Date de sortie: 4 avril 2018
De Daniel Roby
Avec Romain Duris, Olga Kurylenko, Fantine Harduin
Genre: Science fiction
Durée: 1h29
Synopsis:
Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Critique "presse": 6,5/10
Alliant drame, action et science-fiction, "Dans La Brume" reprend tous les codes du genre dans un film fantastique made in France. Efficace, malgré une prise de risques minime.
Ma critique: 6/10
Un film catastrophe à la française qui se regarde bien. Le film avance vite, les scènes s'enchaînent sans problème, le rythme est bon malgré un petit creux dans sa deuxième partie, les enjeux sont bien renouvelés, la tension bien présente. Quelques regrets malgré tout: à reprendre la plupart des codes du genre, le film manque d'originalité, la mise en scène ne met pas assez l'accent sur la gravité de certaines situations et les émotions qui en découlent (c'est dommage, car avec la très bonne bande-son, il y avait moyen de faire mieux), il y a quelques facilités scénaristiques, la jeune comédienne ne m'a pas convaincue, mais le plus gênant, c'est qu'on devine le twist final au bout de 20 minutes... Pour un film de genre français, c'est efficace mais pas extraordinaire.
vendredi 20 avril 2018
mercredi 18 avril 2018
La Mort De Staline
Date de sortie: 4 avril 2018
De Armando Iannucci
Avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor
Titre original: "The Death Of Stalin"
Genre: Historique, Comédie dramatique
Durée: 1h48
Synopsis:
Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c'est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée - comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov - la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l'URSS est à portée de main. (Inspiré de faits réels...)
Critique "presse": 6,5/10
On sourit plus qu'on ne rit, on frémit aussi dans cette satire politique à l'humour noir, mêlant absurde et burlesque, sur le régime totalitaire de l'URSS sous Staline. Les acteurs, tous remarquables, s'en donnent à coeur joie, bien aidé par des dialogues mordants. Cependant, le tout devient vite répétitif.
Ma critique: 6/10
La première demi-heure est vraiment drôle (dramatique aussi quand on sait que c'est inspiré de faits réels), entre personnages bien écrits, situations absurdes et dialogues savoureux; malheureusement le reste de film manque de rythme et finit par s'essouffler. Sympathique mais loin d'être au niveau de "In The Loop" ou de la série "Veep".
De Armando Iannucci
Avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor
Titre original: "The Death Of Stalin"
Genre: Historique, Comédie dramatique
Durée: 1h48
Synopsis:
Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c'est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée - comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov - la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l'URSS est à portée de main. (Inspiré de faits réels...)
Critique "presse": 6,5/10
On sourit plus qu'on ne rit, on frémit aussi dans cette satire politique à l'humour noir, mêlant absurde et burlesque, sur le régime totalitaire de l'URSS sous Staline. Les acteurs, tous remarquables, s'en donnent à coeur joie, bien aidé par des dialogues mordants. Cependant, le tout devient vite répétitif.
Ma critique: 6/10
La première demi-heure est vraiment drôle (dramatique aussi quand on sait que c'est inspiré de faits réels), entre personnages bien écrits, situations absurdes et dialogues savoureux; malheureusement le reste de film manque de rythme et finit par s'essouffler. Sympathique mais loin d'être au niveau de "In The Loop" ou de la série "Veep".
lundi 9 avril 2018
Ready Player One
Date de sortie: 28 mars 2018
De Steven Spielberg
Avec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h20
Synopsis:
2045. Le monde est au bord du chaos.
Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday.
Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Critique "presse": 8,5/10
Le grand enfant Spielberg réalise un blockbuster spectaculaire aux effets spéciaux impressionnants et bourré de références à la pop-culture des années 80 et 90. L'action ne faiblit jamais dans cette extraordinaire aventure faite de va-et-vient entre monde virtuel et réel. Malgré quelques faiblesses dans son histoire, "Ready Player One" n'en reste pas moins un divertissement efficace et nostalgique. Jouissif!
Ma critique: 6/10
La première moitié du film est excellente: on découvre avec plaisir les personnages et le fonctionnement de l'OASIS, le tout en s'amusant à reconnaître les innombrables références à la pop-culture. On suit avec intérêt les aventures du jeune Wade Watts, et les deux premières épreuves sont franchement réussies, aussi bien l'impressionnante course de voitures dans New-York que la plongée immersive dans un film culte.
Malheureusement, après ça, les personnages réels prennent le pas sur leurs avatars et le film se change en grand n'importe quoi: nombreuses invraisemblances et incohérences, multiples raccourcis et facilités scénaristiques. Le film devient trop manichéen, on nous propose une histoire d'amour sans intérêts et des rebondissements ridicules, et le final nous donne droit à un happy-end bâclé et à une morale bien bien nase.
Les effets spéciaux sont exceptionnels, la musique entraînante, l'action bien présente, tout ça fait qu'on ne s'ennuie pas, malheureusement, et comme trop souvent, le scénario n'est pas à la hauteur. Avant même de voir le film, le synopsis était déjà léger: le créateur de l'OASIS qui décide de faire une compétition visant à léguer 500 milliards de dollars au gagnant, laissant ainsi la chance aux grandes entreprises pleines de ressources de l'emporter, c'est quand même pas malin, surtout quand le reste du monde vit en dessous du seuil de pauvreté... Et à coté de ça, les références à la pop-culture sont juste des clins d'oeil mais ne sont jamais développées, le rapport monde réel-virtuel est hyper gentillet et naïf (pas assez de parallèle avec les problèmes actuels: pas de références au troll, au cyber-harcèlement et à tout le bordel que serait véritablement ce monde en ligne avec l'anonymat des joueurs), les personnages sont mal écrits et on a encore droit à tous les héros qui sont des ados prépubères sans charisme.
Un blockbuster sympa, rien de plus.
De Steven Spielberg
Avec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn
Genre: Science fiction, Action
Durée: 2h20
Synopsis:
2045. Le monde est au bord du chaos.
Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday.
Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Critique "presse": 8,5/10
Le grand enfant Spielberg réalise un blockbuster spectaculaire aux effets spéciaux impressionnants et bourré de références à la pop-culture des années 80 et 90. L'action ne faiblit jamais dans cette extraordinaire aventure faite de va-et-vient entre monde virtuel et réel. Malgré quelques faiblesses dans son histoire, "Ready Player One" n'en reste pas moins un divertissement efficace et nostalgique. Jouissif!
Ma critique: 6/10
La première moitié du film est excellente: on découvre avec plaisir les personnages et le fonctionnement de l'OASIS, le tout en s'amusant à reconnaître les innombrables références à la pop-culture. On suit avec intérêt les aventures du jeune Wade Watts, et les deux premières épreuves sont franchement réussies, aussi bien l'impressionnante course de voitures dans New-York que la plongée immersive dans un film culte.
Malheureusement, après ça, les personnages réels prennent le pas sur leurs avatars et le film se change en grand n'importe quoi: nombreuses invraisemblances et incohérences, multiples raccourcis et facilités scénaristiques. Le film devient trop manichéen, on nous propose une histoire d'amour sans intérêts et des rebondissements ridicules, et le final nous donne droit à un happy-end bâclé et à une morale bien bien nase.
Les effets spéciaux sont exceptionnels, la musique entraînante, l'action bien présente, tout ça fait qu'on ne s'ennuie pas, malheureusement, et comme trop souvent, le scénario n'est pas à la hauteur. Avant même de voir le film, le synopsis était déjà léger: le créateur de l'OASIS qui décide de faire une compétition visant à léguer 500 milliards de dollars au gagnant, laissant ainsi la chance aux grandes entreprises pleines de ressources de l'emporter, c'est quand même pas malin, surtout quand le reste du monde vit en dessous du seuil de pauvreté... Et à coté de ça, les références à la pop-culture sont juste des clins d'oeil mais ne sont jamais développées, le rapport monde réel-virtuel est hyper gentillet et naïf (pas assez de parallèle avec les problèmes actuels: pas de références au troll, au cyber-harcèlement et à tout le bordel que serait véritablement ce monde en ligne avec l'anonymat des joueurs), les personnages sont mal écrits et on a encore droit à tous les héros qui sont des ados prépubères sans charisme.
Un blockbuster sympa, rien de plus.
mercredi 4 avril 2018
Hostiles
Date de sortie: 14 mars 2018
De Scott Cooper
Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi
Avertissement
Genre: Western
Durée: 2h13
Synopsis:
En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple. Façonnés par la souffrance, la violence et la mort, ils ont en eux d’infinies réserves de colère et de méfiance envers autrui. Sur le périlleux chemin qui va les conduire du Nouveau-Mexique jusqu’au Montana, les anciens ennemis vont devoir faire preuve de solidarité pour survivre à l’environnement et aux tribus Comanches qu’ils rencontrent.
Critique "presse": 8/10
En forme d'hommage aux Amérindiens, Scott Cooper nous livre un western, aux questions contemporaines, dur et efficace. De la beauté sublime des images et des paysages à l'interprétation très juste des acteurs en passant par une mise en scène qui nous garde sous tension, "Hostiles" est maîtrisé de bout en bout.
Ma critique: 5/10
Fan du genre, j'attendais beaucoup de ce film, je suis resté sur ma faim. Filmé dans des décors naturels c'est visuellement très beau, l'interprétation des comédiens est bonne, la bande-son fait son effet, la thématique soulevée autour du traitement des indiens est intéressante, mais le film ne fonctionne pas. La faute à deux gros défauts.
Des défauts comme souvent au niveau du scénario: un chef indien et un capitaine US qui se détestent doivent faire route ensemble, on se doute bien que le chemin les mènera vers la rédemption (déjà, niveau surprise, c'est donc moyen), mais ce qui est dommage ici, c'est que dans ce face-à-face, la part-belle est faite aux personnages américains, les Indiens devant se contenter des seconds rôles. A côté de ça, la narration est très linéaire: le groupe avance, obstacle, il avance à nouveau, obstacle, il avance, obstacle... ce qui est assez répétitif.
Mais le deuxième problème est encore plus gênant, c'est le choix de mise en scène: le film est volontairement lent, ce qui n'est pas un problème en soi... sauf que déjà, il ne se passe pas grand chose, mais en plus, le film fait 2h15 (alors qu'enlever 20-30 minutes n'aurait rien eu de scandaleux) si bien que dans sa deuxième partie, j'ai commencé par trouver le temps vraiment long.
Une bonne idée, mais qui aurait mérité de meilleurs choix.
De Scott Cooper
Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi
Avertissement
Genre: Western
Durée: 2h13
Synopsis:
En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple. Façonnés par la souffrance, la violence et la mort, ils ont en eux d’infinies réserves de colère et de méfiance envers autrui. Sur le périlleux chemin qui va les conduire du Nouveau-Mexique jusqu’au Montana, les anciens ennemis vont devoir faire preuve de solidarité pour survivre à l’environnement et aux tribus Comanches qu’ils rencontrent.
Critique "presse": 8/10
En forme d'hommage aux Amérindiens, Scott Cooper nous livre un western, aux questions contemporaines, dur et efficace. De la beauté sublime des images et des paysages à l'interprétation très juste des acteurs en passant par une mise en scène qui nous garde sous tension, "Hostiles" est maîtrisé de bout en bout.
Ma critique: 5/10
Fan du genre, j'attendais beaucoup de ce film, je suis resté sur ma faim. Filmé dans des décors naturels c'est visuellement très beau, l'interprétation des comédiens est bonne, la bande-son fait son effet, la thématique soulevée autour du traitement des indiens est intéressante, mais le film ne fonctionne pas. La faute à deux gros défauts.
Des défauts comme souvent au niveau du scénario: un chef indien et un capitaine US qui se détestent doivent faire route ensemble, on se doute bien que le chemin les mènera vers la rédemption (déjà, niveau surprise, c'est donc moyen), mais ce qui est dommage ici, c'est que dans ce face-à-face, la part-belle est faite aux personnages américains, les Indiens devant se contenter des seconds rôles. A côté de ça, la narration est très linéaire: le groupe avance, obstacle, il avance à nouveau, obstacle, il avance, obstacle... ce qui est assez répétitif.
Mais le deuxième problème est encore plus gênant, c'est le choix de mise en scène: le film est volontairement lent, ce qui n'est pas un problème en soi... sauf que déjà, il ne se passe pas grand chose, mais en plus, le film fait 2h15 (alors qu'enlever 20-30 minutes n'aurait rien eu de scandaleux) si bien que dans sa deuxième partie, j'ai commencé par trouver le temps vraiment long.
Une bonne idée, mais qui aurait mérité de meilleurs choix.
lundi 2 avril 2018
Carnivores
Date de sortie: 28 mars 2018
De Jérémie Renier, Yannick Renier
Avec Leïla Bekhti, Zita Hanrot, Bastien Bouillon
Avertissement
Genre: Thriller
Durée: 1h26
Synopsis:
Mona rêve depuis toujours d’être comédienne. Au sortir du Conservatoire, elle est promise à un avenir brillant mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom.
À l’aube de la trentaine, à court de ressources, Mona est contrainte d’emménager chez sa sœur qui, fragilisée par un tournage éprouvant, lui propose de devenir son assistante. Sam néglige peu à peu son rôle d'actrice, d'épouse, de mère et finit par perdre pied. Ces rôles que Sam délaisse, Mona comprend qu'elle doit s'en emparer.
Critique "presse": 6/10
Pour leur premier film en tant que réalisateurs, les frères Renier réalisent un thriller sombre et haletant, à l'ambiance soignée, et porté par l'interprétation convaincante de ses deux comédiennes. Le scénario, malgré quelques rebondissements, est malheureusement bien trop prévisible et ne nous surprend pas vraiment.
Ma critique: 7/10
Si la première réalisation des frères Renier souffre de faiblesses scénaristiques et de rebondissements pas toujours bien exploités malgré de bonnes idées (la dernière partie aurait pu, voire du, être nettement plus glauque), les deux frères se rattrapent sur la mise en scène et la direction d'acteurs (la performance des deux actrices est très bonne) et arrivent à installer une ambiance sombre et tendue à leur film. Tout cela est bien aidé par une photo et des plans magnifiques: un vrai choix de réalisation payant. Un premier film pas parfait, mais une agréable surprise tout de même.
De Jérémie Renier, Yannick Renier
Avec Leïla Bekhti, Zita Hanrot, Bastien Bouillon
Avertissement
Genre: Thriller
Durée: 1h26
Synopsis:
Mona rêve depuis toujours d’être comédienne. Au sortir du Conservatoire, elle est promise à un avenir brillant mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom.
À l’aube de la trentaine, à court de ressources, Mona est contrainte d’emménager chez sa sœur qui, fragilisée par un tournage éprouvant, lui propose de devenir son assistante. Sam néglige peu à peu son rôle d'actrice, d'épouse, de mère et finit par perdre pied. Ces rôles que Sam délaisse, Mona comprend qu'elle doit s'en emparer.
Critique "presse": 6/10
Pour leur premier film en tant que réalisateurs, les frères Renier réalisent un thriller sombre et haletant, à l'ambiance soignée, et porté par l'interprétation convaincante de ses deux comédiennes. Le scénario, malgré quelques rebondissements, est malheureusement bien trop prévisible et ne nous surprend pas vraiment.
Ma critique: 7/10
Si la première réalisation des frères Renier souffre de faiblesses scénaristiques et de rebondissements pas toujours bien exploités malgré de bonnes idées (la dernière partie aurait pu, voire du, être nettement plus glauque), les deux frères se rattrapent sur la mise en scène et la direction d'acteurs (la performance des deux actrices est très bonne) et arrivent à installer une ambiance sombre et tendue à leur film. Tout cela est bien aidé par une photo et des plans magnifiques: un vrai choix de réalisation payant. Un premier film pas parfait, mais une agréable surprise tout de même.
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