Date de sortie: 15 février 2017
De Guillaume Canet
Avec Guillaume Canet, Marion Cotillard
Genre: Comédie
Durée: 2h03
Synopsis:
Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.
Critique "presse": 6,5/10
Guillaume Canet nous fait partager sa crise de la quarantaine dans un projet plein d'autodérision. Au menu: crise de jeunisme, changement de look et d'image, critique du show-bizz. Dommage que le film finisse par s'essouffler avant un twist final inattendu.
Ma critique: 7/10
La première heure est géniale, Canet n'hésite pas à jouer avec son image, Cotillard non plus. Cette incursion dans leur monde et celui du show-bizz est vraiment drôle. La deuxième heure est plus laborieuse et un peu répétitive, c'est bien dommage. Mais dans l'ensemble, c'est original et drôle, choses rares pour une comédie française aujourd'hui.
mardi 21 février 2017
lundi 20 février 2017
Loving
Date de sortie: 15 février 2017
De Jeff Nichols
Avec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas
Genre: Drame, Romance
Durée: 2h03
Synopsis:
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.
Critique "presse": 7,5/10
"Loving" est un film tout en subtilité, qui ne tombe jamais dans le pathos. Plutôt que de livrer un film-dossier, fort en émotions et cherchant à faire verser une larme aux spectateurs, Jeff Nichols a fait le choix de la sobriété. Sa mise en scène est maîtrisée, le jeu des deux acteurs principaux est juste, tout en émotions et jamais ils n'en font trop. C'est cette simplicité qui fait la force du film, mais ce parti pris ne satisfera pas tout le monde et certains trouveront le film trop linéaire et la réalisation trop académique. Ce "Loving" n'en reste pas moins une grande et belle histoire d'amour et prouve que Jeff Nichols est un réalisateur sur lequel il faudra compter.
Ma critique: 5/10
Le sujet est beau et fort, il aurait été facile pour Nichols de tomber dans la surenchère d'émotions pour toucher le spectateur. On ne peut pas lui reprocher d'avoir choisi un autre chemin. Le film est simple, tout en retenue, prend son temps. Mais il paraît du même coup extrêmement long, et finit par faire du surplace. Ne pas faire dans la surenchère d'émotions est une chose (une bonne chose), mais là, rien ne ressort du film, si ce n'est de l'ennui dès que la deuxième heure du film commence. Si ses deux premiers films m'avaient convaincu, son "Midnight Special" m'avait déçu, ce "Loving" est du même acabit.
De Jeff Nichols
Avec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas
Genre: Drame, Romance
Durée: 2h03
Synopsis:
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.
Critique "presse": 7,5/10
"Loving" est un film tout en subtilité, qui ne tombe jamais dans le pathos. Plutôt que de livrer un film-dossier, fort en émotions et cherchant à faire verser une larme aux spectateurs, Jeff Nichols a fait le choix de la sobriété. Sa mise en scène est maîtrisée, le jeu des deux acteurs principaux est juste, tout en émotions et jamais ils n'en font trop. C'est cette simplicité qui fait la force du film, mais ce parti pris ne satisfera pas tout le monde et certains trouveront le film trop linéaire et la réalisation trop académique. Ce "Loving" n'en reste pas moins une grande et belle histoire d'amour et prouve que Jeff Nichols est un réalisateur sur lequel il faudra compter.
Ma critique: 5/10
Le sujet est beau et fort, il aurait été facile pour Nichols de tomber dans la surenchère d'émotions pour toucher le spectateur. On ne peut pas lui reprocher d'avoir choisi un autre chemin. Le film est simple, tout en retenue, prend son temps. Mais il paraît du même coup extrêmement long, et finit par faire du surplace. Ne pas faire dans la surenchère d'émotions est une chose (une bonne chose), mais là, rien ne ressort du film, si ce n'est de l'ennui dès que la deuxième heure du film commence. Si ses deux premiers films m'avaient convaincu, son "Midnight Special" m'avait déçu, ce "Loving" est du même acabit.
mercredi 8 février 2017
Un Jour Dans La Vie De Billy Lynn
Date de sortie: 1 février 2017
De Ang Lee
Avec Joe Alwyn, Garrett Hedlund, Kristen Stewart, Vin Diesel
Titre original: "Billy Lynn's Long Halftime Walk"
Genre: Guerre, Drame
Durée: 1h53
Synopsis:
En 2005, Billy Lynn, un jeune Texan de 19 ans, fait partie d'un régiment d'infanterie en Irak victime d'une violente attaque. Ayant survécu à l'altercation, il est érigé en héros, ainsi que plusieurs de ses camarades. Et c'est avec ce statut qu'ils sont rapatriés aux Etats-Unis par l'administration Bush, qui désire les voir parader au pays... avant de retourner au front.
Critique "presse": 7/10
D’après un roman de Ben Fountain, ce drame traite du retour de guerre et propose une réflexion passionnante sur l’héroïsme. Ang Lee pose un regard sans concession sur le cirque médiatique orchestré autour de ces jeunes soldats en total décalage avec leur réalité sur le front. Que ce soit le show indécent mis en scène à la mi-temps d'un match de football ou le regard fasciné d'une cheerleader pour la bravoure patriotique, ce regard porté sur l'Amérique est bouleversant. Dommage qu'il n'évite pas les clichés.
Ma critique: 6/10
Le sujet était très intéressant. Le retour de guerre a souvent été évoqué, avec notamment les problèmes psychologiques des soldats une fois rentrés au pays, mais je ne l'avais jamais vu traité sous cet angle médiatique. Ces soldats sont transformés en héros, en stars (participation à des concerts, négociations autour des droits de leur histoire pour faire un film), et ne sont plus qu'une énorme opération de communication avant de retourner au front. Le film dénonce une superficialité et un patriotisme qui font extrêmement peur, et le film aurait pu être exceptionnel s'il n'était pas gâché par des couleurs qui donnent l'impression d'être dans un clip publicitaire (ç'aurait pu être une bonne idée si ces images étaient contre-balancées par des couleurs plus dures pour les scènes de guerre, histoire d'encore plus marquer le décalage, il n'en est rien). Le cadrage de certains plans, ainsi que le montage laissent eux aussi à désirer, et l'interprétation des comédiens est assez inégale. Une bonne idée, mais mal exploitée.
De Ang Lee
Avec Joe Alwyn, Garrett Hedlund, Kristen Stewart, Vin Diesel
Titre original: "Billy Lynn's Long Halftime Walk"
Genre: Guerre, Drame
Durée: 1h53
Synopsis:
En 2005, Billy Lynn, un jeune Texan de 19 ans, fait partie d'un régiment d'infanterie en Irak victime d'une violente attaque. Ayant survécu à l'altercation, il est érigé en héros, ainsi que plusieurs de ses camarades. Et c'est avec ce statut qu'ils sont rapatriés aux Etats-Unis par l'administration Bush, qui désire les voir parader au pays... avant de retourner au front.
Critique "presse": 7/10
D’après un roman de Ben Fountain, ce drame traite du retour de guerre et propose une réflexion passionnante sur l’héroïsme. Ang Lee pose un regard sans concession sur le cirque médiatique orchestré autour de ces jeunes soldats en total décalage avec leur réalité sur le front. Que ce soit le show indécent mis en scène à la mi-temps d'un match de football ou le regard fasciné d'une cheerleader pour la bravoure patriotique, ce regard porté sur l'Amérique est bouleversant. Dommage qu'il n'évite pas les clichés.
Ma critique: 6/10
Le sujet était très intéressant. Le retour de guerre a souvent été évoqué, avec notamment les problèmes psychologiques des soldats une fois rentrés au pays, mais je ne l'avais jamais vu traité sous cet angle médiatique. Ces soldats sont transformés en héros, en stars (participation à des concerts, négociations autour des droits de leur histoire pour faire un film), et ne sont plus qu'une énorme opération de communication avant de retourner au front. Le film dénonce une superficialité et un patriotisme qui font extrêmement peur, et le film aurait pu être exceptionnel s'il n'était pas gâché par des couleurs qui donnent l'impression d'être dans un clip publicitaire (ç'aurait pu être une bonne idée si ces images étaient contre-balancées par des couleurs plus dures pour les scènes de guerre, histoire d'encore plus marquer le décalage, il n'en est rien). Le cadrage de certains plans, ainsi que le montage laissent eux aussi à désirer, et l'interprétation des comédiens est assez inégale. Une bonne idée, mais mal exploitée.
Jackie
Date de sortie: 1 février 2017
De Pablo Larraín
Avec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig
Genre: Biopic, Drame
Durée: 1h40
Synopsis:
22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35ème président des États-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.
Critique "presse": 8/10
Pablo Larrain, après son "Neruda" sorti quelques semaines plus tôt, évoque la tragédie de Dallas en dressant un portrait saisissant et émouvant de la First Lady. Un biopic intimiste qui repose sur une mise en scène brillante et sur l'interprétation incroyable (ou parfaite ou exceptionnelle... les superlatifs ne manquent pas) de Natalie Portman.
Ma critique: 7/10
Pablo Larrain a pris le parti de centrer son film uniquement sur l'assassinat de JFK et ses funérailles. C'est dommage car j'aurai aimé en apprendre plus sur le personnage de la First Lady et l'époque, mais le choix du réalisateur se comprend. Le résultat est un portrait intimiste de Jackie Kennedy, magnifiquement interprétée par Natalie Portman (Oscar en vue), aussi élégante qu'émouvante. Une vraie performance d'actrice.
De Pablo Larraín
Avec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig
Genre: Biopic, Drame
Durée: 1h40
Synopsis:
22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35ème président des États-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.
Critique "presse": 8/10
Pablo Larrain, après son "Neruda" sorti quelques semaines plus tôt, évoque la tragédie de Dallas en dressant un portrait saisissant et émouvant de la First Lady. Un biopic intimiste qui repose sur une mise en scène brillante et sur l'interprétation incroyable (ou parfaite ou exceptionnelle... les superlatifs ne manquent pas) de Natalie Portman.
Ma critique: 7/10
Pablo Larrain a pris le parti de centrer son film uniquement sur l'assassinat de JFK et ses funérailles. C'est dommage car j'aurai aimé en apprendre plus sur le personnage de la First Lady et l'époque, mais le choix du réalisateur se comprend. Le résultat est un portrait intimiste de Jackie Kennedy, magnifiquement interprétée par Natalie Portman (Oscar en vue), aussi élégante qu'émouvante. Une vraie performance d'actrice.
Live By Night
Date de sortie: 18 janvier 2017
De Ben Affleck
Avec Ben Affleck, Zoe Saldana, Elle Fanning
Avertissement
Genre: Thriller, Policier
Durée: 2h09
Synopsis:
Boston, dans les années 20. Malgré la Prohibition, l'alcool coule à flot dans les bars clandestins tenus par la mafia et il suffit d'un peu d'ambition et d'audace pour se faire une place au soleil. Fils du chef de la police de Boston, Joe Coughlin a rejeté depuis longtemps l'éducation très stricte de son père pour mener une vie de criminel. Pourtant, même chez les voyous, il existe un code d'honneur que Joe n'hésite pas à bafouer : il se met à dos un puissant caïd en lui volant son argent et sa petite amie. Sa liaison passionnelle ne tarde pas à provoquer le chaos. Entre vengeance, trahisons et ambitions contrariées, Joe quittera Boston pour s'imposer au sein de la mafia de Tampa.
Critique "presse": 6/10
Thèmes abordés intéressants (La Grande Dépression, le Ku Klux Klan, ...), courses poursuites et scènes d'actions bien menées, femmes envoûtantes, règlements de comptes, vengeances, ce "Live By Night" est un hommage aux films de gangsters, réalisé de façon classique, mais efficace. Le film est pourtant trop gentillet et aurait mérité d'être plus sombre. Pour sa part, si Ben Affleck confirme qu'il est un bon réalisateur, il manque cruellement de charisme dans le rôle de Joe Coughlin.
Ma critique: 7/10
Un film de gangsters efficace, avec de beaux décors et costumes. L'histoire se suit bien, les rebondissements (même si quelques-uns sont attendus) sont bons. Ben Affleck est aussi bon en acteur qu'en réalisateur, les seconds rôles sont intéressants et permettent vraiment à l'intrigue principale d'avancer. Seul regret, l'histoire d'amour à laquelle j'ai moyennement accroché. Ce "Live By Night" ne révolutionne pas le genre, mais reste de bonne facture.
De Ben Affleck
Avec Ben Affleck, Zoe Saldana, Elle Fanning
Avertissement
Genre: Thriller, Policier
Durée: 2h09
Synopsis:
Boston, dans les années 20. Malgré la Prohibition, l'alcool coule à flot dans les bars clandestins tenus par la mafia et il suffit d'un peu d'ambition et d'audace pour se faire une place au soleil. Fils du chef de la police de Boston, Joe Coughlin a rejeté depuis longtemps l'éducation très stricte de son père pour mener une vie de criminel. Pourtant, même chez les voyous, il existe un code d'honneur que Joe n'hésite pas à bafouer : il se met à dos un puissant caïd en lui volant son argent et sa petite amie. Sa liaison passionnelle ne tarde pas à provoquer le chaos. Entre vengeance, trahisons et ambitions contrariées, Joe quittera Boston pour s'imposer au sein de la mafia de Tampa.
Critique "presse": 6/10
Thèmes abordés intéressants (La Grande Dépression, le Ku Klux Klan, ...), courses poursuites et scènes d'actions bien menées, femmes envoûtantes, règlements de comptes, vengeances, ce "Live By Night" est un hommage aux films de gangsters, réalisé de façon classique, mais efficace. Le film est pourtant trop gentillet et aurait mérité d'être plus sombre. Pour sa part, si Ben Affleck confirme qu'il est un bon réalisateur, il manque cruellement de charisme dans le rôle de Joe Coughlin.
Ma critique: 7/10
Un film de gangsters efficace, avec de beaux décors et costumes. L'histoire se suit bien, les rebondissements (même si quelques-uns sont attendus) sont bons. Ben Affleck est aussi bon en acteur qu'en réalisateur, les seconds rôles sont intéressants et permettent vraiment à l'intrigue principale d'avancer. Seul regret, l'histoire d'amour à laquelle j'ai moyennement accroché. Ce "Live By Night" ne révolutionne pas le genre, mais reste de bonne facture.
Tous En Scène
Date de sortie: 25 janvier 2017
De Garth Jennings
Avec Matthew McConaughey, Scarlett Johansson, Tagon Egerton
Titre original: "Sing"
Genre: Animation, Comédie familiale
Durée: 1h48
Synopsis:
Buster Moon est un élégant koala qui dirige un grand théâtre, jadis illustre, mais aujourd’hui tombé en désuétude. Buster est un éternel optimiste, un peu bougon, qui aime son précieux théâtre au-delà de tout et serait prêt à tout pour le sauver. C’est alors qu’il trouve une chance en or pour redorer son blason tout en évitant la destruction de ses rêves et de toutes ses ambitions: une compétition de chant. Cinq candidats sont retenus pour ce défi: une souris aussi séduisante que malhonnête, une jeune éléphante timide dévoré par le trac, une truie mère de famille débordée par ses 25 marcassins, un jeune gorille délinquant qui ne cherche qu’à échapper à sa famille, et une porc épic punk qui peine à se débarrasser de son petit ami à l’égo surdimensionné pour faire une carrière solo. Tout ce petit monde va venir chercher sur la scène de Buster l’opportunité qui pourra changer leur vie à jamais.
Critique "presse": 7/10
Quand "Zootopie" rencontre "The Voice". Question originalité, il vaut mieux repasser, et le traitement assez classique n'aide pas en cela, mais la déferlante de tubes (aussi bien modernes que rétro), les personnages tous attachants et des gags en pagaille font de cette comédie d'animation un show musical qui ravira plus sûrement petits et ados qu'adultes.
Ma critique: 6/10
Illumination, contrairement à ses rivaux Dreamworks et Pixar, vise un public essentiellement d'enfants en laissant les adultes sur la touche ("Les Minions", "Comme Des Bêtes"), ce "Tous En Scène" confirme mon impression. Un scénario des plus classiques remplit de clichés et de bons sentiments (quatre des six héros ont un rêve, mais personne ne croit en eux, avant que bien sûr tout se termine bien), les gags sont enfantins, et entre les numéros musicaux (parfois très inégaux), l'ennui pointe. Le film est sauvé par les voix originales (l'accent anglais de Tagon Egerton en gorille en tête) et par les interprétations musicales des dernières 20 minutes. Mais dans l'ensemble, on est bien loin d'un "Zootopie".
De Garth Jennings
Avec Matthew McConaughey, Scarlett Johansson, Tagon Egerton
Titre original: "Sing"
Genre: Animation, Comédie familiale
Durée: 1h48
Synopsis:
Buster Moon est un élégant koala qui dirige un grand théâtre, jadis illustre, mais aujourd’hui tombé en désuétude. Buster est un éternel optimiste, un peu bougon, qui aime son précieux théâtre au-delà de tout et serait prêt à tout pour le sauver. C’est alors qu’il trouve une chance en or pour redorer son blason tout en évitant la destruction de ses rêves et de toutes ses ambitions: une compétition de chant. Cinq candidats sont retenus pour ce défi: une souris aussi séduisante que malhonnête, une jeune éléphante timide dévoré par le trac, une truie mère de famille débordée par ses 25 marcassins, un jeune gorille délinquant qui ne cherche qu’à échapper à sa famille, et une porc épic punk qui peine à se débarrasser de son petit ami à l’égo surdimensionné pour faire une carrière solo. Tout ce petit monde va venir chercher sur la scène de Buster l’opportunité qui pourra changer leur vie à jamais.
Critique "presse": 7/10
Quand "Zootopie" rencontre "The Voice". Question originalité, il vaut mieux repasser, et le traitement assez classique n'aide pas en cela, mais la déferlante de tubes (aussi bien modernes que rétro), les personnages tous attachants et des gags en pagaille font de cette comédie d'animation un show musical qui ravira plus sûrement petits et ados qu'adultes.
Ma critique: 6/10
Illumination, contrairement à ses rivaux Dreamworks et Pixar, vise un public essentiellement d'enfants en laissant les adultes sur la touche ("Les Minions", "Comme Des Bêtes"), ce "Tous En Scène" confirme mon impression. Un scénario des plus classiques remplit de clichés et de bons sentiments (quatre des six héros ont un rêve, mais personne ne croit en eux, avant que bien sûr tout se termine bien), les gags sont enfantins, et entre les numéros musicaux (parfois très inégaux), l'ennui pointe. Le film est sauvé par les voix originales (l'accent anglais de Tagon Egerton en gorille en tête) et par les interprétations musicales des dernières 20 minutes. Mais dans l'ensemble, on est bien loin d'un "Zootopie".
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