Date de sortie: 8 juin 2011
Réalisé par Antoine Charreyron
Avec Jeffrey Evan Thomas, Jacob Rosenbaum, Dominic Gould
Interdit aux moins de 12 ans
Genre : Animation , Science fiction
Durée : 01h27
Synopsis :
Imaginez-vous doté d’une intelligence surhumaine, du pouvoir de contrôler les autres par la force de l’esprit, de les transformer en marionnettes dépourvues de volonté, obéissant à vos ordres les plus fous… Ce don fascinant et terrible Jimbo Farrar le connaît bien car depuis son enfance, il le possède.
Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis...
Critique "presse": 6/10
S'il est graphiquement un peu décevant, le film assume son parti radical et réussi à faire passer l'émotion. Une mise en scène audacieuse rattrape un scénario et des dialogues trop communs. Un divertissement pour les jeunes adultes plus que pour les enfants.
Ma critique: 5/10
Je ne connaissais pas le bouquin, j'ai été donc surpris par la dureté du film (un enfant qui se fait battre par son père, une fille qui se fait violer), mais l'esthétique de ses scènes est impressionnante. La première partie du film est vraiment bien (Jimbo cherche les cinq prodiges et on en apprend un peu sur leur psychologie), et une fois l'agression passée, je m'attendais à une bonne histoire de vengeance, mais ça a vite viré au n'importe quoi, plutôt que de s'en prendre à ceux qui leur ont fait du mal, ils s'en prennent à tout le monde, comme le président des Etats-Unis, et c'est un peu trop. La psychologie des personnages est elle aussi abandonnée. C'est dommage, car les questions posées sont intéressantes: comment assumer sa différence? comment ne pas se prendre pour Dieu quand on a autant de possibilité devant soi? Un film inégal, donc, avec une 3D égale à elle-même.
mercredi 15 juin 2011
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