Date de sortie: 17 février 2016
De Joel Coen, Ethan Coen
Avec Josh Brolin, George Clooney, Alden Ehrenreich
Titre original: "Hail, Caesar!"
Genre: Comédie
Durée: 1h40
Synopsis:
Eddie Mannix est fixé chez Capitole, un des plus célèbres Studios de cinéma américain de l’époque. Il y est chargé de régler tous les problèmes inhérents à chacun de leurs films. Un travail qui ne connaît ni les horaires, ni la routine. En une seule journée il va devoir gérer aussi bien les susceptibilités des différentes communautés religieuses, pour pouvoir valider leur adaptation de la Bible en Technicolor, que celles du très précieux réalisateur vedette Laurence Laurentz qui n’apprécie que modérément qu’on lui ait attribué le jeune espoir du western comme tête d’affiche de son prochain drame psychologique. Il règle à la chaîne le pétrin dans lequel les artistes du studio ont l’art et la manière de se précipiter tous seuls. En plus de sortir une starlette des griffes de la police, ou de sauver la réputation et la carrière de DeeAnna Moran la reine du ballet nautique, Eddie Mannix va devoir élucider les agissements louches du virtuose de claquettes, Burt Gurney. Cerise sur le gâteau, il a maille à partir avec un obscur groupuscule d’activistes politique qui, en plein tournage de la fameuse superproduction biblique AVE CÉSAR lui réclame une rançon pour l’enlèvement de la plus grosse star du Studio, Baird Whitlok. Le tout en essayant de juguler les ardeurs journalistiques des deux jumelles et chroniqueuses ennemies, Thora et Thessaly Thacker...
Critique "presse": 7/10
"Ave, Cesar" tient à la fois de l'hommage et de la satire de l'âge d'or hollywoodien, où Eddie Mannix gère les problèmes au quotidien d'un grand studio. Nous sont livrés différents tableaux d'un monde haut en couleurs où se croisent comédiens, réalisateurs, journalistes... Situations parodiques, personnages excentriques, ces tableaux sont toutefois inégaux... Porté par un casting en or massif qui s'amuse à en faire des tonnes, cet "Ave, Cesar" est un bon film, mais reste un Coen mineur.
Ma critique: 5/10
Eddie Mannix gère les problèmes d'un grand studio hollywoodien, le plus gros problème étant aujourd'hui le kidnapping d'une immense star. C'est le fil rouge du film et l'on suit essentiellement Josh Brolin et George Clooney. Pour le reste, c'est une succession de sketchs inégaux au casting imposant mais inutile. Ralph Fiennes, Scarlett Johansson, Channing Tatum apparaissent chacun dans deux scènes, Jonah Hill et Frances McDormand dans une seule. Un satire d'Hollywood qui se regarde, mais qui aurait pu et dû être bien meilleure. La bonne surprise, c'est en fait l'acteur que je ne connaissais pas Alden Ehrenreich
vendredi 26 février 2016
Zootopie
Date de sortie: 17 février 2016
De Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush
Avec les voix de Marie-Eugénie Maréchal, Alexis Victor
Titre original: "Zootopia"
Genre: Animation, Comédie familiale
Durée: 1h48
Synopsis:
Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …
Critique "presse": 8/10
Film d'animation visuellement impressionnant, "Zootopie" est basé sur un concept original (des animaux au comportement humain) et une intrigue qui tient la route: une lapine policière et un renard arnaqueur mènent une enquête pleine de surprises et de rebondissements. Intelligent, drôle, inventif, bourré de références au monde moderne, avec des personnages attachants, le dernier Disney ravira petits et grands.
Ma critique: 7/10
Une comédie policière qui reprend les codes des films policiers traditionnels: le duo de héros que tout oppose, le boss de la mafia, les politiciens véreux... Mais retranscrit dans le monde des animaux et avec la patte Disney, la recette fonctionne à merveille. On peut aussi y voir une dénonciation de la société actuelle avec ses préjugés et ses discriminations. Sur la fin, le film n'évite pas les bons sentiments, mais dans l'ensemble, ce film d'animation, drôle et original, est une réussite.
De Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush
Avec les voix de Marie-Eugénie Maréchal, Alexis Victor
Titre original: "Zootopia"
Genre: Animation, Comédie familiale
Durée: 1h48
Synopsis:
Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …
Critique "presse": 8/10
Film d'animation visuellement impressionnant, "Zootopie" est basé sur un concept original (des animaux au comportement humain) et une intrigue qui tient la route: une lapine policière et un renard arnaqueur mènent une enquête pleine de surprises et de rebondissements. Intelligent, drôle, inventif, bourré de références au monde moderne, avec des personnages attachants, le dernier Disney ravira petits et grands.
Ma critique: 7/10
Une comédie policière qui reprend les codes des films policiers traditionnels: le duo de héros que tout oppose, le boss de la mafia, les politiciens véreux... Mais retranscrit dans le monde des animaux et avec la patte Disney, la recette fonctionne à merveille. On peut aussi y voir une dénonciation de la société actuelle avec ses préjugés et ses discriminations. Sur la fin, le film n'évite pas les bons sentiments, mais dans l'ensemble, ce film d'animation, drôle et original, est une réussite.
mercredi 17 février 2016
Deadpool
Date de sortie: 10 février 2016
De Tim Miller
Avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein
Interdit au moins de 12 ans
Genre: Comédie d'action
Durée: 1h49
Synopsis:
Deadpool, est l'anti-héros le plus atypique de l'univers Marvel. A l'origine, il s'appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d'un humour noir survolté, Deadpool va traquer l'homme qui a bien failli anéantir sa vie.
Critique "presse": 6,5/10
Drôle et déjanté, tourné pour "seulement" 50 millions de dollars, "Deadpool" casse les codes du genre du film de super-héros: ça castagne sec, y'a du sang, du sexe, de l'humour noir et irrévérencieux. Pourtant, malgré le parti pris d'autodérision, la formule ne prend pas totalement, et finit peu à peu par s'essouffler, pas aidé par une histoire qui manque cruellement d'originalité.
Ma critique: 6/10
"Deadpool" joue à fond la carte de l'anti-superhéros. Lui, il aime buter des méchants en racontant des blagues salaces. Alors oui, c'est moins lisse que les Marvel traditionnels. Mais à vouloir sans cesse jouer sur le contre-emploi, le film finit par en faire trop. Et à force d'humour gras, ça devient lourd, limite vulgaire et ça s'essouffle. Comme on dit, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Puis pour un film qui se moque des superhéros et prône l'autodérision, l'histoire suit pourtant le même schéma que les films "tradi". Une idée originale, mais mal exploitée, pas très bien filmée, et sans surprises.
De Tim Miller
Avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein
Interdit au moins de 12 ans
Genre: Comédie d'action
Durée: 1h49
Synopsis:
Deadpool, est l'anti-héros le plus atypique de l'univers Marvel. A l'origine, il s'appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d'un humour noir survolté, Deadpool va traquer l'homme qui a bien failli anéantir sa vie.
Critique "presse": 6,5/10
Drôle et déjanté, tourné pour "seulement" 50 millions de dollars, "Deadpool" casse les codes du genre du film de super-héros: ça castagne sec, y'a du sang, du sexe, de l'humour noir et irrévérencieux. Pourtant, malgré le parti pris d'autodérision, la formule ne prend pas totalement, et finit peu à peu par s'essouffler, pas aidé par une histoire qui manque cruellement d'originalité.
Ma critique: 6/10
"Deadpool" joue à fond la carte de l'anti-superhéros. Lui, il aime buter des méchants en racontant des blagues salaces. Alors oui, c'est moins lisse que les Marvel traditionnels. Mais à vouloir sans cesse jouer sur le contre-emploi, le film finit par en faire trop. Et à force d'humour gras, ça devient lourd, limite vulgaire et ça s'essouffle. Comme on dit, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Puis pour un film qui se moque des superhéros et prône l'autodérision, l'histoire suit pourtant le même schéma que les films "tradi". Une idée originale, mais mal exploitée, pas très bien filmée, et sans surprises.
Steve Jobs
Date de sortie: 3 février 2016
De Danny Boyle
Avec Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen, Jeff Daniels
Genre: Biopic
Durée: 2h02
Synopsis:
Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de l’homme de génie qui y a tenu une place centrale.
Critique "presse": 7,5/10
Théâtral, brillant, porté par un scénario aux dialogues incisifs et par des comédiens épatants, "Steve Jobs" n'a rien du biopic classique. Le film se découpe en trois actes et dresse un portrait sans concession du gourou visionnaire Steve Jobs.
Ma critique: 6/10
Loin d'un biopic traditionnel, "Steve Jobs" est découpé en trois parties: on le suit dans les coulisses de salles de spectacles avant le lancement de Macintosh, NeXT, et l'iMac. Beaucoup de face à face, de dialogues qui font qu'il est difficile de tout assimiler. Le portrait fait de Steve Jobs est sans concession: à la fois génie visionnaire et tyrannique, l'image qui nous est donné du gourou d'Apple est loin d'être sympathique. Malheureusement le propos est nuancé par le côté du film qui s'intéresse à sa vie privée, notamment la relation avec sa fille qui tend clairement à humaniser le personnage. J'ai aussi regretté de ne pas en apprendre plus sur Apple, sur toute la partie travail et création qui est juste survolé pour se concentrer sur le personnage. Mais après tout le film s'appelle "Steve Jobs", pas "Apple". Puis 14 ans d'une vie résumé en deux heures, ce n'est pas suffisant. Pas mal, mais je m'attendais à mieux.
De Danny Boyle
Avec Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen, Jeff Daniels
Genre: Biopic
Durée: 2h02
Synopsis:
Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de l’homme de génie qui y a tenu une place centrale.
Critique "presse": 7,5/10
Théâtral, brillant, porté par un scénario aux dialogues incisifs et par des comédiens épatants, "Steve Jobs" n'a rien du biopic classique. Le film se découpe en trois actes et dresse un portrait sans concession du gourou visionnaire Steve Jobs.
Ma critique: 6/10
Loin d'un biopic traditionnel, "Steve Jobs" est découpé en trois parties: on le suit dans les coulisses de salles de spectacles avant le lancement de Macintosh, NeXT, et l'iMac. Beaucoup de face à face, de dialogues qui font qu'il est difficile de tout assimiler. Le portrait fait de Steve Jobs est sans concession: à la fois génie visionnaire et tyrannique, l'image qui nous est donné du gourou d'Apple est loin d'être sympathique. Malheureusement le propos est nuancé par le côté du film qui s'intéresse à sa vie privée, notamment la relation avec sa fille qui tend clairement à humaniser le personnage. J'ai aussi regretté de ne pas en apprendre plus sur Apple, sur toute la partie travail et création qui est juste survolé pour se concentrer sur le personnage. Mais après tout le film s'appelle "Steve Jobs", pas "Apple". Puis 14 ans d'une vie résumé en deux heures, ce n'est pas suffisant. Pas mal, mais je m'attendais à mieux.
mardi 9 février 2016
Le blockbuster se meurt...
Petit (ou gros) coup de gueule. Comme tout bon français qui se respecte, j'aime me plaindre et j'ai ici une raison toute trouvée pour un petit (gros) billet d'humeur: la qualité des blockbusters de l'année 2015 qui m'a énormément déçu. Les films des années précédentes nous mettaient déjà bien en garde, mais 2015 a cumulé les déceptions.
Petites définitions pour bien comprendre ce qui suit:
Bon cinéma: pour moi, un bon film, que ce soit un film d'auteur ou un blockbuster, est un film devant lequel on ne s'ennuie pas, avec une histoire (si possible originale) qui se tient. Qui n'utilise donc pas de raccourci scénaristique.
Raccourci scénaristique: comment justifier que l'action A mène à l'action B de manière totalement incohérente en prenant le spectateur pour un idiot (pour rester poli) Exemple le plus connu: quand un serial-killer est dans une maison hantée, et que les héros décident de se séparer en 5 groupes de un, en avançant chacun dans des pièces sans lumière. Personne ne ferait ça, mais pour le bien de l'histoire, les personnages font ces choix extrêmement douteux.
Blockbuster: film à gros budget, bourré d'actions et d'effets spéciaux, avec pour but principal le pur divertissement. Et de plus en plus gros adepte du raccourci scénaristique.
Sans refaire toute l'année cinéma, je vais m'arrêter sur quelques (mauvais) films qui m'auront marqué, et qui surtout auront été des succès, pour certains critiques, pour d'autres commerciaux, et parfois les deux.
Commençons avec "MAD MAX FURY ROAD": Accueilli et présenté par la presse comme étant un chef d'oeuvre, ce nouveau volet des aventures de "Mad Max" (35 ans après l'original) nous montre qu'il est important de se faire soi-même une opinion, mais aussi que la plupart des critiques ne connaissent pas la définition du mot chef d'oeuvre. Si la mise en scène des courses-poursuites, et l'image proposée relèvent du chef d'oeuvre, pour le reste, c'est le néant. Pour résumer le sujet du film: des bandes rivales se font la guerre pour des ressources (eau, pétrole) qui se font rare. C'est ainsi que tout le long du film, un mec use du pétrole pour faire des flammes avec sa guitare ou que les héroïnes qui s'échappent utilisent le peu d'eau qu'elles ont pour prendre une douche... Logique. Arrive une scène où Max a besoin d'armes, il part donc arrêter un tank tout seul en pleine nuit, et revient l'air de rien, en ayant réussi sa mission. Comment a-t-il fait? Nous ne le saurons jamais, car tout se passe en hors-champ! Le plus gros foutage de gueule est pourtant à venir: si pendant une heure, Max, Furiosa, et les autres font tout pour échapper au grand méchant, et à son domicile (ou prison) de grand méchant, à partir du moment où ils sont enfin sains et saufs, Max convainc tout le monde que la prison, c'était pas si mal en fait. WHAT ZE F...!!!! Et donc, rebelote, une heure de courses-poursuites dans l'autre sens. Un scénario qui tient sur une feuille A4 (grand max...). Tout dans l'action, rien dans la réflexion.
Poursuivons avec "JURASSIC WORLD". Si le film a moyennement été accueilli par la critique (comme quoi, tout n'est pas perdu), il s'agit d'un énorme succès commercial. On parle là d'un film qui dès la bande-annonce nous envoyait du lourd. Un parc enfin ouvert, un dinosaure génétiquement modifié (comme dans les films genre "Sharktopuss" où un savant fou décide de croiser un requin avec une pieuvre géante, le genre de film qui ne sort jamais sur nos écrans). Jusque là, en terme d'histoire, c'est du réchauffé de "Jurassic Park". Mais la bande-annonce, le synopsis aussi d'ailleurs, ne s'arrête pas là, puisque le héros chargé d'arrêter le monstre hybride est un dresseur de vélociraptors.......Avant même de voir le film, on nous prend déjà pour des idiots. Une des scènes les plus importantes du film est bien sûr le moment où l'Indominus Rex s'échappe. Rappel des faits: notre héros, expérimenté et qui connaît les dinos, vient inspecter l'enclos du I-Rex, enclos sur lequel travaillent une quinzaine d'ouvriers afin de le renforcer. Notre héros et sa belle, ainsi que figurant 1 cherchent l'I-Rex à travers la vitre, et se rendent compte que des marques de griffes ont été faites sur un mur juste à côté. La question qu'ils se posent tous n'est pas "l'I-Rex s'est-il fait les ongles?" mais "a t'il escaladé le mur?". Le figurant 1 chargé de la surveillance n'a rien vu, les ouvriers non plus, et personne n'a vu une bêbête carnivore de 15m de haut se promener dans la nature, mais non la bestiole a quand même dû s'échapper. Pour vérifier, notre héros entre les mains dans les poches dans l'enclos, et seulement une fois dedans, décident de tracer notre dino qui a été pucé... Dans le même genre, on a aussi les deux gamins super-cons qui décident de faire du hors-piste en franchissant une porte qui a été défoncée et alors que tout le monde leur dit de rentrer. Ces mêmes gamins se trouvent ensuite face à une voiture en panne et hop, réplique magique "tu te souviens quand on a aidé papy a retapé son 4x4" et bien sûr, les gamins crétins deviennent des cracks en mécanique. Sautons à la grande scène finale, où l'héroïne en talons court aussi vite que le T-Rex (chronométré à 40km/h, plus rapide qu'Usain Bolt) et où T-Rex et vélociraptors font ami-ami pour venir à bout de l'I-Rex........ Je sais qu'il s'agit d'un film, que les dinosaures n'existent pas, mais niveau crédibilité, avouez que c'est zéro! Raccourcis scénaristiques pour justifier de l'action: il faut que le dino s'échappe, il faut que les gamins soit en danger, il faut un super combat de dinos.
Novembre. Grosse attente autour de "SPECTRE" dernier James Bond en date après le très bon "Skyfall" (de l'avis général, pas le mien). Sans rentrer dans les détails, et juste pour l'anecdote: si le gros méchant est méchant avec James Bond, c'est parce que son papa jouait plus avec James qu'avec lui quand ils étaient petits. Où comment changer une tension dramatique en situation comique.
Le meilleur pour la fin. "STAR WARS EPISODE VII", l'événement de l'année, attendu de tous. Disney a su faire monter la sauce comme il fallait: bandes-annonces lâchées au compte-goutte, promesse d'un retour aux sources (à la fois visuel, après le CGI hideux de la prélogie, et pour satisfaire les fans avec les acteurs originaux)... Au final, cet événement a été un non-événement, Disney ne prenant aucun risque et voulant satisfaire tout le monde, fans de toujours, fans à venir, enfants. Un scénario dénué de toute originalité et qui n'est qu'un pâle copié-collé de l'épisode IV sorti en 77. Déjà dans le texte déroulant, on apprend que le Premier Ordre a pris le pouvoir et que la Résistance résiste. Les gentils avaient pas gagné y'a 30 ans? A l'époque, c'était pas déjà l'Empire qui foutait la m...? Les ressemblances ne s'arrêtent pas là... Voici l'histoire del'Episode IV L'Episode VII:
Deux droïdes un droïde ont en leur possession des plans ultra-secrets qu'ils doivent amener à la Rébellion Résistance. L'Empire Le Premier Ordre est à leur poursuite. Nos notre droïdes s'échappent sur une planète de sable Tatooïne Jaaku où ils sont recueillis par un jeune homme jeune femme orphelin qui deviendra un une jedi. Nos droïdes, Luke et Obiwan notre droïde, Rey et Finn s'échappent à bord du Faucon Millénium aidés de Han Solo et Chewbacca. Après diverses péripéties, nos héros rejoignent la Rébellion Résistance. Dans le même temps, l'Etoile de La Mort la planète Starkiller est capable grâce à un rayon laser de détruire en deux-deux une plusieurs planètes. Et cette Etoile Planète se dirige vers la Rébellion Résistance. Nos héros décident donc de désactiver les systèmes de défense de cette Etoile Planète et d'envoyer toute leur flotte pour la faire exploser avec succès.
Après ce plagiat, attardons-nous sur les personnages, tous superbement écrits. Finn est un storm-trooper qui après le meurtre d'un de ses compagnons d'armes, décide de quitter le Premier Ordre, car ce sont des gros méchants et que tuer, c'est mal. Il décide donc de s'échapper, et pour se faire, bute jusqu'à la fin du film tous ses potes storm-trooper (c'est un peu comme si je vous disais que je déteste les légumes verts tout en m'empiffrant de brocolis...). Rey est une jeune fille qui ne sait pas d'où elle vient, ni où elle va, elle récupère juste des vieilles pièces de vaisseau à droite ou à gauche. Mais en deux minutes, elle arrive à piloter le Faucon Millénium mieux que Han Solo et elle maîtrise la Force ainsi que le méchant en cinq minutes (il avait fallu 3 films à Luke...) Kylo Ren, le grand méchant ressemble à un ado en mal d'amour sans son casque, se fait blesser par un ex storm-trooper éboueur et totalement botter les fesses par Rey.
Et il s'agit là du film qui a fait le plus gros démarrage de tous les temps et qui dépassera peut-être dans les jours/semaines qui suivent "Avatar" (qui n'est qu'un Pocahontas dans l'espace) comme plus gros succès du box-office mondial. Ce film a aussi été encensé par la critique.....
Chaque génération à son histoire? Vraiment?
"Jurassic World" et "Star Wars 7" sont deux des cinq plus gros succès de tous les temps sans avoir une once d'originalité, sans avoir pris le moindre risque et en nous prenant clairement pour des buses. Why? Mais WHYYYY???
Le problème de ces films est double. D'un côté, les producteurs n'aiment pas prendre de risques et nous proposent de plus en plus de films ciblés, cadrés, au cahier des charges bien précis. Les scénaristes ne peuvent plus faire appel à leur imagination, et les réalisateurs ne viennent plus avec leur vision propre, ils sont tout de suite recadrés.
L'autre côté du problème, ce sont les spectateurs. Les prod' peuvent toujours proposer des blockbusters bas de gamme, qui se ressemblent tous, mais c'est le public qui choisit d'aller au cinéma. On nous propose de la merde, et on la mange, alors pourquoi s'embêter à faire quelque chose de mieux? Le réalisateur de "Terminator Genisys" l'avoue lui-même (http://www.ecranlarge.com/films/news/942124-le-realisateur-de-terminator-genisys-admet-que-son-film-n-a-aucun-sens): à partir du moment où il y a de l'action, toute trame scénaristique est inutile.
Même si comme beaucoup, je vais au cinéma pour me détendre, et que j'aime les films divertissants, j'aime surtout être transporter par une histoire, surpris par des rebondissements inattendus, pas seulement collé à mon siège par des scènes d'actions spectaculaires. Aujourd'hui, c'est pourtant ce qui prédomine: les histoires se ressemblent toutes, on cherche juste à être original pour les scènes d'actions. Et les producteurs y trouvent leur compte, à partir du moment où ils trouvent un filon, ils l'exploitent jusqu'au bout. Et ça marche, alors pourquoi proposer autre chose?
2016 en est le parfait exemple avec un nombre important de suites, reboots, cross-overs, remakes, préquels, adaptations de comics, jeux-vidéos... (Batman Vs Superman, Deadpool, Suicide Squad, Assassin's Creed, Gambit, X-Men Apocalypse, Ninja Turtles 2, Captain America 3, Tarzan, Le Livre De La Jungle, Independance Day 2, Transformers 5...). Niveau originalité, on a vu mieux. Sans oublier qu'à la fin de l'année, nous aurons droit à un spin-off de "Star Wars" et en 2017, la franchise "Spider-Man" recommencera dès le début pour la troisième fois en 15 ans!
Ces blockbusters sont LES films attendus chaque année, survendus, surmédiatisés, ils sont pourtant de plus en plus décevants. Ils se ressemblent déjà beaucoup entre eux, mais maintenant, au sein d'une même franchise, ils sont identiques! Et pourtant, le succès est là! Nous sommes pris pour des cons, et ce n'est malheureusement pas près de changer.
Petites définitions pour bien comprendre ce qui suit:
Bon cinéma: pour moi, un bon film, que ce soit un film d'auteur ou un blockbuster, est un film devant lequel on ne s'ennuie pas, avec une histoire (si possible originale) qui se tient. Qui n'utilise donc pas de raccourci scénaristique.
Raccourci scénaristique: comment justifier que l'action A mène à l'action B de manière totalement incohérente en prenant le spectateur pour un idiot (pour rester poli) Exemple le plus connu: quand un serial-killer est dans une maison hantée, et que les héros décident de se séparer en 5 groupes de un, en avançant chacun dans des pièces sans lumière. Personne ne ferait ça, mais pour le bien de l'histoire, les personnages font ces choix extrêmement douteux.
Blockbuster: film à gros budget, bourré d'actions et d'effets spéciaux, avec pour but principal le pur divertissement. Et de plus en plus gros adepte du raccourci scénaristique.
Sans refaire toute l'année cinéma, je vais m'arrêter sur quelques (mauvais) films qui m'auront marqué, et qui surtout auront été des succès, pour certains critiques, pour d'autres commerciaux, et parfois les deux.
Commençons avec "MAD MAX FURY ROAD": Accueilli et présenté par la presse comme étant un chef d'oeuvre, ce nouveau volet des aventures de "Mad Max" (35 ans après l'original) nous montre qu'il est important de se faire soi-même une opinion, mais aussi que la plupart des critiques ne connaissent pas la définition du mot chef d'oeuvre. Si la mise en scène des courses-poursuites, et l'image proposée relèvent du chef d'oeuvre, pour le reste, c'est le néant. Pour résumer le sujet du film: des bandes rivales se font la guerre pour des ressources (eau, pétrole) qui se font rare. C'est ainsi que tout le long du film, un mec use du pétrole pour faire des flammes avec sa guitare ou que les héroïnes qui s'échappent utilisent le peu d'eau qu'elles ont pour prendre une douche... Logique. Arrive une scène où Max a besoin d'armes, il part donc arrêter un tank tout seul en pleine nuit, et revient l'air de rien, en ayant réussi sa mission. Comment a-t-il fait? Nous ne le saurons jamais, car tout se passe en hors-champ! Le plus gros foutage de gueule est pourtant à venir: si pendant une heure, Max, Furiosa, et les autres font tout pour échapper au grand méchant, et à son domicile (ou prison) de grand méchant, à partir du moment où ils sont enfin sains et saufs, Max convainc tout le monde que la prison, c'était pas si mal en fait. WHAT ZE F...!!!! Et donc, rebelote, une heure de courses-poursuites dans l'autre sens. Un scénario qui tient sur une feuille A4 (grand max...). Tout dans l'action, rien dans la réflexion.
Poursuivons avec "JURASSIC WORLD". Si le film a moyennement été accueilli par la critique (comme quoi, tout n'est pas perdu), il s'agit d'un énorme succès commercial. On parle là d'un film qui dès la bande-annonce nous envoyait du lourd. Un parc enfin ouvert, un dinosaure génétiquement modifié (comme dans les films genre "Sharktopuss" où un savant fou décide de croiser un requin avec une pieuvre géante, le genre de film qui ne sort jamais sur nos écrans). Jusque là, en terme d'histoire, c'est du réchauffé de "Jurassic Park". Mais la bande-annonce, le synopsis aussi d'ailleurs, ne s'arrête pas là, puisque le héros chargé d'arrêter le monstre hybride est un dresseur de vélociraptors.......Avant même de voir le film, on nous prend déjà pour des idiots. Une des scènes les plus importantes du film est bien sûr le moment où l'Indominus Rex s'échappe. Rappel des faits: notre héros, expérimenté et qui connaît les dinos, vient inspecter l'enclos du I-Rex, enclos sur lequel travaillent une quinzaine d'ouvriers afin de le renforcer. Notre héros et sa belle, ainsi que figurant 1 cherchent l'I-Rex à travers la vitre, et se rendent compte que des marques de griffes ont été faites sur un mur juste à côté. La question qu'ils se posent tous n'est pas "l'I-Rex s'est-il fait les ongles?" mais "a t'il escaladé le mur?". Le figurant 1 chargé de la surveillance n'a rien vu, les ouvriers non plus, et personne n'a vu une bêbête carnivore de 15m de haut se promener dans la nature, mais non la bestiole a quand même dû s'échapper. Pour vérifier, notre héros entre les mains dans les poches dans l'enclos, et seulement une fois dedans, décident de tracer notre dino qui a été pucé... Dans le même genre, on a aussi les deux gamins super-cons qui décident de faire du hors-piste en franchissant une porte qui a été défoncée et alors que tout le monde leur dit de rentrer. Ces mêmes gamins se trouvent ensuite face à une voiture en panne et hop, réplique magique "tu te souviens quand on a aidé papy a retapé son 4x4" et bien sûr, les gamins crétins deviennent des cracks en mécanique. Sautons à la grande scène finale, où l'héroïne en talons court aussi vite que le T-Rex (chronométré à 40km/h, plus rapide qu'Usain Bolt) et où T-Rex et vélociraptors font ami-ami pour venir à bout de l'I-Rex........ Je sais qu'il s'agit d'un film, que les dinosaures n'existent pas, mais niveau crédibilité, avouez que c'est zéro! Raccourcis scénaristiques pour justifier de l'action: il faut que le dino s'échappe, il faut que les gamins soit en danger, il faut un super combat de dinos.
Novembre. Grosse attente autour de "SPECTRE" dernier James Bond en date après le très bon "Skyfall" (de l'avis général, pas le mien). Sans rentrer dans les détails, et juste pour l'anecdote: si le gros méchant est méchant avec James Bond, c'est parce que son papa jouait plus avec James qu'avec lui quand ils étaient petits. Où comment changer une tension dramatique en situation comique.
Le meilleur pour la fin. "STAR WARS EPISODE VII", l'événement de l'année, attendu de tous. Disney a su faire monter la sauce comme il fallait: bandes-annonces lâchées au compte-goutte, promesse d'un retour aux sources (à la fois visuel, après le CGI hideux de la prélogie, et pour satisfaire les fans avec les acteurs originaux)... Au final, cet événement a été un non-événement, Disney ne prenant aucun risque et voulant satisfaire tout le monde, fans de toujours, fans à venir, enfants. Un scénario dénué de toute originalité et qui n'est qu'un pâle copié-collé de l'épisode IV sorti en 77. Déjà dans le texte déroulant, on apprend que le Premier Ordre a pris le pouvoir et que la Résistance résiste. Les gentils avaient pas gagné y'a 30 ans? A l'époque, c'était pas déjà l'Empire qui foutait la m...? Les ressemblances ne s'arrêtent pas là... Voici l'histoire de
Chaque génération à son histoire? Vraiment?
"Jurassic World" et "Star Wars 7" sont deux des cinq plus gros succès de tous les temps sans avoir une once d'originalité, sans avoir pris le moindre risque et en nous prenant clairement pour des buses. Why? Mais WHYYYY???
Le problème de ces films est double. D'un côté, les producteurs n'aiment pas prendre de risques et nous proposent de plus en plus de films ciblés, cadrés, au cahier des charges bien précis. Les scénaristes ne peuvent plus faire appel à leur imagination, et les réalisateurs ne viennent plus avec leur vision propre, ils sont tout de suite recadrés.
L'autre côté du problème, ce sont les spectateurs. Les prod' peuvent toujours proposer des blockbusters bas de gamme, qui se ressemblent tous, mais c'est le public qui choisit d'aller au cinéma. On nous propose de la merde, et on la mange, alors pourquoi s'embêter à faire quelque chose de mieux? Le réalisateur de "Terminator Genisys" l'avoue lui-même (http://www.ecranlarge.com/films/news/942124-le-realisateur-de-terminator-genisys-admet-que-son-film-n-a-aucun-sens): à partir du moment où il y a de l'action, toute trame scénaristique est inutile.
Même si comme beaucoup, je vais au cinéma pour me détendre, et que j'aime les films divertissants, j'aime surtout être transporter par une histoire, surpris par des rebondissements inattendus, pas seulement collé à mon siège par des scènes d'actions spectaculaires. Aujourd'hui, c'est pourtant ce qui prédomine: les histoires se ressemblent toutes, on cherche juste à être original pour les scènes d'actions. Et les producteurs y trouvent leur compte, à partir du moment où ils trouvent un filon, ils l'exploitent jusqu'au bout. Et ça marche, alors pourquoi proposer autre chose?
2016 en est le parfait exemple avec un nombre important de suites, reboots, cross-overs, remakes, préquels, adaptations de comics, jeux-vidéos... (Batman Vs Superman, Deadpool, Suicide Squad, Assassin's Creed, Gambit, X-Men Apocalypse, Ninja Turtles 2, Captain America 3, Tarzan, Le Livre De La Jungle, Independance Day 2, Transformers 5...). Niveau originalité, on a vu mieux. Sans oublier qu'à la fin de l'année, nous aurons droit à un spin-off de "Star Wars" et en 2017, la franchise "Spider-Man" recommencera dès le début pour la troisième fois en 15 ans!
Ces blockbusters sont LES films attendus chaque année, survendus, surmédiatisés, ils sont pourtant de plus en plus décevants. Ils se ressemblent déjà beaucoup entre eux, mais maintenant, au sein d'une même franchise, ils sont identiques! Et pourtant, le succès est là! Nous sommes pris pour des cons, et ce n'est malheureusement pas près de changer.
mardi 2 février 2016
Jane Got A Gun
Date de sortie: 27 janvier 2016
De Gavin O'Connor
Avec Natalie Portman, Joel Edgerton, Ewan McGregor
Avertissement
Genre: Western
Durée: 1h38
Synopsis:
Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet. Le meilleur espoir de Jane n’est autre que son ancien amour Dan Frost, dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.
Critique "presse": 5/10
Un néo-western féministe qui tend vers le mélo et ne révolutionne pas le genre, la faute en grande partie à un scénario prévisible. Si esthétiquement, le film vaut le détour, Natalie Portman, censée porter le film, est moins crédible que McGregor et Edgerton.
Ma critique: 3/10
En tant que fan de western, autant vous dire que j'ai été déçu. L'histoire est trop prévisible et tend plus vers la romance que le western, avec un triangle amoureux ennuyeux: Jane (Portman) est fiancée à Dan (Edgerton) qui s'en va à la guerre. Comme il ne revient pas, Jane refait sa vie avec Bill (Emmerich). Bien sûr, Dan revient chercher Jane, mais il est trop tard. Pour nous expliquer tout ça, on a droit à des flash-backs sans grand intérêt. A côté de ça, Jane, censée être une femme émancipée, a en fait besoin des hommes tout le long du film pour s'en sortir (le film aurait du s'appeler "Jane Got Two Guys"). Elle n'est pas très cconvaincante, le film est long, il faut attendre les vingt dernières minutes pour que ça bouge; visuellement, c'est moyen, et le seul rebondissement qui aurait pu être bien est gâché par un happy-end attendu et à vomir.
De Gavin O'Connor
Avec Natalie Portman, Joel Edgerton, Ewan McGregor
Avertissement
Genre: Western
Durée: 1h38
Synopsis:
Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet. Le meilleur espoir de Jane n’est autre que son ancien amour Dan Frost, dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.
Critique "presse": 5/10
Un néo-western féministe qui tend vers le mélo et ne révolutionne pas le genre, la faute en grande partie à un scénario prévisible. Si esthétiquement, le film vaut le détour, Natalie Portman, censée porter le film, est moins crédible que McGregor et Edgerton.
Ma critique: 3/10
En tant que fan de western, autant vous dire que j'ai été déçu. L'histoire est trop prévisible et tend plus vers la romance que le western, avec un triangle amoureux ennuyeux: Jane (Portman) est fiancée à Dan (Edgerton) qui s'en va à la guerre. Comme il ne revient pas, Jane refait sa vie avec Bill (Emmerich). Bien sûr, Dan revient chercher Jane, mais il est trop tard. Pour nous expliquer tout ça, on a droit à des flash-backs sans grand intérêt. A côté de ça, Jane, censée être une femme émancipée, a en fait besoin des hommes tout le long du film pour s'en sortir (le film aurait du s'appeler "Jane Got Two Guys"). Elle n'est pas très cconvaincante, le film est long, il faut attendre les vingt dernières minutes pour que ça bouge; visuellement, c'est moyen, et le seul rebondissement qui aurait pu être bien est gâché par un happy-end attendu et à vomir.
Spotlight
Date de sortie: 27 janvier 2016
De Tom McCarthy
Avec Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams
Genre: Drame
Durée: 2h08
Synopsis:
Adapté de faits réels, Spotlight retrace la fascinante enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Eglise Catholique. Une équipe de journalistes d’investigation, baptisée Spotlight, a enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes et les plus respectées au monde. L’enquête révèlera que L’Eglise Catholique a protégé pendant des décennies les personnalités religieuses, juridiques et politiques les plus en vue de Boston, et déclenchera par la suite une vague de révélations dans le monde entier.
Critique "presse": 8/10
"Spotlight" est un hommage au travail de journaliste. Un film sobre, passionnant, qui restitue avec respect et précision les événements et rebondissements de cette enquête journalistique complexe. Le scénario est intelligent, les acteurs sont tous bons mais aucun ne tire la couverture à lui. Un futur classique dans la lignée du film d'Alan J. Pakula "Les Hommes Du Président".
Ma critique: 8/10
Passionnant du début à la fin, "Spotlight" est un film comme il devrait en exister plus. Pas de romance ici, pas de surenchère; que ce soit le scénario, la mise en scène ou les acteurs, tout est sobre et juste. On suit avec attention le travail de cette équipe de journalistes intègres. Un bon film à voir.
De Tom McCarthy
Avec Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams
Genre: Drame
Durée: 2h08
Synopsis:
Adapté de faits réels, Spotlight retrace la fascinante enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Eglise Catholique. Une équipe de journalistes d’investigation, baptisée Spotlight, a enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes et les plus respectées au monde. L’enquête révèlera que L’Eglise Catholique a protégé pendant des décennies les personnalités religieuses, juridiques et politiques les plus en vue de Boston, et déclenchera par la suite une vague de révélations dans le monde entier.
Critique "presse": 8/10
"Spotlight" est un hommage au travail de journaliste. Un film sobre, passionnant, qui restitue avec respect et précision les événements et rebondissements de cette enquête journalistique complexe. Le scénario est intelligent, les acteurs sont tous bons mais aucun ne tire la couverture à lui. Un futur classique dans la lignée du film d'Alan J. Pakula "Les Hommes Du Président".
Ma critique: 8/10
Passionnant du début à la fin, "Spotlight" est un film comme il devrait en exister plus. Pas de romance ici, pas de surenchère; que ce soit le scénario, la mise en scène ou les acteurs, tout est sobre et juste. On suit avec attention le travail de cette équipe de journalistes intègres. Un bon film à voir.
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