Date de sortie: 19 juillet 2017
De Christopher Nolan
Avec Fionn Whitehead, Mark Rylance, Tom Hardy
Titre original: "Dunkirk"
Genre: Guerre, Historique, Drame
Durée: 1h47
Synopsis:
Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940.
Critique "presse": 8/10
En racontant un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale, Christopher Nolan signe l'un de ses films les plus accomplis. S'il ne renouvelle pas le genre, "Dunkirk" n'en reste pas moins un grand film de guerre et un "survival" impressionnant, à la mise en scène maîtrisée et l'image sublime; et ce malgré quelques lacunes historiques.
Ma critique: 6 ou 7/10
Christopher Nolan a cet avantage sur de nombreux réalisateurs, c'est qu'il a les mains libres, et qu'il en profite pour sortir des sentiers battus. Là où on a aujourd'hui droit à des blockbusters pour la plupart centrés sur des monstres ou des super-héros, avec énormément d'effets visuels, et des personnages cools ou badass qui vont sortir des blagues, Nolan avance à contre-courant, essaie de nouvelles choses et il nous livre ici un film de guerre quasiment sans dialogues, où les personnages sont de simples soldats qui ne cherchent qu'à survivre.
Visuellement, c'est superbe (j'ai vu le film en IMAX, ça aide...), et on ne s'ennuie pas une seconde,. Nolan a choisi de reproduire les événements de trois points de vue différents (la plage, la mer, le ciel), c'était une bonne idée, ça rajoute du rythme au récit, même s'il m'a fallu un peu de temps à comprendre que le montage était pas linéaire, ce qui m'a un peu sorti du film. Mais dans l'ensemble, ça reste un film de guerre/survival réussi.
Il y a quand même une grosse déception, c'est la reconstitution historique: déjà, pour un film qui s'appelle "Dunkirk", on n'est pas trop dans la ville, un peu sur la plage, mais à peine. Ensuite, on a du mal à ressentir les émotions qu'ont pu vivre les soldats bloqués sur cette plage, qui attendaient juste de mourir. Et pour finir, la grandeur de l'événement est très mal retranscrite: à aucun moment, on a l'impression qu'il s'agit de 400 000 soldats pris au piège, mais au contraire on a l'impression que plus de 330 000 ont été sauvés par une cinquantaine de bateaux de plaisance, ce qui est totalement faux.
lundi 31 juillet 2017
dimanche 30 juillet 2017
The Circle
Date de sortie: 12 juillet 2017
De James Ponsoldt
Avec Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega
Genre: Thriller, Drame
Durée: 1h50
Synopsis:
Les Etats-Unis, dans un futur proche.
Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…
Critique "presse": 5/10
Un thriller d'anticipation sur les dangers que représentent Internet et les réseaux sociaux sur la vie privée, et qui aurait pu être plus efficace s'il ne se contentait pas de survoler son sujet. L'ensemble du film manque d'épaisseur, notamment à cause d'une mise en scène trop classique et d'un suspense bien pauvre. Divertissant, sans plus.
Ma critique: 6/10
Les sujets qui traitent de l'impact d'Internet et des réseaux sociaux sur nos vies m'intéressent généralement. En ça, j'ai passé un bon moment. Mais à côté de ça, force est de constater que le film en lui-même est décevant. L'idée de départ est intéressante mais est malheureusement traitée de manière bien soft. Il y a quelques bonnes trouvailles ici et là, mais le film ne va jamais au fond des choses et reste bien trop gentil. A croire que pousser les gens à réfléchir et à se poser des questions est une mauvaise chose. Sans véritable suspense, ni rebondissements, et avec des personnages secondaires mal développés, "The Circle" remplit sa tache s'il souhaite être un simple divertissement estival. Si le film voulait être plus que ça (comme un bon thriller d'anticipation), c'est raté.
De James Ponsoldt
Avec Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega
Genre: Thriller, Drame
Durée: 1h50
Synopsis:
Les Etats-Unis, dans un futur proche.
Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…
Critique "presse": 5/10
Un thriller d'anticipation sur les dangers que représentent Internet et les réseaux sociaux sur la vie privée, et qui aurait pu être plus efficace s'il ne se contentait pas de survoler son sujet. L'ensemble du film manque d'épaisseur, notamment à cause d'une mise en scène trop classique et d'un suspense bien pauvre. Divertissant, sans plus.
Ma critique: 6/10
Les sujets qui traitent de l'impact d'Internet et des réseaux sociaux sur nos vies m'intéressent généralement. En ça, j'ai passé un bon moment. Mais à côté de ça, force est de constater que le film en lui-même est décevant. L'idée de départ est intéressante mais est malheureusement traitée de manière bien soft. Il y a quelques bonnes trouvailles ici et là, mais le film ne va jamais au fond des choses et reste bien trop gentil. A croire que pousser les gens à réfléchir et à se poser des questions est une mauvaise chose. Sans véritable suspense, ni rebondissements, et avec des personnages secondaires mal développés, "The Circle" remplit sa tache s'il souhaite être un simple divertissement estival. Si le film voulait être plus que ça (comme un bon thriller d'anticipation), c'est raté.
mardi 18 juillet 2017
Spider-Man: Homecoming
Date de sortie: 12 juillet 2017
De Jon Watts
Avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr.
Genre: Action, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
Critique "presse": 7,5/10
Ce nouveau reboot de "Spider-Man" est une bonne surprise, alliant avec réussite film de super-héros et teen-movie. A la fois léger et drôle, il fait la part-belle aux gags, jouant sur le côté super-héros des quartiers, malheureusement au détriment des enjeux dramatiques.
Ma critique: 6,5/10
Enième film de super-héros et 3ème "Spider-Man" différent en seulement 15 ans, je suis allé voir le film à reculons. Mais si film a des défauts, il a aussi de nombreuses qualités. Pour commencer, Tom Holland est crédible dans le rôle (ma préférence va à Andrew Garfield). Ensuite, toute la partie sur l'araignée qui mord Peter et ce dernier qui découvre ses pouvoirs passe à la trappe, le film commence quelque temps après les événements de "Captain America: Civil War". L'humour et l'ambiance teen-movie fonctionnent bien (à condition d'aimer le genre, c'est mon cas) et c'est rafraîchissant de le voir aider des vieilles dames à traverser la rue plutôt que de se battre contre des forces démoniaques. "Iron-Man", qui apparaît beaucoup dans les BA, n'est pas si présent que ça, c'est aussi un plus. Pour finir, là où les films commencent généralement bien et s'essoufflent, là, c'est le contraire: le film met du temps à démarrer mais finit fort, grâce notamment à un rebondissement inattendu. Malgré ses qualités, le film à les défauts des film MCU: déroulement sans trop de surprises (un gentil affronte un méchant, on sait comment ça se termine...), accent mis sur le côté mainstream (le héros doit être cool, faut pas une goutte de sang, ni de morts chez les gentils pour que les enfants puissent voir le film) ce qui fait qu'on a encore droit à un film de super-héros pour ados et pas pour adultes. Une bonne surprise vu ce à quoi je m'attendais pour un blockbuster agréable à regarder, même le genre n'est pas renouvelé.
De Jon Watts
Avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr.
Genre: Action, Aventure
Durée: 2h14
Synopsis:
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
Critique "presse": 7,5/10
Ce nouveau reboot de "Spider-Man" est une bonne surprise, alliant avec réussite film de super-héros et teen-movie. A la fois léger et drôle, il fait la part-belle aux gags, jouant sur le côté super-héros des quartiers, malheureusement au détriment des enjeux dramatiques.
Ma critique: 6,5/10
Enième film de super-héros et 3ème "Spider-Man" différent en seulement 15 ans, je suis allé voir le film à reculons. Mais si film a des défauts, il a aussi de nombreuses qualités. Pour commencer, Tom Holland est crédible dans le rôle (ma préférence va à Andrew Garfield). Ensuite, toute la partie sur l'araignée qui mord Peter et ce dernier qui découvre ses pouvoirs passe à la trappe, le film commence quelque temps après les événements de "Captain America: Civil War". L'humour et l'ambiance teen-movie fonctionnent bien (à condition d'aimer le genre, c'est mon cas) et c'est rafraîchissant de le voir aider des vieilles dames à traverser la rue plutôt que de se battre contre des forces démoniaques. "Iron-Man", qui apparaît beaucoup dans les BA, n'est pas si présent que ça, c'est aussi un plus. Pour finir, là où les films commencent généralement bien et s'essoufflent, là, c'est le contraire: le film met du temps à démarrer mais finit fort, grâce notamment à un rebondissement inattendu. Malgré ses qualités, le film à les défauts des film MCU: déroulement sans trop de surprises (un gentil affronte un méchant, on sait comment ça se termine...), accent mis sur le côté mainstream (le héros doit être cool, faut pas une goutte de sang, ni de morts chez les gentils pour que les enfants puissent voir le film) ce qui fait qu'on a encore droit à un film de super-héros pour ados et pas pour adultes. Une bonne surprise vu ce à quoi je m'attendais pour un blockbuster agréable à regarder, même le genre n'est pas renouvelé.
lundi 10 juillet 2017
The Last Girl - Celle Qui A Tous Les Dons
Date de sortie: 28 juin 2017
De Colm McCarthy
Avec Gemma Arterton, Glenn Close, Paddy Considine, Sennia Nanua
Interdit aux moins de 12 ans
Titre Original: "The Girl With All The Gifts"
Genre: Thriller, Epouvante
Durée: 1h52
Synopsis:
Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.
Critique "presse": 6,5/10
Colm McCarthy, sans révolutionner le genre, offre une relecture intéressante du film de zombies en faisant d'une enfant son personnage principal. Le film a ses qualités: riche en émotions, fort en suspense, quelques bonnes trouvailles dont un dénouement inattendu et une formidable performance de la jeune Sennia Nanua. Il a aussi ses défauts: la trame reprend l'essentiel des codes du genre sans leur donner un nouveau souffle et la mise en scène manque d'originalité. Un film de zombies honorable, mais prévisible dans son déroulement.
Ma critique: 7/10
Tout a déjà était fait sur les films de zombies, que ce soit pré ou post-apocalyptique, "The Last Girl" n'est pas différent: un "humain" qui est un potentiel vaccin, c'est la trame principal de la série "Z Nation".
Comme il est donc difficile de faire original, l'important c'est le traitement. Et sur ce point, le réalisateur ne s'est pas loupé: déjà, il a centré son film sur la jeune Mélanie (excellente Sennia Nanua) plutôt que sur les têtes d'affiche (Gemma Arterton et Glenn Close). Il a ensuite eu le mérite de sortir de ce que l'on a l'habitude de voir: dans toute la première partie du film, on ne sort pas d'un sous-sol et on suit un groupe d'enfants prisonniers sans trop savoir pourquoi ils sont là. Des questions se posent et j'ai tout de suite était mis dans l'ambiance du film. Malheureusement, une fois arrivé à la surface, la trame est nettement plus convenue et le film devient un simple "survival". Les codes du genre sont réutilisés, il n'y a plus beaucoup de surprises, mais le rythme est bon et le suspense bien présent. Le film tire un peu en longueur sur la dernière demi-heure et le twist final m'a un peu laissé sur ma faim, mais il a au moins le mérite d'être inattendu. Sans être exceptionnel, "The Last Girl" n'en reste pas moins un film agréable à regarder.
De Colm McCarthy
Avec Gemma Arterton, Glenn Close, Paddy Considine, Sennia Nanua
Interdit aux moins de 12 ans
Titre Original: "The Girl With All The Gifts"
Genre: Thriller, Epouvante
Durée: 1h52
Synopsis:
Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.
Critique "presse": 6,5/10
Colm McCarthy, sans révolutionner le genre, offre une relecture intéressante du film de zombies en faisant d'une enfant son personnage principal. Le film a ses qualités: riche en émotions, fort en suspense, quelques bonnes trouvailles dont un dénouement inattendu et une formidable performance de la jeune Sennia Nanua. Il a aussi ses défauts: la trame reprend l'essentiel des codes du genre sans leur donner un nouveau souffle et la mise en scène manque d'originalité. Un film de zombies honorable, mais prévisible dans son déroulement.
Ma critique: 7/10
Tout a déjà était fait sur les films de zombies, que ce soit pré ou post-apocalyptique, "The Last Girl" n'est pas différent: un "humain" qui est un potentiel vaccin, c'est la trame principal de la série "Z Nation".
Comme il est donc difficile de faire original, l'important c'est le traitement. Et sur ce point, le réalisateur ne s'est pas loupé: déjà, il a centré son film sur la jeune Mélanie (excellente Sennia Nanua) plutôt que sur les têtes d'affiche (Gemma Arterton et Glenn Close). Il a ensuite eu le mérite de sortir de ce que l'on a l'habitude de voir: dans toute la première partie du film, on ne sort pas d'un sous-sol et on suit un groupe d'enfants prisonniers sans trop savoir pourquoi ils sont là. Des questions se posent et j'ai tout de suite était mis dans l'ambiance du film. Malheureusement, une fois arrivé à la surface, la trame est nettement plus convenue et le film devient un simple "survival". Les codes du genre sont réutilisés, il n'y a plus beaucoup de surprises, mais le rythme est bon et le suspense bien présent. Le film tire un peu en longueur sur la dernière demi-heure et le twist final m'a un peu laissé sur ma faim, mais il a au moins le mérite d'être inattendu. Sans être exceptionnel, "The Last Girl" n'en reste pas moins un film agréable à regarder.
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