie de portraits réjouissante. Une comédie réussie.
Ma critique: 6/10
La première partie du film (la mise en place du mariage) est une réussite: la mise en scène est rythmée, les dialogues font mouche, les gags sont bons, et on s'identifie sans mal aux situations vécues par tous les personnages, que l'on découvre avec envie. Dommage que le reste du film ne soit pas au niveau. En effet, plus le mariage avance, plus le rythme s'essouffle, certaines situations deviennent clichées, des personnages tombent dans la caricature, d'autres sont mis de côté, et la fin est un happy-end bien nunuche. Un film sympa, mais pas le meilleur du duo Toledano-Nakache.
lundi 9 octobre 2017
Blade Runner 2049
Date de sortie: 4 octobre 2017
De Denis Villeneuve
Avec Ryan Gosling, Harrison Ford
Avertissement
Genre: Science fiction, Thriller
Durée: 2h44
Synopsis:
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
Critique "presse": 7,5/10
"Blade Runner 2049" est d'une beauté sidérante, entre décors somptueux et images sublimes. Totalement à conte-courant des blockbusters contemporains, Denis Villeneuve privilégie le contemplatif à l'action, il prend le temps de poser sa caméra et de développer sa narration. Dommage que l'intrigue manque de consistance et que le film soit trop long.
Ma critique: 7 ou 8/10
Pour apprécier ce "Blade Runner 2049" à sa juste valeur, j'ai revu l'original juste avant, histoire aussi de pas être totalement perdu. Pour planter un peu le décor, je commence par mon avis sur l'original: pour moi, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, c'est un film sympa (quoique un peu chiant par moments) surtout pour l'époque, il est bien filmé mais il a pris un petit coup de vieux. Ceci étant dit, et ayant une opinion très arrêtée sur les suites tardives de films qui ont marquées l'histoire du cinéma ("Star Wars VII", "Jurassic World", "Alien Covenant",...), je ne me suis pas rendu en salle ultra-motivé... Sur ce, critiquons:
J'étais dans un état assez étrange en sortant de la salle car j'ai trouvé que le film avait pas mal de défauts gênants (intrigue, durée, persos), mais malgré tout, j'ai passé un super moment. Pour justifier une suite (et la réussir), pour moi il faut que l'intrigue soit béton. Or, là et comme souvent, elle est légère, voire bancale: on suit une enquête policière qui prend le temps de se développer, mais qui pour un film de 2h40 ne raconte pas grand chose. A côté de ça, la moitié des personnages ne servent à rien (attention spoilers: Jared Leto n'apparaît que dans trois scènes et son personnage est quelconque, Harrison Ford apparaît après 1h30 de film et il faut vraiment qu'il arrête de reprendre ses grands rôles - "Indiana Jones 4" était ridicule, Han Solo dans "SW VII" avait pris un sacré coup de vieux, et en reprenant ici son rôle de Rick Deckard, il s'en sort correctement, sans plus). Mais malgré ça, le film est bon. En grande partie grâce à Denis Villeneuve, qui s'impose de plus en plus comme un des meilleurs réalisateurs actuels. Le film ne fait pas dans la surenchère comme on a l'habitude de le voir aujourd'hui avec les blockbusters. Villeneuve prend le temps de dérouler son histoire, et surtout de poser sa caméra, on a ainsi le temps d'apprécier ce qu'on voit. Car la grande force du film est là: dans ses images. Visuellement, ce "Blade Runner 2049" est sublime, que ce soit en termes de cadrages, de décors, d'effets visuels, j'ai pris une vraie claque. Et au final, jen'ai pas vu le film passé. Rajoutons à ça un Ryan Gosling très bon, une Ana De Armas magnifique, et une bande-son excellente. Le film n'est pas un chef-d'oeuvre, mais comparez aux blockbusters et aux films de SF récents, y'a pas photo. A voir absolument sur grand écran.
De Denis Villeneuve
Avec Ryan Gosling, Harrison Ford
Avertissement
Genre: Science fiction, Thriller
Durée: 2h44
Synopsis:
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
Critique "presse": 7,5/10
"Blade Runner 2049" est d'une beauté sidérante, entre décors somptueux et images sublimes. Totalement à conte-courant des blockbusters contemporains, Denis Villeneuve privilégie le contemplatif à l'action, il prend le temps de poser sa caméra et de développer sa narration. Dommage que l'intrigue manque de consistance et que le film soit trop long.
Ma critique: 7 ou 8/10
Pour apprécier ce "Blade Runner 2049" à sa juste valeur, j'ai revu l'original juste avant, histoire aussi de pas être totalement perdu. Pour planter un peu le décor, je commence par mon avis sur l'original: pour moi, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, c'est un film sympa (quoique un peu chiant par moments) surtout pour l'époque, il est bien filmé mais il a pris un petit coup de vieux. Ceci étant dit, et ayant une opinion très arrêtée sur les suites tardives de films qui ont marquées l'histoire du cinéma ("Star Wars VII", "Jurassic World", "Alien Covenant",...), je ne me suis pas rendu en salle ultra-motivé... Sur ce, critiquons:
J'étais dans un état assez étrange en sortant de la salle car j'ai trouvé que le film avait pas mal de défauts gênants (intrigue, durée, persos), mais malgré tout, j'ai passé un super moment. Pour justifier une suite (et la réussir), pour moi il faut que l'intrigue soit béton. Or, là et comme souvent, elle est légère, voire bancale: on suit une enquête policière qui prend le temps de se développer, mais qui pour un film de 2h40 ne raconte pas grand chose. A côté de ça, la moitié des personnages ne servent à rien (attention spoilers: Jared Leto n'apparaît que dans trois scènes et son personnage est quelconque, Harrison Ford apparaît après 1h30 de film et il faut vraiment qu'il arrête de reprendre ses grands rôles - "Indiana Jones 4" était ridicule, Han Solo dans "SW VII" avait pris un sacré coup de vieux, et en reprenant ici son rôle de Rick Deckard, il s'en sort correctement, sans plus). Mais malgré ça, le film est bon. En grande partie grâce à Denis Villeneuve, qui s'impose de plus en plus comme un des meilleurs réalisateurs actuels. Le film ne fait pas dans la surenchère comme on a l'habitude de le voir aujourd'hui avec les blockbusters. Villeneuve prend le temps de dérouler son histoire, et surtout de poser sa caméra, on a ainsi le temps d'apprécier ce qu'on voit. Car la grande force du film est là: dans ses images. Visuellement, ce "Blade Runner 2049" est sublime, que ce soit en termes de cadrages, de décors, d'effets visuels, j'ai pris une vraie claque. Et au final, jen'ai pas vu le film passé. Rajoutons à ça un Ryan Gosling très bon, une Ana De Armas magnifique, et une bande-son excellente. Le film n'est pas un chef-d'oeuvre, mais comparez aux blockbusters et aux films de SF récents, y'a pas photo. A voir absolument sur grand écran.
lundi 25 septembre 2017
Barry Seal: American Traffic
Date de sortie: 13 septembre 2017
De Doug Liman
Avec Tom Cruise, Sarah Wright, Domhnall Gleeson
Titre original: "American Made"
Genre: Biopic, Thriller
Durée: 1h55
Synopsis:
L'histoire vraie de Barry Seal, un pilote arnaqueur recruté de manière inattendue par la CIA afin de mener à bien l'une des plus grosses opérations secrètes de l'histoire des Etats-Unis.
Critique "presse": 5,5/10
Après "Edge Of Tomorrow", Tom Cruise retrouve Doug Liman avec cet "American Made", film réjouissant et bien rythmé. Inspiré de faits réels, on suit les aventures de Barry Seal, pilote de ligne recruté par la CIA pour espionner les ennemis des Etats-Unis en Amérique du Sud. En cours de route, il importera de la drogue sur le sol américain pour le cartel de Medellin. Tom Cruise change de registre pour jouer un rôle plus ambigu que ce à quoi il nous a habitué ces dernières années. Mais même en interprétant cet anti-héros, il ne peut s'empêcher d'avoir l'air cool et séduisant. Le film est aussi traité de manière tragi-comique, ce qui vu le sujet n'était certainement pas le meilleur ton à aborder.
Ma critique: 6/10
Un film d'espionnage bien rythmé et divertissant, malgré quelques longueurs sur la fin, où Tom Cruise casse son image de surhumain sauveur de la veuve et de l'orphelin, ce qui ne fait pas de mal. Mais si les aventures de Barry Seal se suivent agréablement, il est dommage que Doug Liman n'est pas donné un ton plus grave au film, et ce soit plus tourné vers la comédie que le thriller à suspense. Sympa, mais sur le même sujet, préférez la série "Narcos".
De Doug Liman
Avec Tom Cruise, Sarah Wright, Domhnall Gleeson
Titre original: "American Made"
Genre: Biopic, Thriller
Durée: 1h55
Synopsis:
L'histoire vraie de Barry Seal, un pilote arnaqueur recruté de manière inattendue par la CIA afin de mener à bien l'une des plus grosses opérations secrètes de l'histoire des Etats-Unis.
Critique "presse": 5,5/10
Après "Edge Of Tomorrow", Tom Cruise retrouve Doug Liman avec cet "American Made", film réjouissant et bien rythmé. Inspiré de faits réels, on suit les aventures de Barry Seal, pilote de ligne recruté par la CIA pour espionner les ennemis des Etats-Unis en Amérique du Sud. En cours de route, il importera de la drogue sur le sol américain pour le cartel de Medellin. Tom Cruise change de registre pour jouer un rôle plus ambigu que ce à quoi il nous a habitué ces dernières années. Mais même en interprétant cet anti-héros, il ne peut s'empêcher d'avoir l'air cool et séduisant. Le film est aussi traité de manière tragi-comique, ce qui vu le sujet n'était certainement pas le meilleur ton à aborder.
Ma critique: 6/10
Un film d'espionnage bien rythmé et divertissant, malgré quelques longueurs sur la fin, où Tom Cruise casse son image de surhumain sauveur de la veuve et de l'orphelin, ce qui ne fait pas de mal. Mais si les aventures de Barry Seal se suivent agréablement, il est dommage que Doug Liman n'est pas donné un ton plus grave au film, et ce soit plus tourné vers la comédie que le thriller à suspense. Sympa, mais sur le même sujet, préférez la série "Narcos".
dimanche 24 septembre 2017
Le Redoutable
Date de sortie: 13 septembre 2017
De Michel Hazanavicius
Avec Louis Garrel, Stacy Martin
Genre: Biopic, Drame
Durée: 1h47
Synopsis:
Paris 1967. Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu'il aime, Anne Wiazemsky, de 20 ans sa cadette. Ils sont heureux, amoureux, séduisants, ils se marient. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde. Mai 68 va amplifier le processus, et la crise que traverse Jean-Luc va le transformer profondément passant de cinéaste star en artiste maoiste hors système aussi incompris qu'incompréhensible.
Critique "presse": 7/10
Artiste incompris, mari jaloux, "Le Redoutable" dresse un portrait amusé et amusant, entre hommage et dérision, d'un cinéaste tout en contradictions. Michel Hazanavicius révèle le talent comique de Louis Garrel et utilise quelques très bonnes idées de mise en scène pour un film qui se rapproche plus d'une comédie que d'un véritable biopic.
Ma critique: 5/10
Les acteurs sont convaincants (Louis Garrel en tête), les répliques drôles et le film jouit de quelques scènes savoureuses (Louis Garrel s'adressant à la caméra, la scène de nu, le comique de répétition avec les lunettes...). D'un autre côté, le film traîne parfois en longueur et l'ennui pointe le bout de son nez. Un film sympathique, mais inégal.
De Michel Hazanavicius
Avec Louis Garrel, Stacy Martin
Genre: Biopic, Drame
Durée: 1h47
Synopsis:
Paris 1967. Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu'il aime, Anne Wiazemsky, de 20 ans sa cadette. Ils sont heureux, amoureux, séduisants, ils se marient. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde. Mai 68 va amplifier le processus, et la crise que traverse Jean-Luc va le transformer profondément passant de cinéaste star en artiste maoiste hors système aussi incompris qu'incompréhensible.
Critique "presse": 7/10
Artiste incompris, mari jaloux, "Le Redoutable" dresse un portrait amusé et amusant, entre hommage et dérision, d'un cinéaste tout en contradictions. Michel Hazanavicius révèle le talent comique de Louis Garrel et utilise quelques très bonnes idées de mise en scène pour un film qui se rapproche plus d'une comédie que d'un véritable biopic.
Ma critique: 5/10
Les acteurs sont convaincants (Louis Garrel en tête), les répliques drôles et le film jouit de quelques scènes savoureuses (Louis Garrel s'adressant à la caméra, la scène de nu, le comique de répétition avec les lunettes...). D'un autre côté, le film traîne parfois en longueur et l'ennui pointe le bout de son nez. Un film sympathique, mais inégal.
lundi 11 septembre 2017
Wind River
Date de sortie: 30 août 2017
De Taylor Sheridan
Avec Elizabeth Olsen, Jeremy Renner, Kelsey Asbille
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Thriller
Durée: 1h47
Synopsis:
Cory Lambert est pisteur dans la réserve indienne de Wind River, perdue dans l’immensité sauvage du Wyoming. Lorsqu’il découvre le corps d’une femme en pleine nature, le FBI envoie une jeune recrue élucider ce meurtre. Fortement lié à la communauté amérindienne, il va l’aider à mener l’enquête dans ce milieu hostile, ravagé par la violence et l’isolement, où la loi des hommes s’estompe face à celle impitoyable de la nature…
Critique "presse": 7/10
Scénariste de "Sicario" et "Comancheria", Taylor Sheridan passe pour la première fois à la réalisation et s'attaque à un sujet sous-traité aux Etats-Unis: les tragédies rongeant les réserves amérindiennes. Porté par un rythme languissant qui va bien au film et les superbes paysages enneigés du Wyoming, Sheridan nous livre un polar efficace où se mêlent violence et émotions, que les défauts d'un premier film, entre symbolisme appuyé et répliques sentencieuses, ne sauraient gâcher.
Ma critique: 7/10
Avec "Wind River", Taylor Sheridan prouve qu'il est aussi bon réalisateur que scénariste. Il nous montre ici qu'avec une trame simple et sans révolutionner le genre, il est possible de faire un bon film. Grâce à une mise en scène sobre et efficace, des paysages beaux et froids, et un duo d'acteurs convaincants, il nous livre un polar dur et captivant au coeur d'une réserve indienne.
De Taylor Sheridan
Avec Elizabeth Olsen, Jeremy Renner, Kelsey Asbille
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Thriller
Durée: 1h47
Synopsis:
Cory Lambert est pisteur dans la réserve indienne de Wind River, perdue dans l’immensité sauvage du Wyoming. Lorsqu’il découvre le corps d’une femme en pleine nature, le FBI envoie une jeune recrue élucider ce meurtre. Fortement lié à la communauté amérindienne, il va l’aider à mener l’enquête dans ce milieu hostile, ravagé par la violence et l’isolement, où la loi des hommes s’estompe face à celle impitoyable de la nature…
Critique "presse": 7/10
Scénariste de "Sicario" et "Comancheria", Taylor Sheridan passe pour la première fois à la réalisation et s'attaque à un sujet sous-traité aux Etats-Unis: les tragédies rongeant les réserves amérindiennes. Porté par un rythme languissant qui va bien au film et les superbes paysages enneigés du Wyoming, Sheridan nous livre un polar efficace où se mêlent violence et émotions, que les défauts d'un premier film, entre symbolisme appuyé et répliques sentencieuses, ne sauraient gâcher.
Ma critique: 7/10
Avec "Wind River", Taylor Sheridan prouve qu'il est aussi bon réalisateur que scénariste. Il nous montre ici qu'avec une trame simple et sans révolutionner le genre, il est possible de faire un bon film. Grâce à une mise en scène sobre et efficace, des paysages beaux et froids, et un duo d'acteurs convaincants, il nous livre un polar dur et captivant au coeur d'une réserve indienne.
mercredi 9 août 2017
La Planète Des Singes: Suprématie
Date de sortie: 2 août 2017
De Matt Reeves
Avec Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn
Titre original: "War For The Planet Of The Apes"
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h20
Synopsis:
Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Critique "presse": 7,5/10
Matt Reeves clôture la trilogie prequel de "La Planète Des Singes" en beauté. Il nous livre un film de guerre brutal, une sorte d'"Apocalypse Now" version primates, à la fois puissant et passionnant, tout en mêlant spectaculaire et émotions, et ce malgré un scénario hésitant. Les performances en motion capture sont plus impressionnantes que jamais.
Ma critique: 3/10
Le premier était une déception, le deuxième aussi mais cette fois, je m'y attendais. Autant dire que je n’espérais pas grand chose du troisième. Mais même là, j'ai été surpris, je ne pensais pas que ça pourrait être aussi chiant! Sur 2h20 de film, il y a deux scènes de bien. Pour le reste (et ce dès la première séquence), ce ne sont qu'incohérences et clichés sur les films de guerre et de vengeance. Rajoutons à ça un gros déficit d'action, un manque de rythme gênant et un scénario bancal. Il y aurait pu y avoir une bonne surprise, c'est l'absence du personnage idiot qui fait des blagues, mais il apparaît après 45 minutes pour s'assurer que le film puisse continuer de creuser... Mais je comprends enfin que les singes est pris le pouvoir, avec des humains aussi cons (le virus devait uniquement tuer ceux avec un QI supérieur à 40). Quelques bons points: c'est pas mal filmé, la musique est bonne et la motion capture impressionnante.
De Matt Reeves
Avec Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn
Titre original: "War For The Planet Of The Apes"
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h20
Synopsis:
Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Critique "presse": 7,5/10
Matt Reeves clôture la trilogie prequel de "La Planète Des Singes" en beauté. Il nous livre un film de guerre brutal, une sorte d'"Apocalypse Now" version primates, à la fois puissant et passionnant, tout en mêlant spectaculaire et émotions, et ce malgré un scénario hésitant. Les performances en motion capture sont plus impressionnantes que jamais.
Ma critique: 3/10
Le premier était une déception, le deuxième aussi mais cette fois, je m'y attendais. Autant dire que je n’espérais pas grand chose du troisième. Mais même là, j'ai été surpris, je ne pensais pas que ça pourrait être aussi chiant! Sur 2h20 de film, il y a deux scènes de bien. Pour le reste (et ce dès la première séquence), ce ne sont qu'incohérences et clichés sur les films de guerre et de vengeance. Rajoutons à ça un gros déficit d'action, un manque de rythme gênant et un scénario bancal. Il y aurait pu y avoir une bonne surprise, c'est l'absence du personnage idiot qui fait des blagues, mais il apparaît après 45 minutes pour s'assurer que le film puisse continuer de creuser... Mais je comprends enfin que les singes est pris le pouvoir, avec des humains aussi cons (le virus devait uniquement tuer ceux avec un QI supérieur à 40). Quelques bons points: c'est pas mal filmé, la musique est bonne et la motion capture impressionnante.
dimanche 6 août 2017
Valérian Et La Cité Des Mille Planètes
Date de sortie: 26 juillet 2017
De Luc Besson
Avec Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen
Titre original: "Valerian and the City of a Thousand Planets" Genre: Science fiction, Aventure
Durée: 2h18
Synopsis:
Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers.
Critique "presse": 6/10
Luc Besson s'essaie au space-opéra avec cette adaptation de la BD de Christin et Mézières pour livrer le film le plus cher du cinéma français. Mêlant à la fois récit d'aventures, humour, romance et émotions, "Valérian" jouit d'effets visuels aussi impressionnants que nombreux, où se succèdent des décors somptueux et un énorme bestiaire. Le film est malheureusement rattrapé par un scénario faiblard, qui sent le réchauffé et où les personnages sonnent bien creux. Au final, un blockbuster divertissant, sans plus.
Ma critique: 3/10
Avec un tel budget et autant d'attentes autour du film après le succès de "l'excellent" "Lucy", heureusement que je m'attendais à rien, sinon la désillusion aurait été énorme...
Pourtant la première partie du film est sympa, à défaut d'être exceptionnelle. C'est essentiellement dû à la première scène d'action de Valérian et Laureline dans un Big Market en réalité virtuelle, scène à la fois originale et bien rythmée. Le reste du film n'est malheureusement pas au niveau, et passé la première heure, l'ennui s'installe et ne m'a plus quitté. Besson délaisse sa trame principale, déjà pas très originale et s'éparpille. Il nous montre différents mondes, plusieurs E.T. et inclut des personnages secondaires complètement dispensables (Alain Chabat, Ethan Hawke, Rihanna) puisqu'ils ne servent à rien, si ce n'est tenter de faire sourire le spectateur (ce en quoi ils échouent lamentablement à moins d'avoir 12 ans ou moins). Quand la conclusion arrive enfin, on a droit à un énième couplet sur l'amour plus fort que tout et des incohérences scénaristiques nombreuses. A cette histoire quelconque, mal rythmée et ennuyeuse pendant 1h15, rajoutons des personnages creux et peu crédibles, Valérian en tête, joué par un Dane Dehaan pourtant bon dans d'autres rôles ("Chronicle", "Life") mais qui se rapproche plus ici d'un ado imberbe/tête à claques/branleur coureur de jupons que d'un Major chargé de sauver l'univers. Pour résumer, une caricature des blockbusters actuels, où il faut absolument des persos cools qui sortent des blagues entre deux scènes d'action. C'est mal écrit, mal joué, sans surprises, avec une bande-son inexistante et des effets visuels qui ne rattrapent rien.
De Luc Besson
Avec Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen
Titre original: "Valerian and the City of a Thousand Planets" Genre: Science fiction, Aventure
Durée: 2h18
Synopsis:
Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers.
Critique "presse": 6/10
Luc Besson s'essaie au space-opéra avec cette adaptation de la BD de Christin et Mézières pour livrer le film le plus cher du cinéma français. Mêlant à la fois récit d'aventures, humour, romance et émotions, "Valérian" jouit d'effets visuels aussi impressionnants que nombreux, où se succèdent des décors somptueux et un énorme bestiaire. Le film est malheureusement rattrapé par un scénario faiblard, qui sent le réchauffé et où les personnages sonnent bien creux. Au final, un blockbuster divertissant, sans plus.
Ma critique: 3/10
Avec un tel budget et autant d'attentes autour du film après le succès de "l'excellent" "Lucy", heureusement que je m'attendais à rien, sinon la désillusion aurait été énorme...
Pourtant la première partie du film est sympa, à défaut d'être exceptionnelle. C'est essentiellement dû à la première scène d'action de Valérian et Laureline dans un Big Market en réalité virtuelle, scène à la fois originale et bien rythmée. Le reste du film n'est malheureusement pas au niveau, et passé la première heure, l'ennui s'installe et ne m'a plus quitté. Besson délaisse sa trame principale, déjà pas très originale et s'éparpille. Il nous montre différents mondes, plusieurs E.T. et inclut des personnages secondaires complètement dispensables (Alain Chabat, Ethan Hawke, Rihanna) puisqu'ils ne servent à rien, si ce n'est tenter de faire sourire le spectateur (ce en quoi ils échouent lamentablement à moins d'avoir 12 ans ou moins). Quand la conclusion arrive enfin, on a droit à un énième couplet sur l'amour plus fort que tout et des incohérences scénaristiques nombreuses. A cette histoire quelconque, mal rythmée et ennuyeuse pendant 1h15, rajoutons des personnages creux et peu crédibles, Valérian en tête, joué par un Dane Dehaan pourtant bon dans d'autres rôles ("Chronicle", "Life") mais qui se rapproche plus ici d'un ado imberbe/tête à claques/branleur coureur de jupons que d'un Major chargé de sauver l'univers. Pour résumer, une caricature des blockbusters actuels, où il faut absolument des persos cools qui sortent des blagues entre deux scènes d'action. C'est mal écrit, mal joué, sans surprises, avec une bande-son inexistante et des effets visuels qui ne rattrapent rien.
mercredi 2 août 2017
Baby Driver
Date de sortie: 19 juillet 2017
De Edgar Wright
Avec Ansel Elgort, Kevin Spacey, Lily James
Avertissement
Genre: Comédie d'action, Thriller
Durée: 1h53
Synopsis:
Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu.
Critique "presse": 7,5/10
Edgar Wright ("Shaun Of The Dead", "Hot Fuzz"), pour son premier film à Hollywood livre une comédie d'action, adapté à la génération iPod, réussie. Un film efficace et cool où se mêlent course-poursuites et bande-son pop-rock. Si le film est divertissant, il peine cependant à être plus, dû en grande partie à une trame trop classique.
Ma critique: 6/10
"Baby Driver" est un trip. Edgar Wright a totalement mis de côté la crédibilité pour se faire plaisir: un jeune chauffeur talentueux qui a toujours de la musique dans les oreilles, c'est cool. Il est entouré de braqueurs de banques, tous plus caricaturaux les uns que les autres. Je reconnais au film plein de qualités: c'est bien filmé (y'a un très bon plan-séquence dès le début), les scènes de courses-poursuites sont rythmées, le perso principal est bien écrit, sa dulcinée aussi, la bande-son est bonne mais malgré tout ça, je n'ai jamais été transcendé. Je me l'explique pas vraiment, peut-être que j'étais juste pas dans les bonnes conditions pour voir le film, peut-être qu'il est juste moyen, mais je n'ai jamais ressenti la cool-attitude voulue. Je suis pas ressorti en voulant écouter une chanson en boucle, j'ai pas été accroché à mon siège par les scènes d'action, j'ai juste trouvé ça divertissant. Je conseille quand même d'aller le voir, car ça reste un film sympa et qu'il s'agit d'une idée, certes classique dans son traitement, mais qui a le mérite d'être originale et pas un énième reboot/remake/suite/adaptation.
De Edgar Wright
Avec Ansel Elgort, Kevin Spacey, Lily James
Avertissement
Genre: Comédie d'action, Thriller
Durée: 1h53
Synopsis:
Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu.
Critique "presse": 7,5/10
Edgar Wright ("Shaun Of The Dead", "Hot Fuzz"), pour son premier film à Hollywood livre une comédie d'action, adapté à la génération iPod, réussie. Un film efficace et cool où se mêlent course-poursuites et bande-son pop-rock. Si le film est divertissant, il peine cependant à être plus, dû en grande partie à une trame trop classique.
Ma critique: 6/10
"Baby Driver" est un trip. Edgar Wright a totalement mis de côté la crédibilité pour se faire plaisir: un jeune chauffeur talentueux qui a toujours de la musique dans les oreilles, c'est cool. Il est entouré de braqueurs de banques, tous plus caricaturaux les uns que les autres. Je reconnais au film plein de qualités: c'est bien filmé (y'a un très bon plan-séquence dès le début), les scènes de courses-poursuites sont rythmées, le perso principal est bien écrit, sa dulcinée aussi, la bande-son est bonne mais malgré tout ça, je n'ai jamais été transcendé. Je me l'explique pas vraiment, peut-être que j'étais juste pas dans les bonnes conditions pour voir le film, peut-être qu'il est juste moyen, mais je n'ai jamais ressenti la cool-attitude voulue. Je suis pas ressorti en voulant écouter une chanson en boucle, j'ai pas été accroché à mon siège par les scènes d'action, j'ai juste trouvé ça divertissant. Je conseille quand même d'aller le voir, car ça reste un film sympa et qu'il s'agit d'une idée, certes classique dans son traitement, mais qui a le mérite d'être originale et pas un énième reboot/remake/suite/adaptation.
lundi 31 juillet 2017
Dunkerque
Date de sortie: 19 juillet 2017
De Christopher Nolan
Avec Fionn Whitehead, Mark Rylance, Tom Hardy
Titre original: "Dunkirk"
Genre: Guerre, Historique, Drame
Durée: 1h47
Synopsis:
Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940.
Critique "presse": 8/10
En racontant un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale, Christopher Nolan signe l'un de ses films les plus accomplis. S'il ne renouvelle pas le genre, "Dunkirk" n'en reste pas moins un grand film de guerre et un "survival" impressionnant, à la mise en scène maîtrisée et l'image sublime; et ce malgré quelques lacunes historiques.
Ma critique: 6 ou 7/10
Christopher Nolan a cet avantage sur de nombreux réalisateurs, c'est qu'il a les mains libres, et qu'il en profite pour sortir des sentiers battus. Là où on a aujourd'hui droit à des blockbusters pour la plupart centrés sur des monstres ou des super-héros, avec énormément d'effets visuels, et des personnages cools ou badass qui vont sortir des blagues, Nolan avance à contre-courant, essaie de nouvelles choses et il nous livre ici un film de guerre quasiment sans dialogues, où les personnages sont de simples soldats qui ne cherchent qu'à survivre.
Visuellement, c'est superbe (j'ai vu le film en IMAX, ça aide...), et on ne s'ennuie pas une seconde,. Nolan a choisi de reproduire les événements de trois points de vue différents (la plage, la mer, le ciel), c'était une bonne idée, ça rajoute du rythme au récit, même s'il m'a fallu un peu de temps à comprendre que le montage était pas linéaire, ce qui m'a un peu sorti du film. Mais dans l'ensemble, ça reste un film de guerre/survival réussi.
Il y a quand même une grosse déception, c'est la reconstitution historique: déjà, pour un film qui s'appelle "Dunkirk", on n'est pas trop dans la ville, un peu sur la plage, mais à peine. Ensuite, on a du mal à ressentir les émotions qu'ont pu vivre les soldats bloqués sur cette plage, qui attendaient juste de mourir. Et pour finir, la grandeur de l'événement est très mal retranscrite: à aucun moment, on a l'impression qu'il s'agit de 400 000 soldats pris au piège, mais au contraire on a l'impression que plus de 330 000 ont été sauvés par une cinquantaine de bateaux de plaisance, ce qui est totalement faux.
De Christopher Nolan
Avec Fionn Whitehead, Mark Rylance, Tom Hardy
Titre original: "Dunkirk"
Genre: Guerre, Historique, Drame
Durée: 1h47
Synopsis:
Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940.
Critique "presse": 8/10
En racontant un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale, Christopher Nolan signe l'un de ses films les plus accomplis. S'il ne renouvelle pas le genre, "Dunkirk" n'en reste pas moins un grand film de guerre et un "survival" impressionnant, à la mise en scène maîtrisée et l'image sublime; et ce malgré quelques lacunes historiques.
Ma critique: 6 ou 7/10
Christopher Nolan a cet avantage sur de nombreux réalisateurs, c'est qu'il a les mains libres, et qu'il en profite pour sortir des sentiers battus. Là où on a aujourd'hui droit à des blockbusters pour la plupart centrés sur des monstres ou des super-héros, avec énormément d'effets visuels, et des personnages cools ou badass qui vont sortir des blagues, Nolan avance à contre-courant, essaie de nouvelles choses et il nous livre ici un film de guerre quasiment sans dialogues, où les personnages sont de simples soldats qui ne cherchent qu'à survivre.
Visuellement, c'est superbe (j'ai vu le film en IMAX, ça aide...), et on ne s'ennuie pas une seconde,. Nolan a choisi de reproduire les événements de trois points de vue différents (la plage, la mer, le ciel), c'était une bonne idée, ça rajoute du rythme au récit, même s'il m'a fallu un peu de temps à comprendre que le montage était pas linéaire, ce qui m'a un peu sorti du film. Mais dans l'ensemble, ça reste un film de guerre/survival réussi.
Il y a quand même une grosse déception, c'est la reconstitution historique: déjà, pour un film qui s'appelle "Dunkirk", on n'est pas trop dans la ville, un peu sur la plage, mais à peine. Ensuite, on a du mal à ressentir les émotions qu'ont pu vivre les soldats bloqués sur cette plage, qui attendaient juste de mourir. Et pour finir, la grandeur de l'événement est très mal retranscrite: à aucun moment, on a l'impression qu'il s'agit de 400 000 soldats pris au piège, mais au contraire on a l'impression que plus de 330 000 ont été sauvés par une cinquantaine de bateaux de plaisance, ce qui est totalement faux.
dimanche 30 juillet 2017
The Circle
Date de sortie: 12 juillet 2017
De James Ponsoldt
Avec Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega
Genre: Thriller, Drame
Durée: 1h50
Synopsis:
Les Etats-Unis, dans un futur proche.
Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…
Critique "presse": 5/10
Un thriller d'anticipation sur les dangers que représentent Internet et les réseaux sociaux sur la vie privée, et qui aurait pu être plus efficace s'il ne se contentait pas de survoler son sujet. L'ensemble du film manque d'épaisseur, notamment à cause d'une mise en scène trop classique et d'un suspense bien pauvre. Divertissant, sans plus.
Ma critique: 6/10
Les sujets qui traitent de l'impact d'Internet et des réseaux sociaux sur nos vies m'intéressent généralement. En ça, j'ai passé un bon moment. Mais à côté de ça, force est de constater que le film en lui-même est décevant. L'idée de départ est intéressante mais est malheureusement traitée de manière bien soft. Il y a quelques bonnes trouvailles ici et là, mais le film ne va jamais au fond des choses et reste bien trop gentil. A croire que pousser les gens à réfléchir et à se poser des questions est une mauvaise chose. Sans véritable suspense, ni rebondissements, et avec des personnages secondaires mal développés, "The Circle" remplit sa tache s'il souhaite être un simple divertissement estival. Si le film voulait être plus que ça (comme un bon thriller d'anticipation), c'est raté.
De James Ponsoldt
Avec Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega
Genre: Thriller, Drame
Durée: 1h50
Synopsis:
Les Etats-Unis, dans un futur proche.
Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…
Critique "presse": 5/10
Un thriller d'anticipation sur les dangers que représentent Internet et les réseaux sociaux sur la vie privée, et qui aurait pu être plus efficace s'il ne se contentait pas de survoler son sujet. L'ensemble du film manque d'épaisseur, notamment à cause d'une mise en scène trop classique et d'un suspense bien pauvre. Divertissant, sans plus.
Ma critique: 6/10
Les sujets qui traitent de l'impact d'Internet et des réseaux sociaux sur nos vies m'intéressent généralement. En ça, j'ai passé un bon moment. Mais à côté de ça, force est de constater que le film en lui-même est décevant. L'idée de départ est intéressante mais est malheureusement traitée de manière bien soft. Il y a quelques bonnes trouvailles ici et là, mais le film ne va jamais au fond des choses et reste bien trop gentil. A croire que pousser les gens à réfléchir et à se poser des questions est une mauvaise chose. Sans véritable suspense, ni rebondissements, et avec des personnages secondaires mal développés, "The Circle" remplit sa tache s'il souhaite être un simple divertissement estival. Si le film voulait être plus que ça (comme un bon thriller d'anticipation), c'est raté.
mardi 18 juillet 2017
Spider-Man: Homecoming
Date de sortie: 12 juillet 2017
De Jon Watts
Avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr.
Genre: Action, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
Critique "presse": 7,5/10
Ce nouveau reboot de "Spider-Man" est une bonne surprise, alliant avec réussite film de super-héros et teen-movie. A la fois léger et drôle, il fait la part-belle aux gags, jouant sur le côté super-héros des quartiers, malheureusement au détriment des enjeux dramatiques.
Ma critique: 6,5/10
Enième film de super-héros et 3ème "Spider-Man" différent en seulement 15 ans, je suis allé voir le film à reculons. Mais si film a des défauts, il a aussi de nombreuses qualités. Pour commencer, Tom Holland est crédible dans le rôle (ma préférence va à Andrew Garfield). Ensuite, toute la partie sur l'araignée qui mord Peter et ce dernier qui découvre ses pouvoirs passe à la trappe, le film commence quelque temps après les événements de "Captain America: Civil War". L'humour et l'ambiance teen-movie fonctionnent bien (à condition d'aimer le genre, c'est mon cas) et c'est rafraîchissant de le voir aider des vieilles dames à traverser la rue plutôt que de se battre contre des forces démoniaques. "Iron-Man", qui apparaît beaucoup dans les BA, n'est pas si présent que ça, c'est aussi un plus. Pour finir, là où les films commencent généralement bien et s'essoufflent, là, c'est le contraire: le film met du temps à démarrer mais finit fort, grâce notamment à un rebondissement inattendu. Malgré ses qualités, le film à les défauts des film MCU: déroulement sans trop de surprises (un gentil affronte un méchant, on sait comment ça se termine...), accent mis sur le côté mainstream (le héros doit être cool, faut pas une goutte de sang, ni de morts chez les gentils pour que les enfants puissent voir le film) ce qui fait qu'on a encore droit à un film de super-héros pour ados et pas pour adultes. Une bonne surprise vu ce à quoi je m'attendais pour un blockbuster agréable à regarder, même le genre n'est pas renouvelé.
De Jon Watts
Avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr.
Genre: Action, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
Critique "presse": 7,5/10
Ce nouveau reboot de "Spider-Man" est une bonne surprise, alliant avec réussite film de super-héros et teen-movie. A la fois léger et drôle, il fait la part-belle aux gags, jouant sur le côté super-héros des quartiers, malheureusement au détriment des enjeux dramatiques.
Ma critique: 6,5/10
Enième film de super-héros et 3ème "Spider-Man" différent en seulement 15 ans, je suis allé voir le film à reculons. Mais si film a des défauts, il a aussi de nombreuses qualités. Pour commencer, Tom Holland est crédible dans le rôle (ma préférence va à Andrew Garfield). Ensuite, toute la partie sur l'araignée qui mord Peter et ce dernier qui découvre ses pouvoirs passe à la trappe, le film commence quelque temps après les événements de "Captain America: Civil War". L'humour et l'ambiance teen-movie fonctionnent bien (à condition d'aimer le genre, c'est mon cas) et c'est rafraîchissant de le voir aider des vieilles dames à traverser la rue plutôt que de se battre contre des forces démoniaques. "Iron-Man", qui apparaît beaucoup dans les BA, n'est pas si présent que ça, c'est aussi un plus. Pour finir, là où les films commencent généralement bien et s'essoufflent, là, c'est le contraire: le film met du temps à démarrer mais finit fort, grâce notamment à un rebondissement inattendu. Malgré ses qualités, le film à les défauts des film MCU: déroulement sans trop de surprises (un gentil affronte un méchant, on sait comment ça se termine...), accent mis sur le côté mainstream (le héros doit être cool, faut pas une goutte de sang, ni de morts chez les gentils pour que les enfants puissent voir le film) ce qui fait qu'on a encore droit à un film de super-héros pour ados et pas pour adultes. Une bonne surprise vu ce à quoi je m'attendais pour un blockbuster agréable à regarder, même le genre n'est pas renouvelé.
lundi 10 juillet 2017
The Last Girl - Celle Qui A Tous Les Dons
Date de sortie: 28 juin 2017
De Colm McCarthy
Avec Gemma Arterton, Glenn Close, Paddy Considine, Sennia Nanua
Interdit aux moins de 12 ans
Titre Original: "The Girl With All The Gifts"
Genre: Thriller, Epouvante
Durée: 1h52
Synopsis:
Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.
Critique "presse": 6,5/10
Colm McCarthy, sans révolutionner le genre, offre une relecture intéressante du film de zombies en faisant d'une enfant son personnage principal. Le film a ses qualités: riche en émotions, fort en suspense, quelques bonnes trouvailles dont un dénouement inattendu et une formidable performance de la jeune Sennia Nanua. Il a aussi ses défauts: la trame reprend l'essentiel des codes du genre sans leur donner un nouveau souffle et la mise en scène manque d'originalité. Un film de zombies honorable, mais prévisible dans son déroulement.
Ma critique: 7/10
Tout a déjà était fait sur les films de zombies, que ce soit pré ou post-apocalyptique, "The Last Girl" n'est pas différent: un "humain" qui est un potentiel vaccin, c'est la trame principal de la série "Z Nation".
Comme il est donc difficile de faire original, l'important c'est le traitement. Et sur ce point, le réalisateur ne s'est pas loupé: déjà, il a centré son film sur la jeune Mélanie (excellente Sennia Nanua) plutôt que sur les têtes d'affiche (Gemma Arterton et Glenn Close). Il a ensuite eu le mérite de sortir de ce que l'on a l'habitude de voir: dans toute la première partie du film, on ne sort pas d'un sous-sol et on suit un groupe d'enfants prisonniers sans trop savoir pourquoi ils sont là. Des questions se posent et j'ai tout de suite était mis dans l'ambiance du film. Malheureusement, une fois arrivé à la surface, la trame est nettement plus convenue et le film devient un simple "survival". Les codes du genre sont réutilisés, il n'y a plus beaucoup de surprises, mais le rythme est bon et le suspense bien présent. Le film tire un peu en longueur sur la dernière demi-heure et le twist final m'a un peu laissé sur ma faim, mais il a au moins le mérite d'être inattendu. Sans être exceptionnel, "The Last Girl" n'en reste pas moins un film agréable à regarder.
De Colm McCarthy
Avec Gemma Arterton, Glenn Close, Paddy Considine, Sennia Nanua
Interdit aux moins de 12 ans
Titre Original: "The Girl With All The Gifts"
Genre: Thriller, Epouvante
Durée: 1h52
Synopsis:
Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.
Critique "presse": 6,5/10
Colm McCarthy, sans révolutionner le genre, offre une relecture intéressante du film de zombies en faisant d'une enfant son personnage principal. Le film a ses qualités: riche en émotions, fort en suspense, quelques bonnes trouvailles dont un dénouement inattendu et une formidable performance de la jeune Sennia Nanua. Il a aussi ses défauts: la trame reprend l'essentiel des codes du genre sans leur donner un nouveau souffle et la mise en scène manque d'originalité. Un film de zombies honorable, mais prévisible dans son déroulement.
Ma critique: 7/10
Tout a déjà était fait sur les films de zombies, que ce soit pré ou post-apocalyptique, "The Last Girl" n'est pas différent: un "humain" qui est un potentiel vaccin, c'est la trame principal de la série "Z Nation".
Comme il est donc difficile de faire original, l'important c'est le traitement. Et sur ce point, le réalisateur ne s'est pas loupé: déjà, il a centré son film sur la jeune Mélanie (excellente Sennia Nanua) plutôt que sur les têtes d'affiche (Gemma Arterton et Glenn Close). Il a ensuite eu le mérite de sortir de ce que l'on a l'habitude de voir: dans toute la première partie du film, on ne sort pas d'un sous-sol et on suit un groupe d'enfants prisonniers sans trop savoir pourquoi ils sont là. Des questions se posent et j'ai tout de suite était mis dans l'ambiance du film. Malheureusement, une fois arrivé à la surface, la trame est nettement plus convenue et le film devient un simple "survival". Les codes du genre sont réutilisés, il n'y a plus beaucoup de surprises, mais le rythme est bon et le suspense bien présent. Le film tire un peu en longueur sur la dernière demi-heure et le twist final m'a un peu laissé sur ma faim, mais il a au moins le mérite d'être inattendu. Sans être exceptionnel, "The Last Girl" n'en reste pas moins un film agréable à regarder.
jeudi 22 juin 2017
Baywatch - Alerte A Malibu
Date de sortie: 21 juin 2017
De Seth Gordon
Avec Dwayne Johnson, Zac Efron, Alexandra Daddario
Titre original: "Baywatch"
Genre: Comédie, Action
Durée: 1h51
Synopsis:
Le légendaire sauveteur Mitch Buchannon est contraint de s’associer à une nouvelle recrue, Matt Brody, aussi ambitieux que tête brûlée ! Ensemble, ils vont tenter de déjouer un complot criminel qui menace l'avenir de la Baie…
Critique "presse": 3,5/10
La série culte des années 90 est ici revisitée de manière parodique, faisant la part belle à l'humour potache et à l'autodérision des deux acteurs principaux. Les plastiques sont au top, les blagues ras des pâquerettes, tout comme le scénario et la mise en scène.
Ma critique: 5/10
Il ne fallait pas s'attendre à un chef d'oeuvre, mais l'adaptation de "21 Jump Street" ayant été une bonne surprise, j’espérais passer un bon moment. La première partie du film est sympa, bien rythmée, le kitsch est assumé (bien aidé par des effets spéciaux mauvais), les blagues fonctionnent, surtout grâce à la romance naissante de CJ et Ronnie (Kelly Rohrbach/Jon Bass), mais le film finit par s’essouffler au fur et à mesure qu'il se concentre sur le duo The Rock/Efron. La trame scénaristique n'aide pas (une histoire de drogue basique et assez bête), le rythme se perd, les blagues tombent à plat... Ne reste que les maillots de bains pour rattraper le tout.
De Seth Gordon
Avec Dwayne Johnson, Zac Efron, Alexandra Daddario
Titre original: "Baywatch"
Genre: Comédie, Action
Durée: 1h51
Synopsis:
Le légendaire sauveteur Mitch Buchannon est contraint de s’associer à une nouvelle recrue, Matt Brody, aussi ambitieux que tête brûlée ! Ensemble, ils vont tenter de déjouer un complot criminel qui menace l'avenir de la Baie…
Critique "presse": 3,5/10
La série culte des années 90 est ici revisitée de manière parodique, faisant la part belle à l'humour potache et à l'autodérision des deux acteurs principaux. Les plastiques sont au top, les blagues ras des pâquerettes, tout comme le scénario et la mise en scène.
Ma critique: 5/10
Il ne fallait pas s'attendre à un chef d'oeuvre, mais l'adaptation de "21 Jump Street" ayant été une bonne surprise, j’espérais passer un bon moment. La première partie du film est sympa, bien rythmée, le kitsch est assumé (bien aidé par des effets spéciaux mauvais), les blagues fonctionnent, surtout grâce à la romance naissante de CJ et Ronnie (Kelly Rohrbach/Jon Bass), mais le film finit par s’essouffler au fur et à mesure qu'il se concentre sur le duo The Rock/Efron. La trame scénaristique n'aide pas (une histoire de drogue basique et assez bête), le rythme se perd, les blagues tombent à plat... Ne reste que les maillots de bains pour rattraper le tout.
mardi 20 juin 2017
La Momie
Date de sortie: 14 juin 2017
De Alex Kurtzman
Avec Tom Cruise, Sofia Boutella, Annabelle Wallis
Titre original: "The Mummy"
Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 1h51
Synopsis:
Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, La Momie nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde.
Critique "presse": 4,5/10
Le film fait la part belle à l'aventure et à Tom Cruise. Si les scènes d'actions sont spectaculaires (la scène en apesanteur dans un avion qui se crashe vaut le détour), et que Tom Cruise prouve qu'il en a toujours sous la semelle, tout en faisant preuve d'une dose d'auto-dérision inhabituelle; c'est à peu prêt tout ce qu'il y a à retenir du film. Le scénario est creux et pour un remake de film d'épouvante, cette "Momie" est bien triste et peinera à accrocher les spectateurs à leur fauteuil.
Ma critique: 3/10
Universal se lance à son tour dans les franchises en voulant remettre à jour son "bestiaire" (La Momie, Dracula, Dr Jekyll, L'Homme Invisible...), et comme les autres studios avant lui, Universal utilise exactement les mêmes ingrédients pour faire son blockbuster: surenchère d'actions et d'effets spéciaux, bonne dose d'humour, scénario clairement secondaire et surtout aucune prise de position à la réalisation pour que le film puisse plaire au plus grand nombre. Cette "Momie" pourrait être comparé à un "Mission Impossible en Egypte", Tom Cruise fait du Tom Cruise (en essayant de faire des blagues qui tombent à plat), il est accompagné comme souvent d'un acolyte juste là pour faire sourire (Simon Pegg ici remplacé par Jake Johnson, le Nick de "New Girl"), et tous les personnages sont mal écrits (Russell Crowe en Dr Jekyll, c'est tout pourri). A la base, il s'agit d'un film d'épouvante, mais comme la prod' ne pouvait pas risquer une interdiction aux mineurs, on a le droit à un blockbuster surbudgétisé et tout gentil, d'une faiblesse scénaristique ahurissante, les surprises et rebondissements étant totalement absents, contrairement au happy-end totalement ricain bien présent et bien naze. La version des années 2000 avec Brendan Fraser avait au moins le mérite d'être divertissante.
De Alex Kurtzman
Avec Tom Cruise, Sofia Boutella, Annabelle Wallis
Titre original: "The Mummy"
Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 1h51
Synopsis:
Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, La Momie nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde.
Critique "presse": 4,5/10
Le film fait la part belle à l'aventure et à Tom Cruise. Si les scènes d'actions sont spectaculaires (la scène en apesanteur dans un avion qui se crashe vaut le détour), et que Tom Cruise prouve qu'il en a toujours sous la semelle, tout en faisant preuve d'une dose d'auto-dérision inhabituelle; c'est à peu prêt tout ce qu'il y a à retenir du film. Le scénario est creux et pour un remake de film d'épouvante, cette "Momie" est bien triste et peinera à accrocher les spectateurs à leur fauteuil.
Ma critique: 3/10
Universal se lance à son tour dans les franchises en voulant remettre à jour son "bestiaire" (La Momie, Dracula, Dr Jekyll, L'Homme Invisible...), et comme les autres studios avant lui, Universal utilise exactement les mêmes ingrédients pour faire son blockbuster: surenchère d'actions et d'effets spéciaux, bonne dose d'humour, scénario clairement secondaire et surtout aucune prise de position à la réalisation pour que le film puisse plaire au plus grand nombre. Cette "Momie" pourrait être comparé à un "Mission Impossible en Egypte", Tom Cruise fait du Tom Cruise (en essayant de faire des blagues qui tombent à plat), il est accompagné comme souvent d'un acolyte juste là pour faire sourire (Simon Pegg ici remplacé par Jake Johnson, le Nick de "New Girl"), et tous les personnages sont mal écrits (Russell Crowe en Dr Jekyll, c'est tout pourri). A la base, il s'agit d'un film d'épouvante, mais comme la prod' ne pouvait pas risquer une interdiction aux mineurs, on a le droit à un blockbuster surbudgétisé et tout gentil, d'une faiblesse scénaristique ahurissante, les surprises et rebondissements étant totalement absents, contrairement au happy-end totalement ricain bien présent et bien naze. La version des années 2000 avec Brendan Fraser avait au moins le mérite d'être divertissante.
vendredi 9 juin 2017
The Wall
Date de sortie: 7 juin 2017
De Doug Liman
Avec Aaron Taylor-Johnson, John Cena, Laith Nakli
Avertissement
Genre: Thriller, Guerre
Durée: 1h30
Synopsis:
Deux soldats américains sont la cible d’un tireur d’élite irakien. Seul un pan de mur en ruine les protège encore d’une mort certaine. Au-delà d’une lutte pour la survie, c’est une guerre de volontés qui se joue, faite de tactique, d’intelligence et d’aptitude à atteindre l’ennemi par tous les moyens…
Critique "presse": 6/10
Doug Liman, réalisateur du premier Jason Bourne, revient avec un huit-clos à ciel ouvert efficace et tendu. Dommage que ce thriller en plein désert irakien s'étire en longueur plus qu'il n'avance.
Ma critique: 7/10
Une idée simple, trois acteurs, deux semaines de tournage, comme quoi il n'y a pas besoin de beaucoup pour faire un bon film. Sans prétentions, ce huit-clos en extérieur nous tient en haleine du début à la fin. Alors certes, c'est parfois répétitif, mais les rebondissements sont nombreux, les trouvailles sont bonnes, les acteurs sont crédibles et c'est au final un film de guerre efficace.
De Doug Liman
Avec Aaron Taylor-Johnson, John Cena, Laith Nakli
Avertissement
Genre: Thriller, Guerre
Durée: 1h30
Synopsis:
Deux soldats américains sont la cible d’un tireur d’élite irakien. Seul un pan de mur en ruine les protège encore d’une mort certaine. Au-delà d’une lutte pour la survie, c’est une guerre de volontés qui se joue, faite de tactique, d’intelligence et d’aptitude à atteindre l’ennemi par tous les moyens…
Critique "presse": 6/10
Doug Liman, réalisateur du premier Jason Bourne, revient avec un huit-clos à ciel ouvert efficace et tendu. Dommage que ce thriller en plein désert irakien s'étire en longueur plus qu'il n'avance.
Ma critique: 7/10
Une idée simple, trois acteurs, deux semaines de tournage, comme quoi il n'y a pas besoin de beaucoup pour faire un bon film. Sans prétentions, ce huit-clos en extérieur nous tient en haleine du début à la fin. Alors certes, c'est parfois répétitif, mais les rebondissements sont nombreux, les trouvailles sont bonnes, les acteurs sont crédibles et c'est au final un film de guerre efficace.
jeudi 8 juin 2017
Wonder Woman
Date de sortie: 7 juin 2017
De Patty Jenkins
Avec Gal Gadot, Chris Pine
Genre: Action, Fantastique
Durée: 2h21
Synopsis:
C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible.
Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace.
En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
Critique "presse": 6/10
Après les critiqués "Batman Vs Superman" et "Suicide Squad", ce nouveau DC relève un peu le niveau. Divertissant, bourrés de scènes d'actions spectaculaires et avec une bonne dose d'humour, ce "Wonder Woman" remplit bien son cahier de charges, malheureusement devenu le même que Marvel. Seule originalité, le super-héros est une super-héroïne et Gal Gadot est crédible.
Ma critique: 3/10
Posons les bases pour commencer: je frôle l'overdose de films de super-héros, y'en a trop et c'est toujours la même rengaine (gentil découvre pouvoir - "pif-paf-pouf, ahah, boum!" - combat méchant - triomphe à la fin), donc niveau originalité et surprises, ça se rapproche dangereusement du néant.
Ce "Wonder Woman" ne déroge pas à la règle, DC Comics cherchant absolument à se rapprocher de l'univers et des thèmes des films Marvel. Exit donc le côté sombre et les personnages torturés. Le film va chercher du côté de la mythologie (comme "Thor") et l'histoire est incluse dans l'Histoire, ici pendant la Première Guerre Mondiale. Mais si "X-Men First Class" (avec la Guerre Froide) et "Captain America" (avec la 2nde Guerre Mondiale) réussissaient bien ce combo réalité-fiction, il n'en est rien ici. Ajouter un super-héros à une période sombre est une chose, mais y rajouter en plus des divinités, c'est trop. Passé cette lourdeur dérangeante, le scénario est des plus communs, les méchants sont bêtes, méchants car il faut être méchant, et ont un charisme inexistant; la plupart des traits d'humour du film reposent sur la naïveté de Diana qui ne connaît rien au monde réel ("oh, un homme, j'en ai jamais vu, mais c'est quoi entre tes jambes? -Ben ça, c'est ma... montre") et sur ses acolytes, personnages secondaires à peine développés et dont le but premier est de faire rire le spectateur (en temps de guerre, normal...), au final, on sourit deux minutes, mais pas plus. Les effets spéciaux sont dignes de "Man Of Steel" et "Batman Vs Superman" mais en moins bien (bonjour les fonds verts) et les scènes d'actions sont bourrées de ralenti, parfois ça rend bien, mais c'est généralement sans intérêt.
Une pause, on reprend son souffle et on continue: les rebondissements sont quelconques, les décisions des personnages toujours aussi stupides, la moralité du film est amenée de façon tellement cucul que s'en est affligeant ("pourquoi les hommes se battent? C'est mal! Mais heureusement l'amour triomphera!") et le message féministe que le film aurait pu porter avec le premier film de super-héroïne est quasi-inexistant. La presse américaine vantait le film comme le meilleur DC depuis la trilogie "The Dark Knight", je sais pas ce qu'ils ont fumé, le film étant juste mieux que "Suicide Squad" (pas compliqué en même temps...). Des points positifs quand même: le thème principal est cool, le film fait 2h20 mais on se fait pas trop chier, le duo Gal Gadot-Chris Pine. Mais dans son ensemble, c'est un sous Captain America qui déçoit.
De Patty Jenkins
Avec Gal Gadot, Chris Pine
Genre: Action, Fantastique
Durée: 2h21
Synopsis:
C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible.
Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace.
En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
Critique "presse": 6/10
Après les critiqués "Batman Vs Superman" et "Suicide Squad", ce nouveau DC relève un peu le niveau. Divertissant, bourrés de scènes d'actions spectaculaires et avec une bonne dose d'humour, ce "Wonder Woman" remplit bien son cahier de charges, malheureusement devenu le même que Marvel. Seule originalité, le super-héros est une super-héroïne et Gal Gadot est crédible.
Ma critique: 3/10
Posons les bases pour commencer: je frôle l'overdose de films de super-héros, y'en a trop et c'est toujours la même rengaine (gentil découvre pouvoir - "pif-paf-pouf, ahah, boum!" - combat méchant - triomphe à la fin), donc niveau originalité et surprises, ça se rapproche dangereusement du néant.
Ce "Wonder Woman" ne déroge pas à la règle, DC Comics cherchant absolument à se rapprocher de l'univers et des thèmes des films Marvel. Exit donc le côté sombre et les personnages torturés. Le film va chercher du côté de la mythologie (comme "Thor") et l'histoire est incluse dans l'Histoire, ici pendant la Première Guerre Mondiale. Mais si "X-Men First Class" (avec la Guerre Froide) et "Captain America" (avec la 2nde Guerre Mondiale) réussissaient bien ce combo réalité-fiction, il n'en est rien ici. Ajouter un super-héros à une période sombre est une chose, mais y rajouter en plus des divinités, c'est trop. Passé cette lourdeur dérangeante, le scénario est des plus communs, les méchants sont bêtes, méchants car il faut être méchant, et ont un charisme inexistant; la plupart des traits d'humour du film reposent sur la naïveté de Diana qui ne connaît rien au monde réel ("oh, un homme, j'en ai jamais vu, mais c'est quoi entre tes jambes? -Ben ça, c'est ma... montre") et sur ses acolytes, personnages secondaires à peine développés et dont le but premier est de faire rire le spectateur (en temps de guerre, normal...), au final, on sourit deux minutes, mais pas plus. Les effets spéciaux sont dignes de "Man Of Steel" et "Batman Vs Superman" mais en moins bien (bonjour les fonds verts) et les scènes d'actions sont bourrées de ralenti, parfois ça rend bien, mais c'est généralement sans intérêt.
Une pause, on reprend son souffle et on continue: les rebondissements sont quelconques, les décisions des personnages toujours aussi stupides, la moralité du film est amenée de façon tellement cucul que s'en est affligeant ("pourquoi les hommes se battent? C'est mal! Mais heureusement l'amour triomphera!") et le message féministe que le film aurait pu porter avec le premier film de super-héroïne est quasi-inexistant. La presse américaine vantait le film comme le meilleur DC depuis la trilogie "The Dark Knight", je sais pas ce qu'ils ont fumé, le film étant juste mieux que "Suicide Squad" (pas compliqué en même temps...). Des points positifs quand même: le thème principal est cool, le film fait 2h20 mais on se fait pas trop chier, le duo Gal Gadot-Chris Pine. Mais dans son ensemble, c'est un sous Captain America qui déçoit.
lundi 5 juin 2017
Pirates Des Caraïbes: La Vengeance De Salazar
Date de sortie: 24 mai 2017
De Joachim Rønning, Espen Sandberg
Avec Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario
Titre original: "Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales"
Genre: Aventure, Fantastique
Durée: 2h09
Synopsis:
Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…
Critique "presse": 6/10
La recette est éculée, tous les ingrédients de la franchise sont ici repris: loufoqueries de Jack Sparrow, mélange d'action et d'humour, déferlement d'effets spéciaux, c'est divertissant mais mise à part un bon méchant (le Capitaine Salazar interprété par Javier Bardem), rien de nouveau sur les océans.
Ma critique: 6/10
J'ai eu peur dès le début du film que, un peu comme pour le 4, tout tourne autour de Jack Sparrow/Johnny Depp qui en fait des tonnes. Heureusement, le film laisse de la place au méchant et aux deux nouveaux jeunes amoureux. Alors bien sûr, il n'y a aucune surprise, on retrouve tout ce qui a fait le succès de la franchise: gags, actions, explosions, combats, ... mais le film a le mérite d'être divertissant. Certes, c'est peu vu le budget, mais dans le paysage actuel des blockbusters, c'est déjà pas mal.
De Joachim Rønning, Espen Sandberg
Avec Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario
Titre original: "Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales"
Genre: Aventure, Fantastique
Durée: 2h09
Synopsis:
Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…
Critique "presse": 6/10
La recette est éculée, tous les ingrédients de la franchise sont ici repris: loufoqueries de Jack Sparrow, mélange d'action et d'humour, déferlement d'effets spéciaux, c'est divertissant mais mise à part un bon méchant (le Capitaine Salazar interprété par Javier Bardem), rien de nouveau sur les océans.
Ma critique: 6/10
J'ai eu peur dès le début du film que, un peu comme pour le 4, tout tourne autour de Jack Sparrow/Johnny Depp qui en fait des tonnes. Heureusement, le film laisse de la place au méchant et aux deux nouveaux jeunes amoureux. Alors bien sûr, il n'y a aucune surprise, on retrouve tout ce qui a fait le succès de la franchise: gags, actions, explosions, combats, ... mais le film a le mérite d'être divertissant. Certes, c'est peu vu le budget, mais dans le paysage actuel des blockbusters, c'est déjà pas mal.
mercredi 31 mai 2017
Le Roi Arthur: La Légende D'Excalibur
Date de sortie: 17 mai 2017
De Guy Ritchie
Avec Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law
Titre original: "King Arthur: Legend Of The Sword"
Genre: Aventure, Fantastique
Durée: 2h06
Synopsis:
Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend. Jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir.
Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents…
Critique "presse": 5,5/10
Il faut faire le deuil de la légende arthurienne pour passer un bon moment. Beaucoup de libertés sont prises avec le mythe, et Guy Ritchie y appose son style narratif et un rythme effréné à grands renforts d'effets spéciaux. Un blockbuster divertissant, rien de plus.
Ma critique: 5/10
Je m'attendais à rien, c'est mieux pour éviter les déceptions... La bande-son est bonne, on retrouve par moments le style de Guy Ritchie, Charlie Hunnam est crédible, et le film est divertissant (avec autant de budget, c'est le minimum). Pour les points positifs, c'est à peu près tout. Revisiter une légende est une chose, mais prendre autant de libertés avec, c'est ridicule: pas de Lancelot, de Guenièvre, de Merlin (et bien d'autres encore...) et le film tombe dans de l'héroic-fantasy bien pompée sur "LOTR" mais sans en avoir la dimension épique. Les décors sont moches, les batailles sont incompréhensibles tellement elles sont noyées sous un déluge d'effets spéciaux, et le tout est filmé avec les pieds. Alexandre Astier doit s'arracher les cheveux...
De Guy Ritchie
Avec Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law
Titre original: "King Arthur: Legend Of The Sword"
Genre: Aventure, Fantastique
Durée: 2h06
Synopsis:
Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend. Jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir.
Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents…
Critique "presse": 5,5/10
Il faut faire le deuil de la légende arthurienne pour passer un bon moment. Beaucoup de libertés sont prises avec le mythe, et Guy Ritchie y appose son style narratif et un rythme effréné à grands renforts d'effets spéciaux. Un blockbuster divertissant, rien de plus.
Ma critique: 5/10
Je m'attendais à rien, c'est mieux pour éviter les déceptions... La bande-son est bonne, on retrouve par moments le style de Guy Ritchie, Charlie Hunnam est crédible, et le film est divertissant (avec autant de budget, c'est le minimum). Pour les points positifs, c'est à peu près tout. Revisiter une légende est une chose, mais prendre autant de libertés avec, c'est ridicule: pas de Lancelot, de Guenièvre, de Merlin (et bien d'autres encore...) et le film tombe dans de l'héroic-fantasy bien pompée sur "LOTR" mais sans en avoir la dimension épique. Les décors sont moches, les batailles sont incompréhensibles tellement elles sont noyées sous un déluge d'effets spéciaux, et le tout est filmé avec les pieds. Alexandre Astier doit s'arracher les cheveux...
mercredi 17 mai 2017
Alien Covenant
Date de sortie: 10 mai 2017
De Ridley Scott Avec Michael Fassbender, Katherine Waterston, Billy Crudup
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Science fiction, épouvante
Durée: 2h02
Synopsis:
Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper.
Critique "presse": 6,5/10
Ridley Scott reprend les ingrédients qui ont fait le succès du premier et qui manqué cruellement à "Prometheus" pour un résultat mitigé. Mélangeant avec brio horreur et science-fiction, avec des xénomorphes réussis; son "Covenant" manque tout de même de suspense et si on a enfin un début de réponse sur la création des aliens, l'explication est lourde et à vouloir tout révéler, la franchise perd de son mystère.
Ma critique: 4/10
Pas friand de ce genre de films (oui, je suis une flipette), cet "Alien Covenant" remplit son cahier des charges en termes de SF et épouvante, même si on est bien loin du niveau des deux premiers opus. Comme divertissement pas prise de tête, ça passe oui. Mais pour le reste, c'est ridicule: un scénario aux raccourcis affligeants, qui reprend en plus des idées des autres films (donc niveau originalité, c'est le néant), les rebondissements sont attendus (on voit arriver le twist final à des kilomètres) et où les protagonistes sont tous plus stupides les uns que les autres... à croire qu'ils ont décidé de faire un concours de qui prendra les plus mauvaises décisions. Contrairement à "Prometheus", on a au moins quelques réponses, mais elles sont à peine satisfaisantes. Et dire que deux suites sont déjà prévues... Encore une franchise culte qui n'aura pas résisté au cinéma-business.
De Ridley Scott Avec Michael Fassbender, Katherine Waterston, Billy Crudup
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Science fiction, épouvante
Durée: 2h02
Synopsis:
Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper.
Critique "presse": 6,5/10
Ridley Scott reprend les ingrédients qui ont fait le succès du premier et qui manqué cruellement à "Prometheus" pour un résultat mitigé. Mélangeant avec brio horreur et science-fiction, avec des xénomorphes réussis; son "Covenant" manque tout de même de suspense et si on a enfin un début de réponse sur la création des aliens, l'explication est lourde et à vouloir tout révéler, la franchise perd de son mystère.
Ma critique: 4/10
Pas friand de ce genre de films (oui, je suis une flipette), cet "Alien Covenant" remplit son cahier des charges en termes de SF et épouvante, même si on est bien loin du niveau des deux premiers opus. Comme divertissement pas prise de tête, ça passe oui. Mais pour le reste, c'est ridicule: un scénario aux raccourcis affligeants, qui reprend en plus des idées des autres films (donc niveau originalité, c'est le néant), les rebondissements sont attendus (on voit arriver le twist final à des kilomètres) et où les protagonistes sont tous plus stupides les uns que les autres... à croire qu'ils ont décidé de faire un concours de qui prendra les plus mauvaises décisions. Contrairement à "Prometheus", on a au moins quelques réponses, mais elles sont à peine satisfaisantes. Et dire que deux suites sont déjà prévues... Encore une franchise culte qui n'aura pas résisté au cinéma-business.
mercredi 10 mai 2017
Braquage A L'Ancienne
Date de sortie: 3 mai 2017
De Zach Braff
Avec Morgan Freeman, Michael Caine, Alan Arkin
Titre original: "Going In Style"
Genre: comédie policière
Durée: 1h36
Synopsis:
Pour Willie, Joe et Al, trois amis octogénaires – ou presque –, la retraite, c'est du passé. Quand ils apprennent que leurs pensions sont parties en fumée, ils décident de passer à l'action. Bousculant tous leurs principes, ils tentent l'impensable : braquer la banque qui les a ruinés !
Critique "presse": 6/10
Remake d'un film de 1979, ce "Going In Style" est une comédie sociale et anticapitaliste légère, où bonnes répliques et situations absurdes se succèdent, et qui fonctionne essentiellement grâce à son trio d'acteurs, monuments du cinéma. Malheureusement, le traitement est trop classique et l'on sourit plus qu'on ne rit.
Ma critique: 5/10
Gros fan de Zach Braff ("Scrubs" est ma série préférée et son premier film "Garden State" est génial), je l'attendais au tournant après le décevant "Wish I Was Here". Mais la bande-annonce de "Going In Style" ne laissait rien présager d'autre qu'un petit film de studio sans ambitions. Et c'est exactement ça: une comédie sans originalité (de pauvres retraités vont se venger d'une méchante banque qui les a ruinés) au traitement quelconque, où une bonne partie des gags fait à peine sourire et qui aurait pu être réalisé par n'importe qui. Le casting relève à peine le tout. Un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
De Zach Braff
Avec Morgan Freeman, Michael Caine, Alan Arkin
Titre original: "Going In Style"
Genre: comédie policière
Durée: 1h36
Synopsis:
Pour Willie, Joe et Al, trois amis octogénaires – ou presque –, la retraite, c'est du passé. Quand ils apprennent que leurs pensions sont parties en fumée, ils décident de passer à l'action. Bousculant tous leurs principes, ils tentent l'impensable : braquer la banque qui les a ruinés !
Critique "presse": 6/10
Remake d'un film de 1979, ce "Going In Style" est une comédie sociale et anticapitaliste légère, où bonnes répliques et situations absurdes se succèdent, et qui fonctionne essentiellement grâce à son trio d'acteurs, monuments du cinéma. Malheureusement, le traitement est trop classique et l'on sourit plus qu'on ne rit.
Ma critique: 5/10
Gros fan de Zach Braff ("Scrubs" est ma série préférée et son premier film "Garden State" est génial), je l'attendais au tournant après le décevant "Wish I Was Here". Mais la bande-annonce de "Going In Style" ne laissait rien présager d'autre qu'un petit film de studio sans ambitions. Et c'est exactement ça: une comédie sans originalité (de pauvres retraités vont se venger d'une méchante banque qui les a ruinés) au traitement quelconque, où une bonne partie des gags fait à peine sourire et qui aurait pu être réalisé par n'importe qui. Le casting relève à peine le tout. Un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
mardi 2 mai 2017
Les Gardiens De La Galaxie Volume 2
Date de sortie: 26 avril 2017
De James Gunn (II)
Avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista
Titre original: "Guardians of the Galaxy Vol. 2"
Genre: Action, Science fiction
Durée: 2h16
Synopsis:
Musicalement accompagné de la "Awesome Mixtape n°2", Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l'équipe alors qu'elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu'ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill.
Critique "presse": 7/10
Toujours aussi fun et spectaculaire, ce "Volume 2" reprend tous les ingrédients qui ont fait l'énorme succès du premier. Superbes effets visuels, personnages attachants, répliques qui font mouche, bonne touche d'autodérision, et une bande-son entraînante. Mais l'effet de surprise a disparu, et la faiblesse du scénario font de ce second volet un épisode plus convenu.
Ma critique: 4/10
Le premier avait été une agréable surprise, la bande-annonce m'ayant laissé dubitatif. La BA de ce volume 2 m'a fait le même effet. Pour la même surprise? Pas vraiment... Je m'attendais à ce que le film surfe sur la vague de succès du premier volet, et c'est exactement ça. Hollywood dans toute sa splendeur: "on a une bonne idée, il faut bien l'user jusqu'à la corde!" Comme avec toute suite, il faut toujours surpasser l'épisode précédent et faire dans la surenchère. Du coup: surenchère d'effets spéciaux, coolitude des persos bien appuyée, battles de répliques qui tuent à outrance, feel-good musique omniprésente, mais malheureusement bien loin du niveau du Vol. 1... tous les ingrédients du premier sont repris, mais de manière forcée (exemple le plus frappant avec la musique où par deux fois, Rocket décide de balancer du "son" avant une baston, pour que ça donne une scène cool). A côté de ça, le scénario est quasi-inexistant, puisque pendant les deux tiers du film, on ne comprend pas trop quels sont les enjeux du film. J'ai eu l'impression d'être dans un épisode d'une série, cet épisode sur les 20 d'une saison où l'intrigue n'avance pas, mais il fallait juste le faire pour le faire. Seul point positif, on en apprend un peu plus sur certains persos. Mais sinon, effet de surprise et émotions ont disparu faisant place à une impression de gâchis et une pointe d'ennui (2h15 pour du rien quand même...). A l'image des derniers Marvel, sans intérêts et rentré dans le rang.
De James Gunn (II)
Avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista
Titre original: "Guardians of the Galaxy Vol. 2"
Genre: Action, Science fiction
Durée: 2h16
Synopsis:
Musicalement accompagné de la "Awesome Mixtape n°2", Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l'équipe alors qu'elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu'ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill.
Critique "presse": 7/10
Toujours aussi fun et spectaculaire, ce "Volume 2" reprend tous les ingrédients qui ont fait l'énorme succès du premier. Superbes effets visuels, personnages attachants, répliques qui font mouche, bonne touche d'autodérision, et une bande-son entraînante. Mais l'effet de surprise a disparu, et la faiblesse du scénario font de ce second volet un épisode plus convenu.
Ma critique: 4/10
Le premier avait été une agréable surprise, la bande-annonce m'ayant laissé dubitatif. La BA de ce volume 2 m'a fait le même effet. Pour la même surprise? Pas vraiment... Je m'attendais à ce que le film surfe sur la vague de succès du premier volet, et c'est exactement ça. Hollywood dans toute sa splendeur: "on a une bonne idée, il faut bien l'user jusqu'à la corde!" Comme avec toute suite, il faut toujours surpasser l'épisode précédent et faire dans la surenchère. Du coup: surenchère d'effets spéciaux, coolitude des persos bien appuyée, battles de répliques qui tuent à outrance, feel-good musique omniprésente, mais malheureusement bien loin du niveau du Vol. 1... tous les ingrédients du premier sont repris, mais de manière forcée (exemple le plus frappant avec la musique où par deux fois, Rocket décide de balancer du "son" avant une baston, pour que ça donne une scène cool). A côté de ça, le scénario est quasi-inexistant, puisque pendant les deux tiers du film, on ne comprend pas trop quels sont les enjeux du film. J'ai eu l'impression d'être dans un épisode d'une série, cet épisode sur les 20 d'une saison où l'intrigue n'avance pas, mais il fallait juste le faire pour le faire. Seul point positif, on en apprend un peu plus sur certains persos. Mais sinon, effet de surprise et émotions ont disparu faisant place à une impression de gâchis et une pointe d'ennui (2h15 pour du rien quand même...). A l'image des derniers Marvel, sans intérêts et rentré dans le rang.
samedi 22 avril 2017
Fast & Furious 8
Date de sortie: 12 avril 2017
De F. Gary Gray
Avec Vin Diesel, Dwayne Johnson, Jason Statham
Titre original: "The Fate Of The Furious"
Genre: Action
Durée: 2h16
Synopsis:
Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient alors jamais rencontrées. Des rivages de Cuba au rues de New York en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, notre équipe va sillonner le globe pour tenter d'empêcher une anarchiste de déchaîner un chaos mondial et de ramener à la maison l’homme qui a fait d’eux une famille.
Critique "presse": 6/10
Blindé de défauts et ultra-régressif, ce huitième volet vaut surtout, voire uniquement, pour ses cascades aussi spectaculaires qu'improbables et sa bande de gros bras. Un pur délire assumé, à la trame scénaristique secondaire. A voir avec un plaisir coupable.
Ma critique: 5/10
Depuis l'épisode 4, la franchise FF assume son 18ème degré et et ses scènes d'actions invraisemblables, de plus en plus spectaculaires d'épisode en épisode. Ceci étant dit, il est possible de bien se divertir (à condition de laisser son cerveau à l'entrée donc...). Mais il arrive un moment où trop, c'est trop. Avec la mort tragique de Paul Walker, la franchise aurait pu s'arrêter sur un épisode 7 plutôt bien géré. Malheureusement on repart pour un tour (trois même, deux autres films sont en préparation) et tous les ingrédients qui ont fait la réussite de la franchise sont là, mais en nettement plus grotesques. Les héros ressemblent maintenant à des super-héros: il s'agit de sauver le monde (rien que ça) en survivant à des explosions en étant uniquement recouvert de poussières Les invraisemblances sont légions (Dom gagne une course dans une 4L en feu en marche arrière, Jason Statham se bat contre 20 gars dans un avion en vol avec un bébé dans les bras et bien d'autres absurdités encore...), l'histoire est ridicule, les décisions des personnages stupides (la méchante, supposée super-intelligente, en tient une sacrée couche), et c'est filmé avec les pieds. En continuant sur ce rythme, on verra dans l'épisode 9 Dom pourchassait une fusée en trottinette et réussir à la rattraper. A force de passer les vitesses, FF frôle la sortie de route et va bientôt se crasher...
De F. Gary Gray
Avec Vin Diesel, Dwayne Johnson, Jason Statham
Titre original: "The Fate Of The Furious"
Genre: Action
Durée: 2h16
Synopsis:
Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient alors jamais rencontrées. Des rivages de Cuba au rues de New York en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, notre équipe va sillonner le globe pour tenter d'empêcher une anarchiste de déchaîner un chaos mondial et de ramener à la maison l’homme qui a fait d’eux une famille.
Critique "presse": 6/10
Blindé de défauts et ultra-régressif, ce huitième volet vaut surtout, voire uniquement, pour ses cascades aussi spectaculaires qu'improbables et sa bande de gros bras. Un pur délire assumé, à la trame scénaristique secondaire. A voir avec un plaisir coupable.
Ma critique: 5/10
Depuis l'épisode 4, la franchise FF assume son 18ème degré et et ses scènes d'actions invraisemblables, de plus en plus spectaculaires d'épisode en épisode. Ceci étant dit, il est possible de bien se divertir (à condition de laisser son cerveau à l'entrée donc...). Mais il arrive un moment où trop, c'est trop. Avec la mort tragique de Paul Walker, la franchise aurait pu s'arrêter sur un épisode 7 plutôt bien géré. Malheureusement on repart pour un tour (trois même, deux autres films sont en préparation) et tous les ingrédients qui ont fait la réussite de la franchise sont là, mais en nettement plus grotesques. Les héros ressemblent maintenant à des super-héros: il s'agit de sauver le monde (rien que ça) en survivant à des explosions en étant uniquement recouvert de poussières Les invraisemblances sont légions (Dom gagne une course dans une 4L en feu en marche arrière, Jason Statham se bat contre 20 gars dans un avion en vol avec un bébé dans les bras et bien d'autres absurdités encore...), l'histoire est ridicule, les décisions des personnages stupides (la méchante, supposée super-intelligente, en tient une sacrée couche), et c'est filmé avec les pieds. En continuant sur ce rythme, on verra dans l'épisode 9 Dom pourchassait une fusée en trottinette et réussir à la rattraper. A force de passer les vitesses, FF frôle la sortie de route et va bientôt se crasher...
vendredi 21 avril 2017
Ghost In The Shell
Date de sortie: 29 mars 2017
De Rupert Sanders Avec Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Takeshi Kitano
Genre: Action, Science fiction
Durée: 1h47
Synopsis:
Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Critique "presse": 6/10
Visuellement impressionnant, avec des effets spéciaux et une 3D réussis, ce "Ghost In The Shell" version hollywoodienne n'en est pas moins qu'une pâle copie du manga originel, à la trame simplifiée, sans âme, et où la part-belle est donnée aux scènes d'actions. Divertissant, sans plus.
Ma critique: 4/10
N'ayant pas vu le manga japonais, je ne peux pas crier au scandale (et encore), ce qui explique une note aussi haute... Le film n'a absolument rien d'original, on devine tout le déroulement dès le début (la bande-annonce n'a pas aidé, il est vrai). Aucune surprise donc, on ne s'attache à aucun des personnages, Scarlett Johansson se la joue encore femme guerrière (après Black Widow et Lucy, il serait temps qu'elle change de registre), les seconds rôles sont fades, et le méchant n'a aucun charisme. Visuellement, je l'ai même pas trouvé beau, mais plutôt fouilli. Sans intérêts.
De Rupert Sanders Avec Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Takeshi Kitano
Genre: Action, Science fiction
Durée: 1h47
Synopsis:
Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Critique "presse": 6/10
Visuellement impressionnant, avec des effets spéciaux et une 3D réussis, ce "Ghost In The Shell" version hollywoodienne n'en est pas moins qu'une pâle copie du manga originel, à la trame simplifiée, sans âme, et où la part-belle est donnée aux scènes d'actions. Divertissant, sans plus.
Ma critique: 4/10
N'ayant pas vu le manga japonais, je ne peux pas crier au scandale (et encore), ce qui explique une note aussi haute... Le film n'a absolument rien d'original, on devine tout le déroulement dès le début (la bande-annonce n'a pas aidé, il est vrai). Aucune surprise donc, on ne s'attache à aucun des personnages, Scarlett Johansson se la joue encore femme guerrière (après Black Widow et Lucy, il serait temps qu'elle change de registre), les seconds rôles sont fades, et le méchant n'a aucun charisme. Visuellement, je l'ai même pas trouvé beau, mais plutôt fouilli. Sans intérêts.
mardi 28 mars 2017
The Lost City Of Z
Date de sortie: 15 mars 2017
De James Gray
Avec Charlie Hunnam, Sienna Miller, Robert Pattinson
Genre: Aventure
Durée: 2h21
Synopsis:
L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.
Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
Critique "presse": 9/10
A la fois épopée historique et biopic intimiste, le nouveau film de James Gray est avant tout un grand film d'un genre tombé en désuétude. Magnifique et fascinant.
Ma critique: 7/10
"The Lost City Of Z" est un beau film de réalisateur. James Gray n'a pas fait dans la surenchère d'effets de style, il a pris le temps de développer aussi bien son intrigue que ses personnages. Il couvre ici 20 ans de la vie de Percy Fawcett, explorateur et aventurier méconnu. Le film est captivant, mais un peu répétitif, surtout dans sa dernière partie. Un quart d'heure de moins n'aurait pas été de trop.
De James Gray
Avec Charlie Hunnam, Sienna Miller, Robert Pattinson
Genre: Aventure
Durée: 2h21
Synopsis:
L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.
Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
Critique "presse": 9/10
A la fois épopée historique et biopic intimiste, le nouveau film de James Gray est avant tout un grand film d'un genre tombé en désuétude. Magnifique et fascinant.
Ma critique: 7/10
"The Lost City Of Z" est un beau film de réalisateur. James Gray n'a pas fait dans la surenchère d'effets de style, il a pris le temps de développer aussi bien son intrigue que ses personnages. Il couvre ici 20 ans de la vie de Percy Fawcett, explorateur et aventurier méconnu. Le film est captivant, mais un peu répétitif, surtout dans sa dernière partie. Un quart d'heure de moins n'aurait pas été de trop.
mercredi 22 mars 2017
Miss Sloane
Date de sortie: 8 mars 2017
De John Madden
Avec Jessica Chastain, Mark Strong, Sam Waterston
Genre: Drame
Durée: 2h12
Synopsis:
Elizabeth Sloane est une femme d’influence brillante et sans scrupules qui opère dans les coulisses de Washington. Face au plus grand défi de sa carrière, elle va redoubler de manigances et manipulations pour atteindre une victoire qui pourrait s’avérer éclatante. Mais les méthodes dont elle use pour parvenir à ses fins menacent à la fois sa carrière et ses proches. Miss Sloane pourrait bien avoir enfin trouvé un adversaire à sa taille.
Critique "presse": 6,5/10
"Miss Sloane" est un thriller politique et psychologique éprouvant, mais captivant, et qui nous plonge dans le monde méconnu et impitoyable des lobbyistes américains. Le film est d'une redoutable efficacité, grâce à l'interprétation impériale de Jessica Chastain. Le récit, bien huilé, tient le spectateur en haleine du début à la fin, même si le scénario aurait pu être moins bavard et aurait mérité d'être plus approfondi.
Ma critique: 7/10
Ce "Miss Sloane" a le défaut de ses qualités: un scénario plein de manigances et de rebondissements autour d'un personnage machiavélique (excellente Jessica Chastain), mais veut trop en faire. Tout se déroule exactement comme Miss Sloane l'imagine, rien ne déborde, tout ce qu'elle fait appartient à un script (ce qui explique qu'elle est un temps d'avance sur tout le monde) et s'éloigne de la réalité. De plus, les lobbyistes font plutôt penser à des requins abjectes, immoraux au possible, et si Miss Sloane est la pire d'entre tous, elle décide finalement de se battre pour une loi anti-armes, histoire de l'humaniser un peu. Le rebondissement final (bien que très gros) est bon, mais n'évite malheureusement pas non plus une morale bien pensante. Le film aurait pu être beaucoup plus sombre, c'est dommage. Comme film sur les lobbysites, j'ai préféré "Thank You For Smoking".
De John Madden
Avec Jessica Chastain, Mark Strong, Sam Waterston
Genre: Drame
Durée: 2h12
Synopsis:
Elizabeth Sloane est une femme d’influence brillante et sans scrupules qui opère dans les coulisses de Washington. Face au plus grand défi de sa carrière, elle va redoubler de manigances et manipulations pour atteindre une victoire qui pourrait s’avérer éclatante. Mais les méthodes dont elle use pour parvenir à ses fins menacent à la fois sa carrière et ses proches. Miss Sloane pourrait bien avoir enfin trouvé un adversaire à sa taille.
Critique "presse": 6,5/10
"Miss Sloane" est un thriller politique et psychologique éprouvant, mais captivant, et qui nous plonge dans le monde méconnu et impitoyable des lobbyistes américains. Le film est d'une redoutable efficacité, grâce à l'interprétation impériale de Jessica Chastain. Le récit, bien huilé, tient le spectateur en haleine du début à la fin, même si le scénario aurait pu être moins bavard et aurait mérité d'être plus approfondi.
Ma critique: 7/10
Ce "Miss Sloane" a le défaut de ses qualités: un scénario plein de manigances et de rebondissements autour d'un personnage machiavélique (excellente Jessica Chastain), mais veut trop en faire. Tout se déroule exactement comme Miss Sloane l'imagine, rien ne déborde, tout ce qu'elle fait appartient à un script (ce qui explique qu'elle est un temps d'avance sur tout le monde) et s'éloigne de la réalité. De plus, les lobbyistes font plutôt penser à des requins abjectes, immoraux au possible, et si Miss Sloane est la pire d'entre tous, elle décide finalement de se battre pour une loi anti-armes, histoire de l'humaniser un peu. Le rebondissement final (bien que très gros) est bon, mais n'évite malheureusement pas non plus une morale bien pensante. Le film aurait pu être beaucoup plus sombre, c'est dommage. Comme film sur les lobbysites, j'ai préféré "Thank You For Smoking".
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