Date de sortie: 28 novembre 2018
De Steve McQueen (II)
Avec Viola Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki
Titre original: "Widows"
Avertissement
Genre: Thriller, Drame
Durée: 2h09
Synopsis:
Chicago, de nos jours. Quatre femmes qui ne se connaissent pas. Leurs maris viennent de mourir lors d’un braquage qui a mal tourné, les laissant avec une lourde dette à rembourser. Elles n'ont rien en commun mais décident d’unir leurs forces pour terminer ce que leurs époux avaient commencé. Et prendre leur propre destin en main…
Critique "presse": 7,5/10
Le réalisateur de "12 Years A Slave" s'approprie le film de genre. Entre satire sur le monde politique et film de braquage, "Les Veuves" est un thriller efficace et intelligent, au suspense bien ficelé, servi par un excellent casting féminin, Viola Davis en tête.
Ma critique: 4/10
Tout dans ce film se veut sérieux, réaliste. Le problème, c'est que l'intrigue principale n'est absolument pas crédible: des femmes lambda, qui ne se connaissent pas et aux tempéraments opposés, vont en un mois réaliser un casse à 5 millions de dollars, et le tout se déroule quasiment sans accrocs. Résultat, même si les actrices sont douées et que la mise en scène est bonne, je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film, bien trop long, et qui ne devient intéressant qu'à partir du braquage lui-même, à savoir dans les 20 dernières minutes. Décevant.
mardi 18 décembre 2018
dimanche 16 décembre 2018
Bohemian Rhapsody
Date de sortie: 31 octobre 2018
De Bryan Singer
Avec Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton
Genre: Biopic, Drame
Durée: 2h15
Synopsis:
Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Critique "presse": 6/10
L'interprétation épatante de Rami Malek et la bande-originale servie à travers les concerts parviennent à sauver un film à la mise en scène sans grandes idées, et se rapprochant plus de l'hagiographie que du biopic rock'n'roll. Le film est en effet bien trop lisse: jamais on ne plonge dans l'intimité folle de Mercury et du groupe dont l'image est ici préservée.
Ma critique: 8/10
Ne connaissant pas grand chose de Queen, j'ai forcément apprécié découvrir le groupe, même s'il est clair que le film est trop sage et ne fait qu'effleurer au détour d'une scène ou d'une réplique la folle vie de Freddie Mercury. Après, le film a pris le parti de retracer toute la vie du groupe, et en 2h15, il est difficile de pouvoir aller au fond des choses... Mais l'interprétation de Rami Malek, la création de certains morceaux, et les concerts, notamment le LiveAid (qui donne des frissons) font qu'on passe un excellent moment. Et puis il y a Lucy Boynton...
De Bryan Singer
Avec Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton
Genre: Biopic, Drame
Durée: 2h15
Synopsis:
Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Critique "presse": 6/10
L'interprétation épatante de Rami Malek et la bande-originale servie à travers les concerts parviennent à sauver un film à la mise en scène sans grandes idées, et se rapprochant plus de l'hagiographie que du biopic rock'n'roll. Le film est en effet bien trop lisse: jamais on ne plonge dans l'intimité folle de Mercury et du groupe dont l'image est ici préservée.
Ma critique: 8/10
Ne connaissant pas grand chose de Queen, j'ai forcément apprécié découvrir le groupe, même s'il est clair que le film est trop sage et ne fait qu'effleurer au détour d'une scène ou d'une réplique la folle vie de Freddie Mercury. Après, le film a pris le parti de retracer toute la vie du groupe, et en 2h15, il est difficile de pouvoir aller au fond des choses... Mais l'interprétation de Rami Malek, la création de certains morceaux, et les concerts, notamment le LiveAid (qui donne des frissons) font qu'on passe un excellent moment. Et puis il y a Lucy Boynton...
lundi 26 novembre 2018
Les Animaux Fantastiques: Les Crimes De Grindelwald
Date de sortie: 14 novembre 2018
De David Yates
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler
Titre original: "Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald"
Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau. L'aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus dangereux et divisé que jamais.
Critique "presse": 6,5/10
L'exploration de l'univers d'Harry Potter se poursuit avec le second volet de cette nouvelle saga, et nous entraîne à travers les rues du Paris des années 20. Toujours aussi spectaculaire et plus sombre que les aventures du petit sorcier, avec notamment une dénonciation de notre société contemporaine qui s'obscurcit; le film souffre cependant d'un scénario bavard, parfois confus et fait office d'épisode transition en vue du troisième.
Ma critique: 5/10
A l'instar du premier, JK Rowling parvient encore à étendre (avec plus de difficultés) son univers, on découvre toujours de nouvelles choses, pendant que d'autres font le lien avec la saga "Harry Potter". Et si les effets visuels sont, comme souvent dans ce genre de production, spectaculaires, qu'on retrouve avec le sourire Norbert Dragonneau et qu'on découvre Grindelwald et un Dumbledore jeune (Redmayne, Law et Depp très bons dans leur rôle respectif); le scénario est lui extrêmement décevant: que ce soit la découverte d'animaux fantastiques qui sont plus là pour valider le titre du film (qui devrait plutôt s'appeler "Les Aventures de Norbert Dragonneau") que pour apporter un vrai plus à l'intrigue, le choix de reprendre les acteurs principaux du premier qui n'est pas justifié (l'histoire se déroule à Paris, l'arrivée Queenie et Jacob dans l'histoire n'a ici pas lieu d'être, très mal amenée et les personnages mal développés), l'introduction de nouveaux personnages de manière alambiquée (Creedance serait le frère caché de Leta Lestrange, elle-même l'ex de Norbert maintenant fiancée au frère de Norbert, le monde est décidément bien petit...), ou la manière d'expliquer l'intrigue, bien trop long et confus. Au final, et malgré un dernier acte bien géré, l'ennui a fini par montrer le bout de son nez. Décevant comparé à tout ce à quoi JK Rowling et David Yates nous avaient habitués.
De David Yates
Avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler
Titre original: "Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald"
Genre: Fantastique, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s'évade comme il l'avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l'origine d'attaque d'humains normaux par des sorciers et seul celui qu'il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l'arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau. L'aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus dangereux et divisé que jamais.
Critique "presse": 6,5/10
L'exploration de l'univers d'Harry Potter se poursuit avec le second volet de cette nouvelle saga, et nous entraîne à travers les rues du Paris des années 20. Toujours aussi spectaculaire et plus sombre que les aventures du petit sorcier, avec notamment une dénonciation de notre société contemporaine qui s'obscurcit; le film souffre cependant d'un scénario bavard, parfois confus et fait office d'épisode transition en vue du troisième.
Ma critique: 5/10
A l'instar du premier, JK Rowling parvient encore à étendre (avec plus de difficultés) son univers, on découvre toujours de nouvelles choses, pendant que d'autres font le lien avec la saga "Harry Potter". Et si les effets visuels sont, comme souvent dans ce genre de production, spectaculaires, qu'on retrouve avec le sourire Norbert Dragonneau et qu'on découvre Grindelwald et un Dumbledore jeune (Redmayne, Law et Depp très bons dans leur rôle respectif); le scénario est lui extrêmement décevant: que ce soit la découverte d'animaux fantastiques qui sont plus là pour valider le titre du film (qui devrait plutôt s'appeler "Les Aventures de Norbert Dragonneau") que pour apporter un vrai plus à l'intrigue, le choix de reprendre les acteurs principaux du premier qui n'est pas justifié (l'histoire se déroule à Paris, l'arrivée Queenie et Jacob dans l'histoire n'a ici pas lieu d'être, très mal amenée et les personnages mal développés), l'introduction de nouveaux personnages de manière alambiquée (Creedance serait le frère caché de Leta Lestrange, elle-même l'ex de Norbert maintenant fiancée au frère de Norbert, le monde est décidément bien petit...), ou la manière d'expliquer l'intrigue, bien trop long et confus. Au final, et malgré un dernier acte bien géré, l'ennui a fini par montrer le bout de son nez. Décevant comparé à tout ce à quoi JK Rowling et David Yates nous avaient habitués.
mercredi 14 novembre 2018
En Liberté!
Date de sortie: 31 octobre 2018
De Pierre Salvadori
Avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Damien Bonnard
Genre: Comédie
Durée: 1h48
Synopsis:
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Critique "presse": 8,5/10
Pierre Salvadori maîtrise les codes du genre et nous livre une comédie policière déjantée sur les faux-semblants, regorgeant de trouvailles et de surprises. Entre polar et burlesque, le film est à la fois original et plein de fantaisies. Jouissif!
Ma critique: 7/10
Sans rire aux larmes, "En Liberté!" n'en reste pas moins une comédie française réussie, bien au-dessus des films faiblards que l'on nous propose habituellement. Une histoire qui tient la route, avec des dialogues savoureux, jouant sur plusieurs humour, du burlesque à l'humour de répétition en passant par le comique de situations. Le rythme est parfois inégal, mais dans son ensemble, le nouveau film de Pierre Salvadori est une comédie comme il devrait y en avoir plus.
De Pierre Salvadori
Avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Damien Bonnard
Genre: Comédie
Durée: 1h48
Synopsis:
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Critique "presse": 8,5/10
Pierre Salvadori maîtrise les codes du genre et nous livre une comédie policière déjantée sur les faux-semblants, regorgeant de trouvailles et de surprises. Entre polar et burlesque, le film est à la fois original et plein de fantaisies. Jouissif!
Ma critique: 7/10
Sans rire aux larmes, "En Liberté!" n'en reste pas moins une comédie française réussie, bien au-dessus des films faiblards que l'on nous propose habituellement. Une histoire qui tient la route, avec des dialogues savoureux, jouant sur plusieurs humour, du burlesque à l'humour de répétition en passant par le comique de situations. Le rythme est parfois inégal, mais dans son ensemble, le nouveau film de Pierre Salvadori est une comédie comme il devrait y en avoir plus.
mercredi 31 octobre 2018
Le Grand Bain
Date de sortie: 24 octobre 2018
De Gilles Lellouche
Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h58
Synopsis:
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Critique "presse": 8/10
Pour sa première en solo derrière la caméra, Gilles Lellouche signe un feel-good movie à la fois drôle et touchant. Ce film choral bien écrit autour d'un groupe de quadragénaires dépressifs (interprété par un casting cinq étoiles) qui va tenter de se remettre en selle à travers la natation synchronisée n'est pas sans rappeler les "Full Monty". Quelques passages à vide, mais dans son ensemble, "Le Grand Bain" est une des meilleures comédies de cette fin d'année.
Ma critique: 4/10
Les points positifs, c'est une comédie qui n'est pas une comédie familiale à l'humour de bas-étage et à la photo dégueulasse qu'on voit trop souvent, la bande-son est entraînante, les rôles féminins bons (j'y reviendrai). Pour le reste, le film est une déception.
La première heure du film où l'on nous présente les personnages et leurs situations est extrêmement poussive. Les personnages, justement, sont tous des énormes clichés de losers: Amalric est un dépressif au chômage dont le beau-frère (qui a un peu réussi) est forcément un connard qui va chercher à l'enfoncer, Anglade est un rockeur raté cherchant à regagner l'amour de sa fille qui a honte de lui, Katerine se fait persécuter par l'équipe de water-polo (la relation nerd/quaterback des lycées US)...
La deuxième heure est plus intéressante avec l'arrivée de Leïla Bekhti (la seule qui amène un peu d'humour) et plus rythmée avec l'entraînement pour la compèt' qui devient plus intense.
Le tout reste malgré tout très moyen, car un film choral, c'est suivre plusieurs personnages, et là, y'en a tellement que certains sont tout bonnement survolés (Alban Ivanov et Balasingham Tamilchelvan), et les autres ne sont malheureusement pas assez développés et la résolution de leurs problèmes est expédiée. Autre souci, les deux personnages les plus intéressants sont les deux persos féminins: Efira et ses problèmes d'alcool, Bekhti est son accident et la relation qu'elles ont toutes les deux, mais ce n'est malheureusement pas le sujet principal du film, qui se termine par un énorme happy-end bien lourd. Si on peut applaudir l'essai, ce "Grand Bain" se révèle dans l'ensemble décevant, parfois ennuyant, et pas très drôle.
De Gilles Lellouche
Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h58
Synopsis:
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Critique "presse": 8/10
Pour sa première en solo derrière la caméra, Gilles Lellouche signe un feel-good movie à la fois drôle et touchant. Ce film choral bien écrit autour d'un groupe de quadragénaires dépressifs (interprété par un casting cinq étoiles) qui va tenter de se remettre en selle à travers la natation synchronisée n'est pas sans rappeler les "Full Monty". Quelques passages à vide, mais dans son ensemble, "Le Grand Bain" est une des meilleures comédies de cette fin d'année.
Ma critique: 4/10
Les points positifs, c'est une comédie qui n'est pas une comédie familiale à l'humour de bas-étage et à la photo dégueulasse qu'on voit trop souvent, la bande-son est entraînante, les rôles féminins bons (j'y reviendrai). Pour le reste, le film est une déception.
La première heure du film où l'on nous présente les personnages et leurs situations est extrêmement poussive. Les personnages, justement, sont tous des énormes clichés de losers: Amalric est un dépressif au chômage dont le beau-frère (qui a un peu réussi) est forcément un connard qui va chercher à l'enfoncer, Anglade est un rockeur raté cherchant à regagner l'amour de sa fille qui a honte de lui, Katerine se fait persécuter par l'équipe de water-polo (la relation nerd/quaterback des lycées US)...
La deuxième heure est plus intéressante avec l'arrivée de Leïla Bekhti (la seule qui amène un peu d'humour) et plus rythmée avec l'entraînement pour la compèt' qui devient plus intense.
Le tout reste malgré tout très moyen, car un film choral, c'est suivre plusieurs personnages, et là, y'en a tellement que certains sont tout bonnement survolés (Alban Ivanov et Balasingham Tamilchelvan), et les autres ne sont malheureusement pas assez développés et la résolution de leurs problèmes est expédiée. Autre souci, les deux personnages les plus intéressants sont les deux persos féminins: Efira et ses problèmes d'alcool, Bekhti est son accident et la relation qu'elles ont toutes les deux, mais ce n'est malheureusement pas le sujet principal du film, qui se termine par un énorme happy-end bien lourd. Si on peut applaudir l'essai, ce "Grand Bain" se révèle dans l'ensemble décevant, parfois ennuyant, et pas très drôle.
lundi 22 octobre 2018
Venom
Date de sortie: 10 octobre 2018
De Ruben Fleischer
Avec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed
Genre: Science fiction, Action
Durée: 1h52
Synopsis:
Possédé par un symbiote qui agit de manière autonome, le journaliste Eddie Brock devient le protecteur létal Venom.
Critique "presse": 3,5/10
Recyclé de films de super-héros à la production tumultueuse, au montage bâclé, ce "Venom" est un spin-off qui cherche son identité entre film d'anti-héros badass à destination des adultes et énième blockbuster familial. Le résultat: un produit creux et raté ou même Tom Hardy peine à surnager. Le pire de ce que l'industrie hollywoodienne a à offrir.
Ma critique: 3/10
Les critiques ont tellement descendu le film que je n'en attendais rien de bien, ce qui m'a au moins évité toute déception. Et honnêtement... y'a pire. Passé une introduction et une mise en place laborieuse et qui laissé présager d'une purge, le film devient un concentré d'action à partir du moment où Venom apparaît, ce qui a le mérite (et c'est le seul) de faire passer le film rapidement sans s'ennuyer. Le fait que le film ne fasse qu'une 1h35 (annoncé 1h52, mais 16mn de générique!) n'y est pas non plus étranger.
Pour le reste, tout est effectivement raté! L'histoire est nulle, absolument pas originale et reprend tous les clichés éculés du genre, les rebondissements sont quelconques, attendus et mauvais, le montage bâclé, la photo pas ouf, les personnages sont des caricatures mal écrites et malheureusement pas sauvés par leurs interprètes (Tom Hardy et Michelle Williams sont nuls, leur couple ne fonctionne absolument pas). Et comme (presque) toujours avec les films de super-héros, la production s'en mêle pour nous imposer un film tout public, sans une goutte de sang ou une once de méchanceté. Pour un film sur un anti-héros censé être une énorme pourriture, on a droit à un film bien léger. Puis bon, un spin-off de l'univers de Spider-Man sans Spider-Man, ça la fout mal. Bref, encore un beau gâchis.
De Ruben Fleischer
Avec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed
Genre: Science fiction, Action
Durée: 1h52
Synopsis:
Possédé par un symbiote qui agit de manière autonome, le journaliste Eddie Brock devient le protecteur létal Venom.
Critique "presse": 3,5/10
Recyclé de films de super-héros à la production tumultueuse, au montage bâclé, ce "Venom" est un spin-off qui cherche son identité entre film d'anti-héros badass à destination des adultes et énième blockbuster familial. Le résultat: un produit creux et raté ou même Tom Hardy peine à surnager. Le pire de ce que l'industrie hollywoodienne a à offrir.
Ma critique: 3/10
Les critiques ont tellement descendu le film que je n'en attendais rien de bien, ce qui m'a au moins évité toute déception. Et honnêtement... y'a pire. Passé une introduction et une mise en place laborieuse et qui laissé présager d'une purge, le film devient un concentré d'action à partir du moment où Venom apparaît, ce qui a le mérite (et c'est le seul) de faire passer le film rapidement sans s'ennuyer. Le fait que le film ne fasse qu'une 1h35 (annoncé 1h52, mais 16mn de générique!) n'y est pas non plus étranger.
Pour le reste, tout est effectivement raté! L'histoire est nulle, absolument pas originale et reprend tous les clichés éculés du genre, les rebondissements sont quelconques, attendus et mauvais, le montage bâclé, la photo pas ouf, les personnages sont des caricatures mal écrites et malheureusement pas sauvés par leurs interprètes (Tom Hardy et Michelle Williams sont nuls, leur couple ne fonctionne absolument pas). Et comme (presque) toujours avec les films de super-héros, la production s'en mêle pour nous imposer un film tout public, sans une goutte de sang ou une once de méchanceté. Pour un film sur un anti-héros censé être une énorme pourriture, on a droit à un film bien léger. Puis bon, un spin-off de l'univers de Spider-Man sans Spider-Man, ça la fout mal. Bref, encore un beau gâchis.
dimanche 21 octobre 2018
L'Ombre D'Emily
Date de sortie: 26 septembre 2018
De Paul Feig
Avec Anna Kendrick, Blake Lively, Henry Golding
Titre original: "A Simple Favor"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h57
Synopsis:
Stephanie cherche à découvrir la vérité sur la soudaine disparition de sa meilleure amie Emily.
Critique "presse": 5,5/10
Paul Feig quitte ici la comédie pour s'essayer au mélange des genres. "L'Ombre D'Emily" oscille entre la comédie grinçante et le thriller policier, bien porté par la complémentarité du duo d'actrices, mais malheureusement desservi par un scénario à tiroirs aux rebondissements prévisibles et à une maîtrise de la mise en scène qui laisse à désirer.
Ma critique: 7/10
Paul Feig, réalisateur de l'excellent "Bridesmaids" et d'autres comédies potaches (nettement moins bonnes) change ici de registre. Il nous livre une bonne comédie noire, avec un beau duo d'actrices. Les deux premiers tiers du film sont vraiment très bons, que ce soit l'intro des persos et "l'amitié naissante" entre Stéphanie et Emily, la disparition de cette dernière et les questions soulevées ou même l'enquête menée par Stéphanie. Suspense, rebondissements et sourires sont au rendez-vous. C'est malheureusement dans son dénouement que le film pêche, partant dans le trop gros et le n'importe quoi, avec une mise en scène trop lourde plombée par de trop longues explications. Dommage car il y avait possibilité de faire mieux, mais le film reste une bonne petite surprise avec pleins de bons points: ses actrices, ses décors et costumes, et son excellente bande-son (Gainsbourg, Jacques Dutronc, France Gall y côtoient Orelsan et M.O.P.).
De Paul Feig
Avec Anna Kendrick, Blake Lively, Henry Golding
Titre original: "A Simple Favor"
Genre: Thriller, Policier
Durée: 1h57
Synopsis:
Stephanie cherche à découvrir la vérité sur la soudaine disparition de sa meilleure amie Emily.
Critique "presse": 5,5/10
Paul Feig quitte ici la comédie pour s'essayer au mélange des genres. "L'Ombre D'Emily" oscille entre la comédie grinçante et le thriller policier, bien porté par la complémentarité du duo d'actrices, mais malheureusement desservi par un scénario à tiroirs aux rebondissements prévisibles et à une maîtrise de la mise en scène qui laisse à désirer.
Ma critique: 7/10
Paul Feig, réalisateur de l'excellent "Bridesmaids" et d'autres comédies potaches (nettement moins bonnes) change ici de registre. Il nous livre une bonne comédie noire, avec un beau duo d'actrices. Les deux premiers tiers du film sont vraiment très bons, que ce soit l'intro des persos et "l'amitié naissante" entre Stéphanie et Emily, la disparition de cette dernière et les questions soulevées ou même l'enquête menée par Stéphanie. Suspense, rebondissements et sourires sont au rendez-vous. C'est malheureusement dans son dénouement que le film pêche, partant dans le trop gros et le n'importe quoi, avec une mise en scène trop lourde plombée par de trop longues explications. Dommage car il y avait possibilité de faire mieux, mais le film reste une bonne petite surprise avec pleins de bons points: ses actrices, ses décors et costumes, et son excellente bande-son (Gainsbourg, Jacques Dutronc, France Gall y côtoient Orelsan et M.O.P.).
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