dimanche 20 mars 2011

127 Heures

Date de sortie: 23 février 2011

Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara

Titre original : 127 Hours
Avertissement
Genre : Drame, Biopic
Durée : 01h34

Synopsis :
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah.
Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région.
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence...


Critique "presse": 6,5/10
"127 Heures" est un huit-clos sans mouvement. La réalisation de Boyle est nerveuse, pour donner du rythme et éviter l'ennui. On a aussi droit à un montage clipé (écrans divisés, flash-backs sur son passé) et une bande-son rock. Mais à trop vouloir en faire, Danny Boyle tend parfois plus vers le spot publicitaire que vers le thriller psychologique. Une belle aventure humaine toutefois.

Ma critique: 7/10
Danny Boyle a dû relever un imposant défi avec "127 Heures". Un homme a le bras coincé par un rocher et va rester là pendant plus de cinq jour avant de prendre une grave décision ou comment rendre un huit-clos en plein air et sans mouvement intéressant?
Boyle s'en sort bien: il y avait un choix à faire, soit retranscrire les longues heures du héros confronté à lui-même en utilisant de longs plans contemplatifs au risque d'ennuyer le spectateur où, comme il l'a fait, utiliser un montage rythmé, avec une bonne bande-son. Et on ne s'ennuie pas (trop). Problème: avec ce procédé, on se met difficilement à la place du héros et on perd en suspense . Du coup, le moment où il décide de se couper le bras fait un peu tâche par rapport au reste du film et est inutilement gore. Boyle n'a que partiellement relevé le défi, bien aidé par l'excellente performance de James Franco.

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