Date de sortie : 16 mars 2011
Réalisé par Cédric Klapisch
Avec Karin Viard, Gilles Lellouche
Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h49
Synopsis :
France, ouvrière, vit dans le nord de la France, à Dunkerque avec ses trois filles.
Son ancienne usine a fermé et tous ses collègues se retrouvent comme elle au chômage. Elle décide de partir à Paris pour trouver un nouveau travail. Elle va trouver un stage pour devenir femme de ménage. Assez rapidement, elle se fait engager chez un homme qui vit dans un univers radicalement différent du sien. Cet homme, Steve est un trader qui a réussi, il travaille entre la City de Londres et le quartier de la Défense à Paris.
Les deux individus vont se côtoyer. Cette ouvrière va découvrir les gens qui vivent dans le luxe. Elle va finir par découvrir que cet homme, fort séduisant et sympathique, est en partie responsable de la faillite de son ancienne entreprise.
Critique "presse": 5,5/10
Une comédie sociale grinçante, portée essentiellement par le duo Karin Viard-Gilles Lellouche. Car pour le reste, si Klapisch sait toujours filmé, il ne sait plus raconté, et on tombe dans un film caricatural, au rythme très inégal. On voit où il veut nous emmener, mais on n'y arrive jamais, contrairement à Ken Loach.
Ma critique: 4/10
Dans la première partie du film, on reste à Dunkerque. Les habitants y perdent leurs emplois, picolent mais se serrent les coudes. Les gamines de Karin Viard parlent ouech-ouech (ça m'a agressé les oreilles), en rêvant de devenir des stars du hip-hop. Après vient Gilles Lellouche, un trader/connard, qui ne pense qu'au pognon, et qui n'hésite pas à écraser les autres pour y arriver. La gentille pauvre et le méchant riche vont se rencontrer. Leur relation est intéressante, et j'ai pensé que le film pouvait décoller et ce, malgré les clichés (Steve a-t'il autre chose qu'un coeur de pierre? France peut-elle l'aider à devenir un homme meilleur?). Et quand on pourrait s'attendre à un final plutôt sympa, Klapisch nous le gâche, et je vais faire de même: ils se rapprochent, Steve devient meilleur, ils couchent ensemble, mais ce n'était qu'un pari. France se venge et enlève l'enfant de Steve. Elle l'emmène à Dunkerque, Steve vient le chercher et se trouve confronter aux gens qui ont perdu leur emploi par sa faute. C'est mauvais, cliché, caricatural, avec des seconds rôles sans intérêts. J'adore Klapisch,même s'il m'avait déjà un peu déçu avec "Paris", mais là, il touche le fond. Les points positifs: le duo d'acteurs fonctionnent, quelques scènes sont drôles, et je trouve Lellouche excellent.
mercredi 23 mars 2011
Fighter
Date de sortie: 9 mars 2011
Réalisé par David O. Russell
Avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams
Genre : Biopic , Drame
Durée : 01h53
Synopsis :
Micky Ward est un jeune boxeur dont la carrière stagne. Il va rencontrer Charlene, une femme au caractère bien trempé, qui va l'aider à s'affranchir de l'influence négative de sa mère, qui gère maladroitement sa carrière, et de ses sœurs envahissantes.
Son demi-frère Dicky Eklund, lui, a connu la gloire sur le ring, il y a bien longtemps. C’était avant qu’il ne sombre dans la drogue, avant son séjour en prison.
Entre le sportif en quête d’un second souffle et l’ex-toxico, il y a longtemps que le courant ne passe plus. Trop de non-dits, d’échecs et de souffrances. Pourtant, parfois, les hommes changent, et Micky et Dicky vont peut-être avoir ensemble, la chance de réussir ce qu’ils ont raté chacun de leur côté…
Critique "presse": 8/10
"Fighter" n'est pas qu'un film de boxe: Micky Ward ne se bat pas que sur le ring, il doit aussi faire face à une mère et des soeurs envahissantes, qui prennent les mauvaises décisions pour lui. Son frère Dicky, lui, se bat contre lui-même, contre un une vie qu'il a raté. La force de ce film réside dans son casting poids lourd, avec un Christian Bale criant de réalisme en toxico et une Mélissa Léo méconnaissable. Un grand film de boxe, qui nous met K.O.
Ma critique: 6/10
Sans la mention "based on a true story", ce ne pourrait être qu'un scénario quelconque: un loser touche le fond avant de triompher à la fin, une happy-end à l'américaine. Heureusement, c'est un peu plus que ça: le réalisateur s'attache plus à la vie de tous les jours de Micky Ward (ses relations avec son frère toxico et sa mère surprotectrice, sa petite amie qui va l'aider à aller de l'avant) qu'à son temps passé sur le ring. Et c'est d'ailleurs de là que vient le problème. Pour un film de boxe, on ne voit pas beaucoup de combats. L'intrigue met du temps (trop de temps) à se mettre en place et les combats ne viennent qu'à la fin, bâclée. Les numéros d'acteurs sont impressionnants (Christian Bale vole la vedette à Mark Wahlberg), mais de là à dire que ce film est amené à devenir un classique...
Réalisé par David O. Russell
Avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams
Genre : Biopic , Drame
Durée : 01h53
Synopsis :
Micky Ward est un jeune boxeur dont la carrière stagne. Il va rencontrer Charlene, une femme au caractère bien trempé, qui va l'aider à s'affranchir de l'influence négative de sa mère, qui gère maladroitement sa carrière, et de ses sœurs envahissantes.
Son demi-frère Dicky Eklund, lui, a connu la gloire sur le ring, il y a bien longtemps. C’était avant qu’il ne sombre dans la drogue, avant son séjour en prison.
Entre le sportif en quête d’un second souffle et l’ex-toxico, il y a longtemps que le courant ne passe plus. Trop de non-dits, d’échecs et de souffrances. Pourtant, parfois, les hommes changent, et Micky et Dicky vont peut-être avoir ensemble, la chance de réussir ce qu’ils ont raté chacun de leur côté…
Critique "presse": 8/10
"Fighter" n'est pas qu'un film de boxe: Micky Ward ne se bat pas que sur le ring, il doit aussi faire face à une mère et des soeurs envahissantes, qui prennent les mauvaises décisions pour lui. Son frère Dicky, lui, se bat contre lui-même, contre un une vie qu'il a raté. La force de ce film réside dans son casting poids lourd, avec un Christian Bale criant de réalisme en toxico et une Mélissa Léo méconnaissable. Un grand film de boxe, qui nous met K.O.
Ma critique: 6/10
Sans la mention "based on a true story", ce ne pourrait être qu'un scénario quelconque: un loser touche le fond avant de triompher à la fin, une happy-end à l'américaine. Heureusement, c'est un peu plus que ça: le réalisateur s'attache plus à la vie de tous les jours de Micky Ward (ses relations avec son frère toxico et sa mère surprotectrice, sa petite amie qui va l'aider à aller de l'avant) qu'à son temps passé sur le ring. Et c'est d'ailleurs de là que vient le problème. Pour un film de boxe, on ne voit pas beaucoup de combats. L'intrigue met du temps (trop de temps) à se mettre en place et les combats ne viennent qu'à la fin, bâclée. Les numéros d'acteurs sont impressionnants (Christian Bale vole la vedette à Mark Wahlberg), mais de là à dire que ce film est amené à devenir un classique...
Winter's Bone
Date de sortie: 2 mars 2011
Réalisé par Debra Granik
Avec Jennifer Lawrence, John Hawkes, Kevin Breznahan
Genre : Drame , Aventure
Durée : 01h40
Synopsis :
Ree Dolly a 17 ans. Elle vit seule dans la forêt des Ozarks avec son frère et sa soeur dont elle s'occupe. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Ree va alors se heurter au silence de ceux qui peuplent ces forêts du Missouri. Mais elle n'a qu'une idée en tête : sauver sa famille. A tout prix.
Critique "presse": 8/10
Debra Garnik nous livre un portrait sombre de l'Amérique profonde, un conte noir, captivant, émouvant, accentué par les décors (paysages ravagés, cadavres de voiture) et par la galerie de personnages représentés. Une mise en scène sobre et une superbe interprétation de Jennifer Lawrence. Le meilleur du film "indé" américain.
Ma critique: 6/10
On est loin des standards hollywoodiens, avec strass et paillettes. Ici, c'est du cinéma comme on en voit peu. Accent campagnard, femmes ridées, non maquillées, et une mafia locale qui ne ressemble en rien à ce que l'on voit d'habitude. Si la réalisation et la mise en scène sont réussies, j'ai été déçu par le scénario. Ree Dolly cherche son père, elle est reçue par un dealer et sa rombière qui ne lui disent rien, elle reprend son chemin, et rebelote. Bref, elle s'oppose à un mur, et l'intrigue n'avance pas beaucoup. ça bouge un peu plus vers la fin, mais j'ai baillé une fois ou deux. Un film un peu long donc, mais qui mérite d'être vu.
Réalisé par Debra Granik
Avec Jennifer Lawrence, John Hawkes, Kevin Breznahan
Genre : Drame , Aventure
Durée : 01h40
Synopsis :
Ree Dolly a 17 ans. Elle vit seule dans la forêt des Ozarks avec son frère et sa soeur dont elle s'occupe. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Ree va alors se heurter au silence de ceux qui peuplent ces forêts du Missouri. Mais elle n'a qu'une idée en tête : sauver sa famille. A tout prix.
Critique "presse": 8/10
Debra Garnik nous livre un portrait sombre de l'Amérique profonde, un conte noir, captivant, émouvant, accentué par les décors (paysages ravagés, cadavres de voiture) et par la galerie de personnages représentés. Une mise en scène sobre et une superbe interprétation de Jennifer Lawrence. Le meilleur du film "indé" américain.
Ma critique: 6/10
On est loin des standards hollywoodiens, avec strass et paillettes. Ici, c'est du cinéma comme on en voit peu. Accent campagnard, femmes ridées, non maquillées, et une mafia locale qui ne ressemble en rien à ce que l'on voit d'habitude. Si la réalisation et la mise en scène sont réussies, j'ai été déçu par le scénario. Ree Dolly cherche son père, elle est reçue par un dealer et sa rombière qui ne lui disent rien, elle reprend son chemin, et rebelote. Bref, elle s'oppose à un mur, et l'intrigue n'avance pas beaucoup. ça bouge un peu plus vers la fin, mais j'ai baillé une fois ou deux. Un film un peu long donc, mais qui mérite d'être vu.
Sans Identité
Date de sortie: 2 mars 2011
Réalisé par Jaume Collet-Serra
Avec Liam Neeson, Diane Kruger, January Jones
Titre original : Unknown
Genre : Thriller , Action
Durée : 01h50
Synopsis :
Alors qu'il est à Berlin pour donner une conférence, un homme tombe dans le coma, victime d'un accident de voiture. Plus tard, une fois réveillé, il apprend qu’un autre homme a pris son identité et cherche à le tuer. Avec l’aide d’une jeune femme, il va tout mettre en œuvre pour prouver qui il est.
Critique "presse": 5/10
Un film de série B qui remplit son cahier des charges. Un Liam Neeson impeccable, des scènes d'actions bien menées, du rythme du début à la fin. Pas crédible une seconde, mais un divertissement qui fait passer le temps.
Ma critique: 5/10
Un film entre "Taken" (pour le rôle musclé de Liam Neeson) et la trilogie "Jason Bourne" (pour la perte de mémoire). Pourtant, on est bien loin de ces deux films. Un scénario improbable, pas vraiment crédible (Neeson est aidé par un ancien de la Stasi et une immigrée clandestine qui conduit des taxis). Si le rebondissement principal donne beaucoup de réponses est n'est pas mal trouvé, tout le reste est moyen. On s'ennuie pas, mais c'est tout.
Réalisé par Jaume Collet-Serra
Avec Liam Neeson, Diane Kruger, January Jones
Titre original : Unknown
Genre : Thriller , Action
Durée : 01h50
Synopsis :
Alors qu'il est à Berlin pour donner une conférence, un homme tombe dans le coma, victime d'un accident de voiture. Plus tard, une fois réveillé, il apprend qu’un autre homme a pris son identité et cherche à le tuer. Avec l’aide d’une jeune femme, il va tout mettre en œuvre pour prouver qui il est.
Critique "presse": 5/10
Un film de série B qui remplit son cahier des charges. Un Liam Neeson impeccable, des scènes d'actions bien menées, du rythme du début à la fin. Pas crédible une seconde, mais un divertissement qui fait passer le temps.
Ma critique: 5/10
Un film entre "Taken" (pour le rôle musclé de Liam Neeson) et la trilogie "Jason Bourne" (pour la perte de mémoire). Pourtant, on est bien loin de ces deux films. Un scénario improbable, pas vraiment crédible (Neeson est aidé par un ancien de la Stasi et une immigrée clandestine qui conduit des taxis). Si le rebondissement principal donne beaucoup de réponses est n'est pas mal trouvé, tout le reste est moyen. On s'ennuie pas, mais c'est tout.
Paul
Date de sortie: 2 mars 2011
Réalisé par Greg Mottola
Avec Simon Pegg, Nick Frost, Jason Bateman
Genre : Comédie , Science fiction
Durée : 01h42
Synopsis :
Depuis 60 ans, Paul, un extraterrestre, vit sur terre et collabore avec le gouvernement américain. Il se cache à l'abri des regards dans une base militaire ultra secrète... Paul est à l'origine de tout ce qu’on a pu imaginer sur les extraterrestres, du merchandising aux scénarios de Rencontres du troisième type , E.T. ou encore X Files. Hélas pour lui, maintenant que le gouvernement américain lui a soutiré toutes les informations intéressantes sur la vie extraterrestre, il décide de se débarrasser de lui. Paul réussit alors à s'échapper et tombe nez à nez avec deux adolescents attardés fans de science-fiction qui sillonnent les États-Unis en camping car. Paul les convainc de l'emmener avec eux et de l'aider à quitter la terre. La tâche s’avère d'autant plus difficile pour nos deux "héros du dimanche" qu'ils sont poursuivis par un flic implacable assisté de deux pieds nickelés du FBI...
Critique "presse": 5,5/10
Un road-movie SF, rempli de clins d'oeil aux films de Spielberg et Lucas en tête. Si certaines répliques et situations font mouche, le tout est essentiellement pour le geek. Les autres y verront une comédie sans grand intérêt.
Ma critique: 6/10
Si vous n'avez pas un minimum de référence en films de SF, et que les gags potaches ne vous font pas rire, passez votre chemin. Ici, on suit deux geeks anglais venus aux Etats-Unis pour visiter tous les endroits liés au paranormal (zone 51, ...). Sur leur route, ils vont récupérer Paul, un E.T bien loin des standards habituels (il fume, boit, et se demande quel est le problèmes des humains avec les sondes anales). Un pur film de geek, un bon film de potes.
Réalisé par Greg Mottola
Avec Simon Pegg, Nick Frost, Jason Bateman
Genre : Comédie , Science fiction
Durée : 01h42
Synopsis :
Depuis 60 ans, Paul, un extraterrestre, vit sur terre et collabore avec le gouvernement américain. Il se cache à l'abri des regards dans une base militaire ultra secrète... Paul est à l'origine de tout ce qu’on a pu imaginer sur les extraterrestres, du merchandising aux scénarios de Rencontres du troisième type , E.T. ou encore X Files. Hélas pour lui, maintenant que le gouvernement américain lui a soutiré toutes les informations intéressantes sur la vie extraterrestre, il décide de se débarrasser de lui. Paul réussit alors à s'échapper et tombe nez à nez avec deux adolescents attardés fans de science-fiction qui sillonnent les États-Unis en camping car. Paul les convainc de l'emmener avec eux et de l'aider à quitter la terre. La tâche s’avère d'autant plus difficile pour nos deux "héros du dimanche" qu'ils sont poursuivis par un flic implacable assisté de deux pieds nickelés du FBI...
Critique "presse": 5,5/10
Un road-movie SF, rempli de clins d'oeil aux films de Spielberg et Lucas en tête. Si certaines répliques et situations font mouche, le tout est essentiellement pour le geek. Les autres y verront une comédie sans grand intérêt.
Ma critique: 6/10
Si vous n'avez pas un minimum de référence en films de SF, et que les gags potaches ne vous font pas rire, passez votre chemin. Ici, on suit deux geeks anglais venus aux Etats-Unis pour visiter tous les endroits liés au paranormal (zone 51, ...). Sur leur route, ils vont récupérer Paul, un E.T bien loin des standards habituels (il fume, boit, et se demande quel est le problèmes des humains avec les sondes anales). Un pur film de geek, un bon film de potes.
dimanche 20 mars 2011
127 Heures
Date de sortie: 23 février 2011
Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara
Titre original : 127 Hours
Avertissement
Genre : Drame, Biopic
Durée : 01h34
Synopsis :
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah.
Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région.
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence...
Critique "presse": 6,5/10
"127 Heures" est un huit-clos sans mouvement. La réalisation de Boyle est nerveuse, pour donner du rythme et éviter l'ennui. On a aussi droit à un montage clipé (écrans divisés, flash-backs sur son passé) et une bande-son rock. Mais à trop vouloir en faire, Danny Boyle tend parfois plus vers le spot publicitaire que vers le thriller psychologique. Une belle aventure humaine toutefois.
Ma critique: 7/10
Danny Boyle a dû relever un imposant défi avec "127 Heures". Un homme a le bras coincé par un rocher et va rester là pendant plus de cinq jour avant de prendre une grave décision ou comment rendre un huit-clos en plein air et sans mouvement intéressant?
Boyle s'en sort bien: il y avait un choix à faire, soit retranscrire les longues heures du héros confronté à lui-même en utilisant de longs plans contemplatifs au risque d'ennuyer le spectateur où, comme il l'a fait, utiliser un montage rythmé, avec une bonne bande-son. Et on ne s'ennuie pas (trop). Problème: avec ce procédé, on se met difficilement à la place du héros et on perd en suspense . Du coup, le moment où il décide de se couper le bras fait un peu tâche par rapport au reste du film et est inutilement gore. Boyle n'a que partiellement relevé le défi, bien aidé par l'excellente performance de James Franco.
Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara
Titre original : 127 Hours
Avertissement
Genre : Drame, Biopic
Durée : 01h34
Synopsis :
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah.
Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région.
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence...
Critique "presse": 6,5/10
"127 Heures" est un huit-clos sans mouvement. La réalisation de Boyle est nerveuse, pour donner du rythme et éviter l'ennui. On a aussi droit à un montage clipé (écrans divisés, flash-backs sur son passé) et une bande-son rock. Mais à trop vouloir en faire, Danny Boyle tend parfois plus vers le spot publicitaire que vers le thriller psychologique. Une belle aventure humaine toutefois.
Ma critique: 7/10
Danny Boyle a dû relever un imposant défi avec "127 Heures". Un homme a le bras coincé par un rocher et va rester là pendant plus de cinq jour avant de prendre une grave décision ou comment rendre un huit-clos en plein air et sans mouvement intéressant?
Boyle s'en sort bien: il y avait un choix à faire, soit retranscrire les longues heures du héros confronté à lui-même en utilisant de longs plans contemplatifs au risque d'ennuyer le spectateur où, comme il l'a fait, utiliser un montage rythmé, avec une bonne bande-son. Et on ne s'ennuie pas (trop). Problème: avec ce procédé, on se met difficilement à la place du héros et on perd en suspense . Du coup, le moment où il décide de se couper le bras fait un peu tâche par rapport au reste du film et est inutilement gore. Boyle n'a que partiellement relevé le défi, bien aidé par l'excellente performance de James Franco.
jeudi 10 mars 2011
True Grit
Date de sortie: 23 février 2011
Réalisé par Ethan Coen, Joel Coen
Avec Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin
Genre : Western
Durée : 01h50
Synopsis :
1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien.
Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque...
Critique "presse": 8/10
"True Grit" est un western de la grande époque, la touche Coen en plus. Des paysages grandioses, des chevauchées à travers la plaine, des duels contre des bandits. Les Coen y ajoute des dialogues ciselés, un brin d'humour, des acteurs épatants (la jeune Hailee Steinfeld en tête), et une photo magnifique. Ce remake des frères Coen est au-dessus de l'original.
Ma critique: 7/10
Le western est un genre qui se fait rare. Les frères Coen le remettent au goût du jour et ils s'en sortent plutôt bien. Jeff Bridges en marshall alcoolique a des répliques savoureuses, la jeune actrice Hailee Steinfeld est une révélation. Les paysages sont magnifiques et l'histoire est plaisante à suivre jusqu'à ce qu'on découvre le lâche Tom Chaney (joué par Josh Brolin qu'on voit seulement une 20aine de mn). A partir de là, tout va trop vite, et on perd le charme du western. Un bon film, mais comme souvent avec les frères Coen, ça ne vaut pas la branlette intellectuelle que la presse fait. Et il ne faut pas oublier que ce n'est même pas une histoire originale.
Réalisé par Ethan Coen, Joel Coen
Avec Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin
Genre : Western
Durée : 01h50
Synopsis :
1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien.
Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque...
Critique "presse": 8/10
"True Grit" est un western de la grande époque, la touche Coen en plus. Des paysages grandioses, des chevauchées à travers la plaine, des duels contre des bandits. Les Coen y ajoute des dialogues ciselés, un brin d'humour, des acteurs épatants (la jeune Hailee Steinfeld en tête), et une photo magnifique. Ce remake des frères Coen est au-dessus de l'original.
Ma critique: 7/10
Le western est un genre qui se fait rare. Les frères Coen le remettent au goût du jour et ils s'en sortent plutôt bien. Jeff Bridges en marshall alcoolique a des répliques savoureuses, la jeune actrice Hailee Steinfeld est une révélation. Les paysages sont magnifiques et l'histoire est plaisante à suivre jusqu'à ce qu'on découvre le lâche Tom Chaney (joué par Josh Brolin qu'on voit seulement une 20aine de mn). A partir de là, tout va trop vite, et on perd le charme du western. Un bon film, mais comme souvent avec les frères Coen, ça ne vaut pas la branlette intellectuelle que la presse fait. Et il ne faut pas oublier que ce n'est même pas une histoire originale.
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