lundi 21 décembre 2009

Max Et Les Maximonstres

Date de sortie : 16 décembre 2009

Réalisé par Spike Jonze
Avec Max Records, Catherine Keener, James Gandolfini

Titre original : Where The Wild Things Are
Genre : Fantastique, Aventure, Drame
Durée : 1h42

Synopsis :
Max, un garçon sensible et exubérant qui se sent incompris chez lui, s'évade là où se trouvent les maximonstres. Il atterrit sur une île où il rencontre de mystérieuses et étranges créatures, aux émotions sauvages et aux actions imprévisibles. Les maximonstres attendent désespérément un leader pour les guider, et Max rêve d'un royaume sur lequel régner. Lorsque Max est couronné roi, il promet de créer un monde où chacun trouvera le bonheur. Max découvre vite toutefois que régner sur un royaume n'est pas chose aisée et que ses relations avec les autres sont plus compliquées qu'il ne l'imaginait au départ...


Critique "presse":
Spike Jonze nous livre un conte pour l'enfant qui sommeille en nous. Si les costumes et les effets spéciaux sont très réussis, le film comporte quelques longueurs. Max est un enfant à l'imagination débordante et il ne tient qu'au spectateur de le rejoindre dans son monde de Maximonstres.

Ma critique:
J'ai toujours une âme d'enfant (je pense) et pourtant je n'ai pas trop accroché. Si le monde et les costumes des Maximonstres sont très réussis, l'histoire tourne en rond et ne raconte pas grand chose. J'ai passé un bon moment, mais pas aussi bon que je l'aurais souhaité.

Mensch

Date de sortie: 9 décembre 2009

Réalisé par Steve Suissa
Avec Nicolas Cazalé, Sara Martins, Anthony Delon

Genre : Policier, Comédie dramatique

Durée : 1h27

Synopsis :
A 35 ans, Sam est un casseur de coffres hors pair. Entre la garde de son petit garçon qu'il élève seul, son grand-père qui rêverait de le voir rejoindre l'entreprise familiale, sa petite amie qui se lasse de ses mensonges, il essaie désespérément de devenir un Mensch, un homme bien.


Critique "presse":
Un long-métrage qui suit la vie d'un braqueur au carrefour de sa vie et qui va faire un dernier braquage avant de devenir un homme bien. Steve Suissa a centré son film sur la vie du braqueur plus que sur le braquage, au détriment de l'action. Les acteurs, de Maurice Bénichou à Sami Frey, sont très bons.

Ma critique:
Un scénario sans surprises, on sait dès le départ que le braquage (qui dure 3 mn) va mal tourné. Un mauvais montage, les scènes sont mises à la suite les unes des autres sans liant entre elle, d'autres sont totalement inutiles à l'intrigue. Les comédiens ne sont pas extraordinaires, ils s'en sortent juste pas trop mal par rapport aux dialogues quelconques qu'on leur a donné. Mention spéciale au personnage de Youval, la grosse caricature du gangster qui passe son temps à sniffer de la coke dans sa veste en cuir et à faire le gros beauf. L'intrigue est porté sur la vie du braqueur, mais reste en surface et ne va jamais au fond des choses. Au vu de la bande-annonce, je m'attendais à un bon film d'action français, finalement c'est un mauvais film tout court.

lundi 14 décembre 2009

The Road

Date de sortie : 2 décembre 2009

Réalisé par John Hillcoat
Avec Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Charlize Theron

Interdit au - de 12 ans
Genre : Science fiction, Drame
Durée : 1h59

Synopsis :
Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendres qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.


Critique "presse":
Un film post-apocalyptique comme on a pas l'habitude d'en voir. Ici, ce n'est pas l'action qui prime, mais l'instinct de survie et la relation d'un homme et son fils (Viggo Mortensen et Kodi Smith-McPhee sont tous deux excellents) qui semblent être les seuls sur terre avec un reste d'humanité. John Hillcoat, réalisateur australien, fait son premier film américain, mais sans en faire un énième film hollywoodien. Il réussit à créér une ambiance sombre et pesante, à travers des décors déserts et inquiétants.

Ma critique:
C'est un film qui donne à réfléchir. Si le monde est dévasté comme ici, ce qui fait vraiment peur, c'est la réaction des hommes qui sont prêts à tout pour survivre. Je me posais déjà pleins de questions sur la condition humaine, ça va pas arranger les choses...Rien à voir avec "2012" et sa morale à deux balles! S'il doit y avoir une fin du monde, ça ressemblera (malheureusement) plus à ça. Le film est vraiment sombre et très réaliste (Viggo Mortensen a perdu du poids pour l'occasion). Je conseille à tout le monde, sauf aux âmes sensibles.

RTT

Date de sortie : 9 décembre 2009

Réalisé par Frédéric Berthe
Avec Kad Merad, Mélanie Doutey, Manu Payet

Genre : Comédie
Durée : 1h28

Synopsis :
Arthur vit des jours tranquilles avec Florence. Tout va parfaitement bien jusqu'au jour où cette dernière lui annonce sans préavis qu'elle le quitte pour un autre homme, qu'elle va même se marier, qu'elle part vivre désormais à l'étranger. Sous le choc, Arthur est pourtant convaincu que Florence ne sait plus trop ce qu'elle fait. Il n'aura de cesse de la retrouver, même lorsqu'il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Il n'est certes pas invité, mais sa décision est prise : il ira à ce mariage.
Au même moment, Emilie Vergano réalise d'une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d'un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l'aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d'Arthur. Ce dernier va alors être embarqué dans une aventure qu'il n'avait pas, mais pas du tout, prévu... à l'occasion de ses quelques jours de RTT.


Critique "presse":
Un loser embarqué contre son gré dans de folles aventures avec un compagnon en cavale, ça rappelle Pierre Richard, mais c'est moins drôle. Le couple Kad Mérad-Mélanie Doutey, pourtant pas très glamour, fonctionne bien, les gags pas du tout! Un scénario bateau, des situations convenus. C'est une petite comédie où il y a plus d'actions que de rire, et heureusement, c'est ce qui nous empêche de nous endormir.

Ma critique:
Je m'attendais à un navet, genre "Safari". C'est mieux, mais ça n'a rien d'extraordinaire: une comédie où on rit trois fois en 1h30, ça fait peu, surtout que le budget devait être conséquent entre le cachet de Mr Mérad (qui devrait tourner moins souvent et faire de meilleurs choix) et un tournage à Miami. Y'a un peu d'actions, ce qui évite qu'on s'ennuie totalement. Et plus personnellement, Mélanie Doutey est très agréable à regarder, pas suffisant pour payer sa place de ciné... Les scénaristes auraient mieux fait de prendre leur RTT plutôt que d'écrire ça...ahahah, c'est pas drôle? Comme le film!

In The Loop

Date de sortie: 18 novembre 2009

Réalisé par Armando Iannucci
Avec James Gandolfini, Peter Capaldi, Steve Coogan

Genre : Comédie
Durée : 1h46

Synopsis :
Entre Londres et Washington, les gouvernements britannique et américain se livrent à de folles tractations dans la dernière ligne droite avant une possible invasion de l'Irak... Dans une interview, l'ambitieux mais maladroit Secrétaire d'Etat britannique au développement international, Simon Foster, commet une gaffe qui va provoquer un vent de panique dans les arcanes du pouvoir et des médias, des deux côtés de l'Atlantique, à l'approche d'un vote décisif à l'ONU...


Critique "presse":
une satire politique où l'on découvre le fonctionnement des gouvernements anglo-saxon, c'est drôle mais aussi effrayant. Les situations et personnages sont un peu (trop?) caricaturés (que ce soit le conseiller en communication antipathique à souhaits ou son ministre maladroit au possible), mais les acteurs sont excellents et les dialogues savoureux.

Ma critique:
J'y connais absolument rien en politique, et un film comme ça me donne envie de m'y intéresser! J'ai eu un peu de mal au début à tout comprendre avec la présentation de tous les personnages (et aussi car un couple d'abrutis a cru bon de rester debout 2 mn devant moi avant de s'asseoir), mais pour le reste, rien à redire! A voir (comme tout) en version originale pour bien savourer toutes les insultes très recherchés du conseiller en comm' et pour l'essentiel des dialogues! I looove it!

Le Vilain

Date de sortie : 25 novembre 2009

Réalisé par Albert Dupontel
Avec Albert Dupontel, Catherine Frot, Bouli Lanners

Genre : Comédie
Durée : 1h26

Synopsis :
Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.



Critique "presse":
On est bien loin de "Bernie" et l'on assiste ici à un face à face cruel et drôle entre Albert Dupontel et Catherine Frot. Dupontel redouble d'ingéniosité pour mener à bien (ou plutôt à mal) ses plans machiavéliques visant à se débarrasser de sa mère, qui, plus maline qu'il n'y parait, les déjouent les uns après les autres. Rajouter à ça des bons seconds rôles, et vous obtenez une comédie tout public tout à fait convenable.

Ma critique:
Si l'idée de départ était simple et bonne, je regrette que Dupontel ne soit pas allé plus loin. On rit à certains moments, on sourit à d'autres, mais je suis resté sur une note d'inachevé. Le début du film est super, mais s'essoufle peu à peu. En poussant ses personnages et les situations à l'extrême, Dupontel aurait pu en faire une très bonne comédie à l'humour vache et grinçant. Résultat: ce n'est qu'une comédie gentillette (déjà pas mal car assez rare en France) au dénouement un peu cucul.

vendredi 4 décembre 2009

2012

Date de sortie: 11 novembre 2009

Réalisé par Roland Emmerich
Avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet

Genre : Catastrophe
Durée : 2h40

Synopsis :
Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...


Critique "presse":
Un véritable blockbuster, le film catastrophe par excellence qui reprend tous les ingrédients du genre. L'action est omniprésente, les effets visuels réussis, on ne s'ennuie pas pendant 2h40 et c'est bien là la principale qualité du film. A voir donc si on veut en prendre plein les yeux, si vous voulez voir autre chose, passez votre chemin...le scénario est sans surprise et se résume à "c'est la fin du monde, faut sauver notre peau"

Ma critique:
2h40, c'est long! Pourtant, on s'ennuie nettement moins devant ce film là que devant un film intello français d'1h20. Le truc pour apprécier? Laisser son cerveau à l'entrée de la salle: y'a plein d'actions, et ça s'arrête là! Le film reprend tous les clichés du genre ce qui fait qu'on hésite entre rire ou pleurer: le méchant russe à l'accent relou qui meurt dans un acte héroïque, le chef américain super con qui prend toujours les mauvaises décisions. On a aussi le petit chien qui réchappe à tout (Roland est un ami des bêtes, ça doit être pour ça), et bien sûr, le personnage principal: un Monsieur tout-le-monde qui se transforme en super-héros plus que cocu car il réchappe quand même à des tremblements de terre, des tsunamis, des météorites, un crash aérien et j'en passe.
Si lors de la première demi-heure, j'avais peur de voir arriver 2012, je suis plus rassuré maintenant!

90210 vs Skins

Les deux séries suivent la vie de tous les jours d'adolescents. Si les séries se veulent dramatiques et qu'elles ont toutes les deux le même format, les points communs s'arrêtent là.

Créée par Gabe Sachs, Jeff Judah, Rob Thomas
Avec Shenae Grimes, Tristan Wilds...

Série américaine

Genre : Drame
Format: 42 mn

Synopsis :
L'arrivée à Beverly Hills d'une famille avec deux enfants du même âge, un garçon et une fille. Le père, Harry Wilson, est un ancien élève du lycée de Beverly Hills. Il s'était installé à St Louis après avoir obtenu son diplôme. Le voilà forcé de revenir en ville lorsque sa mère, une actrice sur le retour, sombre dans l'alcool. Il est accompagné de son épouse, Debbie, leur fille Annie, ainsi que leur fils adoptif Dixon. Les deux adolescents doivent s'intégrer dans leur nouvel environnement et s'y faire des amis...

Ce que j'en pense:
Une série comme les américains en font trop, c'est vu et revu. L'histoire de base: de nouveaux arrivants sont confrontés à un milieu social qui n'est pas le leur...déjà vu dans "Gossip Girl", "The OC" et j'en passe. Et encore une fois, les ados sensés avoir 15, 16 ans sont joués par des acteurs qui ont entre 20 et 25 ans.
Bien entendu, c'est bourré de bons sentiments et d'une morale bien américaine: "Je t'aime, mais je veux être sur que tu es prête avant de faire l'amour" dit Roméo à sa Juliette, "Quoi? Tu t'intéresses au s.e.x.e à ton âge? Tu es trop jeune! Mais si jamais tu y es confronté, penses au préservatif!" dit la maman à son rejeton.
Les intrigues et personnages sont caricaturaux entre l'ex-junkie enceinte qui va arriver à s'en sortir grâce à son copain puceau blindé de thunes qui est amoureux, la rebelle bipolaire qui passe de "l'amour, c'est naze!" à "Je ne peux pas vivre sans toi, mon amour". L'amour précédemment cité à d'ailleurs vraiment pas de bol, car sa maman biologique était aussi atteinte de bipolarité. Et le meilleur pour la fin, la reine du lycée, aussi antipathique que peau de vache, qui passe son temps à pleurer car papa-maman divorcent. Heureusement que papa lui paye voiture et hôtel de luxe pour consoler sa poupinette.

Trop dur d'être au lycée!
Les ados ne pensent qu'à leur popularité et ils passent leur temps à se mentir pour s'excuser 10 minutes après. Les amitiés et les couples se brisent, mais tout rentre dans l'ordre en l'espace de deux épisodes.
Bref, c'est tellement dramatique que ça en devient presque drôle. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de regarder, je dois être un peu maso sous mes airs de gentil garçon. Tiens, une idée de personnage pour la prochaine saison!

Quelques bons côtés quand même: la bande-son est pas mal, les acteurs et actrices ne sont pas désagréables à regarder et si vous n'accrochez pas aux histoires, vous allez adorer détester cette bande de fils à papa.


Créée par Jamie Brittain, Bryan Elsley
Avec Nicholas Hoult, Joseph Dempsey, Hannah Murray...

Série anglaise

Genre: Drame
Format: 45 mn

Synopsis :
Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires...

Ce que j'en pense:
Une série dont j'avais entendu parler et que je voulais voir depuis un bon moment, je n'ai pas été déçu. Le pilote donne d'entrée le ton. Les acteurs sont vraiment des ados, et leurs problèmes nettement plus réels que pour nos amis hollywoodiens: homosexualité, religion, découverte de la drogue et du sexe... Le langage est familier (normal pour des ados), le montage efficace, la bande-son excellente et les acteurs attachants.
Une des grandes forces de la série réside dans son idée principale: un épisode se concentre à chaque fois sur un seul personnage. Les épisodes sont donc très différents les uns des autres : l'épisode du bon copain timide qui cherche à perdre sa virginité sera plus drôle que celui de la fille qui met sa vie en danger en refusant de manger par exemple. C'est la force de la série, mais aussi une faiblesse, les épisodes se révélant parfois inégaux.
Les saisons sont aussi très différentes les unes des autres: la première est exceptionnelle, vraiment drôle, la deuxième est plus sombre, les problèmes des ados devenant plus importants, et tous les acteurs ont été remplacés par de nouveaux pour la troisième saison (si on s'y perd un peu au début, on s'accroche quand même aux nouveaux personnages).

Des vrais ados
Les héros pensent surtout à s'amuser et à tenter le max d'expérience: beuverie, fêtes jusqu'à pas d'heures, drogues douces (et moins douces), sexe avec un prof ou des étrangères... Ici, ce sont de vrais amis qui se serrent les coudes, ils ne sont pas tous manipulateurs (sauf un, même si son comportement change...) et ne pensent pas à leur réputation.

Une série qui sort de l'ordinaire, et qui a révélé Dev Patel (comédien principal de "Slumdog Millionaire"), les américains comptent faire une version US (j'ai un peu peur, mais j'attends de voir...)

Le Drôle De Noël De Scrooge


Date de sortie: 25 novembre 2009

Réalisé par Robert Zemeckis
Avec Jim Carrey, Gary Oldman, Colin Firth

Titre original : "Disney's A Christmas Carol"
Genre : Animation
Durée : 1h36

Synopsis :
Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir.
De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...


Critique "presse":
Réussi visuellement, le film a quelques longueurs et il fait plus peur qu'il ne fait rire. Dérangeant sur certains points, on est loin du film Disney traditionnel et du conte de Noël pour enfants.

Ma critique:
Je ne peux pas dire grand chose sur ce film, je n'ai pas lu le livre. Mais je ne m'attendais vraiment pas à ça. Le personnage de Scrooge est effrayant, que ce soit visuellement ou de par son comportement. Il doit être assez impressionnant en 3D. Je déconseille aux enfants de moins de 10 ans.

Arthur Et La Vengeance De Maltazard


Date de sortie: 2 décembre 2009

Réalisé par Luc Besson
Avec Freddie Highmore

Genre : Animation
Durée : 1h34

Synopsis :
Arthur est au comble de l'excitation : c'est aujourd'hui la fin du dixième cycle de la Lune, et il va enfin pouvoir regagner le monde des Minimoys pour y retrouver Sélénia. Dans le village, tout est prêt pour l'accueillir : un grand banquet a été organisé en son honneur... C'est sans compter le père d'Arthur, qui choisit précisément ce jour tant attendu pour quitter plus tôt que prévu la maison de sa grand-mère. Au moment du départ, une araignée dépose dans les mains du jeune garçon un grain de riz sur lequel est gravé un message de détresse. Pas de doute, Sélénia est en danger, et Arthur n'a plus qu'une idée en tête : voler à son secours ! Quitte à employer un passage de fortune, tomber tête la première dans le bar de Max, se heurter aux troupes de Kröb, le nouveau tyran des Sept Terres, secourir Bétamèche, combattre des rats, des grenouilles, des araignées velues... et découvrir, une fois arrivé au village des Mimimoys, qu'aucun message de secours ne lui a été envoyé ! Mais qui donc a bien pu piéger ainsi notre jeune héros ?


Critique "presse":
Plus impressionnant que le premier, ce film est un bon divertissement qui ravira petits et grands. Le monde des Minimoys donne envie d'y faire un tour. Mais si le film est bien rythmé, l'histoire a du mal à décoller, et quand finalement il se passe quelque chose, on coupe pour nous pousser à aller voir le troisième épisode.

Ma critique:
J'ai passé un bon moment! C'est le principal pour un film qui se veut divertissant. Mais Arthur met trop de temps à rejoindre les Minimoys, et quand on rentre enfin dans le vif du sujet, on tombe sur un écran noir avec ces simples mots "A suivre". J'ignorais qu'il y allait avoir un troisième épisode, j'ai donc été déçu de cette fin, surtout que si Luc Besson était allé plus rapidement à l'essentiel, il aurait pu faire un seul film de 2h. Certes, c'est long pour les enfants, mais là, ça sent un peu le coup marketing pour faire un max d'entrées! J'ai rien contre, mais ça reste frustrant pour les enfants.

Twilight: New Moon


Date de sortie : 18 novembre 2009

Réalisé par Chris Weitz
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner

Genre : Fantastique, Romance
Durée : 2h10

Synopsis :
Abandonnée par Edward, celui qu'elle aime passionnément, Bella ne s'en relève pas. Comment oublier son amour pour un vampire et revenir à une vie normale ? Pour combler son vide affectif, Bella court après le danger et prends des risques de plus en plus inconsidérés. Edward n'étant plus là pour la protéger, c'est Jacob, l'ami discret et indéfectible qui va la défendre et veiller sur elle. Mais peu à peu elle réalise l'ambigüité des sentiments qu'ils éprouvent l'un envers l'autre...


Critique "presse":
Sortir une suite si peu de temps après le succès du premier épisode, c'était risqué! Et il aurait mieux fallu attendre!! Si ce deuxième épisode met clairement la romance au premier plan, on est loin de "Roméo et Juliette". Le budget était plus conséquent que pour le chapitre 1 et il aurait fallu s'en servir pour construire un scénario béton, et ne pas tout dépenser en fond de teint! Ce film se repose clairement sur le succès du premier épisode et il ne vise qu'un public adolescent.

Ma critique:
J'avais déjà crié au scandale pour le premier volet: des vampires sans canines et qui brillent au soleil, fallait oser. Malgré ça, j'avais passé un bon moment: c'était comme un long épisode de série "Buffy".
Là, c'est un peu pareil, mais ça raconte rien! L'interprétation des comédiens est quelconque, Robert Pattinson passe son temps à regarder le sol pour toutes ses répliques, Taylor Lautner dit les siennes torse-nu pendant la moitié du film. Le maquillage des vampires, particulièrement les Volturi, est ridicule. Ils sont plus blancs que blanc, et avec les lèvres qui ressortent, on dirait qu'ils ont du rouge à lèvres. Rajouter à ça les yeux fluos, et ils font plus rire qu'autre chose.
J'ai pas lu les bouquins, mais le scénario suit bien le livre parait-il. J'espère que les livres 3 et 4 sont mieux!

Zombieland


Date de sortie: 25 novembre 2009

Réalisé par Ruben Fleischer
Avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone

Genre : Comédie, Epouvante-horreur
Durée : 1h20

Synopsis :
Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, un ado terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre...


Critique "presse":
Faire une comédie qui soit drôle n'est pas facile. "Zombieland" l'a fait! Film sans prétention, sans prise de tête. On aurait pu craindre un humour lourdingue, mais les gags fonctionnent. Les personnages, à l'opposé les uns des autres, sont attachants et on les suit avec plaisir dans leur "road-trip" à travers des Etats-Unis infestés de zombies.

Ma critique:
Attendre toute l'année pour voir un film (enfin) drôle...ça valait la peine d'attendre! J'exagère, y'avait quand même un ou deux films drôles cette année, mais ça faisait longtemps que j'avais pas vu un film aussi bien. Fan de zombies, je me devais d'aller voir "Zombieland", je m'attendais pas à un film exceptionnel, et au pire, si j'trouvais ça chiant, ça ne durait qu'1h20. Mais les premières minutes donnent directement le ton, et ça ne faiblit pas jusqu'à la fin. En sortant de la salle, une seule envie: tuer du zombie!!! Une suite en 3D est déjà prévue, j'attends avec impatience...