mercredi 29 février 2012

Dos Au Mur

Date de sortie: 15 février 2012

Réalisé par Asger Leth
Avec Sam Worthington, Elizabeth Banks, Jamie Bell

Titre original: "Man On A Ledge"
Genre: Thriller, Policier, Action
Durée: 1h42

Synopsis:
Ancien flic condamné à la prison pour un vol dont il se dit innocent, Nick Cassidy a réussi à s’évader. Dans un célèbre hôtel de New York, il monte jusqu’à l’un des derniers étages et enjambe la fenêtre. Le voilà dehors, sur la corniche, au bord du vide… Lydia Mercer, négociatrice de la police, est chargée d’essayer de le convaincre de ne pas sauter. Plus la jeune femme tente de dénouer cette situation périlleuse, plus elle prend conscience que Cassidy pourrait bien avoir un autre objectif… Son geste a peut-être un rapport avec le mystérieux projet sur lequel travaille son frère. Pendant que l’ex-flic est au bord du vide et attire l’attention de toute la ville, beaucoup de choses se trament et trop de gens semblent s’intéresser à son cas. Les pièces du puzzle vont se révéler peu à peu, au risque de faire tomber beaucoup plus qu’un seul homme…


Critique "presse": 4,5/10
Un thriller modeste, mais efficace. Si la première partie est des plus divertissantes, on tombe au fur et à mesure que le dénouement approche dans des invraisemblances scénaristiques pour une fin des plus quelconques. Un film du samedi soir.

Ma critique: 6/10
Un film rythmé avec un suspense bien présent. On reste accroché une bonne partie du film à notre siège, entre cet ex-flic au bord du vide et le braquage qui se déroule juste en face. Mais pour que ce genre de film soit vraiment bon, il faut un final à la hauteur, et là, on en est loin. La dernière demi-heure est des plus clichés, des plus hollywoodiennes, des plus faciles avec des rebondissements pitoyables et gâche totalement le film.

mercredi 15 février 2012

Underworld: Nouvelle Ere

Date de sortie: 8 février 2012

Réalisé par Måns Mårlind, Björn Stein
Avec Kate Beckinsale, Stephen Rea, Michael Ealy

Titre original: "Underworld Awakening"
Interdit au moins de 12 ans
Genre: Action, Fantastique, Epouvante-horreur
Durée: 1h30

Synopsis:
Depuis des siècles Lycans et Vampires se livrent une bataille sans merci. Mais les deux races sont à l’aube d’une ère nouvelle car les humains, qui ont récemment découvert leur existence, décident de cesser leurs conflits internes pour s’engager ensemble dans la lutte contre ce qu’ils considèrent comme des fléaux. Sélène s’attire la convoitise de l’armée et des scientifiques. Une traque incessante commence alors contre la plus redoutable des vampires.


Critique "presse": 5/10
Un des meilleurs volets de la série. L'histoire est clairement mise de côté au profit de l'action. Certains y trouveront leur compte, les autres non.

Ma critique: 7/10
"Underworld", c'est les Vampires Vs. les Lycans. Rajouter les humains dans l'équation était une bonne idée. Et si le scénario avait été aussi bon que le pitch, on aurait pu avoir un très bon film. Mais l'intrigue est ici clairement secondaire, ce qui compte, c'est l'action! Scénario simpliste donc, on va à l'essentiel, à savoir de l'action présente du début à la fin: explosions, courses-poursuites, combats, tout y est. Et, chose rare, dans cet univers, la 3D rend vraiment bien. J'ai trouvé l'image très belle. Le meilleur depuis le premier volet. Une bonne surprise, et un film à voir sans prise de tête.

La Taupe

Date de sortie: 8 février 2012

Réalisé par Tomas Alfredson
Avec Gary Oldman, Mark Strong, John Hurt

Titre original: "Tinker, Tailor, Soldier, Spy"
Genre: Espionnage, Thriller
Durée: 2h07

Synopsis:
1973. La guerre froide empoisonne toujours les relations internationales. Les services secrets britanniques sont, comme ceux des autres pays, en alerte maximum. Suite à une mission ratée en Hongrie, le patron du MI6 se retrouve sur la touche avec son fidèle lieutenant, George Smiley.
Pourtant, Smiley est bientôt secrètement réengagé sur l’injonction du gouvernement, qui craint que le service n’ait été infiltré par un agent double soviétique. Epaulé par le jeune agent Peter Guillam, Smiley tente de débusquer la taupe, mais il est bientôt rattrapé par ses anciens liens avec un redoutable espion russe, Karla. Alors que l’identité de la taupe reste une énigme, Ricki Tarr, un agent de terrain en mission d’infiltration en Turquie, tombe amoureux d’une femme mariée, Irina, qui prétend posséder des informations cruciales. Parallèlement, Smiley apprend que son ancien chef a réduit la liste des suspects à cinq noms : l’ambitieux Percy Alleline, Bill Haydon, le charmeur, Roy Bland, qui jusqu’ici, a toujours fait preuve de loyauté, le très zélé Toby Esterhase… et Smiley lui-même.


Critique "presse": 8/10
Film esthétique et adaptation réussie du roman de John Le Carré magistralement mis en scène par le cinéaste Tomas Alfredson ("Morse"). Tension palpable, jeu de mensonges, le réalisateur filme avec maestria ce monde opaque et nous en fait ressentir toute la complexité, quitte à perdre par moment le spectateur. Mais ne vous y trompez pas, "La Taupe" est un grand film d'espionnage, brillamment interprété par une pléiade d'acteurs british. Un chef-d'oeuvre.

Ma critique: 3/10
Long, et incroyablement lent. Il faut attendre plus d'une heure avant d'avoir l'impression que l'intrigue avance. Malheureusement, le spectateur s'est perdu avant, soit à cause de la mise en scène fouillie, soit parce qu'il s'est endormi à un moment. Un film de deux heures qui en paraît trois et qui n'aurait pas du excéder l'heure et demi. Alors oui, c'est peut-être beau, léché, bien interprété, la conclusion est bien amenée, mais je n'en ai pas pleinement profité tellement je souhaitais que le film se termine. Un régal? Grandiose? Bouleversant? Essayez emmerdifiant...

Tucker & Dale Fightent Le Mal

Date de sortie: 1er février 2012

Réalisé par Eli Craig
Avec Tyler Labine, Alan Tudyk, Katrina Bowden

Titre original: "Tucker & Dale Vs. Evil"
Interdit au moins de 12 ans
Genre: Comédie, Epouvante-horreur
Durée: 1h28

Synopsis:
Tucker et Dale sont deux gentils péquenauds venus se ressourcer en forêt. Ils y rencontrent des étudiants venus faire la fête. Suite à un quiproquo entraînant la mort d’un des jeunes, ces derniers pensent que Tucker et Dale sont des serial killers qui veulent leur peau, alors que nos héros pensent que les jeunes font partie d’une secte et qu’ils sont là pour un suicide collectif ! C’est le début d’un gigantesque malentendu dans lequel horreur et hilarité vont se mélanger.


Critique "presse": 7,5/10
Une parodie des films d'horreurs où les rôles des bouseux face aux étudiants sont inversés. Tous les codes des films de genre mis au service d'une comédie. Entre quiproquos et malentendus, on rit du début à la fin. Dommage que la conclusion ne soit pas à la hauteur, mais pour le reste, une bonne surprise.

Ma critique: 7/10
Une idée simple bien exploitée. Ne pas se fier aux préjugés, les "bouseux" ne sont pas forcément des tueurs sanguinaires et dérangés. Une suite de quiproquos bien orchestrées pour des mises en scènes de "meurtres" plus drôles les unes que les autres. Eli Craig a parfaitement retourné les codes du genre pour en faire une très bonne parodie de film d'horreur. Quelques points négatifs tout de même, il aurait peut-être pu plus encore faire dans le gore, dans l'horreur et dans l'humour. Mais le gros point noir, c'est le dernier quart d'heure, et la fin surtout, clairement pas au niveau du reste du film. A croire que le réal ne savait pas comment le finir.

La Vérité Si Je Mens 3

Date de sortie: 1er février 2012

Réalisé par Thomas Gilou
Avec Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo

Genre: Comédie
Durée: 1h59

Synopsis:
Eddie, Dov, Yvan et les autres… Nos chaleureux amis ont migré du Sentier moribond à la banlieue florissante d’Aubervilliers… Là où les vieux entrepreneurs juifs ont laissé le terrain à de jeunes grossistes chinois courageux et dynamiques…
La petite bande est toujours aussi soudée, solidaire que lors des épisodes précédents, et la vie suit son cours, au gré des petits évènements familiaux et des affaires.
Tout irait pour le mieux jusqu’à ce qu’un vent mauvais apporte son lot d’adversité compromettant sérieusement la cohésion du groupe.
Succomberont-ils sous l’orage à la zizanie, ou bien, une fois de plus, à force d’entraide, de ruses et d’habileté, triompheront-ils de la crise avec panache ?


Critique "presse": 4,5/10
Ce troisième volet vaut surtout pour le retour de l'équipe au grand complet. Pour le reste, le film est long, l'histoire est faiblarde, et les meilleurs gags sont dans la bande-annonce. Tout repose sur les personnages, au capital sympathie toujours intact.

Ma critique: 4/10
On est heureux de les retrouver, mais c'est tout. Pour le reste, aucun intérêt. La vérité, c'est caricaturé! Ils vont trop loin dans les caricatures, les dialogues, les situations, plus rien ne paraît crédible. Les meilleurs gags ne font absolument pas avancer l'histoire, ce sont juste des scènes sans intérêts uniquement rajoutées pour faire rire. Le scénario n'a rien d'original car il reprend grosso-modo les ficelles du 2: on se fait entuber, un des mômes d'Eddie lui donne une illumination et hop, gros retournement de situation, l'entubeur est entubé. A côté de ça, les sous-intrigues ne sont pas développées et ne servent donc à rien, si ce n'est à rajouter de la longueur au film. Pour finir, et j'en parle rarement, l'image et le montage sont dégueulasses: couleurs fluos et criardes, faux-raccords en pagaille. Malgré tout, ça se suit, mais on est bien loin des deux premiers volets.

Sherlock Holmes 2: Jeux D'Ombres

Date de sortie: 25 janvier 2012

Réalisé par Guy Ritchie
Avec Robert Downey Jr., Jude Law, Noomi Rapace

Titre original: "Sherlock Homes: A Game Of Shadows"
Genre: Aventure, Action, Policier
Durée: 2h07

Synopsis:
Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène…



Critique "presse": 6,5/10
Une mise en scène survitaminée, un Robert Downey Jr. en pleine forme pour un second volet des aventures de Sherlock Holmes dans la lignée du premier. Du grand spectacle: action, humour, énigmes, rebondissements, tout y est. On peut toutefois regretter l'omniprésence des effets spéciaux et de ses ralentis. Et puis il n'y a plus l'effet de surprise. Mais dans l'ensemble, on assiste à un bon divertissement.

Ma critique: 7/10
Un bon blockbuster, du rythme du début à la fin qui frise le grand n'importe quoi, mais on se prend pas la tête. L'histoire se suit bien, les acteurs sont bons, le duo Holmes-Watson est toujours savoureux et le professeur Moriarty est un vrai méchant. De l'humour, de l'action, on en prend vraiment pleins les yeux (la scène de fuite dans la forêt est superbe). Parfois trop de ralentis, mais sinon, rien à redire, c'est le film d'action de ce début d'année.

L'Amour Dure Trois Ans

Date de sortie: 18 janvier 2012

Réalisé par Frédéric Beigbeder
Avec Louise Bourgoin, Gaspard Proust, Joey Starr

Genre: Romance, Comédie
Durée: 1h38

Synopsis:
Marc Marronnier, critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la nuit, vient de divorcer d’Anne. Il est sûr à présent que l’amour ne dure que 3 ans. Il a même écrit un pamphlet pour le démontrer mais sa rencontre avec Alice va renverser toutes ses certitudes.




Critique "presse": 6/10
Une comédie romantique, légère et pétillante, qui vise avant tout à faire rire. Mais si quelques bons mots sont bien sentis, dans l'ensemble, le rythme est assez inégal et le film finit dans le convenu.

Ma critique: 6/10
Une comédie romantique française drôle dans son ensemble, dû à quelques bonnes répliques et à un montage bien fait. Le couple Proust-Bourgoin fonctionne, mais si le jeu d'acteur de Gaspard Proust est parfois bon, à d'autres moments, il n'est pas crédible. Mais le plus désagréable, c'est ce côté parisien mondain poussé à l'extrême (Beigbeder oblige), alors c'est peut-être à prendre au second degré, mais re-re-revoir les déboires sentimentaux de riches bobos, ça devient gonflant. Et puis comme souvent, passé le début, l'histoire n'a rien de bien original. Ils s'aiment, un événement fait qu'ils se quittent avant de se retrouver. Y'a bien pire, mais y'a aussi mieux.