lundi 20 février 2017

Loving

Date de sortie: 15 février 2017

De Jeff Nichols
Avec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas

Genre: Drame, Romance
Durée: 2h03

Synopsis:
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.


 Critique "presse": 7,5/10
"Loving" est un film tout en subtilité, qui ne tombe jamais dans le pathos. Plutôt que de livrer un film-dossier, fort en émotions et cherchant à faire verser une larme aux spectateurs, Jeff Nichols a fait le choix de la sobriété. Sa mise en scène est maîtrisée, le jeu des deux acteurs principaux est juste, tout en émotions et jamais ils n'en font trop. C'est cette simplicité qui fait la force du film, mais ce parti pris ne satisfera pas tout le monde et certains trouveront le film trop linéaire et la réalisation trop académique. Ce "Loving" n'en reste pas moins une grande et belle histoire d'amour et prouve que Jeff Nichols est un réalisateur sur lequel il faudra compter.

Ma critique: 5/10
Le sujet est beau et fort, il aurait été facile pour Nichols de tomber dans la surenchère d'émotions pour toucher le spectateur. On ne peut pas lui reprocher d'avoir choisi un autre chemin. Le film est simple, tout en retenue, prend son temps. Mais il paraît du même coup extrêmement long, et finit par faire du surplace. Ne pas faire dans la surenchère d'émotions est une chose (une bonne chose), mais là, rien ne ressort du film, si ce n'est de l'ennui dès que la deuxième heure du film commence. Si ses deux premiers films m'avaient convaincu, son "Midnight Special" m'avait déçu, ce "Loving" est du même acabit.

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