Date de sortie: 21 mars 2018
De Steven S. DeKnight
Avec John Boyega, Scott Eastwood, Cailee Spaeny
Genre: Aventure, Science fiction
Durée: 1h51
Synopsis:
Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité.
Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel.
Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju.
Critique "presse": 5/10
Moins ambitieux que le premier opus, ce "Pacific Rim Uprising" brille plus par ses prouesses techniques ébouriffantes que par son scénario, affligeant. Un pop-corn movie divertissant, mais creux.
Ma critique: 3/10
Pour le premier "Pacific Rim", il ne fallait déjà pas trop réfléchir pour passer un bon moment, et comme pour chaque suite, il faut que ce soit plus impressionnant, ce qui veut généralement dire que c'est aussi plus con. Et là, ils ont placé la barre hyper haute.
Déjà, l'histoire est exactement la même: un pilote, hanté par un lourd passé et qui s'est détourné des Jaegers va revenir pour sauver le monde, rajoutez à ça un autre pilote avec qui il va se prendre le chou, une jeune fille qui ne doit pas piloter, mais finalement si, et les deux scientifiques tête à claques et vous avez donc les mêmes ingrédients du premier scénario, pourtant pas brillant d'originalité.
Mais là où c'est pire, c'est d'avoir collé à tout ça deux autres ingrédients cher aux blockbusters d'aujourd'hui: une dose d'humour ridicule et des ados pré-pubères sans aucun charisme, mais déjà super balèzes, comme héros à qui revient la charge de sauver le monde. Rajoutez à ça de grosses facilités scénaristiques, des rebondissements pitoyables, les monstres qui n'arrivent que dans le dernier tiers du film, et une reprise du thème principal (qui était bien cool) complètement massacrée et vous obtenez un truc bien indigeste.
jeudi 29 mars 2018
mercredi 28 mars 2018
Tomb Raider
Date de sortie: 14 mars 2018
De Roar Uthaug
Avec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins
Genre: Aventure, Action
Durée: 1h58
Synopsis:
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…
Critique "presse": 5/10
Une nouvelle adaptation du jeu vidéo qui n'est qu'un honnête divertissement, rien de plus. L'atout du film est clairement Alicia Vikander, qui incarne une Lara Croft naturelle, qui prend des coups, et qui brille plus par ses aptitudes physiques que par ses mensurations. Malheureusement, le reste est loin d'être au niveau, entre scénario convenu, méchants unidimensionnels et effets visuels moyens.
Ma critique: 4/10
Le jeu vidéo avait subit un reboot en 2013, ce nouveau film est l'adaptation de ce reboot. On retrouve donc une Lara Croft qui n'est pas une aventurière mais qui va le devenir. Au vu de la bande-annonce, j'avais peur du choix d'Alicia Vikander dans le rôle principal, elle est finalement très crédible. Le problème, c'est que le personnage, alors que lui aussi se veut crédible (un peu à la John McClane, blessures, tenues dégueulasses, on sent que Lara souffre et galère), est, comme l'ensemble du film, mal écrit puisque en l'espace de deux heures, Lara passe d'une jeune coursière à une super-badass à qui rien, ni personne ne résiste: elle saute d'un bateau en pleine tempête, elle résiste à d'énormes chutes, elle tue en corps à corps alors qu'elle est blessée; une semaine avant, elle faisait du vélo et se faisait botter les fesses en boxant. Tout ça est un peu gros.
Pour le reste, il est dur d'exister dans l'univers de film d'explorateur, Indiana Jones prenant un peu toute la place. Et ce "Tomb Raider" n'est qu'une sous-sous "Dernière Croisade" entre les retrouvailles avec son père (non, ce n'est pas un spoiler, on s'en doutait tous) et les énigmes, rapidement résolues, pour trouver le tombeau. Et comme à côté, tout le reste du scénario tient sur une feuille A4, entre méchants idiots, pas charismatiques et scénario loin d'être original (avec une bonne idée dans son dernier tiers quand même) pour faire place à des scènes d'action, certaines totalement inutiles (course-poursuite dans les rues de Londres ou dans un port chinois) et d'autres qui se veulent impressionnantes mais qui sont un peu gâchées par des effets spéciaux moyens. Et la fin nous offre un cliffhanger un peu pourri qui nous annonce une suite, alors qu'il ne fallait vraiment pas se sentir obligé...
Un blockbuster et une nouvelle adaptation de jeu vidéo moyens donc...
De Roar Uthaug
Avec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins
Genre: Aventure, Action
Durée: 1h58
Synopsis:
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…
Critique "presse": 5/10
Une nouvelle adaptation du jeu vidéo qui n'est qu'un honnête divertissement, rien de plus. L'atout du film est clairement Alicia Vikander, qui incarne une Lara Croft naturelle, qui prend des coups, et qui brille plus par ses aptitudes physiques que par ses mensurations. Malheureusement, le reste est loin d'être au niveau, entre scénario convenu, méchants unidimensionnels et effets visuels moyens.
Ma critique: 4/10
Le jeu vidéo avait subit un reboot en 2013, ce nouveau film est l'adaptation de ce reboot. On retrouve donc une Lara Croft qui n'est pas une aventurière mais qui va le devenir. Au vu de la bande-annonce, j'avais peur du choix d'Alicia Vikander dans le rôle principal, elle est finalement très crédible. Le problème, c'est que le personnage, alors que lui aussi se veut crédible (un peu à la John McClane, blessures, tenues dégueulasses, on sent que Lara souffre et galère), est, comme l'ensemble du film, mal écrit puisque en l'espace de deux heures, Lara passe d'une jeune coursière à une super-badass à qui rien, ni personne ne résiste: elle saute d'un bateau en pleine tempête, elle résiste à d'énormes chutes, elle tue en corps à corps alors qu'elle est blessée; une semaine avant, elle faisait du vélo et se faisait botter les fesses en boxant. Tout ça est un peu gros.
Pour le reste, il est dur d'exister dans l'univers de film d'explorateur, Indiana Jones prenant un peu toute la place. Et ce "Tomb Raider" n'est qu'une sous-sous "Dernière Croisade" entre les retrouvailles avec son père (non, ce n'est pas un spoiler, on s'en doutait tous) et les énigmes, rapidement résolues, pour trouver le tombeau. Et comme à côté, tout le reste du scénario tient sur une feuille A4, entre méchants idiots, pas charismatiques et scénario loin d'être original (avec une bonne idée dans son dernier tiers quand même) pour faire place à des scènes d'action, certaines totalement inutiles (course-poursuite dans les rues de Londres ou dans un port chinois) et d'autres qui se veulent impressionnantes mais qui sont un peu gâchées par des effets spéciaux moyens. Et la fin nous offre un cliffhanger un peu pourri qui nous annonce une suite, alors qu'il ne fallait vraiment pas se sentir obligé...
Un blockbuster et une nouvelle adaptation de jeu vidéo moyens donc...
jeudi 22 mars 2018
America
Date de sortie: 14 mars 2018
De Claus Drexel
Genre: Documentaire
Durée: 1h22
Synopsis:
Novembre 2016 : les États-Unis s’apprêtent à élire leur nouveau président.
AMERICA est une plongée vertigineuse au cœur de l’Arizona, à la rencontre des habitants d’une petite ville traversée par la Route 66, les héritiers cabossés du rêve américain qui nous livrent leurs espoirs et leurs craintes.
Critique "presse": 7/10
Sans jamais juger ses intervenants, Claus Drexel dresse le portrait d'habitants de l'Amérique profonde, qui n'ont pour la plupart jamais franchi la frontière de leur État. Un documentaire passionnant, quoique répétitif, avec des entretiens variés, aussi bien choquants que raisonnés sur les élections, les armes, et d'autres sujets; le tout entrecoupé de magnifiques paysages de l'Ouest Sauvage.
Ma critique: 5/10
Je ne m'attendais pas à ça. Dans les bons côtés: le réalisateur laisse les habitants d'une petite ville d'Arizona s'exprimer sans trop (mais un peu quand même) chercher à les influencer, ce qui permet d'entrer vraiment dans leur quotidien. On apprend quelques trucs intéressants, notamment que certains sont totalement lucides sur qui est Trump et sont contre lui. Leur rapport aux armes est aussi hallucinant: là-bas, ils offrent des flingues à leurs enfants de 5 ans, je ne pensais pas que c'était à ce point-là...
Mais pour le reste, c'est très moyen: à laisser les intervenants s'exprimer sur tout et sur rien, c'est un peu fouilli (ça va parler politique, puis armes, puis revenir sur la politique...) sans jamais vraiment aller aux fonds des choses. A côté de ça, un tiers du documentaire se contente aussi d'enchaîner des images de paysages, alors c'est beau mais j'étais pas venu pour voir une carte postale.
Il aurait été beaucoup plus intéressant de prendre l'avis d'Américains qui viennent de milieux et États différents et de découper le film en chapitres précis (les élections, les armes, l'Obamacare, l'environnement, la religion...), pour montrer à quel point le pays peut être divisé. J'en aurais certainement aussi appris beaucoup plus, alors que là, ça reste beaucoup en surface et ça ne fait que confirmer des choses que je savais déjà.
De Claus Drexel
Genre: Documentaire
Durée: 1h22
Synopsis:
Novembre 2016 : les États-Unis s’apprêtent à élire leur nouveau président.
AMERICA est une plongée vertigineuse au cœur de l’Arizona, à la rencontre des habitants d’une petite ville traversée par la Route 66, les héritiers cabossés du rêve américain qui nous livrent leurs espoirs et leurs craintes.
Critique "presse": 7/10
Sans jamais juger ses intervenants, Claus Drexel dresse le portrait d'habitants de l'Amérique profonde, qui n'ont pour la plupart jamais franchi la frontière de leur État. Un documentaire passionnant, quoique répétitif, avec des entretiens variés, aussi bien choquants que raisonnés sur les élections, les armes, et d'autres sujets; le tout entrecoupé de magnifiques paysages de l'Ouest Sauvage.
Ma critique: 5/10
Je ne m'attendais pas à ça. Dans les bons côtés: le réalisateur laisse les habitants d'une petite ville d'Arizona s'exprimer sans trop (mais un peu quand même) chercher à les influencer, ce qui permet d'entrer vraiment dans leur quotidien. On apprend quelques trucs intéressants, notamment que certains sont totalement lucides sur qui est Trump et sont contre lui. Leur rapport aux armes est aussi hallucinant: là-bas, ils offrent des flingues à leurs enfants de 5 ans, je ne pensais pas que c'était à ce point-là...
Mais pour le reste, c'est très moyen: à laisser les intervenants s'exprimer sur tout et sur rien, c'est un peu fouilli (ça va parler politique, puis armes, puis revenir sur la politique...) sans jamais vraiment aller aux fonds des choses. A côté de ça, un tiers du documentaire se contente aussi d'enchaîner des images de paysages, alors c'est beau mais j'étais pas venu pour voir une carte postale.
Il aurait été beaucoup plus intéressant de prendre l'avis d'Américains qui viennent de milieux et États différents et de découper le film en chapitres précis (les élections, les armes, l'Obamacare, l'environnement, la religion...), pour montrer à quel point le pays peut être divisé. J'en aurais certainement aussi appris beaucoup plus, alors que là, ça reste beaucoup en surface et ça ne fait que confirmer des choses que je savais déjà.
mercredi 21 mars 2018
La Nuit A Dévoré Le Monde
Date de sortie: 7 mars 2018
De Dominique Rocher (II)
Avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Fantastique
Durée: 1h34
Synopsis:
En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein, Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Critique "presse": 7/10
Réalisé avec de petits moyens, le premier long-métrage de Dominique Rocher et adaptation du roman de Pit Agarmen (pseudonyme et anagramme de l’écrivain Martin Page), "La Nuit A Dévoré Le Monde" oscille entre le survival et le film de zombies, sur fond de film d'auteur. S'il ne révolutionne pas le genre, le film fait la part belle au réalisme et se concentre sur Sam et son sentiment de solitude. Maîtrisé et audacieux, le rythme du film pêche malheureusement à tenir sur la longueur une fois passée son intrigante introduction.
Ma critique: 6/10
Entre le survival et le film de zombies, "La Nuit A Dévoré Le Monde" a le mérite de parler de thèmes rarement abordés dans les films du genre: la solitude et l'enfermement. En ça, le film est intéressant car ce n'est pas un copié-collé d'un film qu'on aurait déjà pu voir. Le début du film est très réussi, il y a de bonnes idées, notamment un rebondissement dans sa dernière partie.
Mais le film souffre aussi de gros défauts, essentiellement dans son traitement et sa mise en scène: à savoir que le film est tourné comme un film d'auteur français.
Donc déjà, c'est tourner de façon très lente, on montre le quotidien de Sam, pour appuyer sur le sentiment de solitude, mais à côté de ça, il ne se passe pas grand chose (quasiment pas de suspense, de tension, ou de scènes d'horreur). Heureusement, le film n'est pas trop long, sous peine de voir poindre l'ennui.
Ensuite, et comme souvent: on est sur Paris, dans un immeuble hausmannien, il peut donc être difficile pour la grande majorité du public français de s'identifier. Rajoutons à ça que l'acteur principal, seul à l'écran les 3/4 du temps, n'est pas d'origine française (il joue bien, c'est juste qu'il a un accent): pour un film français, c'est quand même dommage. Et la fin est absolument quelconque. L'essai du film du genre est appréciable, dommage que le résultat soit mitigé.
De Dominique Rocher (II)
Avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant
Interdit aux moins de 12 ans
Genre: Fantastique
Durée: 1h34
Synopsis:
En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein, Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Critique "presse": 7/10
Réalisé avec de petits moyens, le premier long-métrage de Dominique Rocher et adaptation du roman de Pit Agarmen (pseudonyme et anagramme de l’écrivain Martin Page), "La Nuit A Dévoré Le Monde" oscille entre le survival et le film de zombies, sur fond de film d'auteur. S'il ne révolutionne pas le genre, le film fait la part belle au réalisme et se concentre sur Sam et son sentiment de solitude. Maîtrisé et audacieux, le rythme du film pêche malheureusement à tenir sur la longueur une fois passée son intrigante introduction.
Ma critique: 6/10
Entre le survival et le film de zombies, "La Nuit A Dévoré Le Monde" a le mérite de parler de thèmes rarement abordés dans les films du genre: la solitude et l'enfermement. En ça, le film est intéressant car ce n'est pas un copié-collé d'un film qu'on aurait déjà pu voir. Le début du film est très réussi, il y a de bonnes idées, notamment un rebondissement dans sa dernière partie.
Mais le film souffre aussi de gros défauts, essentiellement dans son traitement et sa mise en scène: à savoir que le film est tourné comme un film d'auteur français.
Donc déjà, c'est tourner de façon très lente, on montre le quotidien de Sam, pour appuyer sur le sentiment de solitude, mais à côté de ça, il ne se passe pas grand chose (quasiment pas de suspense, de tension, ou de scènes d'horreur). Heureusement, le film n'est pas trop long, sous peine de voir poindre l'ennui.
Ensuite, et comme souvent: on est sur Paris, dans un immeuble hausmannien, il peut donc être difficile pour la grande majorité du public français de s'identifier. Rajoutons à ça que l'acteur principal, seul à l'écran les 3/4 du temps, n'est pas d'origine française (il joue bien, c'est juste qu'il a un accent): pour un film français, c'est quand même dommage. Et la fin est absolument quelconque. L'essai du film du genre est appréciable, dommage que le résultat soit mitigé.
mardi 20 mars 2018
The Disaster Artist
Date de sortie: 7 mars 2018
De James Franco
Avec James Franco, Dave Franco
Genre: Comédie dramatique, Biopic
Durée: 1h44
Synopsis:
En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s'y prendre, il se lance … et signe THE ROOM, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n'y a pas qu'une seule méthode pour devenir une légende !
Critique "presse": 7,5/10
James Franco met en scène l'histoire et le tournage de "The Room", nanar devenue culte, auto-produit par son réalisateur, égocentrique mais attachant, Tommy Wiseau. Au final, un biopic drôle et intelligent, avec une grande performance de James Franco qui signe ici son meilleur film comme réalisateur.
Ma critique: 6/10
Un biopic sur Tommy Wiseau, personnage étrange qui ne connaît rien au monde du cinéma mais qui a décidé (et réussi) à tourner son film, devenu un nanar culte: "The Room". Si toute la partie sur le tournage chaotique du film est intéressante, et surtout drôle, entre problèmes de production, mauvais jeu d'acteur et scénario incompréhensible, malheureusement on accroche ou non au personnage de Tommy Wiseau (superbement interprété par Franco), à sa façon d'être et de parler. J'ai beau partager son rêve, je ne me suis pas trop attaché à cet ovni. Une curiosité (parfois un peu longue) à voir, mais qui n'a rien d'exceptionnelle.
De James Franco
Avec James Franco, Dave Franco
Genre: Comédie dramatique, Biopic
Durée: 1h44
Synopsis:
En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s'y prendre, il se lance … et signe THE ROOM, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n'y a pas qu'une seule méthode pour devenir une légende !
Critique "presse": 7,5/10
James Franco met en scène l'histoire et le tournage de "The Room", nanar devenue culte, auto-produit par son réalisateur, égocentrique mais attachant, Tommy Wiseau. Au final, un biopic drôle et intelligent, avec une grande performance de James Franco qui signe ici son meilleur film comme réalisateur.
Ma critique: 6/10
Un biopic sur Tommy Wiseau, personnage étrange qui ne connaît rien au monde du cinéma mais qui a décidé (et réussi) à tourner son film, devenu un nanar culte: "The Room". Si toute la partie sur le tournage chaotique du film est intéressante, et surtout drôle, entre problèmes de production, mauvais jeu d'acteur et scénario incompréhensible, malheureusement on accroche ou non au personnage de Tommy Wiseau (superbement interprété par Franco), à sa façon d'être et de parler. J'ai beau partager son rêve, je ne me suis pas trop attaché à cet ovni. Une curiosité (parfois un peu longue) à voir, mais qui n'a rien d'exceptionnelle.
lundi 19 mars 2018
Call Me By Your Name
Date de sortie: 28 février 2018
De Luca Guadagnino
Avec Armie Hammer, Timothée Chalamet, Michael Stuhlbarg, Amira Casar
Genre: Drame, Romance
Durée: 2h11
Synopsis:
Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Son père, éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, et sa mère, traductrice, lui ont donné une excellente éducation, et il est proche de ses parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio un jeune homme mûr pour son âge, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier pour ce qui touche à l’amour. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais.
Critique "presse": 8,5/10
Une histoire d'amour émouvante et sensible, aussi belle que passionnée; les superlatifs ne manquent pas pour cette adaptation réussie du roman d'André Aciman. Luca Guadagnino met brillamment en scène cette naissance du désir, cette éclosion du sentiment amoureux, portée par des comédiens formidables et filmée dans des paysages magnifiques de Lombardie. Une bouleversante et vibrante ode à l'amour.
Ma critique: 8/10
Pas un film que je pensais voir, je me suis laissé convaincre par les excellentes critiques entendues de toutes parts, bien m'en a pris. Malgré quelques longueurs, "Call Me By Your Name" est un beau film sur une première histoire d'amour et l'éveil du désir. De l'écriture à la mise en scène en passant par l'interprétation des acteurs, tout est traité avec beaucoup de justesse. Tourné dans de superbes paysages de campagne italienne et porté par d'excellents morceaux musicaux, le film réserve son lot d'émotions, entre le discours poignant d'un père à son fils et la scène finale, magnifique.
De Luca Guadagnino
Avec Armie Hammer, Timothée Chalamet, Michael Stuhlbarg, Amira Casar
Genre: Drame, Romance
Durée: 2h11
Synopsis:
Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Son père, éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, et sa mère, traductrice, lui ont donné une excellente éducation, et il est proche de ses parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio un jeune homme mûr pour son âge, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier pour ce qui touche à l’amour. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais.
Critique "presse": 8,5/10
Une histoire d'amour émouvante et sensible, aussi belle que passionnée; les superlatifs ne manquent pas pour cette adaptation réussie du roman d'André Aciman. Luca Guadagnino met brillamment en scène cette naissance du désir, cette éclosion du sentiment amoureux, portée par des comédiens formidables et filmée dans des paysages magnifiques de Lombardie. Une bouleversante et vibrante ode à l'amour.
Ma critique: 8/10
Pas un film que je pensais voir, je me suis laissé convaincre par les excellentes critiques entendues de toutes parts, bien m'en a pris. Malgré quelques longueurs, "Call Me By Your Name" est un beau film sur une première histoire d'amour et l'éveil du désir. De l'écriture à la mise en scène en passant par l'interprétation des acteurs, tout est traité avec beaucoup de justesse. Tourné dans de superbes paysages de campagne italienne et porté par d'excellents morceaux musicaux, le film réserve son lot d'émotions, entre le discours poignant d'un père à son fils et la scène finale, magnifique.
mercredi 14 mars 2018
Moi, Tonya
Date de sortie: 21 février 2018
De Craig Gillespie
Avec Margot Robbie, Allison Janney, Sebastian Stan
Titre original: "I, Tonya"
Genre: Biopic, Comédie dramatique
Durée: 2h00
Synopsis:
En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d'avoir planifié et mis à exécution l'agression…
Critique "presse": 7/10
"Moi, Tonya" n'est pas le biopic classique, mais une comédie grinçante réussie grâce à une mise en scène musclée mais qui manque parfois de subtilité, un montage dynamique, de bonnes idées (interviews reconstituées, nombreux flash-back) et une excellente interprétation. Dommage que ce procédé s'essouffle dans sa dernière partie.
Ma critique: 7/10
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le synopsis, "Moi, Tonya" ne se concentre pas uniquement sur "l'incident" avec Nancy Kerrigan, mais bien sur la vie de Tonya Harding. Dans sa première partie, le film s'intéresse à son enfance, son adolescence, à sa relation avec sa mère abusive et à sa rencontre avec son futur mari violent. On en apprend aussi énormément sur le milieu du patinage artistique, notamment qu'Harding était vue comme le vilain petit canard du fait de son statut social. Le film perd malheureusement en intensité dans sa deuxième partie, dès qu'il s'intéresse justement à "l'incident", notamment car la relation entre Harding et Kerrigan est simplement survolée (l'actrice qui interprète Nancy Kerrigan n'est qu'une figurante, elle ne dit pas un mot, c'était peut-être un choix de mise en scène pour éviter que le spectateur est de la sympathie pour elle, mais c'est dommage). Mais dans son ensemble, "Moi, Tonya" est une tragi-comédie à l'humour grinçant réussie grâce à sa mise en scène et à de bons comédiens, mais souffre de quelques longueurs, dans sa deuxième partie moins aboutie en particulier.
De Craig Gillespie
Avec Margot Robbie, Allison Janney, Sebastian Stan
Titre original: "I, Tonya"
Genre: Biopic, Comédie dramatique
Durée: 2h00
Synopsis:
En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d'avoir planifié et mis à exécution l'agression…
Critique "presse": 7/10
"Moi, Tonya" n'est pas le biopic classique, mais une comédie grinçante réussie grâce à une mise en scène musclée mais qui manque parfois de subtilité, un montage dynamique, de bonnes idées (interviews reconstituées, nombreux flash-back) et une excellente interprétation. Dommage que ce procédé s'essouffle dans sa dernière partie.
Ma critique: 7/10
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le synopsis, "Moi, Tonya" ne se concentre pas uniquement sur "l'incident" avec Nancy Kerrigan, mais bien sur la vie de Tonya Harding. Dans sa première partie, le film s'intéresse à son enfance, son adolescence, à sa relation avec sa mère abusive et à sa rencontre avec son futur mari violent. On en apprend aussi énormément sur le milieu du patinage artistique, notamment qu'Harding était vue comme le vilain petit canard du fait de son statut social. Le film perd malheureusement en intensité dans sa deuxième partie, dès qu'il s'intéresse justement à "l'incident", notamment car la relation entre Harding et Kerrigan est simplement survolée (l'actrice qui interprète Nancy Kerrigan n'est qu'une figurante, elle ne dit pas un mot, c'était peut-être un choix de mise en scène pour éviter que le spectateur est de la sympathie pour elle, mais c'est dommage). Mais dans son ensemble, "Moi, Tonya" est une tragi-comédie à l'humour grinçant réussie grâce à sa mise en scène et à de bons comédiens, mais souffre de quelques longueurs, dans sa deuxième partie moins aboutie en particulier.
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