vendredi 27 septembre 2013

Blue Jasmine

Date de sortie: 25 septembre 2013

Réalisé par Woody Allen
Avec Alec Baldwin, Cate Blanchett, Sally Hawkins

Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h38

Synopsis:
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa soeur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.





Critique "presse": 8,5/10
Woody Allen a interrompu sa tournée européenne pour nous livrer cette tragicomédie, bien lui en a pris. Avec "Blue Jasmine", le réalisateur revient au sommet de son art, bien aidé par Cate Blanchett, éblouissante. Elle incarne une Jasmine complexe et torturée, agaçante mais attachante, qui après avoir vécu dans le luxe, revient d'un seul coup à la dure réalité. Les personnages sont certes un peu caricaturaux, mais le portrait de Jasmine est à la fois brillant et sombre. Un très bon Woody Allen.

Ma critique: 6/10
J'ai un avis très partagé sur Woody Allen, certains de ses films sont très bons ("Match Point"), d'autres juste chiants ("Midnight In Paris"), et je ne connais pas trop ses premiers films. Ce qui est sûr, c'est que par rapport à ses derniers, "Blue Jasmine" est un peu mieux, essentiellement grâce à Cate Blanchett, que j'ai adoré détester. Ce portrait d'une femme totalement déconnectée du monde réel qui se prend une vraie claque quand elle revient à la réalité est très bien mis en scène (oui, je me réjouis du malheur des riches). Le problème, c'est qu'une fois la première partie du film passé, quand on a compris quel genre de femme elle est, et pourquoi elle en est arrivée là, et bien ça tourne un peu en rond, ça parle beaucoup (en même temps, du Woody...) et l'idée de départ s'essouffle. Si bien que le film d'1h38 paraît plus long.

Players

Date de sortie: 25 septembre 2013

Réalisé par Brad Furman
Avec Justin Timberlake, Ben Affleck, Gemma Arterton

Titre original: "Runner Runner"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h32

Synopsis:
Richie, étudiant à Princeton, joue au poker en ligne pour payer ses frais de scolarité. Lorsqu'il se retrouve ruiné, persuadé d'avoir été arnaqué, il décide de s'envoler pour le Costa Rica afin de retrouver la trace d'Ivan Block, le créateur du site. Ivan prend Richie sous son aile et l'amène à intégrer son business. Sentant grandir le danger et réalisant les ambitions démesurées de son boss, Richie va tenter de renverser la donne en sa faveur.

Critique "presse": 4/10
Un thriller qui vaut le coup d'oeil pour les acteurs, en particulier la charmante Gemma Arterton. Pour l'originalité par contre, il faudra repasser. A voir pour se divertir, s'il n'y a pas mieux à faire.

Ma critique: 6/10
Un film pas prise de tête, mais sans véritable surprise. L'histoire se déroule comme on l'attendait, les clichés du genre sont au rendez-vous (le héros qui s'amourache de la copine du méchant,... ). On se laisse porter, mais on n'est pas transporté. Les acteurs sont bons, Gemma surtout... C'est rythmé, ça détend, ça fait passer le temps.

Riddick

Date de sortie: 18 septembre 2013

Réalisé par David Twohy
Avec Vin Diesel, Katee Sackhoff

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Science fiction, Action
Durée: 1h59

Synopsis:
Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.


Critique "presse": 5,5/10
"Riddick" est une relecture poussive de "Pitch Black", l'effet de surprise en moins. Un film de série B qui plaira (un peu) aux fans du genre.

Ma critique: 6/10
Le film a un peu de mal à démarrer, le temps de faire le lien entre "Les Chroniques De Riddick" et ce nouvel opus. Mais une fois la machine lancée, on ne s'ennuie pas, même si l'on regrette le manque d'originalité du scénario. Le film est un copié-collé de "Pitch Black", vous remplacez juste les bêbêtes et la nuit par la pluie; pour le reste, c'est un peu pareil en plus musclé. "Pitch Black" était une bonne surprise, "Les Chroniques..." une m... inutile, ce troisième volet redresse la barre, mais n'apporte pas grand chose.

Les Miller, Une Famille En Herbe

Date de sortie: 18 septembre 2013
Réalisé par Rawson Marshall Thurber
Avec Jennifer Aniston, Jason Sudeikis

Titre original: "We're The Millers"
Genre: Comédie
Durée: 1h50

Synopsis:
David Burke est un dealer à la petite semaine qui se contente de vendre sa marchandise à des chefs cuisiniers et des mamans accompagnant leurs fils au football, mais pas à des ados – car, au fond, il a quand même des principes ! Alors que tout devrait se passer au mieux pour lui, les ennuis s’accumulent… Préférant garder profil bas pour des raisons évidentes, David comprend, à son corps défendant, qu’on peut subir la pire injustice même lorsqu’on est animé des meilleures intentions : tentant de venir en aide à une jeune du quartier, il se fait agresser par trois voyous qui lui volent sa marchandise et son argent. Il se retrouve dans une situation des plus délicates puisqu’il doit désormais rembourser son fournisseur, Brad. Afin d’éponger sa dette – et de rester en vie –, David n’a d’autre choix que de jouer dans la cour des grands en se rendant au Mexique pour ramener une importante cargaison de drogue à Brad. Réussissant à convaincre ses voisins – Rose, une strip-teaseuse cynique, Kenny, qui aimerait bien tester la marchandise et Casey, une ado débrouillarde couverte de tatouages et de piercings – de lui venir en aide, il met au point un plan censé être infaillible : avec ses complices qu’il fait passer pour sa femme et ses deux grands enfants, il met le cap sur le Mexique au volant d’un camping-car flambant neuf le jour de la fête nationale. Ce week-end risque bien d’être explosif…


Critique "presse": 6/10
Une comédie trash, à l'humour politiquement incorrect, comme le font souvent les américains. Si dans l'ensemble, il y a de bonnes idées,quelques gags tombent à plat, et sur la fin, le film à tendance à s'assagir.  

Ma critique: 8/10
De très bonnes idées et de très bons gags pour quelques moments hilarants. Le film est rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde, l'humour est à tendance trash, comme le font si bien les américains. Les comédiens sont excellents, tout comme les situations et les répliques. Le film faiblit un peu sur la toute fin, mais dans son ensemble, cette comédie est à mettre en haut du panier des comédies US (à côté de "The Hangover" et "Bridesmaids"). Je n'avais pas autant ri devant un film depuis un moment.

No Pain No Gain

Date de sortie: 11 septembre 2013

Réalisé par Michael Bay
Avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Ed Harris

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Action, Drame ,Comédie
Durée: 2h09

Synopsis:
À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux. NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.


Critique "presse": 6/10
Le rêve américain revisité par Michael Bay, c'est kitsch, vulgaire, violent et drôle à la fois. Le style outrancier du réalisateur fonctionne bien ici pour raconter les mésaventures de trois gros bras blindés à la testostérone mais c... comme leurs pieds. Une histoire rocambolesque réjouissante, à l'humour très noir et au second degré assumé. Pas très subtil et inégal, "No Pain No Gain" vaut quand même le détour.

Ma critique: 4/10
Michael Bay change de style, c'est pas mal, mais sans plus, je n'ai pas accroché. Le montage est plutôt mauvais et l'histoire inégale: on suit un personnage, puis un autre, sans que ça se justifie vraiment. De plus, ça ne va pas assez loin dans le second degré. A osciller entre comédie et drame d'action, on ne sait pas trop sur quel pied danser, et le côté humour noir met plus mal à l'aise qu'autre chose. Autre point très négatif, la durée du film: il était possible d'enlever une bonne demi-heure. De bons côtés quand même, une bonne bande-son, des acteurs au top, et voir cette vision du rêve américain, ça reste quand même drôle.

lundi 2 septembre 2013

Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde

Date de sortie: 28 août 2013

Réalisé par Edgar Wright
Avec Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine

Titre original: "The World's End"
Genre: Comédie , Science fiction
Durée: 1h49

Synopsis:
L’histoire débute le 22 juin 1990 dans la petite ville anglaise de Newton Haven : cinq adolescents au comble de l’âge ingrat fêtent la fin des cours en se lançant dans une tournée épique des pubs de la ville. Malgré leur enthousiasme, et avec l’absorption d’un nombre impressionnant de pintes de bière, ils ne parviennent pas à leur but, le dernier pub sur leur liste : The World’s End. Une vingtaine d’années plus tard, nos cinq mousquetaires ont tous quitté leur ville natale et sont devenus des hommes avec femme, enfants et responsabilités, à l’alarmante exception de celui qui fut un temps leur meneur, Gary King, un quarantenaire tirant exagérément sur la corde de son adolescence attardée. L’incorrigible Gary, tristement conscient du décalage qui le sépare aujourd’hui de son meilleur ami d’antan Andy, souhaite coûte que coûte réitérer l’épreuve de leur marathon alcoolisé. Il convainc Andy, Steven, Oliver et Peter de se réunir un vendredi après-midi. Gary est comme un poisson dans l’eau. Le défi : une nuit, cinq potes, douze pubs, avec un minimum d’une pinte chacun par pub...


Critique "presse": 6/10
Une comédie anglaise drôle, qui s'essouffle dès que le côté S-F apparaît. Mais dans l'ensemble, l'équipe de "Shaun Of The Dead" parvient à nous faire passer un agréable moment.

Ma critique: 7/10
Wright, Pegg, Frost ou une équipe que l'on a plaisir à retrouver. Après l'invasion de zombies ("Shaun Of The Dead"), et le bordel mis dans une petite ville tranquille ("Hot Fuzz"), on a ici un cocktail des deux. Une idée originale, avec de très bons gags, un bon rythme. Une parodie des films de genre et un film drôle, pas prise de tête pour un très bon moment, ça change des comédies françaises...

Kick-Ass 2

Date de sortie: 21 août 2013

Réalisé par Jeff Wadlow
Avec Aaron Taylor-Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Chloë Grace Moretz

Interdit au moins de 12 ans
Genre: Action, Comédie
Durée: 1h43

Synopsis:
Kick-Ass, Hit Girl et Red Mist sont de retour pour le second volet de l’irrévérencieux pastiche de film de super-héros Kick-Ass 2. L’audace insensée de Kick-Ass a inspiré une pléthore de vengeurs masqués autodidactes, le Colonel Stars & Stripes en tête, auxquels notre héros va s’allier pour patrouiller les rues de la ville et assurer la sécurité générale. Mais quand Red Mist, réincarné en Mother Fucker, décide de s’attaquer à ces super-héros amateurs, seuls les sabres acérés de Hit Girl sauront les sauver de la destruction.


Critique "presse": 4/10
Suite poussive qui n'arrive pas à renouveler la surprise du premier opus. Mise en scène bancale pour un film plus violent, plus drôle (ou plutôt plus lourdingue dans l'humour) que le premier, "Kick-Ass 2" reste un divertissement estival moyen.

Ma critique: 7/10
Là où le premier oscillait entre réel et irréel (Kick-Ass qui se fait poignarder et une ado capable de casser la figure à tout un gang), le deuxième est pareil, mais en dix fois plus. Du coup, on y croit moins (un père et une mère de famille qui se battent contre des gangsters, mouais?). Et là où le film aurait dû plonger petit à petit dans un univers dark (comme le comic), il y a toujours une blague potache pas drôle qui vient gâcher tout ça. Cette variation drame/comédie est nettement moins bien mise en scène que dans le premier opus. Il aurait mieux valu mettre en avant le côté drame et action du film, quitte à ce qu'il soit interdit au moins de 16 ans. Le potentiel du film n'est donc pas totalement exploité, certaines scènes n'apportent rien au film et la façon de filmer est aussi un peu gênante (beaucoup de gros plans), mais dans l'ensemble, on retrouve quand même l'univers du premier, le rythme est bon et ça reste un bon divertissement.