Rogue One: A Star Wars Story

Date de sortie: 14 décembre 2016

De Gareth Edwards (II)
Avec Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn

Genre: Aventure, Science fiction
Durée: 2h14

Synopsis:
Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.



Critique "presse": 7,5/10
"Rogue One" est traité comme un vrai film de guerre, plus réaliste et plus sombre que l'habituel univers "Star Wars", tout en respectant l'esprit d'origine. Véritable space opéra spectaculaire, riche en scènes épiques, avec un Dark Vador à la hauteur, le film tarde cependant à se mettre en place, a des problèmes de rythme et n'introduit pas de nouveaux personnages digne de ce nom.

Ma critique: 4/10
Si j'attendais l'épisode VII avec impatience et que ma déception avait été à la hauteur de mon attente, je suis allé voir ce spin-off sans réelle espérance. On peut dire que je n'ai pas été déçu... J'aurais pu être agréablement surpris, il n'en a rien été. Le film est comme l'épisode VII: mauvais. Le gros problème du VII est qu'il plagiait le IV de bout en bout, avec "Rogue One", on a au moins droit à une histoire (un peu) originale, même si on sait déjà comment ça se termine. Pour le reste, ce sont les mêmes erreurs: un scénario convenu, remplis de clichés, sans aucune surprise, aux incohérences nombreuses, et aux personnages sans aucun charisme (avec en tête un Forest Whitaker asthmatique et surtout un pseudo Jedi asiatique et aveugle que j'ai eu envie de baffer à chaque fois qu'il ouvrait la bouche). Pour leur défense, ils ne sont pas aidés par des dialogues creux. Alors visuellement oui, c'est beau, les scènes d'actions sont spectaculaires, mais ça ne suffit pas à faire un bon film. Jamais on ne retrouve la dimension mythique de "Star Wars". Aucune émotion, et je me suis même ennuyé par moments, chose gênante devant un divertissement... La bande-son est à l'image des personnages, oubliée dès la fin du film. Le film fera ses entrées (et c'est le but, faire du pognon), ceux qui ne cherchent qu'à en prendre plein les yeux y trouveront leur compte, tous les autres par contre...

Premier Contact

Date de sortie: 7 décembre 2016

De Denis Villeneuve
Avec Amy Adams, Jeremy Renner, Forest Whitaker

Titre original: "Arrival"
Genre: Science fiction
Durée: 1h56

Synopsis:
Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions. Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…


Critique "presse": 8/10
Denis Villeneuve s'essaie à la SF, et nous livre un film intelligent et émouvant. Bien loin des standards hollywoodiens actuels à base d'invasion et de surenchères d'action, "Premier Contact" est plus intimiste, poétique, géopolitique. La mise en scène est brillante, le mystère qui entoure ces "aliens" captive du début à la fin, traitée un peu trop rapidement. Brillant.

Ma critique: 7/10
Avec "Premier Contact", Denis Villeneuve va à contre-courant des films de SF actuels. Il prend le temps de poser sa caméra, il entretient le suspense, ses personnages sont bien écrits. Le film est intelligent, il pousse à la réflexion, il ne s'agit pas d'un blockbuster où les scènes d'actions prennent le pas sur tout le reste. Sans que l'idée ne soit originale, le traitement l'est: il s'agit à la fois de rencontrer ces inconnus, d'apprendre à les comprendre, et de gérer le reste de l'humanité et leur peur de l'inconnu. Je regrette seulement un dénouement auquel je n'ai pas accroché.

Sully

Date de sortie: 30 novembre 2016

De Clint Eastwood
Avec Tom Hanks, Aaron Eckhart

Genre: Biopic, Drame
Durée: 1h36

Synopsis:
L’histoire vraie du pilote d’US Airways qui sauva ses passagers en amerrissant sur l’Hudson en 2009.
 Le 15 janvier 2009, le monde a assisté au "miracle sur l'Hudson" accompli par le commandant "Sully" Sullenberger : en effet, celui-ci a réussi à poser son appareil sur les eaux glacées du fleuve Hudson, sauvant ainsi la vie des 155 passagers à bord.
Cependant, alors que Sully était salué par l'opinion publique et les médias pour son exploit inédit dans l'histoire de l'aviation, une enquête a été ouverte, menaçant de détruire sa réputation et sa carrière.


Critique "presse": 8/10
Partagé entre les scènes d'actions autour de l'accident d'avion et le procès intenté aux deux pilotes pour la façon dont ils ont géré les événements, "Sully" est réalisé d'une main de maître par Clint Eastwood et interprété impeccablement par Tom Hanks, parfait en héros ordinaire.

Ma critique: 6/10
Le film ne se focalise pas uniquement sur l’amerrissage, que tout le monde connaît; mais il s’intéresse aussi à l'enquête menée par la suite, visant à décrédibiliser les deux pilotes, et nettement moins connu du grand public (totalement inconnu pour moi en tous cas). Grâce à un très bon montage, le film est bien rythmé et on apprend pas mal de choses. Quelques regrets cependant: j'aurais aimé en apprendre encore plus (sur les enquêteurs et ce qui les pousse à faire ça notamment, mais le sujet est survolé), on doit voir des scènes du crash trois ou quatre fois sous des angles différents, au final c'est de la répétition et le film aurait pu tenir sur 1h15. Et le plus gros problème, récurrent chez Eastwood, c'est ce patriotisme exacerbé, cet hommage aux héros ordinaires américains bien trop appuyé. Intéressant, mais aurait pu être mieux.

Sausage Party

Date de sortie: 30 novembre 2016

De Conrad Vernon, Greg Tiernan
Avec Seth Rogen, Kristen Wiig

Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Comédie, Animation
Durée: 1h29

Synopsis:
Une petite saucisse s'embarque dans une dangereuse quête pour découvrir les origines de son existence...





Critique "presse": 7/10
Un film d'animation trash, au mauvais goût assumé. Entre humour salace (parfois trop) et satire du monde actuel, "Sausage Party" est un délire sans retenue, proposé par la bande d'Appatow (Seth Rogen, Jonah Hill, Michael Cera, James Franco,...)

Ma critique: 8/10
La bande-annonce me donnait clairement envie, mais j'avais peur que l'idée, drôle et originale au départ, s'essouffle sur la durée d'un film. Il n'en est rien. L'humour est franchement graveleux, les sous-entendus n'en sont pas vraiment, c'est donc forcément drôle si on aime ce style (c'est mon cas). Mais la grosse surprise et super idée, c'est d'avoir fait de "Sausage Party" une satire de la société actuelle: un grand nombre de sujets sont abordés et s'en prennent plein la gueule (l'homophobie, le racisme, les religions,...). Rajouter à ça des références cinématographiques, et vous obtenez une des meilleures comédies de l'année. Jouissif!

Sing Street

Date de sortie: 26 octobre 2016

De John Carney Avec Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack Reynor

Genre: Comédie dramatique, Musical
Durée: 1h46

Synopsis:
Dublin, années 80. La pop, le rock, le métal, la new wave passent en boucle sur les lecteurs K7, vibrent dans les écouteurs des walkmans et le rendez-vous hebdomadaire devant « Top of the Pops » est incontournable. Conor, un lycéen dont les parents sont au bord du divorce, est obligé à contrecœur de rejoindre les bancs de l’école publique dont les règles d’éducation diffèrent de celles de l’école privée qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il se retrouve au milieu d’élèves turbulents qui le malmènent et de professeurs exigeants qui lui font rapidement comprendre qu'en tant que petit nouveau, il va devoir filer doux. Afin de s’échapper de cet univers violent, il n’a qu’un objectif : impressionner la plus jolie fille du quartier, la mystérieuse Raphina. Il décide alors de monter un groupe et de se lancer dans la musique, univers dans lequel il ne connait rien ni personne, à part les vinyles de sa chambre d’adolescent. Afin de la conquérir, il lui propose de jouer dans son futur clip.


Critique "presse": 7,5/10
Sur fond de crise économique dans l'Irlande des 80's, "Sing Street" est une comédie sociale/musicale énergique, combinant humour et émotion. Sur une bande-son réjouissante qui ravira les nostalgiques (et les autres), le film est un récit initiatique sur la construction de soi, et mélange réalisme et vision romantique (faisant parfois trop dans le bon sentiment). Jubilatoire.

Ma critique: 8/10
Ayant entendu beaucoup de bien du film, je me suis laissé tenter. J'ai bien fait. A la fois teen-movie, comédie dramatico-socialo-musicale, "Sing Street" s'appuie sur une histoire simple: un ado veut impressionner une jolie fille et va monter son groupe de rock. Fort d'une bande-son géniale, de costumes qui valent le détour, d'une bonne dose d'humour et d'émotions, le rythme du film ne faiblit jamais. Dommage que le film face autant dans le bon sentiment où tout le monde il est beau et où tout finit bien, mais à part ça, le film file la pêche et je suis sorti de la séance avec la banane, en pensant que la musique, c'était quand même bien mieux avant. J'ai aussi découvert Lucy Boynton, et suis tombé amoureux.

Les Animaux Fantastiques

Date de sortie: 16 novembre 2016

De David Yates
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler

Titre original: "Fantastic Beasts and Where to Find Them" Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 2h13

Synopsis:
New York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des sorciers risque désormais d'être à la merci des Fidèles de Salem, groupuscule fanatique des Non-Maj’déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu… et demeure introuvable. Ignorant tout de ce conflit qui couve, Norbert Dragonneau débarque à New York au terme d'un périple à travers le monde : il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques dont certaines sont dissimulées dans les recoins magiques de sa sacoche en cuir – en apparence – banale. Mais quand Jacob Kowalski, Non-Maj’ qui ne se doute de rien, libère accidentellement quelques créatures dans les rues de la ville, la catastrophe est imminente.


Critique "presse": 7/10
JK Rowling, qui signe ici son premier scénario, étend l'univers de la saga Harry Potter. Elle en reprend les meilleurs ingrédients, tout en donnant au film une identité propre, avec son bestiaire renouvelé, ses personnages attachants et en délocalisant l'action dans le New-York des années 20. Dommage que l'intrigue manque de consistance.

Ma critique: 8/10
Se servir de précédents succès pour faire du neuf est une recette qui ne me plaît pas (cf "Star Wars VII", "Jurassic World", ...), mais j'ai été agréablement surpris. Là où Peter Jackson s'est misérablement vautré avec "The Hobbit", Jk Rowling (et David Yates) ne reprend par l'univers du petit sorcier, elle l'étend. Fini l'Angleterre, les jeunes écoliers, les années 2000 et les vilains sorciers; place aux New-York de 1920, aux adultes, et aux créatures fantastiques. Le film réussit à se démarquer de la saga Harry Potter et à véritablement exister. Les acteurs sont bons, l'histoire se tient, la magie est de retour. Un moment agréable.

La Folle Histoire De Max Et Léon

Date de sortie: 2 novembre 2016

De Jonathan Barré
Avec David Marsais, Grégoire Ludig, Alice Vial

Genre: Comédie, Guerre
Durée: 1h38

Synopsis:
Les aventures de Max et Léon, deux amis d'enfance fainéants et bringueurs, qui tentent par tous les moyens d'échapper à la Seconde Guerre mondiale.






Critique "presse": 6,5/10
Moins drôle qu'il n'aurait pu l'être, un peu mou dans sa mise en place, ce passage du Palmashow sur grand écran n'en est pas moins une réussite. Entre "Papy Fait De La Résistance" et "La Grande Vadrouille", Les Inconnus et Les Nuls, "La Folle Histoire.." est une comédie de bonne facture.

Ma critique: 7/10
Je m'attendais à être déçu et à voir une succession de sketchs, mais au final, on se laisse entraîner dans cette folle histoire qui vaut bien mieux que de nombreuses comédies françaises, grâce à une mise en scène bien rythmée et des personnages bien écrits. A la fois drôle et touchant, le passage du Palmashow sur grand écran est une réussite. Belle surprise.

Doctor Strange

Date de sortie: 26 octobre 2016

De Scott Derrickson
Avec Benedict Cumberbatch, Chiwetel Ejiofor, Tilda Swinton

Genre: Fantastique, Action
Durée: 1h55

Synopsis:
Doctor Strange suit l'histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d'un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utilisant un vaste éventail d'aptitudes métaphysiques et d'artefacts pour protéger la Terre.

Critique "presse": 6,5/10
Porté par Benedict Cumberbatch et des effets visuels impressionnants, ce "Doctor Strange" est divertissant, mais doit faire avec un scénario sans surprises et un humour qui ne fait pas toujours mouche.

Ma critique: 4/10
Ce film aurait été un des premiers Marvel, il aurait mérité une meilleure note. Malheureusement, plein d'autres super-héros sont passés par là, et ils ont tous la même histoire. Un riche imbu de lui-même qui fait des blagues, va se remettre en question, acquérir des pouvoirs et qui a une histoire d'amour avec une collègue, ça me rappelle étrangement "Iron-Man"... Le déroulement de l'histoire est classique, sans aucune surprise, le scénario est creux et bourré d'incohérences (dû en grandes parties aux pouvoirs de téléportation et retour dans le temps), l'humour ne fonctionne pas vraiment, le méchant fait rire (merci les paillettes autour des yeux) et le gros méchant rend les armes en quelques minutes. Du vu et revu, la recette Marvel s'épuise de plus en plus.

Captain Fantastic

Date de sortie: 12 octobre 2016

De Matt Ross
Avec Viggo Mortensen, Frank Langella, George Mackay

Genre: Drame
Durée: 1h58

Synopsis:
Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes. Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.



Critique "presse": 7/10
Porté par l'excellent Viggo Mortsensen et les six jeunes comédiens, tout très justes, "Captain Fantastic" est un un road-movie réjouissant qui dresse le portrait d'une famille vivant en marge de la société moderne. Une fable sociale pleine d'idées et de thèmes différents, qui donne autant à rire qu'à réfléchir, malheureusement gâchée par une réalisation que ne va pas au bout de ses idées.

Ma critique: 7/10
Un père de famille et ses six enfants vivant en marge de la société se retrouvent confronté au monde réel quand ils traversent les Etats-Unis pour assister à l'enterrement de leur femme/mère. La première partie du film, qui tourne sur ce style de vie à part et qui confronte cette vie marginale à la société actuelle (le père qui refuse de mentir à ses enfants, la gamine de huit ans qui donne une leçon à des ados élevés aux jeux vidéos, ou encore le plus grands des enfants qui ne sait pas parler aux filles), est extraordinaire; la deuxième partie du film est plus décevante. Je m'attendais à ce que le confrontation aille plus loin, à ce que cette vie marginale (et utopique) montre ses limites dans la société moderne, à ce que les enfants se prennent une véritable claque... Mais au final, ces thèmes sont juste survolés, et le réalisateur a plutôt choisi de jouer sur la corde sensible et cherché à arracher une larme aux spectateurs. Les valeurs familiales et les bons sentiments prennent donc le pas sur le reste et la fin aurait mérité un meilleur traitement. Le film aurait pu être un chef-d'oeuvre, il est seulement un bon film qui donne à réfléchir.

Kubo Et L'Armure Magique

Date de sortie: 21 septembre 2016

De Travis Knight
Avec Charlize Theron, Art Parkinson, Ralph Fiennes

Titre original: "Kubo And The Two Strings"
Genre: Animation
Durée: 1h42

Synopsis:
Kubo est un être aussi intelligent que généreux, qui gagne chichement sa vie en sa qualité de conteur, dans un village de bord de mer. Cette petite vie tranquille va être bouleversée quand par erreur il invoque un démon du passé. Surgissant des nues, cet esprit malfaisant va abattre son courroux sur le village afin d’appliquer une vindicte ancestrale. Dans sa fuite, Kubo fait équipe avec Monkey et Beetle, pour se lancer dans une épopée palpitante afin de sauver sa famille et percer le secret de la chute de son père, le plus grand samouraï que le monde ait jamais connu. À l’aide de son Shamisen- un instrument musical magique-il va affronter toutes sortes de dieux et de monstres, notamment le terrible Moon King assoiffé de vengeance ainsi que les affreuses sœurs jumelles afin de dénouer le mystère de son héritage, réunir sa famille et accomplir sa destinée héroïque.


Critique "presse": 8,5/10
Bijou d'animation, visuellement sublime, ce conte initiatique joue sur les thèmes de l'acceptation, les différences, la filiation. Mêlant humour et aventure, paysages magnifiques et bestiaire à la Tim Burton, ce nouveau film des studios Laika ravira petits et grands.

Ma critique: 5/10
Visuellement et techniquement, il n'y a rien à redire, mais l'histoire, son développement, son humour, font de ce film un conte pour enfants, où les adultes risquent de s'ennuyer un peu.

War Dogs

Date de sortie: 14 septembre 2016

De Todd Phillips
Avec Miles Teller, Jonah Hill, Ana de Armas

Avertissement
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h55

Synopsis:
Deux copains âgés d'une vingtaine d'années vivant à Miami Beach à l'époque de la guerre en Irak, profitent d'un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d'offres de l'armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d'argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu'ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…


Critique "presse": 7/10
Une comédie grinçante qui vaut surtout pour la prestation des deux comédiens, Jonah Hill en tête, excellent en grande gueule. Miles Teller est lui plus en retrait. Le montage façon clips, les couleurs bling-bling et le rythme soutenu font de ce "War Dogs" un bon divertissement, dommage qu'il ne soit rien de plus.

Ma critique: 6/10
"War Dogs" suit l'ascension de deux potes qui n'avaient rien et qui deviendront de redoutables trafiquants d'armes. Si on se doute de comment ça finit, le film est tout de même de bonne tenue, bien mis en scène. Les acteurs sont bons, et le film s'intéresse à la fois à leur vie, tout en nous expliquant les magouilles du gouvernement sous Bush (même si j'aurais aimé en savoir un peu plus). Un bon divertissement, à défaut d'être plus...

Comancheria

Date de sortie: 7 septembre 2016

De David Mackenzie
Avec Jeff Bridges, Chris Pine, Ben Foster

Avertissement
Titre original: "Hell Or High Water"
Genre: Thriller, Drame
Durée: 1h42

Synopsis:
Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter.


Critique "presse": 8/10
Le meilleur film de cette rentrée 2016, à la croisée des genres, entre western, thriller, drame social, le tout avec une pointe d'humour. Une histoire simple, à la mise en scène juste, qui ne fait pas dans la surenchère et où le trio d'acteurs est tout simplement irréprochable. Un polar efficace.

Ma critique: 8/10
Comme quoi, il n'y a pas forcément besoin d'avoir un scénario complexe pour faire un bon film. Ici, l'histoire est simple, mais très bien réalisée. Partagé entre les deux frères braqueurs, et le duo de rangers à leur poursuite, "Comancheria" jouit d'une mise en scène juste, bien rythmée, et d'acteurs excellents. Le film, où se mêle braquages, humour, poursuites, suspense est un des (trop peu nombreux) films à voir cette année.

Un Petit Boulot

Date de sortie: 31 août 2016

De Pascal Chaumeil
Avec Romain Duris, Michel Blanc, Alice Belaïdi

Genre: Comédie
Durée: 1h37

Synopsis:
Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été mis sur la paille suite à un licenciement boursier. L'usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s’accumulent. Alors quand le bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte volontiers...





Critique "presse": 7/10
Avec son humour noir, ses dialogues incisifs et ses acteurs impeccables, "Un Petit Boulot" est un bon film qui tend plus vers la satire sociale que la comédie pure. Dommage que le rythme soit inégal, et que le sujet s'essouffle dans sa dernière partie.

Ma critique: 6/10
Une bonne comédie satirique, avec une idée originale, bien dirigée, mais avec de gros problèmes de rythme. Au final, le film qui ne fait qu'1h30 paraît bien plus long, sans pour autant que l'ennui ne pointe. Sympathique, mais bien loin de "L'Arnacoeur".

Star Trek Sans Limites

Date de sortie: 17 août 2016

De Justin Lin
Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg

Titre original: "Star Trek Beyond"
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h02

Synopsis:
Une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l'espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace.





Critique "presse": 6,5/10
Les personnages sont maintenant bien installés, et on les retrouve avec plaisir. Justin Lin a pris la suite de JJ Abrams et livre un film dans la lignée des précédents: rythmé, alliant bien action et humour, avec des effets visuels époustouflants. Mais la trame reste sensiblement la même, et le manque de nouvelles idées est criant.

Ma critique: 6/10
Ce "Star Trek Beyond" est au niveau de ses prédécesseurs. Un blockbuster de bonne facture, remplissant correctement son cahier des charges. Mais là où le premier avait été une excellente surprise, car nouveau pour moi, ce troisième épisode ne réserve plus beaucoup de surprises: un gros méchant (avec une excuse un peu bidon pour être vilain au passage) met les gentils en difficulté avant un retournement de situation que l'on connaît tous. Les effets spéciaux sont très bons, mais le scénario et la mise en scène aurait mérité un meilleur traitement, malheureusement dans les blockbusters US d'aujourd'hui, c'est trop demandé... Sympathique (et quand même bien mieux que le dernier "Star Wars") mais sans plus.

Dernier Train Pour Busan

Date de sortie: 17 août 2016

De Sang-Ho Yeon
Avec Gong Yoo, Kim Soo-Ahn, Yu-mi Jeong

Interdit au moins de 12 ans
Titre original: "Busanhaeng"
Genre: Action, Fantastique
Durée: 1h58

Synopsis:
Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...




Critique "presse": 8/10
Savant mélange entre film catastrophe et film de zombies, Sang-Ho Yeon livre un film où se mêlent des scènes de déferlements de zombies spectaculaires et des scènes de huit-clos dans des wagons angoissantes. Sans renouveler le genre, "Dernier Train Pour Busan" est superbement mise en scène, inventif, intelligent, teinté de mélodrame social avec une bonne dose d'humour. Efficace.

Ma critique: 8/10
Une claque! Rien de bien nouveau pourtant, des hordes de zombies à la poursuite de quelques survivants dans un train (beaucoup de "World War Z", un peu de "Snowpiercer"), mais le réalisateur est inventif (plein de bonnes trouvailles) et intelligent dans sa mise en scène (mélange de huit-clos et de course-poursuite, le tout sans une énorme succession de plans façon clips comme les américains en ont de plus en plus l'habitude). Les personnages ne laissent pas indifférents (on les adore ou on les déteste, surtout un...), le film est à la fois drôle et angoissant, et dénonce à la fois la société actuelle et la condition humaine. Quand on voit les bouses actuelles que nous proposent les américains, un film comme ça fait énormément de bien. A voir!

Ghostbusters

Date de sortie: 10 août 2016

De Paul Feig
Avec Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon

Genre: Comédie, Fantastique
Durée: 1h57

Synopsis:
Nouvelle version de la comédie surnaturelle S.O.S Fantômes avec un casting féminin. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !







Critique "presse": 5,5/10
Rien de bien original, si ce n'est le casting inversé. Beaucoup d'humour, pas toujours drôle malgré les efforts des comédiennes, et un sentiment de nostalgie quand on repense à l'original. Sans être un navet, ce reboot n'est pas non plus une franche réussite.

Ma critique: 5/10
Gros fan des comédiennes, j'ai été moins convaincu par leurs perf' dans ce film que dans "Bridesmaids" ou "SNL". Alors oui, c'est parfois drôle, mais ça tombe aussi souvent à plat, avec des scènes qui n'amènent rien à l'intrigue si ce n'est essayer de faire rire (scènes de Bill Murray par exemple) sans y parvenir. L'intrigue est quelconque, les personnages surjoués, la surenchère d'effets spéciaux bien trop présente pour un remake quelconque, clairement pas au niveau des originaux, mais ça, je commence à avoir l'habitude.

Jason Bourne

Date de sortie: 10 août 2016

De Paul Greengrass
Avec Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander

Genre: Action, Thriller
Durée: 2h04

Synopsis:
La traque de Jason Bourne par les services secrets américains se poursuit. Des îles Canaries à Londres en passant par Las Vegas...







Critique "presse": 6,5/10
Thriller d'espionnage solide, efficace dans ses scènes d'actions, mais trop simpliste dans son intrigue, ce "Jason Bourne", sans atteindre le niveau de la trilogie initiale, a au moins le mérite d'être un bon divertissement, énergique et percutant, à défaut d'être original.

Ma critique: 6/10
C'est du réchauffé: Bourne est toujours pourchassé par la CIA, cherche toujours à combler les trous de son passé, et se fait encore une fois aider par une espionne qui retourne sa veste (même s'il faut avouer que le personnage d'Alicia Vikander est plus ambigü que ça). Si en termes d'originalité, on pourra donc repasser, le film se suit plutôt bien, notamment grâce au retour de Matt Damon et Paul Greengrass qui reprend les ingrédients qui ont fait le succès des trois premiers films. Et mise à part la scène finale de course-poursuite qui veut faire dans la surenchère d'action, qui est bien trop longue (et n'est pas très utile à l'intrigue); tout le reste est très efficace, et le film est un divertissement correct.

Suicide Squad

Date de sortie: 3 août 2016

De David Ayer
Avec Will Smith, Jared Leto, Margot Robbie

Avertissement
Genre: Action
Durée: 2h10

Synopsis:
Les pires méchants de l’univers DC Comics réunis dans un même film. C'est tellement jouissif d'être un salopard ! Face à une menace aussi énigmatique qu'invincible, l'agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu'aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s'embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu'au moment où ils comprennent qu'ils ont été sacrifiés. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller ?

Critique "presse": 4,5/10
La quantité de super-vilains ne fait pas la qualité. Mise à part Margot Robbie qui surnage en Harley Quinn, ce "Suicide Squad" est un blockbuster plutôt décevant. Alors oui, c'est fun et décalé, mais ça survole tout, des persos au scénario.

Ma critique: 3/10
Une histoire déjà vue, revue et rerevue (une super-équipe confrontée à un super-vilain qui veut détruire la Terre), qui pourrait tout de même fonctionner si elle était bien mise en scène. Ce qui n'est malheureusement pas le cas: passé les 30 premières minutes et la présentation des personnages, sympathique sans être révolutionnaire, la Squad arrive en ville et c'est de la baston (mal-filmée) pendant 1h30.
Les persos, revenons-y: 6, 7 personnages à développer dans un film de 2h10, forcément, ça n'allait pas être possible. Comme on pouvait s'y attendre, certains sont juste survolés, et qu'ils soient là ou pas, ça ne fait franchement pas une grande différence. Les persos de Deadshot (Will Smith qui fait du Will Smith: "je suis un méchant, mais je suis gentil quand même") et Harley Quinn (Margot Robbie seule agréable surprise du film, sans casser trois pattes à un canard non plus) sont un peu plus développés. Le Joker est un second rôle, ce qui n'est pas plus mal, le pauvre Jared Leto n'arrivant pas à la cheville d'Heath Ledger.
Le plus gros problème du film est pourtant à venir: Warner, pour rattraper son retard sur Marvel a clairement décidé de les copier. Et là où Nolan avait réussi avec ses "Batman" a retranscrire le côté plus sérieux et plus sombre des héros DC Comics, Warner a changé son fusil d'épaule: ses films sont maintenant accessible à tout public, plus dans l'esprit Marvel. On retrouve ainsi dans ce "Suicide Squad" le côté chansons fun qui a fait le succès de "Guardians Of The Galaxy" et le côté persos cools, décalés et drôles façon "Deadpool". Au final, ces super-méchants ont une pseudo cool-attitude ridicule, balancent deux, trois blagues (qui tombent à plat), mais pour le côté psychopathe torturé, on repassera. Ce "Suicide Squad" fait donc peine à voir, essentiellement car Warner a décidé de se prosterner devant le Dieu Dollar (surtout ne pas faire un film trop sombre, les enfants pourraient pas le voir) plutôt que de se construire une identité propre.
Pour résumé: une histoire pas originale, une mise en scène sans surprise, des personnages sans charisme, ni personnalité, plus gentils que méchants et une production à la ramasse pour un film tout public qui aurait mérité bien meilleur sort.

Independence Day: Resurgence

Date de sortie: 20 juillet 2016

De Roland Emmerich
Avec Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Bill Pullman

Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h01

Synopsis:
Nous avons toujours su qu'ils reviendraient. La terre est menacée par une catastrophe d’une ampleur inimaginable. Pour la protéger, toutes les nations ont collaboré autour d’un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Mais rien ne peut nous préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l'ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peuvent sauver l’humanité de l'extinction.


Critique "presse": 4,5/10
Emmerich fait ce qu'il sait faire, un film a très grand spectacle avec action à foison, destruction massive, batailles à tout-va, patriotisme ambiant. Alors oui, c'est divertissant, mais c'est à peu près tout. L'histoire du premier se répète (les aliens viennent attaquer la Terre un 4 juillet), l'humour est bas de plafond, les nouvelles têtes manquent de charisme.

Ma critique: 1/10
Pour ceux qui n'auraient pas le courage de lire, voici un bref résumé: C'EST DE LA GROSSE M****! Pour les autres, un avis un peu plus développé ci-dessous...


Le plus gros navet de l'année (qui j'espère ne sera pas égalé). Ce film est vide, un néant total du début à la fin. Petit florilège...
- L'histoire: 20 ans sont passés, les humains ont exploité la technologie extraterrestre, sauf le bouclier de protection capable de protéger monuments et humanité (mais bon, faut bien justifier des explosions), les aliens redébarquent un 4 juillet, et rebelote, bastons à tout va, les humains sont cette fois mal embarqués mais sont aidés par une entité extra-terrestre à l'intelligence et aux armes supérieurs à celle des aliens (pourtant cette entité a perdu contre les aliens, et se fait dézinguer en deux-deux au début du film par les humains, pour la supériorité, on repassera...), bien sûr après de nombreux actes de bravoure plus indigeste les uns que les autres, la Terre est sauvée et aucun héros n'est mouru.
- Les personnages: le colonel Hiller est mort (Will Smith voulait 50M$, ceci explique cela), c'est maintenant son fils qui est le meilleur pilote de chasse au monde, ce dernier est pote avec la fille de l'ancien président des USA, aujourd'hui secrétaire à la Maison-Blanche et ancienne pilote de chasse, cette dernière est la petite amie de Liam Hemsworth, pilote de chasse super doué, mais tête brûlée, qui a failli tué le fiston Hiller (vous suivez?, ils sont tous pilotes de chasses et à la limite de la consanguinité), on a aussi la pilote asiatique dans la base lunaire est commandée par son oncle, un chef de guerre africain qui cherche à venger son petit frère mort, les Goldblum père et fils, une véritable histoire de famille quoi... A ça vous rajoutez le général bourrin, le comptable idiot et peureux qui va se transformer en guerrier, la mère Hiller qui sauve une femme et son bébé au péril de sa vie, et une scientifique française qui ne sert à rien...
- Les clichés patriotiques (tellement nombreux, j'ai failli en vomir, véridique, j'avais mal au ventre): le papa président et sa fille qui se battent pour savoir qui va se sacrifier pour sauver la planète, le fameux pilote super doué qui n'en fait qu'à sa tête, les enfants super débrouillards, le chien très con qu'on ne laisse pas derrière et qui se fait sauver, les plans de batailles débiles ("moi, je dis, on fonce dans le tas et on réfléchit après") qui fonctionnent, et les aliens toujours super cons qui savent tout faire sauf couper les communications et qui comme à chaque fois, sont tous reliés à une seule reine, que si vous la tuez, vous les tuez tous (les aliens doivent buter 6 milliards d'humains, nous, on doit buter un seul alien pour les tuer tous, c'est quand même bien fait).
Le pire étant certainement la scène finale, avec le savant fou nous lançant un  "let's kick some alien's ass!" qui annonce une autre suite. Si le film avait été une parodie, ç'aurait été super drôle, mais non là, c'est juste naze, honteux, horrible, à vomir, chiant, crétin, sans intérêt... et je pèse mes mots.

Nos Pire Voisins 2

Date de sortie: 6 juillet 2016

De Nicholas Stoller
Avec Seth Rogen, Zac Efron, Rose Byrne, Chlöe Grace-Moretz

Titre original: "Neighbors 2: Sorority Rising"
Genre: Comédie
Durée: 1h33

Synopsis:
Mac et Kelly Radner, pour l’arrivée de leur deuxième enfant, sont enfin prêts à franchir l’étape ultime vers la vie adulte et déménager en banlieue. Mais alors qu’ils mettent tout en œuvre pour vendre leur maison, une sororité d’étudiantes décomplexées succède à l’ancienne fraternité de Teddy, les surpassant largement en termes de débauche et tapage nocturne. Les jeunes filles de Kapa Nu, Shelby flanquée de ses comparses, Beth et Nora, lassées du sexisme et de la rigidité du système universitaire, ont décidé de faire de leur QG l’antre de la contestation et de la liberté néo féministe. Et le fait que ce soit au cœur d’un quartier calme et résidentiel ne les en empêchera pas. Mac et Kelly avec l’aide de leurs amis Jimmy et Paula, vont transformer leur ancien ennemi juré Teddy, avec son charme et ses coups fourrés, en arme secrète.


Critique "presse": 5/10
On reprend les éléments du premier et on recommence, humour graveleux, scato, l'intrigue est plutôt paresseuse, mais est rattrapée par une guerre des sexes réactualisée et un Zac Efron loser, qui joue parfaitement la carte de l'auto-dérision.

Ma critique: 5/10
Une comédie américaine comme on en voit souvent. Ce n'est ni la pire, ni la meilleure, c'est juste quelconque. Quelques bons gags (de la même facture que dans le premier), mais il n'y a plus l'originalité du premier, l'histoire étant la même (le couple d'adultes cherche à dégager des jeunes qui font trop la fête). Et il y a un côté sexiste (peut être fait exprès pour dénoncer) qui m'a mis mal à l'aise.

Le Monde De Dory

Date de sortie: 22 juin 2016

De Andrew Stanton, Angus MacLane
Avec Ellen DeGeneres, Albert Brooks

Titre original: "Finding Dory"
Genre: Animation
Durée: 1h35

Synopsis:
Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ?




Critique "presse": 7/10
13 ans après le succès de "Finding Nemo", Andrew Stanton nous livre cette suite avec cette fois Dory en personnage principal. Cette suite, sans toutefois atteindre le niveau du premier, reste un excellent divertissement, à la fois tendre, émouvant, rythmé du début à la fin, pleine de rebondissements et avec d'excellents nouveaux personnages (la pieuvre caméléon et le requin-baleine myope en particulier), tout en étant au top visuellement. On peut toutefois regretter le manque d'originalité de l'intrigue qui reprend les mêmes thèmes que "Finding Nemo", comme la famille ou le dépassement de soi.

Ma critique: 7/10
Cette suite est de bonne facture. A la fois rythmé, drôle et émouvant (Dory bébé m'a arraché une larme), le film suit le même déroulement que pour "Finding Nemo". Dans le premier, Marin devait retrouver son fils, dans cette suite, Dory doit retrouver ses parents. Il n'en reste pas moins un bon Pixar, très beau visuellement et avec de nombreuses bonnes idées, ainsi que des personnages secondaires amusants. Je regrette juste le dernier quart d'heure, fouillis, qui part dans tous les sens.

Ninja Turtles 2

Date de sortie: 29 juin 2016

De Dave Green
Avec Megan Fox, Stephen Amell, Will Arnett

Titre original: "Teenage Mutant Ninja Turtles: Out of the Shadows"
Genre: Action
Durée: 1h52

Synopsis:
Michelangelo, Donatello, Leonardo et Raphael sont de retour pour affronter des méchants toujours plus forts et impressionnants, aux côtés d’April O’Neil, Vern Fenwick et d’un nouveau venu, le justicier masqué hockeyeur Casey Jones. Après son évasion de prison, Shredder associe ses forces à celles d’un savant fou Baxter Stockman et de deux hommes de main aussi bêtes que costauds, Bebop et Rocksteady. Leur objectif : lancer un plan diabolique pour régner sur le monde entier ! Alors que les Ninja Turtles s’apprêtent à défier Shredder et son nouveau gang, ils doivent rapidement faire face à une menace tout aussi grande: le célèbre Krang !


Critique "presse": 4/10
Ni mieux, ni pire que le premier, ce deuxième opus reprend les mêmes éléments: déluge d'effets visuels jusqu'à la surenchère, humour potache, mais pas drôle, intrigue simpliste. L'arrivée de nombreux personnages cultes relève à peine le niveau d'un film qui aura du mal à intéresser les plus de 12 ans.

Ma critique: 4/10
Seul point positif: l'arrivée de nouveaux personnages qui ont éveillé une certaine nostalgie (Bebop, Rocksteady, Casey Jones, Krang, ce dernier que j'ai trouvé personnellement raté), mais à part ça, c'est mauvais. Comme pour le premie,r c'est mal filmé, la caméra part dans tous les sens, et on ne comprend rien à l'action. Les tortues, avec leur humour potache et djeuns, sont ridicules, et les scènes de combat sont toujours mauvaises. Y'a rien de plus à dire, si ce n'est qu'on est tombé bien bas... Comme souvent, préférez les premières versions.

The Nice Guys

Date de sortie: 15 mai 2016

De Shane Black
Avec Ryan Gosling, Russell Crowe, Margaret Qualley 

Avertissement
Genre: Comédie, Policier
Durée: 1h56

Synopsis:
Los Angeles. Années 70. Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…




Critique "presse": 7,5/10
Entre humour noir et scènes absurdes, Shane Black met en scène une comédie policière efficace, bien aidé par le tandem Russel Crowe-Ryan Gosling, détonant. Le premier en homme de main bourru, le second en détective privé crétin et maladroit. L'intrigue, elle, même si plus profonde qu'il n'y paraît, passe au second plan et aurait mérité plus d'inventivité.

Ma critique: 5/10
Le film commence bien, on découvre avec quelques rires, les deux protagonistes, et l'intrigue se met en place. Malheureusement, on se rend vite compte que l'enquête est clairement secondaire (et sans grand intérêt) et le film fait plutôt la part belle aux deux héros, entre leurs bourdes, différences, et complicité naissante. Le problème, c'est que si au début du film, ça passe; sur tout le film, ça fait vraiment long et les rires se changent en mini-sourires. Rajouter à ça une chose que je déteste dans tous les films, à savoir une enfant super débrouillarde et intelligente, sans qui les adultes ne s'en sortiraient pas, et vous obtenez un film moyen. A voir le samedi soir, ça passe, mais au Festival de Cannes...

The Neon Demon

Date de sortie: 8 juin 2016

De Nicolas Winding Refn
Avec Elle Fanning, Jena Malone

Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Thriller
Durée: 1h57

Synopsis:
Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d'autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.




Critique "presse": 7/10
Film à l'esthétique flamboyante, à la fois sophistiquée, métaphorique et crue, NWR réalise un exercice de style entre film d'horreur et comédie noire sur l'univers du mannequinat. A la fois radical, passionnant et inégal, cette critique du culte de la beauté ne laissera pas indifférent, qu'on aime ou pas.

Ma critique: 4/10
Si visuellement, c'est très beau, Refn a tendance à se regarder filmer. L'histoire, sans être originale (le milieu de la mode est horrible, on le savait...), se suit dans sa première partie avant de virer au n'importe quoi, entre l'agression du gars qui loge l'héroïne, les tendances nécrophiles d'une de ses "amies" ou encore le cannibalisme... Le réalisateur est parti dans un trip difficile à suivre. Et comme le film est long, entre des scènes sans intérêt autre que l’esthétisme, et le manque de dialogues, j'ai fini par piquer du nez.

Dalton Trumbo

Date de sortie: 27 avril 2016

De Jay Roach
Avec Bryan Cranston, Diane Lane, Helen Mirren

Titre original: "Trumbo"
Genre: Biopic
Durée: 2h04

Synopsis:
Hollywood, la Guerre Froide bat son plein. Alors qu’il est au sommet de son art, le scénariste Dalton Trumbo est accusé d’être communiste. Avec d’autres artistes, il devient très vite infréquentable, puis est emprisonné et placé sur la Liste Noire : il lui est désormais impossible de travailler. Grâce à son talent et au soutien inconditionnel de sa famille, Il va contourner cette interdiction. En menant dans l’ombre un long combat vers sa réhabilitation, il forgera sa légende.

Critique "presse": 7/10
Un biopic réussi, les 50's sont excellemment reconstituées, le casting est impressionnant, Bryan Cranston en tête, qui incarne avec conviction ce scénariste talentueux et tyrannique. Le seul regret qu'on puisse avoir, c'est une mise en scène trop sage.

Ma critique: 6/10
Le film retrace une grande partie de la vie de Dalton Trumbo, mais nous livre aussi une représentation du milieu hollywoodien dans les 50's. Aborder tous ces différents sujets (Trumbo et son travail, Trumbo et sa famille, la "Hollywood Blacklist") était une bonne idée, mais du coup, la mise en scène connaît quelques problèmes de rythmes, qui se ressentent sur la durée du film. Pour le reste, une histoire que je ne connaissais pas et qui vaut le détour. Bryan Cranston y est excellent, à la fois drôle et dramatique.

Warcraft

Date de sortie: 25 mai 2016

De Duncan Jones Avec Travis Fimmel, Toby Kebbell, Paula Patton

Genre: Aventure, Heroic Fantasy
Durée: 2h04

Synopsis:
Le pacifique royaume d'Azeroth est au bord de la guerre alors que sa civilisation doit faire face à une redoutable race d’envahisseurs: des guerriers Orcs fuyant leur monde moribond pour en coloniser un autre. Alors qu’un portail s’ouvre pour connecter les deux mondes, une armée fait face à la destruction et l'autre à l'extinction. De côtés opposés, deux héros vont s’affronter et décider du sort de leur famille, de leur peuple et de leur patrie.



Critique "presse": 5/10
Un film qui devraient plaire aux fans, mais qui risquent de perdre les non-initiés au jeu. Sans être une véritable réussite d'adaptation ciné, le film reste d'une facture convenable.

Ma critique: 6/10
Je ne connais le jeu vidéo que de nom, et les adaptations ciné de jeux vidéos me font, d'expérience, peur. Mais le film se suit bien, certes, pas beaucoup de surprises, des décors et des costumes sont parfois un peu kitsch, mais l'univers dans son ensemble est sympa, et on passe un bon moment. Pas un grand film, mais comparé aux autres adaptations, j'ai presque envie de dire que là, c'est une réussite.

X-Men: Apocalypse

Date de sortie: 18 mai 2016

De Bryan Singer
Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence

Genre: Action, Fantastique
Durée: 2h24

Synopsis:
Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.


Critique "presse": 5/10
Les séquences spectaculaires et les effets spéciaux prennent (trop) le pas sur un scénario sans surprises. On a plaisir à retrouver nos mutants préférés, mais on aurait aimé qu'ils aient affaire à un super vilain moins ridicule. Divertissant, efficace, cet opus n'est pas le meilleur de la série, mais devrait ravir les fans.

Ma critique: 5/10
Le budget est conséquent, l'attente un peu moins (trop de films de super-héros finit par tuer le film de super-héros), mais même si je n'en attendais pas grand chose, j'ai été déçu. Le film met du temps à démarrer (quasi pas d'action sur la première demi-heure) avant de faire dans la surenchère d'actions (oui, je sais, je suis jamais content), explosions, effets spéciaux qui finissent par gâcher le film (sauf la scène du sauvetage par Quicksilver, juste géniale). Et au final, rien de nouveau, des gentils mutants se battent contre des méchants mutants, puis s'allient pour battre le super vilain Apocalypse (pas à la hauteur cela dit en passant). J'aime beaucoup toute la franchise ("Days Of Future Past" m'avait un peu déçu), mais ce dernier opus est le moins bon. On a l'impression de toujours assister à la même chose (Magnéto est gentil, puis méchant, puis gentil, puis...), mais en toujours plus spectaculaire, et pour ceux qui connaissent bien les films, il y a de nombreuses incohérences chez les personnages (concernant Mystic, Jean Grey, Diablo, Storm notamment), alors on aura sûrement encore plusieurs films pour tout remettre en ordre, mais d'ici là, j'aurais peut-être personnellement lâché l'affaire. Pas sûr que les vrais fans (ceux qui lisent les comics) y trouvent leur compte, ceux qui se fichent de l'histoire et qui recherchent juste de l'action trouveront le leur.

Captain America: Civil War

Date de sortie: 27 avril 2016

De Anthony Russo, Joe Russo
Avec Chris Evans, Robert Downey Jr., Scarlett Johansson  

Genre: Action, Fantastique  
Durée: 2h28

Synopsis:
Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...  


Critique "presse": 6,5/10
Un blockbuster de bonne facture qui reprend les ingrédients qui ont fait le succès des films Marvel: de l'action et des combats mélangés à une bonne dose d'humour. Les personnages de Spider-Man et Black Panther sont bien amenés et rajoutent un regain d'intérêt à une franchise où les effets de surprises et d'originalité commencent à s'épuiser. Et 2h30, ça fait long.  

Ma critique: 7/10
Un bon divertissement, le cahier des charges (toujours le même, action, humour) est bien respecté. Le problème est que la franchise ne se renouvelle pas, et les films de super-héros finissent par tous se ressembler. Un super méchant (en fait pas si méchant, juste un humain ordinaire avec des raisons bidons, heureusement pour lui, les "Avengers" sont encore plus bêtes), les héros galèrent au début puis finissent par s'en sortir, c'est pas nouveau. Et ce "Civil War" se rapproche vraiment de "Batman Vs Superman", le gouvernement se posent des questions sur les bienfaits des super-héros, qui ont eux aussi des failles; les super-héros s'opposent, puis finalement non. Ce film manque même de noirceur, avec la guerre entre deux clans de super-héros, on aurait pu s'attendre à au moins un mort, mais non, tout cela reste bien gentil, façon baston de récré (désolé pour le spoil). Le grand spectacle est donc assuré, on ne voit pas passer les 2h30, on passe un agréable moment, mais pour l'originalité, il faudra repasser.

Everybody Wants Some!!

Date de sortie: 20 avril 2016

De Richard Linklater
Avec Blake Jenner, Ryan Guzman, Tyler Hoechlin  

Genre: Comédie  
Durée: 1h57  

Synopsis:
Dans les années 80, suivez les premières heures de Jake sur un campus universitaire. Avec ses nouveaux amis, étudiants comme lui, il va découvrir les libertés et les responsabilités de l’âge adulte. Il va surtout passer le meilleur week-end de sa vie…  





Critique "presse": 7/10
"Everybody Wants Some!!" ne brille pas par son intrigue, le film a une construction très linéaire et on retrouve les ingrédients de tous les teen-movies: grosses soirées arrosées, drague à tous les étages, amitiés entre potes. Sans surprises donc, mais Richard Linklater arrive à nous retranscrire l'ambiance 80's et à capter l'essence d'une génération, bien aidé par un casting d'inconnus qui se fait plaisir. Un film léger, bienveillant qui vaut le coup pour son ambiance nostalgique et sa BO rétro.  

Ma critique: 8/10
Fan de teen-movies, je n'ai pas été déçu. Plutôt que de faire dans la surenchère de graveleux (comme c'est de plus en plus le cas), Richard Linklater nous livre une chronique adolescente des années 80. C'est ainsi que l'on suit tout un week-end une équipe de base-ball entre soirées arrosées, séances de drague, blagues entre potes et entraînements. Léger, simple, drôle, nostalgique, avec une superbe bande-son, un vrai bon film de potes. I definitely want some!!

Le Chasseur Et La Reine Des Glaces

Date de sortie: 20 avril 2016

De Cedric Nicolas-Troyan
Avec Chris Hemsworth, Emily Blunt, Charlize Theron, Jessica Chastain

Avertissement  
Titre original: "The Huntsman: Winter's War"
Genre: Aventure, Fantastique
Durée: 1h54  

Synopsis:
Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux. Plus tard, à l’annonce de la défaite de sa sœur, Freya envoie ses guerriers récupérer le miroir dont elle est la seule à pouvoir catalyser les sombres facultés...  


Critique "presse": 6/10
Un conte de fée soigné, à l'esthétique d'héroic-fantasy réussi, où se mêlent romance et scènes de combats. Rajoutez à ça une dose d'humour et un casting de premier plan et vous obtenez un divertissement de bonne facture, même si comme souvent dans ces suites (préquel et suite ici), le scénario n'a rien de bien original et l'effet de surprise a disparu.  

Ma critique: 4/10
Faire une suite à un film déjà moyen, autant vous dire que le niveau ne devait pas être relevé, et c'est bien le cas ici. Avant Blanche-Neige, Ravenna (déjà méchante) avait une soeur Freya (gentille) qui était follement amoureuse. Mais son amoureux l'a trahi et donc elle a décidé de devenir méchante, de tuer tous les adultes et de garder tous les enfants pour elle et se faire une armée de chasseurs qui se doivent de respecter une seule loi: ne pas tomber amoureux, car c'est mal. Alors oui, c'est très con comme raison pour être méchant, et forcément, on sait à l'avance que y'en a qui vont tomber amoureux: ici, Eric le chasseur, et Sara la chasseuse. Je vous fais pas tout le film, mais forcément ils sont séparés, puis ils se retrouvent sept ans plus tard (après Blanche-Neige, vous suivez) pour de folles aventures avec des nains (là pour faire rire), à pourchasser des gobelins en pagayant sur un fleuve pour retrouver le miroir magique qui peut contrôler les gens (toute ressemblance avec "The Lord Of The Rings" est bien sûr fortuite). Bref, aucune surprise, aucune émotion, bourré de clichés et de défauts, tout est cousu de fil blanc, on sait comment ça commence, et comment ça finit. C'est cucul, et y'a même plus le côté dark du premier.

Les Visiteurs - La Révolution

Date de sortie: 6 avril 2016

De Jean-Marie Poiré
Avec Jean Reno, Christian Clavier

Genre: Comédie
Durée: 1h50

Synopsis:
Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont projetés dans une époque de profonds bouleversements politiques et sociaux : la Révolution Française... Plus précisément, la Terreur, période de grands dangers pendant laquelle les descendants de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus, confisquent le château et tous les biens des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants en fuite dont la vie ne tient qu'à un fil.  

Critique "presse": 4,5/10
Un troisième volet qui ne renouvelle pas le genre. Plus de surprises, des blagues lourdes qui tombent à plat, une réalisation laborieuse. La seule chose qui sauve à peu près le film, c'est qu'on s'attendait à encore pire.

Ma critique: 4/10
Ne s'attendre à rien évite les déceptions. C'est le cas ici: le scénario est mauvais, les blagues à peine drôle, mais comme personne n'imaginait une seconde que ce film arriverait au niveau du premier... Dans la lignée des "Bronzés 3" et des "3 Frères, Le Retour"...

Five

Date de sortie: 30 mars 2016

De Igor Gotesman
Avec Pierre Niney, François Civil, Igor Gotesman

Avertissement  
Genre: Comédie  
Durée: 1h42

Synopsis:
Cinq amis d'enfance rêvent depuis toujours d'habiter en colocation. Lorsque l’occasion d’emménager ensemble se présente, Julia, Vadim, Nestor et Timothée n’hésitent pas une seule seconde, surtout quand Samuel se propose de payer la moitié du loyer ! A peine installés, Samuel se retrouve sur la paille mais décide de ne rien dire aux autres et d'assumer sa part en se mettant à vendre de l'herbe. Mais n'est pas dealer qui veut et quand tout dégénère, Samuel n’a d’autres choix que de se tourner vers la seule famille qu'il lui reste : ses amis !  


Critique "presse": 6/10
Un film de potes qui confirme le talent comique de Pierre Niney et révèle celui de François Civil. Si cette comédie a plusieurs défauts (gags prévisibles, parfois lourds, scénario convenu, maladresses), elle vaut le détour pour ses dialogues et l'énergie déployée par ses comédiens.

Ma critique: 7/10
Une comédie avec une idée originale qui se suit bien mais s'essouffle dans sa deuxième partie, dû essentiellement à un scénario qui faiblit: chaque galère improbable est réglée par une solution encore plus improbable, si bien qu'on s'identifie de moins en moins aux personnages. De bonnes idées lancées sont zappées en court de route. De plus, le film s'appelle "Five", mais le film repose essentiellement sur le talent comique (indéniable) de Pierre Niney et François Civil, les trois autres personnages, sans faire de la figuration, sont relégués aux rangs de seconds rôles. Un film de potes à l'ambiance cool, mais inabouti.

Kung-Fu Panda 3

Date de sortie: 30 mars 2016

De Jennifer Yuh, Alessandro Carloni
Avec Jack Black, Angelina Jolie  

Genre: Animation, comédie d'aventures
Durée: 1h35  

Synopsis:
Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas !  

Critique "presse": 7/10
Ce troisième volet des aventures de Po et de ses amis est des plus impressionnant visuellement. On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la saga, action, humour, bons sentiments, histoire simple. Un divertissement efficace qui plaira aux petits et aux grands.  

Ma critique: 7/10
Cet opus est certainement le moins bon des trois, l'effet de surprise ayant disparu: l'histoire (Po contre un méchant qui veut tout détruire) et les ingrédients (action, humour) sont les mêmes. Mais la recette, même si connue, reste plus que correcte, et le film se suit sans problèmes.

Batman V Superman: L'Aube De La Justice

Date de sortie: 23 mars 2016

De Zack Snyder
Avec Ben Affleck, Henry Cavill, Jesse Eisenberg

Avertissement
Titre Original: "Batman v Superman: Dawn Of Justice"  
Genre: Action, Fantastique  
Durée: 2h33  

Synopsis: Craignant que Superman n'abuse de sa toute-puissance, le Chevalier noir décide de l'affronter : le monde a-t-il davantage besoin d'un super-héros aux pouvoirs sans limite ou d'un justicier à la force redoutable mais d'origine humaine ? Pendant ce temps-là, une terrible menace se profile à l'horizon…  


Critique "presse": 5,5/10
A grands renforts d'effets spéciaux, cet affrontement entre les deux grands super-héros de l'univers DC Comics tient ses promesses, mais s'étire en longueur jusqu'à un dénouement hélas attendu. Mais le gros problème du film, c'est que contrairement aux Marvel, ici, il n'y a aucun second degré. A vouloir trop ancré le film dans la réalité, on en oublierait presque toute la dimension fantastique.

Ma critique: 6/10
Bien avant sa sortie, ce "Batman v Superman" inquiétait et soulevait beaucoup de questions: "deux super-héros qui s'affrontent? Mouais... Ben Affleck en Batman, vraiment?". Les bandes-annonces ne rassuraient pas vraiment, elles racontaient même le film. Mais s'il est loin d'être exceptionnel, ce blockbuster n'est pas non plus la daube annoncée. Les mauvais côtés: l'histoire est sans réelle surprise, Batman et Superman sont d'abord ennemis avant de s'allier (de façon assez ridicule) contre une grosse menace. A vouloir poser l'univers DC et préparer les prochains films, le film part un peu dans toutes les directions, l'introduction de Wonder Woman est pas mal, mais pas obligatoire, problème, le film ne s'arrête pas là. Du coup, il est long, trop long. Puis Lex Luthor (bien que j'apprécie Jesse Eisenberg) ne m'a pas convaincu. Au contraire, dans les bons côtés, Ben Affleck s'en tire plutôt pas mal. Les raisons pour lesquelles Batman et Superman s'opposent tiennent bien la route. Et tous le côté premier degré super-héros vs réalité avec toutes les questions que cela comprend m'ont bien plu (les héros ont leur fans, leur haters, les gouvernements, la presse qui s'en mêlent sont de bonnes idées). Sans révolutionner le genre, et n'étant pas à la hauteur des "Batman" de Nolan, ce "Batman v Superman" reste un divertissement acceptable.

Midnight Special

Date de sortie: 16 mars 2016

De Jeff Nichols
Avec Michael Shannon, Jaeden Lieberher, Joel Edgerton  

Genre: Science fiction, Drame  
Durée: 1h51

Synopsis:
Fuyant d'abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d'une chasse à l'homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d'accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours.


Critique "presse": 8,5/10
Jeff Nichols reprend des thèmes qui lui sont chers (la famille, la différence) dans ce film de science-fiction qui oscille entre thriller surnaturel et road-movie. Jeff Nichols est un grand metteur en scène, digne héritier de Steven Spielberg, et livre ici une oeuvre intelligente, ambitieuse... mais qui aurait mérité un meilleur dénouement.  

Ma critique: 5/10
Très attendu après "Take Shelter" et "Mud" que j'avais trouvé excellents, ce "Midnight Special" ne tient pas toutes ses promesses. Plutôt que de découvrir au fur et à mesure les pouvoirs du garçon, il les a déjà depuis longtemps et est poursuivi par une secte et le gouvernement. Pourquoi pas? Mais si le début est donc surprenant et donne envie, le reste n'est finalement qu'une longue course-poursuite qui s'essouffle plus on avance et qui laisse pas mal de questions en suspens. Pas sûr d'avoir compris ce que Jeff Nichols veut nous raconter ici.

10 Cloverfield Lane

Date de sortie: 16 mars 2016

De Dan Trachtenberg
Avec Mary Elizabeth Winstead, John Goodman, John Gallagher Jr.

Avertissement  
Genre: Science fiction, Thriller
Durée: 1h43  

Synopsis:
Une jeune femme se réveille dans une cave après un accident de voiture. Ne sachant pas comment elle a atterri dans cet endroit, elle pense tout d'abord avoir été kidnappée. Son gardien tente de la rassurer en lui disant qu'il lui a sauvé la vie après une attaque chimique d'envergure. En l'absence de certitude, elle décide de s'échapper...  


Critique "presse": 7,5/10
Prenant le contre-pied de son prédécesseur, "10 Cloverfield Lane" tient plus du thriller psychologique que du film catastrophe filmé en found-footage. Film à huit-clos, captivant et angoissant, "10 Cloverfield Lane" est un film de série B parfois convenu, efficace.  

Ma critique: 6/10
En tant que film, "10 Cloverfield Lane" tient bien la route. Huit-clos angoissant, le spectateur est tenu en haleine jusqu'au dénouement. En tant que suite de "Cloverfield", il est par contre extrêmement décevant. Aucun rapport avec le film de 2008 si ce n'est le titre. Ne pas avoir fait une bête suite avec juste un autre monstre était une bonne idée. Ici, le contre-pied est bienvenu. Mais le film n'est pas différent, il est TROP différent; ç'aurait aussi bien pu être un film indépendant de "Cloverfield" où trois personnes se réfugient dans un bunker suite à une invasion extra-terrestre. C'est comme si dans le prochain "Star Wars", il ne s'agissait plus d'un film SF, mais d'une comédie romantique sans vaisseaux spaciaux, ni sabre laser....

Room

Date de sortie: 9 mars 2016

De Lenny Abrahamson
Avec Brie Larson, Jacob Tremblay
Avertissement

Genre: Drame, Thriller
Durée: 1h58  

Synopsis:
Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.  

Critique "presse": 7,5/10
 "Room" est un drame saisissant porté par un excellent duo d'acteurs. Le film se divise en deux parties: la captivité où tout est filmé dans une chambre, et la reconstruction de la mère et son enfant une fois dehors. Une des grandes forces du film est son traitement, à la fois sensible et subtil. Plutôt que de faire dans le sensationnel et le sordide, la mise en scène est sobre et sonne juste. Un sujet difficile, mais très bien réalisé.  

Ma critique: 8/10
Le film est dur, mais ne fait pas dans la surenchère, l'horreur n'y est pas montré mais simplement suggéré. Le choix d'adopter le film du point de vue de l'enfant était une excellente idée, et la scène de l'évasion est forte en émotions. Quelques facilités scénaristiques, mais dans son ensemble, "Room" est un excellent drame psychologique sur la captivité et la reconstruction de soi.

Célibataire Mode D'Emploi

Date de sortie: 2 mars 2016

De Christian Ditter Avec Dakota Johnson, Rebel Wilson, Leslie Mann, Alison Brie  

Titre original: "How To Be Single"
Genre: Comédie  
Durée: 1h50  

Synopsis:
Il y a toutes sortes de manières de vivre en célibataire. Il y a ceux qui s'y prennent bien, ceux qui s'y prennent mal… Et puis, il y a Alice. Robin. Lucy. Meg. Tom. David... À New York, on ne compte plus les âmes en peine à la recherche du partenaire idéal, que ce soit pour une histoire d'amour, un plan drague… ou un mélange des deux ! Entre les flirts par SMS et les aventures d'une nuit, ces réfractaires au mariage ont tous un point commun : le besoin de redécouvrir le sens du mot célibataire dans un monde où l'amour est en constante mutation. Un vent de libertinage souffle de nouveau sur la ville qui ne dort jamais !  


Critique "presse": 5/10
Divertissant, avec quelques gags trashs qui font mouche. Mais même si pour une fois, ce n'est plus une tare d'être célibataire, le film n'évite pas tous les autres clichés du genre. Une comédie girly à des années-lumières de l'excellent "Bridesmaids".  

Ma critique: 3/10
Une bande de copines un peu trash qui cherchent à s'amuser: déjà-vu avec "Bridesmaids" (qui est bien mieux). Une grosse qui s'assume et qui fait rire tout le monde: déjà vu (dans "Bridesmaids avec Melissa McCarthy et déjà Rebel Wilson dans les "Pitch Perfect). Un film bourré des nouveaux clichés des rom-com, pas vraiment drôle, et avec un titre mensongé, car au final tout le monde cherche à se poser. Et en plus, on voit pas assez Alison Brie.

The Revenant

Date de sortie: 24 février 2016

De Alejandro González Iñárritu
Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson

Interdit au moins de 12 ans  
Genre: Western, Aventure  
Durée: 2h36

Synopsis:
Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.


Critique "presse": 7,5/10
Porté par deux acteurs formidables (DiCaprio et Hardy sont tous deux excellents) et une mise en scène incroyable, "The Revenant" est un survival movie impressionnant aux images époustouflantes (le réalisateur et le directeur de la photo Emmanuel Lubezki ne voulaient tourner qu'en lumière réelle, ils ont eu raison). Le seul problème du film est qu'il a en fait les défauts de ses qualités: tous les plans sont parfaitement léchés, le film est visuellement très beau, mais Iñárritu en fait finalement trop et finit par se regarder filmer.  
 
Ma critique: 8/10
Dans un cinéma de plus en plus encadré où les réalisateurs sont finalement interchangeables, ne viennent avec aucune vision propre et remplissent simplement un cahier des charges, "The Revenant" fait du bien. Techniquement, visuellement, ce film est hallucinant. La mise en scène d'Iñárritu n'est pas en reste, les performances des acteurs non plus, Leonardo DiCaprio le premier. Si les dialogues ne sont pas les plus durs qu'il ait dû retenir, sa performance physique est impressionnante. Mes deux seuls regrets: la crédibilité (tout le monde serait mort cinquante fois, pas Leo...) et sa longueur (vingt minutes en moins n'auraient rien enlever à l'aventure). Un film à voir.