mercredi 25 novembre 2015

007 Spectre

Date de sortie: 11 novembre 2015

Réalisé par Sam Mendes
Avec Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux
  
Genre: Action, Espionnage  
Durée: 2h30  

Synopsis:
Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M. Bond persuade Moneypenny et Q de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann, la fille de son vieil ennemi, Mr White, qui pourrait détenir le moyen de détruire Spectre. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne… En s’approchant du cœur de Spectre, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque…  


Critique "presse": 6/10
"Spectre" n'arrive pas à faire aussi bien que son prédécesseur "Skyfall". Et si les courses-poursuites, explosions, pointe d'humour et romance font de ce film un blockbuster au cahier des charges respectés; si les costumés élégants, les belles voitures, et les rôles féminins rappellent les James Bond des plus belles heures, ce "Spectre" n'est rien d'autre qu'un divertissement. En cause, un méchant loin d'être au niveau et un scénario très quelconque.  

Ma critique: 4/10
La scène d'ouverture et son plan-séquence valent le détour, le thème de Sam Smith est excellent (mieux que celui d'Adèle pour "Skyfall"), Léa Seydoux, alors que je n'étais pas convaincu, s'en sort pas trop mal. Voilà pour les bons côtés, car pour le reste... James Bond ressemble plus à un top-modèle qu'à un agent secret, il prend constamment la pose dans des tenues ultra-chics sans jamais se salir; l'histoire est longue, surtout que le scénario est assez mauvais: il nous donne notamment un méchant très soft ("si je suis méchant, c'est car quand on été petits, mon papa t'a adopté James, et qu'il te préférait à moi..." Véridique, le mec super méchant veut contrôler le monde, mais on ne sait pas trop pourquoi, et il veut faire ch... James Bond car c'était pas le petit frère dont il rêvait, c'est juste naze!). De son côté, Léa Seydoux passe de "je déteste mon papa" à "c'est mon papa, je l'aime" en une heure, et de "je ne coucherais jamais avec vous James" à "Je t'aime James!" en 45 minutes. Je passe sur les incohérences genre James Bond est sur une chaise de torture, se fait torturer au point de ne plus pouvoir se déplacer correctement ou reconnaître les gens autour de lui à tuer tout les méchants et galoper comme si de rien n'était en l'espace de deux minutes. Pour ne rien arranger, si on veut résumer le film, ça donne "James Bond est abandonné par le MI-6, est pourchassé par ses anciens employeurs, et il doit tout seul (mais avec l'aide de ses meilleurs copains quand même) sauver le monde d'une organisation ultra-secrète dont personne n'a entendu parlé". Vous remplacez James Bond par Ethan Hunt et vous avez l'histoire de "Mission Impossible 5". Niveau originalité, on repassera donc... Ah, et on ne voit Monica Bellucci que 15 minutes.

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