vendredi 5 août 2011

Super 8

Date de sortie: 3 août 2011

Réalisé par J.J. Abrams
Avec Kyle Chandler, Joel Courtney, Elle Fanning

Genre : Science fiction
Durée : 01h50

Synopsis :
Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.


Critique "presse": 7,5/10
Un film hollywoodien comme on en pas vu depuis longtemps. Quelques facilités au niveau du scénario, mais une mise en scène intelligente, un suspense qui tient le spectateur en haleine et un festival d'émotions, particulièrement quand Abrams s'attache au groupe d'ados (tous très bons), font de ce film emprunt d'une certaine nostalgie, un futur classique du genre.

Ma critique: 6/10
"Super 8" le film, "Lost" la série, même combat: JJ Abrams a un don certain pour garder l'intérêt du spectateur intact et faire durer le suspense. Mais il a aussi un gros défaut, il a du mal à aller au bout de ses idées et le dénouement laisse vraiment à désirer. Un très bon film de SF pendant 1h30, les ados sont attachants (Elle Fanning en tête et déjà meilleure que sa soeur), le suspense est présent et les rebondissements nombreux. Puis, on découvre l'alien, pourquoi il est là, ce qu'il veut (je n'en dirai pas plus pour ceux qui ne l'ont pas encore vu) et on tombe dans un bête film d'action avec une fin vraiment grotesque. Ce qui m'a aussi dérangé, c'est que le film a été fait avec Spielberg à la production et plus qu'un hommage de la part de JJ Abrams, c'est un vrai plagiat. On a pas droit à quelques clins d'oeil, mais à des références du début à la fin; de la grosse bestiole qui fait bouger les arbres ("Jurassic Park") en passant au vaisseau spatial genre "Rencontre Du 3ème Type". Au bout d'un moment, ça fait trop. L'hommage ultime étant que "Super 8" suit la chronologie des films de Spielberg, génial au début mais aurait dû s'abstenir de certaines choses sur la fin.

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