Die Hard: Belle Journée Pour Mourir

Date de sortie: 20 février 2013

Réalisé par John Moore
Avec Bruce Willis, Jai Courtney

Titre original: "A Good Day To Die Hard"
Genre: Action
Durée: 1h36

Synopsis:
Bruce Willis est de retour dans son rôle le plus mythique : John McClane, le « vrai héros » par excellence, qui a le talent et la trempe de celui qui résiste jusqu’au bout. Cette fois-ci, le flic qui ne fait pas dans la demi-mesure, est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment après s’être rendu à Moscou pour aider son fils Jack, qu’il avait perdu de vue. Ce qu’il ignore, c’est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d’armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d’une guerre imminente, les deux McClane vont découvrir que leurs méthodes radicalement différentes vont aussi faire d’eux des héros que rien ne peut arrêter.


Critique "presse": 3,5/10
La franchise Die Hard, tout comme Bruce Willis, s'essoufle. Bien loin des trois premiers volets, ce cinquième opus est de loin le pire de tous. Absence d'humour, faiblesses scénaristiques et invraisemblances incroyables, déluges d'effets spéciaux... Un divertissement passable, mais pas sûr que les fans de John McClane apprécient le retour de leur flic préféré.

Ma critique: 2/10
Ridicule. Les trois premiers volets étaient très bons, le 4 ne ressemblait déjà plus à un Die Hard(plus d'acolyte black, des situations trop invraisemblables dû à la progression des effets spéciaux), le 5 va encore plus loin dans le pire. Bruce Willis apparaît fatigué, le scénario tient sur un post-it, les situations font rire, mais malgré elles, car niveau humour, c'est zéro. Trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux, les situations sont invraisemblables (Bruce Willis à Tchernobyl.....), le rôle principal féminin semble avoir été choisi parmi des pornstars russes. Pour résumer, ce film aurait dû directement sortir en dvd, tellement c'est minable. Un navet qui ne deviendra même pas culte, car il est pas drôle. "Die Hard 5: belle façon de faire mourir la franchise"

Flight

Date de sortie: 13 février 2013

Réalisé par Robert Zemeckis
Avec Denzel Washington, Don Cheadle, Kelly Reilly

Avertissement
Genre: Drame
Durée: 2h18

Synopsis:
Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel… L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière.


Critique "presse": 6,5/10
Robert Zemeckis réalise un film ambitieux, mais inégal, porté par un casting irréprochable. La première partie ressemble à un film catastrophe, la scène du crash est très réaliste et tient le spectateur en haleine. Dans sa deuxième partie, le film pique du nez: propos poussif, démonstratif, avec une fin moralisatrice, et au final, le film se crashe.

Ma critique: 6/10
Je ne m'attendais pas à ce genre de film. Whip Whitaker est un pilote avec un gros penchant pour l'alcool et la drogue. Un jour, un de ses avions s'écrase suite à un problème technique, mais Whitaker sauve pratiquement tout le monde, c'est un héros. Bien sûr, une enquête s'ensuit, et c'est là où je m'attendais à autre chose. Plutôt que de se concentrer sur l'enquête suite au crash, avec l'avocat de Whitaker qui essaie de le sortir de là, et au contraire les enquêteurs qui cherchent à le rendre coupable, le film se concentre d'abord sur son problème d'alcoolisme (de façon assez lourde), et l'enquête passe au second plan. La première partie est un film catastrophe avec une scène de crash qui nous fait s'accrocher aux sièges, mais la deuxième partie n'est pas un film "procès" avec ses manipulations, chantages, retournements de situations, c'est juste un film qui dénonce l'alcoolisme et qui nous offre un fin made in USA, hyper décevante. Vraiment dommage, il y avait moyen de faire beaucoup, surtout que le casting était très bon (Washington à contre-emploi, Reilly toujours aussi belle, et Cheadle impeccable)

Gangster Squad

Date de sortie: 6 février 2013

Réalisé par Ruben Fleischer
Avec Josh Brolin, Ryan Gosling, Sean Penn

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Action
Durée: 1h53

Synopsis:
Los Angeles, 1949. Mickey Cohen, originaire de Brooklyn, est un parrain impitoyable de la mafia qui dirige la ville et récolte les biens mal acquis de la drogue, des armes, des prostituées et – s’il arrive à ses fins – de tous les paris à l’ouest de Chicago. Tout ceci est rendu possible par la protection, non seulement des hommes de mains à sa solde, mais également de la police et des hommes politiques qui sont sous sa coupe. Cela suffit à intimider les policiers les plus courageux et les plus endurcis… sauf, peut-être, les membres de la petite brigade officieuse de la LAPD dirigée par les Sergents John O’Mara et Jerry Wooters qui, ensemble, vont tenter de détruire l’empire de Cohen.


Critique "presse": 4,5/10
Un film de gangsters, sans originalité, "légèrement" ressemblant aux "Incorruptibles" de De Palma. Le casting est quatre étoiles, les performances nettement moins, Sean Penn en tête, stéréotypé au possible. La mise en scène fait la part belle à l'action, mais abandonne toute subtilité. Tous les clichés du genre sont ici réunis, et c'en est presque parodique. Si vous voulez voir un bon film de gangsters, on ne conseille pas celui-là.

Ma critique: 4/10
On pourrait penser à un hommage aux grands films de gangsters, il n'en est rien. On retrouve tous les clichés du genre, mais vraiment appuyés, et ça ressemble plus au final à une parodie qu'à un hommage. Les couleurs, comme les personnages sont lisses, le jeu d'acteur, particulièrement Sean Penn, est caricatural. Ryan Gosling se la joue ultra-classe, mais sans être mauvais, son rôle, c'est censé être flic, pas gravure de mode. Il n'y a aucune bonne idée, aucune surprise. On sait qui va mourir, comment ça va se finir. C'est un peu affligeant. Pour résumer, on a l'impression d'un remake des classiques du genre, remis au goût du jour pour plaire aux jeunes: de la violence gratuite, de l'action à outrance, de jolies couleurs, et de gros ralentis totalement inutiles et ridicules. L'avantage, c'est comme il y a de l'action, le film passe rapidement. Et dire que c'est le mec de "Zombieland" qui a fait ça, j'suis déçu.

Hitchcock

Date de sortie: 6 février 2013

Réalisé par Sacha Gervasi
Avec Anthony Hopkins, Helen Mirren, Scarlett Johansson

Genre: Biopic
Durée: 1h38

Synopsis:
Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé « le maître du suspense », est arrivé au sommet de sa carrière. A la recherche d’un nouveau projet risqué et différent, il s’intéresse à l’histoire d’un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager. Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre. Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : PSYCHOSE.

Critique "presse": 5,5/10
Le film tourne autour du tournage de "Psychose", s'attarde sur le rapport d'Hitchcock (Anthony Hopkins moyen, engoncé dans ses prothèses) aux femmes, et rend hommage a Alma Reville, sa femme (Helen Mirren, formidable). Le résultat est mitigé: le biopic est des plus classiques, avec certes de nombreuses anecdotes de tournage, mais le film ne décolle jamais, en raison d'une mise en scène quelconque et trop explicative.

Ma critique: 7/10
Le biopic, qui apparaît chaque année juste avant les Oscars, est un thème qui commence à m'agacer. Celui-ci n'a rien d'exceptionnel, mais il tient la route. La bonne idée étant de se concentrer sur le tournage de "Psychose", plutôt que de s'intéresser à l'ensemble de sa vie et de son oeuvre pour partir dans toutes les directions, le film ne dure donc pas 2h30, et ça, c'est appréciable. Au final, le film est intéressant. J'aime bien Hitchcock, sans être un fan inconditionnel, et quelques clins d'oeil m'ont échappés, mais dans l'ensemble, il y a quelques anecdotes savoureuses. Et très bon point pour un biopic, on n'est pas dans un hommage au "maître du suspense", au contraire, on se rend compte que sans sa femme (ultra-présente, le titre du film pourrait être "Reville"), Hitchcock n'aurait pas connu cette carrière. Le réalisateur n'a pas de parti pris, alors ça peut déranger, car il n'y a pas trop d'ambitions, mais au moins, on ne se sent pas obligé d'aimer ou de détester Hitchcock. Un bon ptit film. Un mauvais point par contre, le maquillage d'Anthony Hopkins, pas crédible; Helen Mirren, au contraire, est impressionnante.

Happiness Therapy

Date de sortie: 30 janvier 2013

Réalisé par David O. Russell
Avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert De Niro

Titre original: "Silver Linings Playbook"
Genre: Comédie dramatique
Durée: 2h02

Synopsis:
La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.


Critique "presse": 7/10
Une histoire d'amour tendre et décalée entre deux dépressifs, voilà comment on pourrait résumer le film, qui oscille donc avec justesse entre comédie romantique et drame. Le charme du duo Bradley Cooper-Jennifer Lawrence opère et ils expriment ici tout leur talent, bien secondé par un Robert DeNiro émouvant. Au final, "Happiness Therapy" est le rayon de soleil de ce début d'année. Dommage que dans sa deuxième partie, le film se laisse rattraper par les conventions auxquelles il voulait échapper.

Ma critique: 7/10
Tout le film est bipolaire, son acteur principal, Bradley Cooper, qui campe le rôle d'un dépressif rencontrant quelques problèmes à gérer ses nerfs. L'histoire, qui tend aussi bien vers la comédie décalée que vers le drame; et la mise en scène, qui nous donne l'impression d'être dans un film indépendant, mais avec un casting digne des grands studios. Et si donc, dans l'ensemble, on retrouve le charme des petites productions américaines: personnages barrés, humour décalée, moments savoureux et émouvants; la deuxième partie du film n'évite pas les clichés des grosses prod' et on a droit à un gros happy-end. Le film est bon, tout comme les acteurs,  mais il aurait pu être encore mieux, et sur un film de deux heures, avoir une fin aussi rapide et gnan-gnan est un peu décevant.

7 Psychopathes

Date de sortie: 30 janvier 2013

Réalisé par Martin McDonagh
Avec Colin Farrell, Woody Harrelson, Sam Rockwell

Avertissement
Genre: Comédie , Action
Durée: 1h50

Synopsis:
Marty est un scénariste hollywoodien en panne d’inspiration. Confronté à l’angoisse de la page blanche, il peine à écrire son nouveau projet de film au titre prometteur : 7 PSYCHOPATHES. Son meilleur ami Billy, comédien raté et kidnappeur de chiens à ses heures, décide de l’aider en mettant sur sa route de véritables criminels. Un gangster obsédé par l’idée de retrouver son Shih Tzu adoré, un mystérieux tueur masqué, un serial-killer à la retraite et d’autres psychopathes du même acabit vont alors très vite prouver à Marty que la réalité peut largement dépasser la fiction…

Critique "presse": 4,5/10
Martin McDonagh, après le réussi "Bons Baisers De Bruges", livre une comédie décalée à l'humour noire, façon Tarantino. Le résultat est décevant et malgré quelques moments savoureux, le spectateur est perdu par cette mise en abyme, dû à un trop grand nombre d'incohérences.

Ma critique: 5/10
Le casting est excellent (enfin le masculin, car les filles ne servent à rien), quelques répliques font mouche, et le sujet de départ est original et bien trouvé, mais mal exploité. Beaucoup trop d'incohérences, de questions qui restent sans réponses. Résultat, on s'y perd, et pire encore, on a l'impression que le réalisateur lui-même s'est perdu en route, et n'est plus trop sûr de ce qu'il voulait au départ. C'est décousu, malgré de bonnes idées. Certaines histoires des psychopathes sont très bien amenées, et donnent envie d'en savoir plus, mais d'autres n'ont ni queue, ni tête, et n'apportent finalement rien au film. Et au final, si l'ensemble se suit (sans plus), on reste sur notre faim.