Réalisé par Hiner Saleem
Avec Golshifteh Farahani, Korkmaz Arslan, Suat Usta
Genre: Drame
Durée: 1h34
Synopsis:
Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise...
Critique "presse": 7/10
Plutôt que de faire un film social convenu pour montrer la reconstruction du Kurdistan, Hiner Saleem joue avec les codes du western spaghetti. Essai à moitié transformé: si le film oscille entre rires et larmes, que Golshifteh Farahani est magnifique et que les paysages valent le détour, le film reste sans surprises et s'essoufle au fur et à mesure qu'il avance.
Ma critique: 5/10
Dès la première scène, on a droit à un humour très noir, et on se dit que le ton est donné. Mais j'ai été déçu, "My Sweet Pepper Land" est un western sans surprises. Un "shérif" et une institutrice qui ne se laisse pas faire s'opposent au truand local qui fait peur à tout le monde. Pas besoin de vous dire comment ça finit... Ce qui change, c'est que ça se passe au Kurdistan, avec comme toile de fond la reconstruction d'un pays. Mais si comme moi, vous ne connaissez pas grand chose (voire rien) des événements politiques qui se sont passés, ainsi que les coutumes et traditions locales, le film ne va pas trop vous parler.
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