dimanche 29 novembre 2015

Crazy Amy

Date de sortie: 18 novembre 2015

Réalisé par Judd Apatow
Avec Amy Schumer, Bill Hader, Brie Larson

Titre original: "Trainwreck"  
Genre: Comédie  
Durée: 2h03  

Synopsis:
Depuis sa plus tendre enfance, le père d’Amy n’a eu de cesse de lui répéter qu’il n’est pas réaliste d’être monogame. Devenue journaliste, Amy vit selon ce crédo – appréciant sa vie de jeune femme libre et désinhibée loin des relations amoureuses, qu’elle considère étouffantes et ennuyeuses ; mais en réalité, elle s’est un peu enlisée dans la routine. Quand elle se retrouve à craquer pour le sujet de son nouvel article, un brillant et charmant médecin du sport nommé Aaron Conners, Amy commence à se demander si les autres adultes, y compris ce type qui semble vraiment l’apprécier, n’auraient pas quelque chose à lui apprendre.  


Critique "presse": 6/10
Appatow à la réalisation et Amy Schumer au scénario renouvellent le genre des comédies, c'est drôle, grinçant, irrévérencieux. Mais comme souvent avec Appatow, c'est long, inégal et ça finit en étant une comédie romantique traditionnelle.

Ma critique: 5/10
Au pays de la comédie romantique, rien de nouveau. Avant il s'agissait d'un homme qui rencontrait une femme ou inversement; maintenant il s'agit d'une femme qui rencontre un homme, mais il ne croit plus en l'amour, juste au sexe. C'est moins mignon, plus trash, c'est parfois drôle, mais ça finit toujours pareil. Quelques bonnes idées, mais une fin très convenue, un film trop long, et le personnage les plus marrant est Lebron James, un basketteur. Face à des comiques de stand-up, ça la fout mal...

mercredi 25 novembre 2015

007 Spectre

Date de sortie: 11 novembre 2015

Réalisé par Sam Mendes
Avec Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux
  
Genre: Action, Espionnage  
Durée: 2h30  

Synopsis:
Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M. Bond persuade Moneypenny et Q de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann, la fille de son vieil ennemi, Mr White, qui pourrait détenir le moyen de détruire Spectre. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne… En s’approchant du cœur de Spectre, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque…  


Critique "presse": 6/10
"Spectre" n'arrive pas à faire aussi bien que son prédécesseur "Skyfall". Et si les courses-poursuites, explosions, pointe d'humour et romance font de ce film un blockbuster au cahier des charges respectés; si les costumés élégants, les belles voitures, et les rôles féminins rappellent les James Bond des plus belles heures, ce "Spectre" n'est rien d'autre qu'un divertissement. En cause, un méchant loin d'être au niveau et un scénario très quelconque.  

Ma critique: 4/10
La scène d'ouverture et son plan-séquence valent le détour, le thème de Sam Smith est excellent (mieux que celui d'Adèle pour "Skyfall"), Léa Seydoux, alors que je n'étais pas convaincu, s'en sort pas trop mal. Voilà pour les bons côtés, car pour le reste... James Bond ressemble plus à un top-modèle qu'à un agent secret, il prend constamment la pose dans des tenues ultra-chics sans jamais se salir; l'histoire est longue, surtout que le scénario est assez mauvais: il nous donne notamment un méchant très soft ("si je suis méchant, c'est car quand on été petits, mon papa t'a adopté James, et qu'il te préférait à moi..." Véridique, le mec super méchant veut contrôler le monde, mais on ne sait pas trop pourquoi, et il veut faire ch... James Bond car c'était pas le petit frère dont il rêvait, c'est juste naze!). De son côté, Léa Seydoux passe de "je déteste mon papa" à "c'est mon papa, je l'aime" en une heure, et de "je ne coucherais jamais avec vous James" à "Je t'aime James!" en 45 minutes. Je passe sur les incohérences genre James Bond est sur une chaise de torture, se fait torturer au point de ne plus pouvoir se déplacer correctement ou reconnaître les gens autour de lui à tuer tout les méchants et galoper comme si de rien n'était en l'espace de deux minutes. Pour ne rien arranger, si on veut résumer le film, ça donne "James Bond est abandonné par le MI-6, est pourchassé par ses anciens employeurs, et il doit tout seul (mais avec l'aide de ses meilleurs copains quand même) sauver le monde d'une organisation ultra-secrète dont personne n'a entendu parlé". Vous remplacez James Bond par Ethan Hunt et vous avez l'histoire de "Mission Impossible 5". Niveau originalité, on repassera donc... Ah, et on ne voit Monica Bellucci que 15 minutes.

Le Fils De Saul

Date de sortie: 4 novembre 2015

Réalisé par László Nemes
Avec Géza Röhrig, Levente Molnár, Urs Rechn

Interdit au moins de 12 ans  
Titre original: "Saul Fia"  
Genre: Drame  
Durée: 1h47  

Synopsis:
Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture.  


Critique presse": 8,5/10
Grand Prix du Jury du Festival de Cannes 2015, "Le Fils De Saul" est un film choc, bouleversant, oppressant. La mise en scène de László Nemes ne montre quasiment rien, mais suggère tout. Plutôt que de montrer l'horreur de manière crue, l'essentiel est en hors-champ, laissé à l'imagination du spectateur à travers la bande-son, ou un plan flou.

Ma critique: 7/10
Je ne m'attendais pas à ça. Filmé en 1.37 (format proche du carré), la caméra suit Saul tout le long du film sans jamais ne le quitter. Si bien qu'on ne voit pas l'horreur tout autour de lui, elle nous est simplement suggérée. On entend les prisonniers criaient dans les chambres à gaz; sur des seconds plans flous, des corps nus sont déplacés sur le sol. Un choix de mise en scène auquel il faut s'habituer, mais un choix fort. Et à travers Saul, c'est tout le fonctionnement d'un camp d'extermination qui nous est expliqué. Si j'ai trouvé par moments le film long, il reste un film à voir.

mardi 3 novembre 2015

Seul Sur Mars

Date de sortie: 21 octobre 2015

Réalisé par Ridley Scott
Avec Matt Damon, Jessica Chastain, Kristen Wiig  

Titre original: "The Martian"
Genre: Science fiction
Durée: 2h24

Synopsis:
Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.  


Critique "presse": 7/10
Le meilleur Ridley Scott depuis un moment. Un survival movie avec une touche d'humour, un zeste d'héroïsme, un Matt Damon au top et un rendu visuel splendide, mais qui peine à nous faire décoller émotionnellement. "Seul Sur Mars" est un bon divertissement qui manque hélas de surprises.  

Ma critique: 4/10
"Gravity" était bien, "Interstellar" passable, "Seul Sur Mars" est vraiment quelconque. Dès le départ, on sait qu'il va survivre jusqu'à ce que ses coéquipiers viennent le rechercher. Donc pendant près de deux heures, on a le droit à un surhomme qui va survivre sur Mars sans presque rien, et dès que tout va bien se passer, il va lui arriver de nouvelles bricoles. Rebondissements très attendus, scènes surréalistes et peu crédibles, au final, on vit le quotidien d'un homme seul sur mars et on s'ennuie un peu, malgré la note d'humour et la bonne performance de Matt Damon. Les scènes qui se déroulent sur Terre sont mieux, mais n'évitent pas les clichés. Arrive donc le sauvetage, où le peu de suspense présent s'estompe rapidement dès qu'on se souvient que c'est un film américain, et un héros américain resté seul pendant plusieurs mois, la fin est donc inévitablement connue... Le film est trop long, le casting trop déjà-vu, l'histoire trop attendue. Mais visuellement, les scènes sur Mars sont magnifiques.

Le Labyrinthe: La Terre Brûlée

Date de sortie: 7 octobre 2015

Réalisé par Wes Ball
Avec Dylan O'Brien, Ki Hong Lee, Kaya Scodelario
Avertissement  
Titre original: "Maze Runner: The Scorch Trials"  
Genre: Aventure, Science fiction  
Durée: 2h13  

Synopsis:
Dans ce second volet de la saga épique LE LABYRINTHE, Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.  


Critique "presse": 6/10
Le film a pour avantage de ne pas être un copié-collé du premier volet. Mais le problème est que l'on perd justement l'étrangeté du premier, et le film n'est ici qu'une longue course-poursuite dans un monde post-apocalyptique. Un divertissement plaisant mais au scénario faiblard.  

Ma critique: 5/10
Le premier volet m'avait agréablement surpris, on était dans l'inconnu, on ne savait pas pourquoi ils étaient dans ce labyrinthe, et le suspense nous tenait en haleine. Sauf que maintenant, on sait pourquoi ils étaient dans le labyrinthe, et c'était totalement stupide: nous sommes dans un monde post-apocalyptique où les gens se transforment en zombies (pour faire original) mais les plus jeunes (enfants et ados) ont le remède en eux. On les met donc dans des labyrinthes pour les tuer les uns après les autres... C'est donc extrêmement c... Dans ce second épisode, nos héros sont sortis du labyrinthe, ils cherchent maintenant à échapper à l'emprise de Wicked, ainsi qu'aux zombies. Le film est donc uniquement une course-poursuite, avec sur le chemin des gentils, des méchants, des traîtres, etc... du jamais vu donc... C'est divertissant, mais c'est tout.