mercredi 27 avril 2011

Detective Dee

Date de sortie: 20 avril 2011

Réalisé par Tsui Hark
Avec Andy Lau, Bingbing Li, Tony Leung Ka Fai

Titre original : Di renjie zhi tongtian diguo
Genre : Action , Thriller
Durée : 02h03

Synopsis :
L’histoire se déroule en Chine, en l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian.
Tout est prêt pour la cérémonie du couronnement et la petite ville de Chang-An est dans ses habits de fête. Mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian.
L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : le juge Dee, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination…


Critique "presse": 8,5/10
"Détective Dee" est un divertissement époustouflant grâce à la mise en scène virtuose de Tsui Hark. De nombreuses intrigues avec énormément de rebondissements tiennent le spectateur en haleine, le tout est entrecoupé de scènes d'actions spectaculaires. Un film à grand spectacle avec énergie, humour, romance, énigmes...

Ma critique: 5/10
Je suis assez partagé sur ce film. A certains moments, j'étais à fond dedans, mais à d'autres, je me suis ennuyé sévère. Déjà, le film est un peu lent à démarrer. L'apparition d'un cerf qui parle n'arrange rien. Mais l'enquête et ses rebondissements sont bien trouvés, les personnages sont bien développés et le film devient intéressant. Malheureusement, j'ai trouvé les effets spéciaux mauvais et les scènes d'actions mal filmées, mal montées. Le film oscille entre magie et réalité, mon avis oscille entre bonne enquête policière et navet. Ceux qui ont aimé "Tigres Et Dragons" y trouveront leur compte, pour les autres, je leur conseille d'autres films asiatiques bien meilleurs.

mercredi 20 avril 2011

Scream 4

Date de sortie: 13 avril 2011

Réalisé par Wes Craven
Avec Neve Campbell, David Arquette, Courteney Cox

Interdit aux moins de 12 ans
Genre : Epouvante-horreur , Thriller
Durée : 01h50

Synopsis :
10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.
Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer.


Critique "presse": 6,5/10
Les anciens personnages se mêlent aux nouveaux pour donner la meilleure des suites de l'original. "Scream 4" plutôt que de miser sur la seule carte de l'horreur, est avant tout drôle. Si rien n'est vraiment nouveau et original, on passe quand même un bon moment.

Ma critique: 7/10
"Scream 2" et "Scream 3" ayant eu de mauvaises critiques, Craven relance la série en se moquant des opus précédents. On reprend tous les clichés du genre et on en rigole: la scène d'ouverture (géniale) résumant bien l'ensemble du film. Wes Craven a aussi le mérite d'avoir adapter le film à la culture actuelle: application iPhone de la voix de GhostFace, folie internet et recherche de la célébrité. On peut cependant regretter que le film ne fasse pas plus peur. Un bon divertissement à prendre au second degré sous peine de s'ennuyer ferme.

Numéro Quatre

Date de sortie: 6 avril 2011

Réalisé par D.J. Caruso
Avec Alex Pettyfer, Timothy Olyphant, Teresa Palmer

Titre original : I Am Number Four
Genre : Science fiction , Action
Durée : 01h49

Synopsis :
Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…


Critique "presse": 4/10
Un blockbuster pour ados à la sauce "Twilight" où les vampires sont remplacés par des extra-terrestres. Scénario à la guimauve, des gros méchants idiots, les cascades et effets spéciaux rattrapent un peu le tout. Un film qui ne cible que les ados.

Ma critique: 3/10
L'histoire: un E.T a été envoyé par ses parents sur Terre dans le but de la protéger de méchants Mogadoriens qui ne pensent qu'à tuer. Pour ne pas se faire repérer par les gros méchants, il doit se fondre dans la masse des êtres humains et ne rien révéler de lui. C'est ainsi qu'il avoue sa condition d'ET à un mec qu'il connaît depuis trois semaines et qu'il montre ses pouvoirs (fraîchement acquis) à la fille de ses rêves. Au passage, on a droit à tous les clichés du lycée américain, le sportif est une brute qui persécute les geeks, et l'héroïne est à part, sans amis, rêve d'aventures et vit à travers son appareil photo. On est pas dans "Twilight" mais dans un mauvais épisode de "Smallville" (les scénaristes sont les mêmes, coïncidence?). Aucun liant entre les scènes, plus stupides les unes que les autres ("On a les méchants aux trousses, mais avant de fuir, je veux te montrer mes photos", "Je sais me servir d'une arme d'alien car j'ai une Xbox!"). Le pire de la pseudo SF, mais heureusement, tout se termine bien, le sportif devient gentil et même le petit chien survit. Attention, une suite est en préparation, trop trop hâte :-)

dimanche 17 avril 2011

The Company Men

Date de sortie: 30 mars 2011

Réalisé par John Wells
Avec Tommy Lee Jones, Ben Affleck, Chris Cooper

Genre : Drame
Durée : 01h52

Synopsis :
Bobby Walker est l’incarnation même du rêve américain : il a un très bon job, une merveilleuse famille, et une Porsche toute neuve dans son garage. Mais lorsque la société qui l’emploie réduit ses effectifs, Bobby se retrouve au chômage, tout comme ses collègues Phil Woodward et Gene McClary. Les trois hommes sont alors confrontés à une profonde remise en cause de leur vie d’hommes, de maris et de pères de famille.
Bien loin de ses talents de cadre supérieur, Bobby se retrouve obligé d’accepter un emploi dans le bâtiment pour le compte de son beau-frère. Cette expérience va le pousser à découvrir qu’il y a peut-être plus important dans l’existence que de courir après la réussite…

Critique "presse": 6,5/10
La chute du rêve américain suite à la crise financière. Trois hommes qui ont réussi se font licenciés par leur entreprise et doivent repartir de zéro, tout en changeant de style de vie. John Wells livre un film réaliste, émouvant, grâce à une mise en scène sobre et efficace, avec un quatuor d'acteurs très juste. La fin laisse un peu à désirer.

Ma critique: 7/10
"The Company Men" suit la vie de trois cadres issus d'une même entreprise. Trois hommes qui se sont construits pour arriver là où ils sont. Suite à la crise financière, ces hommes sont licenciés. On suit leur vie à partir de là: recherche d'un nouveau travail, changement de style de vie, problèmes familiaux. Ces messieurs tout-le-monde sont attachants et on se sent concernés par ce qui leur arrive. Un bon drame social qui n'évite pas certains clichés (le beau-frère qui fait la morale sur le capitalisme, le dépressif, le happy-end), mais qui vaut le détour.

Rango

Date de sortie: 23 mars 2011

Réalisé par Gore Verbinski
Avec Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin

Genre : Animation , Aventure
Durée : 01h40

Synopsis :
Alors qu'il mène sa vie sans histoire d'animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d'identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu'on vous demande, c'est de vous fondre dans la masse ?
Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l'Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, notre caméléon, qui ne brille pas par son courage, comprend qu'il peut enfin se rendre utile. Dernier espoir des habitants de Poussière, Rango s'improvise shérif et n'a d'autre choix que d'assumer ses nouvelles fonctions. Affrontant des personnages plus extravagants les uns que les autres, Rango va-t-il devenir le héros qu'il se contentait jusque-là d'imiter ?


Critique "presse": 7/10
Pour son premier film d'animation, Gore Verbinski nous livre une comédie d'aventure blindée de références aux westerns de la grande époque. Rango, un caméléon (interprété par Johnny Depp, qui d'autre?) devient un peu malgré lui le héros d'une petite ville de l'Ouest aux mains des malfrats. Courses-poursuites, duels au soleil, répliques qui tuent, tout y est. Un film qui ravira plus les grands que les petits.

Ma critique: 6/10
Un film d'animation version Western. Rango, caméléon ordinaire et grand acteur se prépare pour son plus grand rôle: devenir un héros. Il se fait passer pour une légende de l'Ouest dans un petite ville où les habitants sont persécutés par des bandits. Rango n'a plus le choix, il doit défendre la veuve et l'orphelin. Scénario classique mais efficace, rythmé par de bonnes scènes d'action et un Johnny Depp crédible en caméléon. Le film s'adresse plus aux adultes, du coup, on perd un peu en potentiel comique. Dommage, mais un bon divertissement.

vendredi 1 avril 2011

Sucker Punch

Date de sortie: 30 mars 2011

Réalisé par Zack Snyder
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone

Avertissement
Genre : Fantastique , Action , Thriller
Durée : 01h50

Synopsis :
Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme…
Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…


Critique "presse": 5,5/10
Un univers visuel jouissif, qui ressemble à un jeu vidéo géant, et une mise en scène maîtrisée par Zach Snyder. Mais si visuellement, il n'y a rien à redire, pour le reste, l'histoire manque clairement d'enjeu.

Ma critique: 2/10
La bande-annonce laissée penser à du grand n'importe quoi, c'est le cas. La première scène est géniale, pas un mot, tout dans le visuel, mais une fois que Babydoll arrive dans l'asile... Elle veut s'échapper, et pour ça, elle entre dans un monde imaginaire. Comment elle fait? On sait pas. J'ai attendu une bonne demi-heure avant de me rendre compte qu'on aurait jamais d'explications, ce qui m'a gâché tout le début du film. Dans sa tentative d'évasion, quatre autres filles sont là pour l'aider. De ses filles, on ne connaît rien, pourquoi sont-elles là? Qu'ont-elles fait? Les unes comme les autres, elles sont toutes lisses, on ne s'attache à aucune d'entre elles. L'univers que se créait Babydoll est une excuse à un déluge d'effets spéciaux, et tout est pompé sur d'autres films (des Orques défendent une tour façon "The Lord Of The Rings", mais là, ils se font défoncer par des mitraillettes, une autre fois, ce sont les machines d' IRobot qui défendent une bombe). Les scènes d'actions sont mal filmées, y'a des ralentis tout le temps. Bref, visuellement, pourquoi pas? Mais sinon, y'a rien, scénario inexistant, dialogues quelconques, actrices sans envergures, je me suis ennuyé pendant plus d'une heure. "300" et "Watchmen" étaient pourtant très biens, mais là, c'est vraiment mauvais. Et oui, j'ai préféré des mecs en short à des filles sapées comme des écolières, qui l'eut cru? Un film pour puceaux boutonneux. Énorme déception.

World Invasion: Battle Los Angeles

Date de sortie : 16 mars 2011

Réalisé par Jonathan Liebesman
Avec Aaron Eckhart, Michelle Rodriguez, Ramon Rodríguez

Genre : Science fiction , Aventure , Action
Durée : 01h56

Synopsis :
Au camp Pendleton, base militaire située à proximité de Los Angeles, un groupe de Marines, dirigé par le sergent Michael Nantz, est appelé à riposter immédiatement à l'une des nombreuses attaques qui touchent les littoraux à travers le monde. Le sergent Nantz et ses hommes vont mener une bataille acharnée contre un ennemi mystérieux qui est déterminé à s'emparer de l'approvisionnement en eau et à détruire tout sur son passage.


Critique "presse": 6/10
Un divertissement honnête et efficace. Plutôt que de se concentrer sur les civils, on suit ici l'avancée d'un groupe de militaires dans une ville de Los Angeles dévastée par une invasion extra-terrestre. Le tout est filmé à l'épaule, comme un reportage de guerre. Pour le reste, c'est juste un énième film d'invasion extra-terrestre.

Ma critique: 8/10
Les extra-terrestres envahissent la Terre. C'est du déjà-vu et il est compliqué de renouveler le genre. Mais "World Invasion" y arrive bien. Première chose, ce sont les militaires qui font le job, ici, les civils ne jouent pas aux héros. Ensuite, tout va très vite, on entre directement dans le vif du sujet, c'est tourné à l'épaule, on avance avec les militaires et comme eux, on se sait pas à quoi ils vont être confrontés (ça rappelle "Cloverfield"), le suspense est bien présent. Une fois la menace bien identifiée, on entre plus dans un film d'action pur et dur. Une histoire basique mais qui se tient, de bonnes idées bien exploitées. Quelques clichés habituels qui auraient pu être évités (le sergent était en pré-retraite et détesté de ses hommes, et il devient un héros), mais sinon un très bon film catastrophe.

L'Agence

Date de sortie: 23 mars 2011

Réalisé par George Nolfi
Avec Matt Damon, Emily Blunt

Titre original : The Adjustment Bureau
Genre : Science fiction , Romance
Durée : 01h47

Synopsis :
Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l'avenir que le Sort lui réserve et se rend compte qu'il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée. Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme, dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains...


Critique "presse": 6/10
En adaptant la nouvelle de Philip K. Dick, Nolfi soulève de nombreuses questions sur le destin de chacun. Avons-nous notre libre-arbitre ou des forces étrangères interfèrent-elles sur le cours de nos vies? Un film de science-fiction qui penche plus vers la romance du couple Matt Damon - Emily Blunt que vers le fantastique. Si Nolfi nous évite une surenchère d'effets spéciaux en préférant jouer sur les décors de la ville de New-York, on reste sur un goût d'inachevé: la belle histoire d'amour entre le candidat au Sénat et la femme qu'il aime prend trop le pas sur l'action et le suspense.

Ma critique: 3/10
Le sujet m'intéressait bien: avons-nous une destinée tracée, sommes-nous responsables de nos actions? Et la première partie du film m'a donné envie, on se demande qui sont ces gens de l'Agence, et le suspense est bien en place. Mais très vite, j'ai déchanté. Les "agents" se révèlent bien vite, et nous expliquent le pourquoi du comment: "Matt Damon, ta vie est tracée, tu ne dois jamais revoir ta bien-aimée", bien sûr, Matt n'en fait qu'à sa tête et arrive à déjouer les agents qui tendent plus vers le divin que vers le fantastique. Plus le film avance, et plus on tombe dans une comédie romantique (et une mauvaise). Le scénario a d'énormes faiblesses que les explications des "anges" n'arrangent pas, au contraire, elles alourdissent l'histoire. La fin aurait pu rendre l'ensemble potable, mais on tombe dans le très convenu: l'amour triomphe de tout, même du destin que nous avait promis le Grand Patron. Un film qu'il ne faut pas "réajusté", mais oublié.